Publié par Gaia - Dreuz le 26 juillet 2019

Source : Infoequitable

Un journaliste palestinien explique comment l’organisation terroriste recrute les enfants pour servir de boucliers humains.

C’est un reportage édifiant que vient de diffuser l’agence de presse israélienne TPS.

Pour la première fois, un journaliste palestinien raconte en détail les méthodes de recrutement du Hamas dont il a été lui-même témoin à Gaza.

Depuis le début, il y a plus d’un an, de l’opération « marche du retour », organisée tous les vendredis devant la barrière qui sépare Israël de Gaza, plus de 200 Palestiniens – dont des dizaines de mineurs – ont été tués selon les bilans palestiniens, lors des affrontements avec l’armée israélienne qui ont aussi coûté la vie à un soldat israélien.  

Mais que font ces mineurs – dont de très jeunes enfants – au milieu de ces émeutes qui n’ont rien d’une manifestation pacifique ?

Témoignant le visage flouté et la voix modifiée pour éviter les représailles, le journaliste palestinien brise la loi du silence observée par les médias occidentaux – notamment français – et raconte :

« J’ai vu de mes propres yeux des hommes du Hamas entrer au domicile de familles pauvres à Gaza. Ils leurs donnaient une aide en nature ou même de l’argent. Ils demandaient à ces gens d’aller se rassembler à un point de rendez-vous dans Gaza, puis ils faisaient monter les enfants dans des bus pour les amener à la frontière entre Gaza et Israël. Et je le répète avec insistance : ilsrecrutaient essentiellement des enfants de moins de 12 ans»

Une fois sur place, ces enfants sont envoyés en première ligne face à l’armée israélienne pour servir de boucliers humains, comme l’explique cet officier israélien :

« Notre plus grand problème, c’est de faire face aux enfants. »

« A chaque émeute il y en a des centaines, pour ne pas dire des milliers. Ils sont envoyés en première ligne sur instruction et sous la surveillance des plus âgés »poursuit l’officier de Tsahal. 

De très jeunes enfants, âgées entre 10 et 12 ans, envoyés par le Hamas devant la barrière.

« Pour les adultes c’est beaucoup plus difficile de s’approcher de la barrière, car ils savent qu’ils sont les premiers à être la cible de nos tirs. Ils restent toujours derrière le périmètre de sécurité. Derrière la ligne que nous avons fixée et à partir de laquelle nous sommes en droit de tirer. 

Et depuis leurs positions, ils envoient les enfants vers la barrière pour escalader les monticules, lancer des projectiles avec leurs frondes et des engins explosifs. Pour cisailler la barrière avec des pinces coupantes… Nous voyons ce genre de choses régulièrement. »

Un enfant tire avec un câble un pneu enflammé.

Le journaliste palestinien livre d’autres détails sur l’organisation de ces émeutes et sur le rôle dévolu aux enfants :

« J’ai moi-même été témoin de cette scène : des leaders du Hamas apportent des chaises et s’installent à un kilomètre de la barrière. Ils croquent des graines en regardant les gens mourir. 

Le but est de manipuler l’opinion publique. Car en général, les gens pensent que nous protégeons nos enfants. Le Hamas exploiteensuite la situation pour proclamer que les Israéliens assassinent nos enfants.»

Des membres du Hamas, surveillant la scène au loin – ils regardent les enfants qu’ils envoient au front en mangeant des graines.

« Et savez-vous à quelles périodes le Hamas déploie au maximum ses efforts pour enrôler les enfants ? Quand chaque mois arrive l’argent liquide apporté par Amedi, l’émissaire du Qatar

Tout cela, c’est pour pouvoir dire au monde entier que l’armée israélienne tire sur les enfants et les tue », conclut le journaliste.

Cinq enfant, d’à peine une dizaine d’années, identifiés sur cette photo.

Ce témoignage est corroboré par Eli Bogdan, le directeur de « My Truth », une organisation israélienne qui défend les droits moraux des soldats de Tsahal.

« Nous avons recueilli plusieurs témoignages de soldats de la brigade Givati, de soldats des unités de renseignement, qui ont témoigné de la manière très organisée dont le Hamas amène ces enfants à bord de dizaines de bus. Ce ne sont en rien des émeutes spontanées. Ils amènent aussi des vieux, des handicapés, des personnes malades… Ils vont chercher les enfants aussi à la sortie de l’école, ou les gens à la mosquée après la prière du vendredi… Tous sont envoyés le plus près de la barrière pour couvrir des activités terroristes.

Ce sont bien des activités terroristes. Ce ne sont pas que des jets de pierre. Il y a des jets de cocktails molotovs qui sont très dangereux, des jets de grenades.

Un des soldats israéliens a témoigné que lors d’une émeute, il avait dans son viseur un homme du Hamas qui s’approchait avec une grenade. Lorsque le type du Hamas s’est rendu compte qu’il était dans la ligne de mire du soldat, il s’est saisi d’un enfant palestinien qui était à côté de lui, l’a plaqué contre son corps et s’en est servi comme d’un bouclier humain. »

Pour Yifa Segal de l’ONG International Legal Forum, l’enrôlement des enfants par le Hamas constitue un « crime de guerre ».

« L’utilisation de ces enfants – mais aussi de personnes âgées ou de handicapés – contreviennent bien sûr aux conventions internationales et constituent des crimes de guerre. Les organisations terroristes le savent très bien. Elles exploitent cette situation de manière totalement cynique. »

TPS souligne qu’elle s’est adressé au ministère de l’Education à Gaza pour recueillir son point de vue sur ces pratiques. Le ministère n’a pas répondu.

Voilà, nous tenions à porter à votre connaissance ce remarquable reportage car nous avons le très fort sentiment que l’interview de ce journaliste palestinien ne sera JAMAIS diffusée dans les médias français.

Nous en voulons pour preuve cet article du Monde, paru en mars dernier pour le premier anniversaire de la « marche du retour ».

La « marche du retour » y est décrite comme une manifestation ausssi aussi spontanée que pacifique.

L’armée israélienne y est présentée comme l’unique responsable des morts et des blessés occasionnés.

L’article ne dit pas un mot sur l’utilisation des enfants par le Hamas.

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