Publié par Guy Millière le 31 juillet 2019

Il a été beaucoup question ces derniers jours de l’invitation faite à la jeune Suédoise Greta Thunberg de parler à l’assemblée nationale. J’entends y revenir pour plusieurs raisons.

La première raison est qu’il me semble difficile de tomber plus bas dans la dégradation du débat politique. Prendre comme l’incarnation d’un combat d’idées qu’on entend mener une jeune fille de seize ans répétant comme un vieux disque rayé ce qu’on lui a dit de répéter est bien davantage que lamentable. Que sera-t-il possible à certains crétins d’inventer la prochaine fois ? Donner la parole à une petite fille plus jeune qui demanderait le droit de vote à sept ans ? Après tout, disent les psychologues, sept ans est l’Age de raison. Nous n’en sommes pas là, je sais, mais nous n’en sommes pas loin. Certains politiciens demandent des à présent le vote à seize ans (tiens donc, l’Age de Greta Thunberg), sachant que les adolescents ont l’esprit malléable et espérant en tirer avantage.

La deuxième raison est que chacun sait que Greta Thunberg souffre d’une forme d’autisme et est cyniquement poussée par ses parents à faire ce qu’elle fait, et utilisée par des militants sans scrupules. Se faire complice de ces gens est répugnant et devrait attirer la honte sur le député qui a procédé à l’invitation.  Nul n’attirera la honte sur lui, hélas.

La troisième raison est celle qui fait que tout cela est possible. Cette raison est le lavage de cerveau qui fait que des centaines de milliers de jeunes  gens dans toute l’Europe ont fait de Greta Thunberg leur gourou, et l’ont suivie dans des manifestations pour la “défense du climat” partout en Europe : qu’autant de jeunes gens se conduisent ainsi est un signe de décadence, et montre tout à la fois une faillite des institutions d’éducation qui ne transmettent plus la connaissance et une banqueroute intellectuelle des grands médias qui n’informent plus et suivent de manière acéphale tous les engouements qui passent à leur portée. Je me demanderais quel avenir se prépare l’Europe dans ces conditions, si je ne discernais trop aisément la réponse à ma question.

La quatrième raison qui me fait revenir sur l’invitation faite à Greta Thunberg est que tout cela se fait au service d’un dogme destructeur, totalitaire, criminel.

Je le dis : le “réchauffement global anthropique” n’existe pas. Une très grande quantité de travaux scientifiques le montrent. L’idée qu’il existe un réchauffement climatique anthropique repose sur les travaux du GIEC, qui est une organisation digne d’un prix Lyssenko, et qui relève de l’imposture : des dirigeants politiques chargent des chercheurs indignes du nom de chercheurs de trouver un résultat défini à l’avance : il y a du “réchauffement climatique anthropique”.

Le résultat étant défini à l’avance, les chercheurs indignes doivent chercher comment parvenir à ce résultat. Les dirigeants politiques peuvent ensuite s’appuyer sur les “travaux” du GIEC pour justifier des mesures nocives pour l’économie mais très propices pour la création de régulations asphyxiantes et liberticides.

On pousse les populations occidentales à avoir peur de la fin du monde pour mieux les soumettre. On crée une obsession climatique. La France et l’Europe s’y enlisent et glissent vers une lente destruction qui se lit dans les données démographiques, catastrophiques, et dans les taux de croissance, asthéniques.     

Le futur du monde se joue dans des pays où la sordide opération Greta Thunberg ne fait pas recette. La Chine. Et, pour l’heure, les Etats-Unis.

 Xi Jinping est très heureux de voir l’Europe sombrer, et il avance ses pions. Il n’est tenu par aucun accord climatique.

Donald Trump n’est pas heureux de ce que devient l’Europe car il sait que les Etats-Unis pourraient suivre le même chemin. Il résiste pour l’heure aux courants (de gauche) qui portent sur le continent américain les inepties délétères qui mènent l’Europe vers le gouffre. Il a quitté l’accord de Paris sur le climat, et les Etats-Unis se portent bien.

S’il parvient à mener à terme l’opération de redressement des Etats-Unis qu’il a enclenché, il restera un espoir de survie pour la civilisation occidentale. Dans le cas inverse, la Chine pourrait l’emporter, et la civilisation occidentale glisser vers le crépuscule.   

Guy Millière

Adapté d’un article paru sur les4verites.com

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