
Père de nous tous,
présent partout au-delà de nos regards,
fais-toi reconnaître comme vivant au cœur de nos réalités.
Que les relations d’amour transforment le monde,
que ton désir bienfaisant s’accomplisse dans tout l’univers.
Permets-nous de nourrir jour après jour notre corps et notre esprit.
Fais-nous revivre au-delà de nos fautes
comme nous redonnons leurs chances
à ceux qui nous ont blessés.
Sois avec nous au moment de faire des choix
et libère-nous des influences malsaines.
Que se manifeste l’avènement de ta présence, la force de ton amour et la lumière de ta vérité, dans l’infini du temps.
Nous avons confiance.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Abbé Alain René Arbez, prêtre catholique, commission judéo-catholique de la conférence des évêques suisses et de la fédération suisse des communautés israélites, pour Dreuz.info.
Etait il nécessaire de paraphraser ce texte ?
Que deviennent la sanctification, volonté / “désir”, le pardon, offenses / ” fautes” ………..?
Autant l’onction est présente dans la lecture des paroles prononcées par Jésus, autant on ne la retrouve pas dans cette paraphrase.
pour les textolâtres, ce n’est pas permis : il ne faut pas s’éloigner d’un millimètre du littéral, sinon on est perdu, n’est-ce pas?
toujours le même débat, réflexion pétrifiée…
ne vous est-il jamais venu à l’idée qu’on peut fonctionner autrement que par citations pour s’imprégner de l’actualité et de la pertinence d’un texte biblique, qui plus est de prière, donc de liberté d’inspiration!
Que devient le “dimitte nobis debita nostra” : démets-nous de notre dette
“sicut et nos dimittimus debitoribus nostris” : comme nous (les) remettons à nos débiteurs,
déjà bien édulcoré dans sa précédente version française “pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés” qui n’est qu’un des sous-entendus de la version originale ?
Je propose plutôt
Notre (en opposition à MON) Père (et pas MATER, dont découle la matière),
qui es AUX CIEUX (dans l’univers que nous connaissons et dans ceux qui nous sont invisibles) Que ton NOM soit sanctifié (on ne peut sanctifier Dieu qui est LA sainteté),
Que ton règne arrive (que le monde reconnaisse ton autorité) Que ta volonté soit faite (découle du précédent, et nous enjoins de nous “aimer les uns les autres”, puisque Dieu est Amour) Donne-nous notre PAIN (nourriture de base élaborée par l’homme) QUOTIDIEN (en ce qu’il était distribué par les patriciens romains de l’époque à leur CLIENTELE sans paiement en retour). Vient ensuite cette histoire de dette bien en raccord avec les moeurs babyloniennes qui ont de nouveau cours aujourd’hui.
Ne nous induis pas en tentation : Dieu ne tente pas, mais le diable, Ne pas induire revient à préserver de celle-ci.
MAIS délivre-nous du MAL.
Je trouve cette lecture du texte beaucoup plus puissante que le salmigondis dégoulinant de bien-pensance qu’on cherche à nous imposer aujourd’hui.
“il ne faut pas s’éloigner d’un millimètre du littéral”
“sa parole est LA VERITE”
Matt 5.18:
Car, je vous le dis en vérité, tant que le ciel et la terre ne passeront point, il ne disparaîtra pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre, jusqu’à ce que tout soit arrivé.
Notre rôle en temps que chrétien est d’être en vérité, (de sauver des âmes autant que possible ), et non d’édulcorer la parole. C’est la vérité qui affranchie, nous dit elle,( Jean; 8.32 ) même si elle est parfois dure à dire ou entendre.
Une prière, c’est un peu comme un témoignage : chacun à sa version, son interprétation.
Un autre énoncé permet d’élargir sa réflexion, tout en gardant en mémoire le texte original.
* chacun a…
Matt.5.18:
Car, je vous le dis en vérité, tant que le ciel et la terre ne passeront point, il ne disparaîtra pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre, jusqu’à ce que tout soit arrivé.
La Parole DOIT rester LA référence
En se qui concerne les enseignements bibliques, un mauvais « enseignant » mène les fidèles à la perdition en lieu et place du Salut en Jésus Christ,(( la Bible, oeuvre sublime) les qualifient de « loups ravisseurs ») car peu nombreux sont ceux qui pratiquent ce que les chrétiens de Béré faisaient, à savoir vérifier dans les écritures TOUT ce qui leur était enseigné.
Après, on peut construire une omélie, un sermont, une méditation, chacun peut par après être d’accord ou non, mais d’après le texte, et le texte seul. Vous parlez d’écart d’un” millimètre”, la parole parle d’un” iota”.
“ne vous est-il jamais venu à l’idée qu’on peut fonctionner autrement que par citations pour s’imprégner de l’actualité et de la pertinence d’un texte biblique”
Sa parole est la vérité, elle doit donc être TOUJOURS la référence. Dieu ne fait rien au hasard, il faut simplement discerner ( avec l’aide du Saint Esprit )sa présence ou non dans l’actualité, et surtout ce qu’il veut nous enseigner au travers d’elle.
