Bien avant la restauration d’Israël, pour une partie influente de la Gauche, le Sionisme était un retour en arrière illégitime et un mouvement réactionnaire. Il est vrai que pendant un bref laps de temps, une partie de la gauche a soutenu Israël (entre 1947 et 1967) car ils voyaient dans les Juifs des réfugiés, rescapés de l’Holocauste, pauvres, persécutés, qui construisaient un pays socialiste. Ce que la Gauche ne put supporter c’est la naissance d’un Etat d’ Israël fier, indépendant, affirmant son Judaïsme, militairement efficace, capable de riposter à ses ennemis arabes, décidés à les détruire.

Pleurer sur les Juifs morts, c’est bien, mais voir des Juifs de chair et de sang, bien vivants, qui défendent avec force et vigueur leur droit d’exister sur leur terre, c’est trop dur à supporter pour de nombreux gauchistes, (y compris certains Juifs).

Robert Wistrich ((extrait de l’article : « De l’Ambivalence à la Trahison : la Gauche, les Juifs et Israël» publié sur Dreuz le 6 février 2013)

La journaliste italo-israélienne, auteur et politicienne, Fiamma Nierenstein, collaboratrice du quotidien « Il Giornale » apporte ses réflexions sur l’antisémitisme d’aujourd’hui.

Je le dis clairement : « aussi longtemps que l’on permettra à l’antisémitisme de se déguiser, il n’existera aucune stratégie adéquate pour le vaincre. »

Derrière l’immigration incontrôlée et la défense des Arabo-palestiniens s’abrite la haine contre Israël et les Juifs

L’antisémitisme devient encore plus dangereux quand de nombreuses eaux rejoignent son courant. C’est ainsi aujourd’hui.

Grande Bretagne

La question de l’antisémitisme continue à agiter le Labour Party britannique et à poursuivre son leader Jeremy Corbyn. Ces derniers jours, 64 membres de la Chambre des Lords ont acquis une page publicitaire sur le quotidien The Guardian afin d’accuser publiquement Corbyn « d’avoir échoué le test de leadership » avec la gestion des cas d’antisémitisme à l’intérieur du Labour.

Ceci est ton héritage Corbyn. Le Labour Party accepte n’importe qui, à l’exception des Juifs.

C’est le texte de l’accusation, signé par un tiers des représentants du Labour à la Chambre des Lords. L’initiative fait suite aux polémiques qui ont éclaté au sein du Parti après la diffusion sur le premier canal de la BBC d’un documentaire intitulé « Le Labour est antisémite ». En outre, des dizaines d’ex-fonctionnaires du Labour sont prêts à témoigner devant la « Commission indépendante pour l’Egalité» que les collaborateurs les plus proches de Corbyn ont interféré dans les procédures disciplinaires internes pour empêcher l’adoption de mesures à l’encontre de nombreux membres du parti accusés d’antisémitisme.

Suède

Umea

En 2016, un groupe néo-nazi du « Nordic Resistance Movement » placarda des stickers avec des symboles nazis sur le Centre communautaire juif d’Umea, ce qui fit ressembler le lieu à à un quartier d’une ville allemande allemand après la Kristallnacht.

Malmo

La présence islamique dans cette vile est devenue particulièrement dévastatrice. A Malmö, la communauté juive, exposée à un antisémitisme des plus virulents de la part des musulmans, se réduit comme une peau de chagrin.

Si à Umea, la plus grande menace venait des néo-nazis, à Malmö elle est suscitée par les migrants musulmans et l’extrême-gauche.

Il faut un esprit complètement gangrené par le Mal pour s’allier aux musulmans, les ennemis jurés de l’Occident, contre les Juifs, des citoyens respectueux de leur pays d’adoption.

La Suède a enregistré le plus grand nombre de morts violentes l’année dernière: 306 personnes ont perdu la vie. La plupart des attaques furent perpétrées à la kalachnikov, une arme classique utilisée dans les zones « vulnérables » principalement peuplées d’immigrants musulmans, qui reproduisent en Suède le conflit israélo-palestinien.

Dans ses rapports, la police, soumise au « politiquement correct » suédois, parle de « présence » de sympathisants de groupes terroristes …

Malmö, ville où la communauté juive fond comme neige au soleil, souffre de la présence généralisée d’un extrémisme islamique des plus dangereux, à un point tel que la municipalité a publié des « conseils » à l’attention de ses employés les invitant à faire attention avant de quitter leurs bureaux « afin d’éviter de se retrouver dans une situation non souhaitable ». Autre bel exemple de crétinisme de la part de ces pauvres naïfs Suédois !

