Publié par Manuel Gomez le 21 juillet 2019

OUI, une grande menace en ce 21e siècle est à nos portes et que faisons-nous ? Il s’agit du virus EBOLA (FHE) : on suppose qu’il est apparu pour la première fois le 1er septembre 1976 à Yambuku (République Démocratique du Congo).

En 1976 : Soudan 284 cas = 151 morts et Zaïre 318 cas = 280 décès. (La source Zaïre de ce virus est la plus agressive, la plus meurtrière, 9 patients sur 10).

Au fil des années les cas se sont multipliés et les morts se sont ajoutés dans ces deux pays puis au Gabon, en Ouganda et au Kasaï, sans en entendre parler.

Des milliers de morts comptabilisés officiellement mais les chiffres réels sont ignorés.

En 2014 : et pour la première fois en Guinée il y a eu 122 cas et 78 morts et dans la capitale, Conakry : 80 cas et 59 décès. Il s’étend à présent en Sierra Leone (6 cas et 5 morts) et au Libéria (8 cas et 6 morts)

La FHE (Fièvre Hémorragique Ebola) se propage entre autre par le sang, le sperme, le fluide vaginal, les organes, la salive d’une personne infectée. Les patients contaminés doivent être totalement isolés dès les premiers signes de l’infection et l’entourage surveillé de près. « Les divers stades de la maladie sont tellement impressionnants qu’il est souvent arrivé que le personnel de santé s’enfuie en abandonnant les patients »

(Source Francetv.info)

Aujourd’hui EBOLA frappe à la porte de la Côte d’Ivoire. Et demain ?

On le sait il s’avère impossible, hélas ! De contrôler tous les migrants arrivant d’Afrique.

Au péril de leur vie ils franchissent les barrières entre le Maroc et l’Espagne et par embarcations de fortune ils parviennent sur les côtes européennes, via l’Italie.

Demain un premier cas du virus EBOLA peut apparaitre en Europe, en France, et tout comme pour le SIDA nous ne serons pas prêts à le combattre. Et cela malgré les mises en garde répétées depuis des années de l’OMS !

Depuis ce fut le silence…et voilà qu’aujourd’hui la menace se précise, s’amplifie ! Le virus se propage en Afrique de l’Ouest. Depuis le début 2014 plus de 670 morts (officiellement mais bien davantage en réalité) en Guinée, Sierra Leone, Liberia et Nigeria. D’après «Médecins sans frontières » l’épidémie est devenue « hors contrôle » et risque de s’étendre dans d’autres pays et même de gagner le reste du monde.

Le virologue chargé de la lutte contre ce virus en Sierra Leone vient de succomber.

Deux médecins sont contaminés.

L’OACI (Organisation de l’aviation civile internationale) a consulté l’OMS sur ce sujet et des compagnies aériennes africaines ont interrompues leurs liaisons avec les pays en question. Des cas, jusqu’à présent négatifs (nous dit-on) ont été signalés en Angleterre, en Espagne et à Hong Kong.

En revanche le premier cas positif vient de débarquer à Atlanta (Georgie) aux Etats-Unis. Il s’agit d’un américain en provenance du Liberia. Il y en aura d’autres.

La période d’incubation dure jusqu’à une vingtaine de jours et la mortalité approche les 90%.

La menace est estimée très sérieuse par le premier ministre David Cameron. Des mesures de mises en quarantaine sont envisagées.

**Mais pour notre ministre de la santé, Marisol Touraine, cette menace n’est pas une priorité majeure. Pas de restrictions de voyages envisagées vers ces pays. Nos professionnels et nos laboratoires ont, d’après elle, les capacités pour faire face.

Mais n’était-ce pas le cas également avant l’arrivée du SIDA ? Et on a pu constater les dégâts qu’il a occasionnés en France et dans le monde.

**LE SIDA (VIH) : Que nous avons connu au cours du vingtième siècle, et que nous connaissons toujours, était, jusqu’à présent, l’une des plus graves pandémies de l’histoire de l’humanité : Apparu au début des années 1970, propagé à l’origine par des singes et importé directement de l’Afrique de l’Ouest vers l’Amérique et l’Europe. Seul le préservatif était un rempart pour ce virus et il aura fallu quarante années pour parvenir à le combattre avec une certaine efficacité.

Plus de trente millions de morts dans le monde, nous dit-on, mais ce chiffre doit être multiplié car des millions sont morts sans que leur disparition soit associée au SIDA et d’autres pays dissimulent les chiffres comme la Chine par exemple.

Nous n’étions pas prêts pour le combattre ! Et je ne suis pas sûr que nous soyons prêts à combattre cet autre virus, certainement plus puissant que le SIDA car, pour le moment, il ne connait aucun rempart.

**Oui, cet article date de 2014, il n’en avait plus été question depuis.

Sans doute qu’EBOLA oeuvrait en toute clandestinité, mais voilà que de nouveaux cas sont d’actualité, notamment en République, que l’on dit Démocratique, du Congo.

Aujourd’hui l’OMS vient de déclarer l’épidémie EBOLA « urgence sanitaire mondiale » pour cette épidémie de fièvre hémorragique qui se présente, de nouveau, au Congo, dans la grande ville de Goma, et risque de se propager ainsi que dans les pays frontaliers.

Depuis 2009, c’est la quatrième fois que l’OMS active la procédure d’urgence sanitaire internationale, dont justement une fois, en 2014, quand EBOLA avait tué 11.000 africains de l’ouest.

Malgré une très vaste campagne de vaccination l’épidémie poursuit sa propagation et ce nouveau foyer, au Congo, comptabilise plus de 2500 personnes infectées et, déjà, plus de 1700 morts.

Il est vrai que, dans ce pays, quelques milliers de morts par Ebola ne font que peu de différence avec les millions déjà comptabilisés.

Déjà une extension se produit vers l’Ouganda proche mais, bien entendu, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhamon Ghebreyesus, minimise cette nouvelle apparition de l’épidémie.

Pour lui elle est davantage régionale que mondiale et, toujours selon son avis « Le risque de dissémination d’Ebola reste élevé dans la région, mais faible en dehors et qu’il n’est absolument pas nécessaire de fermer les frontières, ni de contrôler les ports et les aéroports, en dehors de la région concernée. »

Merci, M. Ghebreyesus, nous vous tiendrons pour responsable des millions de morts qui, un jour prochain peut-être, seront les victimes d’Ebola dans le monde !

Peut-il nous rassurer sur les dizaines de milliers de migrants africains qui débarquent en Europe sans aucun contrôle sanitaire, sans vaccination, sans papier indiquant leur pays d’origine ? Peut-il nous certifier que, parmi eux, aucun n’est atteint par ce virus mortel, et qu’il a quitté son pays pour justement y échapper ?

Peut-il rassurer les espagnols, en toute première ligne de réception de ces migrants, puis la France, vers laquelle ils poursuivent leur route ainsi que les autres pays d’Europe qui subissent cette invasion irréversible ?

Nous avons connu, et nous connaissons, le sida et ses millions de morts dans le monde, mais nous ne pouvons même pas imaginer ce que pourrait être une épidémie mondiale d’EBOLA !

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Manuel Gomez pour Dreuz.info.

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