Chti, Je comprends ce que vous dites, mais je comprends également le point de vue de l’Abbé ARBEZ (enfin, je crois). Nous devons rechercher l’unité sans sacrifier la vérité. Personnellement, je préfère parler d’ouverture plutôt que d’unité à tout prix. Et un des grands principes de la théologie évangélique (que je partage et tente d’appliquer) est de dire que la Bible s’interprète par la Bible. Pourtant, même si cette méthode est la plus sûre pour une interprétation la plus fidèle possible, elle n’est pas infaillible non plus. Je vais prendre un exemple caricatural pour expliquer ce que je veux dire. Lorsque Jésus dit:
“Si quelqu’un vient à moi, et s’il ne hait pas son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, et ses sœurs, et même sa propre vie, il ne peut être mon disciple. Et quiconque ne porte pas sa croix, et ne me suit pas, ne peut être mon disciple.” (Luc 14.26-27)”.
Si l’on voulait prendre ce texte au plan littéral, nous devrions massacrer notre entourage avant de nous suicider. Ce n’est évidemment pas du tout ce que Jésus à voulu dire. Et lorsque l’Abbé ARBEZ insiste sur la nécessité de savoir contextualiser le texte biblique il a raison aussi. Par contre, je lui donne tort lorsqu’il fait prévaloir l’histoire ou la tradition au détriment du texte biblique. Même si l’histoire et la tradition peuvent aussi éclairer le sens de certains textes. Essayez, par exemple, de comprendre le sens du texte d’Actes 19: 23 à 32 sans connaitre l’histoire et en particulier le Concile d’Éphèse en 431. Si vous mettez ce texte et l’histoire du Concile en parallèle, vous comprendrez beaucoup mieux l’origine du culte marial au sein de l’Eglise catholique. Mais d’autres textes mettent aussi en évidence des erreurs protestantes, peut=être quantitativement moins nombreuses que celles véhiculées dans la catholicisme mais pas toujours moins dangereuses. Il y aurait encore quantité de choses à dire mais j’arrête ici pour ne pas importuner le lecteur.
sans tradition et sans contexte historique, pas de texte biblique reconnu dans l’Eglise!
votre choix sélectif vous fait plaisir mais égratigne la réalité factuelle, cela s’appelle “idéologie”.
L’absolu intemporel de l’Ecrit est une invention.
@ Abbé Alain René. Merci de votre honnêteté qui confirme bien ce que je disais. Dans votre Eglise, la tradition et le contexte historique priment sur l’autorité de la Parole de Dieu. C’est un choix théologique, celui de la raison humaine sur celle de l’autorité de la Parole inspirée. Concernant mon choix sélectif, rassurez-vous, il m’en reste encore une solide réserve.
J’avoue que parfois vous avez le sens de la formule “jésuitique” lorsque vous dites:
“L’absolu intemporel de l’Ecrit est une invention.”
Justement, de mon point de vue, l’absolu intemporel c’est Jésus qui a dit lui-même de l’Ecrit:
Jean 5
39Vous sondez les Ecritures, parce que vous pensez avoir en elles la vie éternelle: ce sont elles qui rendent témoignage de moi. 40Et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie!…
J’avoue que dans ce cas-ci j’interprète ce texte au sens littéral.
Bravo gigobleu
Tout à fait d’accord Chti.
Le texte du notre père que nous connaissons, est le plus près de l’évangile de Matthieu qui existe aussi en Hébreu et en Araméen en addition du Grecque.
Si le Christ – lequel pense et parle mieux que tout le monde – avait voulu dire les paroles que Mr. Arbez préfère, c’est celles-ci qu’il aurait choisies.
S’il vous plaît monsieur l’abbé, avec tout le respect qui vous est dû, laissez Dieu être Dieu.
Jean-Claude
Las Vegas
Jean=Claude, Je suppose que c’est le titre de l’article qui vous fait “bondir”? Il ne s’agit pas de vouloir remplacer le texte biblique. Mais dans celui=ci, Jésus veut nous donner un canevas, un fil conducteur pour nous apprendre à prier, pas faire de nous des perroquets. Et alors, pourquoi, par exemple, l’Apôtre Paul formule d’autres prières tout aussi inspirantes telle que par exemple celle=ci:
Éphésiens 1:16-19 La Bible du Semeur (BDS)
16 je ne cesse de dire ma reconnaissance à Dieu à votre sujet quand je fais mention de vous dans mes prières.
17 Je demande que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père qui possède la gloire, vous donne, par son Esprit, sagesse et révélation, pour que vous le connaissiez; 18 qu’il illumine ainsi votre intelligence afin que vous compreniez en quoi consiste l’espérance à laquelle vous avez été appelés, quelle est la glorieuse richesse de l’héritage que Dieu vous fera partager avec les membres du peuple saint, 19 et quelle est l’extraordinaire grandeur de la puissance qu’il met en œuvre en notre faveur, à nous qui plaçons notre confiance en lui. Cette puissance, en effet, il l’a déployée dans toute sa force”.
Si le Notre Père était la seule formule valable, il nous suffirait de le répéter sans réfléchir. Je crois au contraire que Jésus nous invite à réfléchir justement pour nous éviter des prières répétitives inutiles, agaçantes et qui ne dépassent pas le plafond. Dieu a fait l’homme à son image, c’est=à=dire libre. Dieu nous parle au travers de sa Parole et lorsque nous prions, nous parlons à Dieu.
(veuillez excuser les fautes de frappe dues à un clavier fatigué).
Merci gigobleu. Tout à fait d’accord.
L’ennui avec le besoin de rester assez concis afin de ne pas écrire un roman, est que bien des choses qui devraient être dites ne le sont pas.