Incendies, vandalisme, tirs à la kalach, la présence islamique crée, et pas seulement à Malmö, une véritable situation de guerre qui est immanquablement niée par les Autorités.

La violence importée par une migration islamique incontrôlée ou mal contrôlée s’est transformée en antisémitisme, mais personne n’ose le dire par crainte d’être accusé d’islamophobie. L’ancien président italien de l’UE, Romano Prodi, avait sciemment dissimulé une enquête révélant les sentiments antisémites largement répandus parmi les musulmans accueillis en Europe.

L’antisémitisme suédois est un cas d’étude très spécial dans lequel on retrouve exaltés tous les éléments de l’antisémitisme d’aujourd’hui.

In primis, il y a un arrière-fond de l’ancien antisémitisme chrétien, un ancien fantasme utilisable au besoin. C’est l’antisémitisme light. Parfois, on le trouve dans le stupide snobisme de la classe supérieure, parfois il est plébéien et se manifeste de manière démente dans les stades.

En second lieu, il existe une minorité, un vestige du passé , des marcheurs idiots à l’ombre d’une croix gammée, des suprémacistes sans références politiques et culturelles autres que des misères racistes ou des mémoires hyper-nationalistes avec leurs icônes.

Et le troisième élément : la grande immigration islamique, le phénomène contemporain par excellence, celui qui fait trembler le monde occidental.

Cette immigration arrive le coeur et l’esprit imprégnés d’un antisémitisme quasiment invincible, qui débute par l’éducation des enfants, comme l’écrit Ayaan Hirsi Ali : dès l’enfance, ils apprennent que les Juifs sont les fils de singes et de porcs, des “tueurs inhumains de Palestiniens”.

Dans la Charte du Hamas, il est clairement dit que « Les pierres et les arbres diront: Abdullah, il y a un Juif caché ici, viens le tuer”.

Dans l’antisémitisme islamique se trouve le noyau le plus dur de l’antisémitisme israélophobe, assaisonné d’incitations au meurtre et de caricatures répugnantes.

Et enfin, il y a la plus grande de toutes les machines de guerre antisémites, quelle que soit sa dénomination, basée sur l’immense construction de la culture contemporaine de la Gauche, avec ses films, ses livres, ses maisons d’édition et ses centres de culture. A la base, il y a l’histoire européenne, vue à travers le message soviétique, qui en pleine guerre froide aimait accuser les USA et ses alliés de colonialisme et de bellicisme.

Israël et donc les Juifs deviennent les ennemis des groupes pacifistes, anti-impérialistes et anti-nationalistes, qui manifestent pour l’égalité, la liberté d’opinion, le féminisme, la défense des gays …

Mais revenons en Suède : lorsque Fiamma Nierenstein, l’auteur de ces réflexions, était en juillet 2009 à la tête de la Commission des Affaires étrangères au Parlement italien, le journal suédois Aftonbladet publia un long article expliquant que les soldats israéliens tuaient des jeunes Arabo-palestiniens pour leur voler leurs organes et en faire un sordide commerce. Indignée, elle interpella Carl Bildt, le ministre suédois des Affaires étrangères, président de la réunion des commissions européennes des Affaires étrangères.

A sa question « que comptez-vous faire pour éradiquer cette vague d’antisémitisme ? », ce dernier répondit : « rien, car il n’y avait pas d’antisémitisme en Suède, dès lors, le problème n’existait pas ».

[Remarquable exemple de la négation d’une réalité, qui depuis s’est tellement aggravée que le nombre de Suédois de confession juive ne cesse de diminuer. Fermer les yeux sur la tragédie à venir au nom des « valeurs humanistes », c’est devenu aujourd’hui une habitude politique dangereuse, car elle met en péril la survie des peuples européens.

Les Suédois de confession juive quittent la Suède et leurs agresseurs haineux prennent possession du pays, mais pour le gouvernement gauchiste suédois, tout va bien… L’explosion de la violence, du nombre de viols et de meurtres ne sont que les affabulations des fascistes, des islamophobes, des haineux, opposés à cette « belle société multiculturelle si pacifique » une réussite parfaite du « vivre ensemble» entre les différentes communautés.]

