Publié par Dreuz Info le 21 juillet 2019
Petit Journal – 1895

Quoi de mieux, en cette fin de canicule, que de rester cloîtré au frais (soit 25°) et de se mettre devant son ordinateur à la recherche d’informations sur le sujet, c’est à dire de ne pas se contenter uniquement des médias (qui nous racontent n’importe quoi…)

Voilà ce que l’on pouvait lire dans un journal anglais, le Ampshire Advertiser from Southampton, le 17 juillet….1852 ! Vous pouvez trouver le fac-similé sur internet. 

En 1132 en Alsace les sources se tarirent et les ruisseaux s’asséchèrent, et le Rhin pouvait être traversé à pied.

En 1152 la chaleur était si intense que l’on pouvait faire cuire des oeufs dans le sable.

En 1160, à la bataille de Bela (en Hongrie), un grand nombre de soldats moururent en raison de la chaleur excessive.

En 1276 et 1277, en France, les récoltes d’avoine et de seigle furent totalement détruites par la chaleur.

En 1303 et 1304 la Seine, la Loire, le Rhin et le Danube pouvaient être traversés à pied.

En 1393 et 1394 un grand nombre d’animaux tombèrent morts et les récoltes anéanties en raison de la sécheresse due à la chaleur.

En 1440 la chaleur fut excessive. En 1538, 1539, 1540 et 1541 les rivières européennes étaient littéralement asséchées.

En 1556 il y eut une sécheresse généralisée dans toute l’Europe.

En 1615 et 1616 la canicule s’abattit sur la France, l’Italie et les Pays-Bas.

En 1646 il y eut en Europe 56 jours consécutifs de grandes chaleurs.

En 1676 des canicules à nouveau. Les mêmes évènements se reproduisirent au XVIIIe siècle.

En 1718 il n’y eut aucune pluie entre les mois d’avril et octobre.Les récoltes furent brûlées, les rivières asséchées et les théâtres fermés à Paris par ordre du Préfet de police en raison des températures excessives.Le thermomètre enregistra 36° ( et 45° à Paris ). Dans les jardins de la banlieue arrosés les arbres fruitiers fleurirent deux fois pendant la même saison.

En 1723 et 1724 les températures étaient extrêmes.

En 1746 l’été fut particulièrement chaud et sec et les récoltes furent littéralement calcinées. Pendant plusieurs mois il n’y eut aucune pluie.

En 1748, 1754, 1760, 1767, 1778 et 1788 les chaleurs d’été furent excessives.

En 1811, l’année de la comète, l’été fut très chaud et le vin très bon y compris à Suresnes.

En 1818 les théâtres parisiens restèrent fermés pendant un mois en raison des chaleurs excessives, la chaleur avait atteint 35 degrés C.

En 1830, alors que des combats avaient lieu, le thermomètre afficha des températures de 36 degrés C les 27, 28 et 29 juillet.

En 1832, lors de l’insurrection du 6 juin, le thermomètre releva une température de 35 degrés.

En 1835 la Seine était presque à sec.

En 1850, au mois de juin, au cours de la seconde épidémie de choléra de l’année le thermomètre afficha 34 degrés.

Il s’agit bien d’un extrait de journal de 1852 et non pas de je ne sais quel site complotiste. Je vous invite à lire l’interview de l’historien Emmanuel Leroy-Ladurie, parue dans Libération lors de la canicule de 2003, (et rediffusé en août 2018) au sujet de celle de 1718 qui aurait fait 700 000 morts ! Libération précise que son livre “Histoire du climat depuis l’an mil” (Flammarion 1967) reste la référence en la matière, ce qui est plutôt un bon point de la part de ce journal qui ne porte pas vraiment les climato-réalistes dans son cœur…

Édité en 1967, à une époque où on ne parlait pas encore de réchauffement climatique, l’éminent auteur de ce livre ne peut pas être accusé de vouloir prendre le contre-pied de la tendance d’aujourd’hui.Vous pouvez le trouver sur internet pour 9 €. A ce prix là, il ne faut pas se priver de s’instruire.

Libération, serait donc devenu complice des climato-réalistes, ceux qui osent rappeler l’importance des cycles naturels sans accuser uniquement le CO2, gaz à effet de serre partiellement d’origine anthropique ? Ceux qui font remarquer qu’à une époque où il n’y avait pas encore le moindre soupçon de début de révolution industrielle (avec son CO2, gaz vital, que l’on nous présente pourtant comme un polluant), il y avait déjà eu de très nombreuses vagues de chaleurs extrêmes ainsi que des sécheresses catastrophiques, entraînant des centaines de milliers de morts…

Je ne comprends plus rien au sujet de la relation CO2/températures qu’on nous assène pourtant comme étant un dogme indiscutable, et vous ? C’est vrai que nous vivons une très forte et inhabituelle canicule, mais à l’évidence il n’y a rien de nouveau sous le soleil !

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © M. Maurice pour Dreuz.info.

PS amusez-vous à taper “sécheresse 1718” sur Google et vous en saurez beaucoup plus et faîtes suivre ! A moins que vous ne vouliez rester sur la certitude que la canicule actuelle est un phénomène exceptionnel qui n’a encore jamais eu d’antécédents…

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