Comme vous le savez certainement, les prières de Paul (une douzaine +/-) sont différentes du notre Père dans le sens que chacune s’adresse a un sujet tres spécifique. Leur contexte individuel révèle clairement 1) la raison pourquoi Paul l’a écrite, 2) la prière elle-même, 3) le résultat de la prière ; ce dernier est basé sur le besoin de l’audience a qui Paul s’adresse.
Ce sont des prières avec un but précis – différent du notre Père – que l’Esprit de Dieu a inspirées afin qu’elles soient priées par nous car Il désire d’y répondre. Lesquelles je pense – vu la condition de l’Église – ne sont probablement pas priées par suffisamment de croyants. Je dis “Église” au sens de la nouvelle alliance ; lequel est le temple spirituel d’Éphésiens 2:21-22 dans lequel nous sommes chacun une pierre vivante (1 Pierre 2:5), et pas les organisations créées par l’homme qu’elles soient catholique, orthodoxe, ou protestante – avec tous les bébés qu’elles ont fait.
Je prie ces prières pour les autres et pour moi régulièrement. J’ai tout un enseignement sur le sujet.
Le “notre Père” est différent. Bien sûr, il peut être prié tel quel car ses paroles sont profondes ; mais dans ce cas, il devrait être prié du fond du cœur avec la compréhension de l’intention de Dieu à travers les paroles inspirées, et pas recité a la manière d’un automate.
La façon dont je fais ça personnellement c’est de prendre les thèmes que notre Seigneur abordé dans cette priere les un après les autres (ces thèmes sont en vérité des très grandes lignes); c’est de m’arrêter sur chacun, et de les développer en les approfondissant d’une manière personnelle suivant les besoins externes a moi, ou en moi, comme l’Esprit guide.
Est-ce que c’est ma seule façon de prier ? Bien sûr que non et je ne fait pas tous les jours. Il y a suffisamment de modèles de prières dans la Bible (des centaines inspirées par le même Esprit), sans compter les nécessités de tous les jours.
Merci de votre commentaire.
Jean-Claude
Las Vegas
@ Jean-Claude. Merci, nous sommes bien d’accord. Bien le bonjour à Las Vegas depuis le sud de l’Italie.
mais c’est justement pour que Dieu soit Dieu au-delà des mots humains et des traductions faillibles que j’ai écrit cette méditation A PARTIR du Notre Père originel. Il n’y a chez moi aucune idée de substitution ni dans le texte, et surtout ni en théologie!
Jésus vivait il y a 2000 ans, nous vivons au XXIème siècle, certaines adaptations linguistiques à but purement pédagogique ne sont pas interdites en catéchèse pour adultes. Elles ramèneront peut-être certains esprits au SENS du texte originel…
@ Abbé Alain René. Vous soulevez un problème intéressant lorsque vous parlez de traductions faillibles. J’ai travaillé un an en collaboration avec les traducteurs de la Bible de l’A.B.U (Alliance Biblique Universelle) qui est une organisation interconfessionnelle (qui rassemble catholiques, protestants et orthodoxes). Ils ont préparé une traduction de la Bible à l’intention des esquimaux. Et, suite à d’intenses débats, les traducteurs ont pris la liberté de traduire le mot brebis de nos versions par celui de phoque (si mes souvenirs sont bons) pour rendre le texte intelligible aux populations du Grand Nord. C’est dire si le travail de traduction est une entreprise ardue dans laquelle il faut parfois prendre des décisions qui ne sont pas faciles à assumer. Ce qui me fait dire que dans chaque traduction subsistent quelques approximations même si l’essentiel du message biblique est préservé selon la promesse divine:
“Je veille sur ma Parole pour l’accomplir” Jérémie 1: 12.
De mon point de vue, toutes les traductions catholiques et protestantes se valent et se complètent, sauf la Traduction du monde nouveau des témoins de Jéhovah qui est une traduction d’une traduction anglaise et ou certains textes ont été volontairement modifiés pour satisfaire leur doctrine. En particulier les textes qui mettent en avant la divinité de Christ qu’ils ne reconnaissent pas. Mais c’est un autre sujet qui n’a pas sa place ici.
Un “Notre Père” davantage au goût du jour ! Joli texte mon Père !
@ Michel A
Car le temps viendra où les hommes ne voudront plus rien savoir de l’enseignement authentique. Au gré de leurs propres désirs, ils se choisiront une foule de maîtres à qui ils ne demanderont que de leur caresser agréablement les oreilles. (2 Thimothée 4:3)
@ Berny. Je comprends et partage ce que vous dites. Néanmoins, j’aimerais faire les observations suivantes sans viser personne en particulier:
1) Annoncer la Parole implique parfois aussi de réfuter les contradicteurs (ceux qui tordent le sens de celle-ci). Qui en rajoutent ou qui diminuent la Parole.
2) “Et quand j’aurais le don de prophétie, la science de tous les mystères et toute la connaissance, quand j’aurais même toute la foi jusqu’à transporter des montagnes, si je n’ai pas l’amour, je ne suis rien “. 1 Corinthiens 13: 2
3) Nous sommes appelés à être les porteurs de la Parole, pas ses chiens de garde. Les chiens de garde font fuir les visiteurs. Donc, n’oublions pas l’amour qui ne ressort pas toujours dans certains commentaires.
Je connais la suivante que j’ai apprise par cœur :
Père/mère tu es ma vie, ma santé, ma protection, mon soutien le plus constant et mon inspiration la plus haute. Je sais que ta volonté est que je sois illuminée, afin que je puisse mieux prendre conscience de ta présence en moi et autour de moi. Je crois et je sais que c’est possible. Je sais que tu me gardes dans l’amour le plus parfait.