Il est, en effet, difficile d’extrapoler l’antisémitisme du courant dominant contemporain, car il s’agit de révolutionner toute la construction idéologique de l’Occident d’après-guerre, qui évolue aujourd’hui sous le signe d’un antisémitisme évident.

La confusion – due aussi à l’insouciance idéologique des classes dirigeantes avec laquelle les problèmes de l’Etat-nation, des frontières, des minorités, de l’immigration, des conditions de la femme ont été abordés (comme si l’on pouvait effacer d’un coup d’éponge tout ce qui a un visage, des frontières, une langue, une identité, des habitudes alimentaires, la famille …) – s’est transformée en cette fameuse « intersectionnalité » selon laquelle celui qui se bat pour la liberté des homosexuels finit par devenir, selon l’idéologie des « droits humains », anti-israélien.

Or Israël est l’un des pays les plus « gay friendly » du monde. Et pourtant, on le dépeint toujours comme s’il utilisait ses lois et ses coutumes en faveur des gays comme un drapeau de « pinkwashing», car la vraie nature de l’Etat hébreu serait oppressive, anti-gays, comme elle serait anti-palestiniens.

Embarrassant ? Cela devrait l’être dans un monde, qui, il y a seulement 70 ans, perpétra l’Holocauste. Mais au lieu de cela, toutes les organisations – y compris celles qui, comme l’Unesco, devraient s’engager à préserver les beautés du monde – trouvent dans l’inspiration internationaliste le prétexte pour justifier leur aversion des Juifs

Quand, il y a longtemps, Fiamma Nierenstein écrivit son premier livre sur les femmes communistes, elle fut stupéfaite de découvrir que dès leur début, les premières réunions internationales féministes, toujours sous l’égide de l’URSS, établissaient une corrélation entre la nécessaire révolution sociale en Amérique du Sud et les mouvements féministes, mais votaient pour l’expulsion des femmes israéliennes de leur assemblée.

La Gauche mondiale a de plus en plus adopté ce modèle, selon lequel un oppresseur ou présumé tel concentre en lui tous les maux de la terre, de la haine des homosexuels à l’exploitation économique des faibles et des opprimés. Israël incarne la connexion du thème de l’identité au pouvoir et de là à en faire l’assassin d’enfants palestiniens, il n’y a qu’un pas.

La soi-disant “Grande Marche du retour” des Palestiniens du Hamas – une organisation terroriste qui elle tue femmes et enfants innocents et théorise l’antisémitisme – est trop souvent comparée aux manifestations des Noirs, aux masses de migrants désespérés, tous persécutés par les privilégiés, les puissants. Les missiles et les attentats du Hamas, les ballons incendiaires sont perçus comme des épiphénomènes sans aucun rapport avec la nature terroriste du Hamas qui gouverne la bande de Gaza.

Ainsi, les Juifs, après les souffrances de la Shoah, sont retournés dans l’empyrée des monstres et des exploiteurs.

La lutte contre l’antisémitisme doit commencer par la défense d’Israël contre les accusations de génocide, de colonialisme, d’apartheid, les bannières du nouvel antisémitisme. Elle doit donc se développer à partir des trois D : délégitimation, diabolisation, deux poids, deux mesures.

Les Juifs sont les nazis modernes, dès lors, ils ne méritent pas de vivre, encore moins d’exister dans un Etat-nation, une identité en soi, qui incarne le pouvoir, la prépotence, l’expulsion des miséreux.

L’idéologie des Droits de l’Homme s’est posée non sur le peuple d’Israël, le seul peuple indigène sur la terre qui est la sienne depuis 3000 ans, mais sur ses voisins arabes proches, les pauvres du monde. La plus grande délégitimation des Juifs perçue par 90% des Juifs européens est celle de l’inversion de l’Holocauste, comme décrit par Robert Wistrich. Israël est au centre de cette attaque antisémite et non le souvenir de la Shoah, ni les coutumes du peuple juif.

Si nous demandions à Jeremy Corbyn pourquoi il est antisémite, il répondrait que ses meilleurs amis sont Juifs et qu’il s’oppose tout simplement à l’oppression infligée par Israël aux Palestiniens.

Si nous lui demandions pourquoi il est un ami du Hamas, sa réponse invoquerait les valeurs de la résistance contre l’oppression. C’est la bannière européenne de l’antisémitisme moderne et c’est ici que doit se livrer la bataille. Et à nouveau, le centre est Israël, attaqué de toutes parts, oui, mais de plus en plus fort. L’Etat d’Israël existe aujourd’hui pour défendre les Juifs du monde entier. Et pour combattre l’antisémitisme, nous devons renforcer davantage l’Etat hébreu.