En voulant te parler, je sais que tu es perceptible à mes paroles car tu es l’Intelligence Aimante Universelle qui a créé ce monde si merveilleux que tu manifestes dans toute sa gloire et sa réalité.
En m’adressant à toi, je sais que je projette un faisceau lumineux de lumière dans ta conscience divine et que lorsque je te parlerai, tu te reprocheras de ma conscience humaine et de mon âme et de mon esprit.
Je laisse à ta garde Père/mère, mon être et ma vie
Afin que ce soit assez court pour être réciter (oui réciter par coeur) par les enfants :
comme par les parents :
Père de tout et de nous tous
Tu es le Vivant
Sanctifie le monde
des hommes par ton Amour.
Que ta bonne Volonté soit accomplie
entre les hommes
Ce que nous avons fait contre Toi,
pardonne-le nous
Aide nous à pardonner comme Tu le fais
Aide-nous à faire les bons choix,
et délivre-nous du Mal.
Fais paraître ton jour et le temps de Ta grâce, Ta force et Ta Vérité pour toujours.
C’est une ébauche mais souvenons-nous que Jésus a fait court.
Pas mal du tout. Compliments.
Monsieur l’Abbé, je sais bien que La Cure jouxte la Suisse et que vous êtes d’une une maison ayant une porte de chaque côté de la frontière, mais ce texte (joli texte au demeurant) suinte le parpaillot par nombre de ses aspects. Nous avons besoin d’une colonne vertébrale solide pour AFFERMIR notre foi, pas de comptines pour faire une ronde.
Bien cordialement.
Pierre Estrelka
j’apprécie votre humour (on en a toujours besoin)
en effet, une partie de la famille est parpaillotte,
mais le notre père est formulé de la même manière pour les catholiques, les protestants et les orthodoxes, ce qui n’est pas si mal pour une traduction qui a inévitablement perdu la saveur de l’original…
cela dit, méditer un texte fondamental n’enlève rien au besoin de colonne vertébrale que vous évoquez à juste titre.
on peut faire résonner des tonalités sans changer la partition.
voilà notre aumonier qui ose défier la routine
je ne m’attendais pas à ça! bien sincèrement je préfère ce genre de prière à la récitation de mantras psittaciste
“libère-nous des influences malsaines”, une nouvelle version du ” ne nous soumets pas à la tentation” et de l’édulcoré “ne nous laisse pas entrer en tentation”.
Des ordres donnés à Dieu. A chaque fois. Où est l’humilité ?
Or, à l’évidence, le mal est un cadeau donné par Dieu aux hommes. Il a TOUT créé, non ?
Il donne ainsi à l’humanité la liberté de choisir. Entre le Bien et le Mal.
Une formule pourrait convenir : “Merci de m’avoir permis d’être librement tenté par le Mal, et d’y résister en me souvenant de Jésus au désert.”
Mais je ne suis qu’un charbonnier…
Si le texte ne prétend pas remplacer “Le Notre Père” mais ouvrir une autre vue, et je pense que c’est le cas, alors pourquoi pas .
Yom Tov
toda raba!
@ AAA
Instructions de Jésus-Christ sur la prière (voir Lu. 11:2-4)
“Vous donc, priez ainsi: Notre Père…” (Mt. 6:9-13)
Des sept requêtes énoncées dans cette remarquable prière : trois ont à faire avec Dieu et Son honneur ; les quatre dernières concernent les besoins de celui qui prie.
Cette prière, brève et simple, est un modèle et non une liturgie ou une litanie répétée à l’envi. Ce n’est pas l’intention du Seigneur Jésus de communiquer le « Notre Père » comme une prière formelle à répéter mot à mot en certaines occasions.
Le « Notre Père » n’est pas prévu pour les non-croyants. Le Seigneur Jésus s’adresse ici à des disciples. Comment un non-croyant pourrait-il dire : « Notre Père qui es dans les cieux » ? C’est impossible.
Et puis le Seigneur Jésus invite ses disciples à mener une vie de prière personnelle, et leur dit : « Mais toi, quand tu pries, entre dans ta chambre, et ayant fermé ta porte, prie ton Père qui demeure dans le secret ; et ton Père qui voit dans le secret, te récompensera » (Matt. 6:6).
Les prières publiques comportent aussi aujourd’hui le danger de ne pas s’adresser en premier lieu à Dieu, mais devant les hommes.
@ Berny. Excellent commentaire. Merci.
Notre Père
Qui es aux Cieux
Que Ton Nom soit sanctifié
Que Ton Règne vienne
Que Ta Volonté soit faite sur la terre comme au ciel
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour
Pardonne nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux
qui nous ont offensés
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
Mais délivre-nous du mal
Car c’est à Toi qu’appartiennent : le Règne, la Puissance et la Gloire
Pour les siècles des siècles
Amen!
Enfant, je le récitais autrement : je vouvoyais Dieu.
“Car c’est à Toi qu’appartiennent le Règne, la Puissance et la Gloire
Pour les siècles des siècles” : cette phrase était réservée au prêtre. Ce qui prouve bien que la prière peut évoluer.
Merci Père Arbez. Ça fait longtemps que je me demande pourquoi on continue à dire «Notre Père qui êtes aux cieux» alors qu’au moins depuis Armstrong marchant sur la lune et l’exploration de l’espace, on sait bien que «Notre Père» ne vit pas sur la planète Xanadu!
«Présent partout au-delà de nos regards» me paraît plus juste!
J’aime bien votre version mais ça me prendrait un certain temps pour la mémoriser.
Cette forme de prière new look dépasse largement la spécificité du texte d’origine hébraïque à l’heure où les idéologies islamistes et laïcardes se conjuguent pour mettre à mal le message chrétien.
Cette oraison résume l’essentiel de l’espérance humaine et pourrait constituer un vade mecum pour tous les hommes de bonne volonté de la terre.
Bravo pour cet exercice Père Alain René. Votre sacerdoce n’est pas démenti. Je vous souhaite une bonne santé pour continuer à nous faire partager vos convictions.
Tres belle prière mon Père, merci. Je rejoins Magali Marc, “présent partout au-delà de nos regards ” est une bien jolie formule.
Le ”notre Père” de l’exemple de prière donné par Jésus-Christ est le seul et unique Père pour ceux qui sont devenus ses enfants grâce au salut gagné par Jésus-Christ. Dès-lors, je sursaute lorsque je lis plusieurs commentaires qualifiant un abbé de père car Jésus-Christ lui-même l’a expressément défendu en Matthieu 23 v.9. Il me semble que je demanderais à chaque fois de cesser de désobéir à l’ordre divin en m’appelant “mon père”. Même si respecter un commandement écrit peut se faire qualifier de textolâtre…
abbé vient de abba = père
la paternité spirituelle existe, et si Dieu a voulu passer par des hommes pour se faire connaître, c’est sa volonté.
L’apôtre Paul lui-même a mis en valeur sa paternité spirituelle envers ses communautés.
@ Abbé Alain René. Pour sortir d’une polémique plutôt stérile, peut-être faudrait-il distinguer titre et fonction. J’ai moi même été conduit à la foi par des personnes que je considère être mes pères spirituels, sans que ceux-ci aient jamais revendiqué ce titre. On peut être le père spirituel de quelqu’un sans pour autant en revendiquer le titre. Et je souhaite du fond du cœur que ce soit votre cas!
Maintenant, beaucoup de protestants ignorent que, dans le catholicisme, le prêtre se veut intermédiaire entre Dieu et les hommes. Ce qui nous parait inacceptable.
Mais, au fond, la personne qui nous conduit à Christ sert forcément d’intermédiaire, de témoins, de ministre (appelez le comme vous voulez) entre lui et nous. Dans la conception protestante, chaque chrétien peut être prêtre de quelqu’un.
oui, c’est la base de la confusion initiée par Luther.
le sacerdoce des baptisés n’est pas le ministère ordonné pour le service de la communauté.
Jésus a distingué entre les apôtres chargé de mission pour structurer l’Eglise et les disciples tous chargés de témoigner de la foi.
Mais il est vrai que tout ne passe pas par le ministère des prêtres et que chacun a son rôle à jouer dans la transmission.
“L’apôtre Paul lui-même a mis en valeur sa paternité spirituelle envers ses communautés.”
C’est exact.
Mais nous ne voyons jamais dans ses écrits qu’il exige qu’on l’appelle père; L’Esprit-Saint ne se contredit pas.
Jésus a formellement interdit à ses disciples de se faire appeler père et de n’appeler personne père sur la terre ( dans le sens spirituel ) car “vous n’avez qu’un seul père qui est dans les cieux. Matthieu 23,9 – C’est le nom “Père” qui doit être sanctifié ( mis à part pour un usage unique ) d’où, “que ton nom soit sanctifié.”
A ma conversion je me suis repenti pour ce péché et pour toutes mes prières adressées à d’ autres intermédiaires admis par l’église catholique, car il y a un seul Dieu et un seul intermédiaire entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ fait homme.
La désobéissance est un péché. Il ne s’agit donc pas de textolâtrie.
Si j’en croit Jésus, ses commandements ne sont pas pénibles, sauf semble t-il pour les catholiques.
Modérez vos propos. Voyez-vous sur ce site des catholiques mépriser les évangéliques?
Alors votre “conversion” doit continuer dans le respect de ceux qui ne pensent pas comme vous.
@ Abbé Alain René. Je vous trouve dur à l’égard de christian r. Ici, en Italie du sud, la plupart des chrétiens évangéliques sont d’origine catholique. Et les raisons pour lesquelles ils ont abandonné le catholicisme sont précisément celles décrites par christian r. Les intermédiaires (Marie, Padre Pio …) et tout le “folklore” développé autour d’eux ne leur apportait aucune réponse à leurs besoins spirituels. Ils ont trouvé des réponses en Christ et Sa Parole. Et il n’est aucunement question de mépriser les catholiques, loin de là. Et j’y ai d’excellents amis.
Donc si abbé vient de abba qui vient de père, pourquoi alors se laisser nommer abbé! Si “la paternité spirituelle comme celle de Paul existe puisque Dieu a voulu passer par des hommes comme Paul pour se faire connaitre”, cela m’étonnerait fort que Paul se soit laissé appeler père vu l’interdiction contenue dans les Ecritures. Seules les Ecritures permettent de connaitre ce qui est interdit et si ceux qui se sont le plus éloignés des Ecritures taxent les autres de textolatrie, à une époque, c’était pire, ils les brûlaient…
Vos jugements désobligeants vous pouvez les garder pour vous, votre rigidité aujourd’hui est du même tonneau que celles des inquisiteurs que vous évoquez dans les siècles passés.