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Aujourd’hui, les Européens de confession juive s’inquiètent à nouveau pour leur vie et la sécurité de leurs familles. Ils sont de plus en plus nombreux à quitter leur pays d’adoption pour Israël, non par choix, mais tout simplement par crainte d’une nouvelle persécution. dans une Europe de plus en plus soumise à l’islam et à ses adeptes.

Chaque citoyen européen devrait s’en inquiéter et s’indigner.

Pendant des siècles, la communauté juive a été une sorte de baromètre de la santé sociale du continent européen. Si l’on se remémorait l’histoire, on remarquerait un phénomène récurrent : quand les Juifs ne se sentaient plus en sécurité, étaient opprimés, réduits à l’esclavage, massacrés, expulsés, cela se passait généralement à des époques et dans des pays confrontés à des convulsions traumatisantes pour les peuples, à de l’instabilité, à des peurs.

Chacun des événements tragiques qui marquèrent l’histoire de l’Europe – comme les Croisades, la Reconquista, la Réforme, ou les deux guerres mondiales du siècle dernier – fut précédé et accompagné d’expressions massives de haine meurtrière envers les Juifs de l’intérieur et de l’extérieur. Des pays entiers, des villes, des cités furent « nettoyés » de leurs citoyens juifs, par des massacres, des conversions forcées ou via des expulsions, parfois une mélange des trois.

L’Histoire a amplement démontré que la lutte contre l’antisémitisme et pour la sécurité des Juifs Européens n’est rien d’autre qu’une lutte pour l’âme de l’Europe et son avenir. Or l’Europe est aujourd’hui, ébranlée par son instabilité croissante due majoritairement à l’immigration de masse musulmane, apportant avec elle toute leur haine d’Israël et du peuple juif, leur islam suprémaciste et belliqueux, leurs coutumes barbares d’un autre âge, leur mépris des non musulmans. Il y a péril en la demeure.

Dans les années trente, la classe politique occultait le danger du nazisme, par crainte d’offenser le Führer allemand, aujourd’hui, elle ferme pudiquement les yeux sur le péril islamique habitée par cette même peur lâche de heurter la susceptibilité des Führers arabes et laissent officieusement progresser l’antisémitisme musulman, tout en exprimant officiellement son indignation face à la montée de la haine des Juifs. Pourquoi est-ce si difficile de comprendre qu’en favorisant une immigration de masse musulmane, on soutient, on encourage, on participe à la propagation de l’antisémitisme et on précipite à nouveau l’Europe dans l’enfer d’une future guerre , encore plus terrifiante que les précédentes, car il s’agira de guerres civiles, à l’instar de celles qui ensanglantèrent le Liban et plus récemment, l’Irak et la Syrie, sans oublier les guerres entre les différentes ethnies africaines, qui ne cessent de mettre à feu et à sang le continent africain, autre source de l’invasion migratoire sauvage qui s’abat sur l’Occident. Mais quel « vivre ensemble » espèrent-ils ces faiseurs de guerre entre des peuples d’ethnies, de croyances, de moeurs, de traditions culturelles différentes, qui s’entre-tuent déjà chez eux et les peuples européens ?

Brigitte Gabriel, journaliste américaine née au Liban, explique merveilleusement bien le processus d’islamisation de son pays suite à l’accueil généreux de pauvres réfugiés musulmans, qui déboucha en une guerre civile dévastatrice. Cette vidéo n’est pas récente, mais elle demeure d’une actualité brûlante. Elle dévoile clairement ce qui attend l’Occident , s’il persiste dans sa folie de portes ouvertes au Cheval de Troie islamique: son islamisation forcée, la persécution des non musulmans, la soumission ou la mort des Chrétiens et à plus ou moins à brève échéance la disparition des peuples européens dans une Europe ruinée, dévastée, n’étant plus que l’ombre de ce qu’elle fut jadis.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Rosaly pour Dreuz.info.

Sources :

• «L’alleanza tra sinistra e islam che sfocia nell’antisemitismo.» (Fiamma Nierenstein – Il Gironale.it) (traduit et adapté par Rosaly)
• «The battle agains antisemitism is the battle for Europe’s future» (Moshe Kantor – JPost)