Vous êtes sur un site chrétien. Vous avoir le devoir moral de laisser s’exprimer la ligne historique de l’Eglise catholique, que cela vous plaise ou non. Ce n’est pas un site évangélique!
Abstenez-vous de dénigrer les autres. On doit bien supporter vos chapelets de citations instrumentalisées à tort et à travers. Vous n’êtes pas le Mister Proper de la tradition chrétienne.
On est sur un site chrétien mais vous trouvez anormal qu’une interdiction venant du Christ lui-même soit relevée. On est sur un site chrétien mais les citations bibliques opposées à vos dires vous énervent. On est sur un site s’annonçant comme favorable au peuple Juif mais qui ouvre en grand ses colonnes à une religion qui lui a énormément été défavorable au cours des siècles. Côté positif, j’admire votre ténacité pour défendre la religion à laquelle vous appartenez.
@ Laclau. Je vous comprends. La pratique de l’ouverture est un exercice difficile et parfois ardu. Avec aussi des surprises. Ainsi, un jour, j’ai croisé un enseignant de religion catholique qui ne croyait pas que Marie était vierge avant d’enfanter Jésus. Ainsi qu’un pasteur protestant qui croyait dur comme fer qu’il était inutile d’être baptisé pour être sauvé alors que Jésus dit exactement le contraire en Marc 16:16. Allez savoir … Enfin, concernant la persécution des Juifs, il n’y a pas que les catholiques mais aussi les protestants qui s’y sont appliqués, hélas.
ce qui m’énerve, ce n’est pas que des chrétiens aient les positions que vous avez, j’en côtoie tous les jours, je vous rappelle que je suis Genevois.
j’ai d’excellents amis évangéliques que j’apprécie pour leur fidélité à la Trdition biblique.
ce qui est hyper pénible, c’est que dès que je publie un article, aussitôt 4 ou 5 personnes sentent obligées d’attaquer avec toujours les mêmes refrains. Ce site accueille les points de vue, mais la coexistence des expressions nécessite un minimum de fair play, on n’a pas besoin de redresseurs de torts et de donneurs de leçons qui tirent plus vite que leur ombre. Seul Gigobleu s’efforce de présenter ses options avec respect pour celles des autres, entre autres les miennes. Créer des liens c’est aussi cela.
@ Abbé Alain René. Il n’y a pas de majuscule à gigobleu.
sacrifiez-vous au dieu politiquement correct?
@ Abbé Alain René. Vu la chaleur qu’il fait chez nous, je confesse sacrifier parfois à une bonne bière!
absolution accordée!
“ce qui est hyper pénible, c’est que dès que je publie un article, aussitôt 4 ou 5 personnes sentent obligées d’attaquer avec toujours les mêmes refrains.”
Hyper pénible, et pas seulement pour vous. J’éprouve toujours du plaisir à lire vos articles, mais ensuite j’appréhende les commentaires qui s’apparentent à du harcèlement. On dirait que chaque chrétien veut montrer que c’est uniquement lui qui a tout compris, et que l’auteur de l’article a tout faux.
Je regarde les commentaires des uns et des autres avec un certain amusement mais aussi avec une certaine tristesse. Que l’Abbé Arbez veuille nous proposer une prière que son âme lui inspire ne me choque pas. Dommage de vouloir en faire une polémique. Je ne crois pas que Jésus ai voulu nous enseigner cette prière pour que nous la répétions comme des perroquets mais pour nous donner un fil conducteur. Le Notre Père s’adresse d’abord à notre Dieu et nous invite à rentrer dans son plan pour l’humanité. A nous concentrer d’abord sur lui et nous connecter avec lui, avant de lui adresser nos requêtes (terrestres).
Enfin, intéressant de remarquer que la doxologie finale du Notre Père: ” Car c’est à toi qu’appartiennent le Règne, la Puissance et la Gloire Pour les siècles des siècles” reprise dans certaines traductions (surtout protestantes) ne figure pas dans les manuscrits originaux (j’ai vérifié)! La prière se termine normalement par les simples mots: “délivre nous du mal”. Mais je me suis laissé dire que cela fait “mauvais genre” dans certains milieux juifs qui estiment qu’une prière ne peut pas s’achever par le mal. Je dis ça ou je ne dis rien … Si quelqu’un a une meilleure explication, je suis preneur.
Le Pater Noster est un don sacré. La prière a fait toujours un cercle rond des croyants et a donné l’espoir. Le Pape a voulu changer les mots en version de la langue allemande et c’était un échec. Quand même pourquoi pas en réfléchir. Le débat est en bonne route.
Présent partout au-delà de nos regards ou dans les cieux :
Jésus-Christ, lorsqu’il disait : «Vous donc, priez ainsi: Notre Père qui est dans les cieux, que ton nom soit sanctifié; que ton règne vienne; que ta volonté soit faite, comme dans le ciel, aussi sur la terre.
Bien entendu, qu’il ne parlait pas de la planète Xanadu, ni de l’univers.
L’apôtre Jean nous dit : «Car la loi a été donnée par Moïse; la grâce et la vérité vinrent par Jésus Christ». Cette parole est capitale, car elle nous indique que la vérité est venue par Christ.
Les prophètes de l’ancien testament avaient une vision imparfaite de Dieu, même s’ils ont dit des choses remarquables à propos de Christ et de Dieu, choses nous concernant. Lire 1 Pierre.
Mon postulat de départ est : «La vérité est venue par Christ».
Et, Jésus a dit :«Dieu est esprit, et il faut que ceux qui l’adorent, l’adorent en esprit et en vérité».
Les cieux de la bible ne sont donc pas dans l’univers, mais dans le royaume de Dieu, ou le monde spirituel.
Jésus voulant nous faire découvrir le royaume de Dieu, disait :«Comment comparerons-nous le royaume de Dieu, ou par quelle parabole le représenterons-nous»? Ce royaume doit être décrit, afin que nous puissions nous en saisir.
Jésus fait dire à Jean-Baptiste :«Et Jésus, répondant, leur dit: Allez, et rapportez à Jean les choses que vous avez vues et entendues: que les aveugles recouvrent la vue, que les boiteux marchent, que les lépreux sont rendus nets, que les sourds entendent, que les morts ressuscitent, et que l’évangile est annoncé aux pauvres». Voilà le royaume de Dieu qui s’est approché des hommes.
Il n’est pas fait mention ici que de maladies physiques, ni mentales, mais spirituelles!
C’est en rapport à ce monde spirituel qu’il est aussi écrit :«car notre lutte n’est pas contre le sang et la chair, mais contre les principautés, contre les autorités, contre les dominateurs de ces ténèbres, contre la puissance spirituelle de méchanceté qui est dans les lieux célestes.
Éphésiens 6:12».
Nous n’avons pas à lutter contre de petits hommes verts ou jaunes ou contre l’homme, mais nous avons à lutter dans le monde spirituel.
Quand je dis nous, je parle des disciples, des fils. Je précise.
Lorsque que je prie :«notre Père», c’est que je suis son fils. Si certains pensent que les disciples de Jésus ne sont pas fils de Dieu, pourquoi alors appeler Dieu :«notre Père»!?
En tant que fils de Dieu, ai-je besoin de m’approcher de Lui par un intermédiaire ou une intermédiaire (je pense à quelqu’un(e) sans la nommer)? Dans quelle famille humaine voyons-nous cela? Il en est de même dans le royaume de Dieu.
En tant que fils, je m’approche de Dieu, en lui disant Père ou papa, sans intermédiaire masculin ou féminin. Si je le fais par un intermédiaire, c’est alors parce que je ne suis pas fils (ou fille). J’y reviendrai.
Je parle à la manière des hommes, pour paraphraser Paul, car dans le royaume de Dieu :«il n’y a ni Juif, ni Grec; il n’y a ni esclave, ni homme libre; il n’y a ni mâle, ni femelle: car vous tous, vous êtes un dans le Christ Jésus.
Galates 3:28 FRDBY».
Que dire de celui qui se fait appeler «saint père»?
Je vous laisse réfléchir à cette énormité, … ce mensonge.
Donc, le «qui êtes aux cieux», c’est dans le monde spirituel. Et nous devons connaître ce monde puisque nous devons y vivre (marchez par l’Esprit et vous n’accomplirez pas les convoitises de la chair) et y combattre.
Il est clair que le :«présent partout au-delà de nos regards«, me laisse froid», car il ne m’apprend rien sur le monde spirituel.
Et pourtant j’ai besoin de connaître le royaume de Dieu, de savoir de quoi je parle :«Et dans quelque ville que vous entriez et qu’on vous reçoive, mangez de ce qui sera mis devant vous, et guérissez les infirmes qui y seront, et dites-leur: Le royaume de Dieu s’est approché de vous.
Luc 10:8-9 FRDBY.
:«car la parole de la croix est folie pour ceux qui périssent, mais à nous qui obtenons le salut elle est la puissance de Dieu.
1 Corinthiens 1:18 FRDBY».
Les disciples, fils de Dieu, doivent apporter le royaume de Dieu, par l’amour et la puissance de Dieu.
Notre Père..». ou «Père de nous tous».
Si j’appelle Dieu mon père, c’est que je crois en Lui et dans son Fils.
:«Or, sans la foi il est impossible de lui plaire; car il faut que celui qui s’approche de Dieu croie que Dieu est, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le recherchent. La traduction grecque dit: «le rémunérateur il devient». Hébreux 11:6».
Donc, en écrivant :«Père de nous tous», c’est introduire de la confusion.
Dieu n’est pas le père de tous. Il est le Père Tout-puissant de ceux qui croient en Lui et inévitablement dans son Fils, et qui marchent par l’Esprit. Mes brebis écoutent ma voix, et moi je les connais, et elles me suivent, Cf. Jean.
Quelle est l’oeuvre de Dieu? Jésus Christ qui est le chemin, la vérité et la vie a dit :«C’est ici l’oeuvre de Dieu, que vous croyiez en celui qu’il a envoyé.
Jean 6:29 FRDBY».
Donc Dieu n’est le Père céleste que de ceux qui croient, dans ce que Dieu dit, dans sa Parole :«Et il y eut une voix venant de la nuée, disant: Celui-ci est mon Fils bien-aimé, écoutez-le». Je redis ici, que Dieu disait cela au peuple juif, les chrétiens n’existaient pas encore. Les juifs qui ont cru sont devenus les chrétiens.
Vous aurez compris que le notre père, version revisitée, comme l’on dit en cuisine, ne me convient et convainc pas.
Mais, bien sûr, chacun est libre d’y adhérer ou non».
Encore un détail, bien que j’aie encore d’autres choses à écrire. Lorsque Jésus dit, juste avant le Notre Père :«Et quand vous priez, n’usez pas de vaines redites, comme ceux des nations, car ils s’imaginent qu’ils seront exaucés en parlant beaucoup». Cela ne vous fait penser à rien?
Rejouissons-nous d’une chose :«toutefois ne vous réjouissez pas de ce que les esprits vous sont assujettis, mais réjouissez-vous parce que vos noms sont écrits dans les cieux. Pas sur Xanadu!
Luc 10:20 FRDBY».
Dans la sainte cité, la nouvelle Jérusalem, la Jérusalem céleste, pas sur Mars, il n’y entrera aucune chose souillée, ni ce qui fait une abomination et un mensonge: mais seulement ceux qui sont écrits dans le livre de vie de l’Agneau.
Apocalypse 21:27 FRDBY. Et tous, ne sont pas écrits dans le livre de vie. Cf. Apocalypse 21.
Bien à vous.
Amitié à Gigobleu. Il me reconnaîtra.
Fait sur mon smartphone, donc difficile de bien me relire. J’espère avoir été clair.
“les juifs qui ont cru sont devenus les chrétiens”…
donc pour vous, un bon juif est celui qui devient chrétien, et celui qui refuse Jésus, malgré ce qu’en dit Paul dans son épître aux Romains, ne serait pas sauvé?
un peu sectaire et has been, non?
Et bien oui, lisons Romains :«Car celui-là n’est pas Juif qui l’est au dehors, et celle-là n’est pas la circoncision qui l’est au dehors dans la chair; mais celui-là est Juif qui l’est au dedans, et la circoncision est du coeur, en esprit, non pas dans la lettre; et la louange de ce Juif ne vient pas des hommes, mais de Dieu.
Romains 2:28-29 FRDBY».
C’est vrai que la bible est has been?
En plus, en disant :«les juifs qui ont cru sont devenus chrétiens», je n’y ai pas mis une conotation de valeurs. C’est vous qui le faites.
Je dis juste que certains ont cru au message de Dieu et de Jésus, d’autres pas. Ceux qui y ont cru ont été les premiers chrétiens. Actes 11.26 et 26.28.
Chaque homme que Dieu voudra attirer à Lui, le sera. Qu’il soit grec, juif, suisse, libanais, pakistanais, chinois, ou bouddhiste, musulman, etc.
Car, :«je n’ai pas honte de l’évangile, car il est la puissance de Dieu en salut à quiconque croit, et au Juif premièrement, et au Grec. Car la justice de Dieu y est révélée sur le principe de la foi pour la foi, selon qu’il est écrit: “Or le juste vivra de foi”.
Romains 1:16-17. Tiens, bizarre c’est encore dans Romains.
Bien à vous.
@ Navy Drahcoc. Selon Ephésiens 2: 11-18, en Christ, il n’y a plus de différence entre Juifs et non Juifs. Vous avez parfaitement raison. Mais cela reste folie pour les païens et scandale pour les Juifs … Mais l’explication de cette situation bizarre nous est donnée, me semble-t-il, en Romains, chapitre 11.
Comme d’autres commentaires, vous aimez bien polémiquer avec les catholiques…sans doute avec cette arrière pensée qu’en citant des passages d’Ecriture vous allez démontrer la supériorité de votre position.
Eh bien ce n’est pas le cas; les anachronismes ne semblent pas vous déranger.
C’est un joli texte, une poésie colorée que mon épouse et moi avons prié ce matin.
Les pharisiens s’attachent à la lettre. L’auteur n’avait certainement pas l’intention d’édulcorer ou de transformer le Notre Père.
5/5
Je suis entièrement d’accord avec l’Abbé Bartez.
Chez les Chanoinesses (où je vais) le Notre Père est chanté en latin par le prêtre seul, j’en profite alors pour Lui dire, dans mon cœur, combien je l’aime et c’est cela l’essentiel;
Aimer Dieu…
Il n’y a pas de mode précis…
Le Temps n’est pas infini. Il n’est qu’une modalité de certains états d’Existence, dont le nôtre.
Il ne peut y avoir qu’un seul infini, sinon ce ne serait pas l’infini; et cet infini est Dieu.
“Libère-nous des influences malsaines” peut être interprété différemment de “délivre-nous du mal”.
Le mal c’est l’action de Satan, sa propriété, ses inventions, son service . Il est possible de voir dans les influences malsaines qu’il a fait des petits qui se veulent libre par le travail du bulbe. Ces petits là, à la manière du singe qui imite l’homme veulent imiter le diable dans sa révolte frustrée. On a affaire à des cerveaux calculateurs amoraux qui prônent la laideur dans tous les domaines au nom de la culture, de la paix, de l’amour du prochain, du social, de l’athéisme au service de l’islam. La chose qui sort de ces cerveaux humains progressistes impose par l’immonde doucereux menaçant des abaissements qui ne pourront être arrêtés que par les plus grandes violences à moins de les cibler chirurgicalement le plus rapidement possible.
Il est possible d’avoir l’impression que cette caste montante d’une mondialisation au service pragmatique de l’islam s’imagine qu’elle dira à Satan ce qu’il devra faire quand après le jugement dernier les bons iront se restaurer avec Jacob et les autres resteront sur place.
Tous les films montrent que ceux qui font venir le diable sur terre pour l’adorer sont les premiers massacrés par sa fureur, et ces gens qui préparent sa venue par le grand mensonge de l’action bisounours s’imaginent qu’ils vont le commander quand les armées de Dieu lui laisseront le champ libre sur terre.