
Il est normal que les candidats à la présidence se présentent aux primaires comme étant à gauche pour plaire à leurs bases progressistes. Mais lors de l’élection générale, le candidat choisi se déplace au centre pour attirer les électeurs indépendants ou centristes. Les électeurs acceptent ce scénario tant qu’un candidat n’était pas allé trop loin dans les primaires et n’a pas endossé des positions trop éloignées du courant dominant.
Un bon exemple de ce stratagème réussi est la campagne de Barack Obama en 2008. Aux primaires contre Hillary Clinton, Obama s’est placé à sa gauche. Mais il a quand même fait attention de ne pas aller trop à gauche. De cette façon, il était toujours en mesure de virer au centre contre John McCain à l’élection générale.
Lors de l’élection générale, Obama a rejeté l’idée du mariage homosexuel. Il a vertement critiqué l’immigration illégale. Il s’est prononcé contre les dépenses déficitaires. Résultat : il a été élu.
Dès son arrivée au pouvoir, il a cyniquement viré sa cuti et appuyé le mariage homosexuel, fait couler beaucoup plus d’encre rouge que GW Bush, a offert des amnisties générales aux immigrants illégaux et a assoupli l’application des lois sur l’immigration.
Pourtant, la génération actuelle de candidats démocrates en lice pour les primaires semble avoir complètement oublié ce scénario. Presque tous se placent actuellement tellement à gauche que le candidat gagnant ne pourra jamais paraître modéré. Les Américains ont-ils tellement glissé à gauche qu’ils ne verront pas la différence?
Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article de Gerald Jakubovics, paru le 30 juin sur le site de Hamodia*.
L’Amérique est-elle en train de glisser vers le socialisme ?
Il n’y a pas si longtemps, apporter son soutien à des politiques issues du « socialisme démocratique» revenait à se suicider politiquement. Que s’est-il passé ?
Le 2 mars 2019, un politicien est retourné dans sa ville natale pour lancer son premier rassemblement de campagne pour la course à la présidence de 2020, et n’a pas perdu de temps pour rappeler ses origines. « Vous méritez de savoir d’où je viens », a-t-il dit au groupe de personnes d’origines diverses du Brooklyn College. « Je n’avais pas de père qui m’ait donné des millions de dollars pour construire des gratte-ciel de luxe, des casinos et des country clubs. Le fait de vivre dans une famille qui a lutté économiquement a fortement influencé ma vie et mes valeurs.»
Ainsi commença la campagne présidentielle du sénateur Bernie Sanders, un indépendant membre du caucus démocrate. La plate-forme de Sanders fait la promotion du «Medicare for all», un système où chaque Américain reçoit des soins de santé gratuits, payés par le gouvernement. Il insiste également pour qu’il n’y ait pas de frais de scolarité de premier cycle ni de frais de scolarité dans les collèges et universités publics. Et il appuie une version d’un plan appelé « Green New Deal », un projet de loi proposé en février de cette année par Alexandria Ocasio-Cortez, représentante de New York, et Edward Markey, sénateur du Massachusetts, qui entraînerait une réforme radicale de l’économie américaine, dans le but d’éliminer les émissions de gaz à effet de serre, que certains croient responsables des changements climatiques.
Le coût combiné de ces programmes s’élève à des milliards de dollars. D’où viendrait tout l’argent pour les financer ? Simple, explique Sanders, lui-même millionnaire : des frais de scolarité universitaires gratuits sont possibles en augmentant les taxes sur toutes les transactions d’actions et d’obligations. Quant aux autres politiques coûteuses qu’il soutient, leur financement est simple aux yeux de Sanders. En février dernier, lors d’une assemblée publique de CNN, il a décrit l’inégalité des revenus en Amérique et a conclu en disant : « Vais-je exiger que les riches et les grandes entreprises commencent à payer leur juste part d’impôts ? Bien sûr que je le ferai. »
Le socialisme démocratique se généralise-t-il?
Il n’y a pas si longtemps, approuver les politiques du « socialisme démocratique » que Sanders et d’autres militants pour l’investiture du parti Démocrate dans la campagne de 2020 défendent fièrement aurait été un suicide politique. Mais est-ce toujours le cas ? Depuis les élections de 2016, ces politiques sont devenues plus acceptables et même à la mode dans certains milieux. En fait, ces idées socialistes sont devenues un courant dominant parmi tant d’autres. Les opinions de Sanders en particulier et le socialisme en général semblent gagner du terrain dans la population en général.
Examinons les résultats des plus récents sondages :
- Selon un sondage Harris, rapporté par CNS news, les milléniaux et la génération Z étaient plus susceptibles que la moyenne nationale d’être d’accord avec l’affirmation selon laquelle ils « préféreraient vivre dans un pays socialiste » ;
- Plus des deux tiers des jeunes veulent que le gouvernement rendent les collèges accessibles sans frais de scolarité ;
- Près des trois quarts des gens de 38 ans et moins croient que le gouvernement devrait fournir des soins de santé universels ;
- Plus de quatre Américains sur dix adhèrent à au moins une forme de socialisme.
Cette large acceptation d’une «certaine forme de socialisme» est un phénomène nouveau. Pendant des décennies, aux États-Unis, le terme « socialisme » véhiculait beaucoup d’éléments négatifs : il était associé à des régimes brutaux et répressifs dans les pays socialistes ou communistes, dont l’Union soviétique, Cuba, l’Allemagne de l’Est, la Corée du Nord, le Vietnam, le Venezuela et la Chine. L’Espagne et la Grèce ont expérimenté cette idéologie et ont connu des turbulences économiques, telles que la restructuration de la dette de l’UE en 2010 et le resserrement de ceinture qui en a résulté.
Le président Trump a fait référence aux échecs économiques et politiques du socialisme dans son discours sur l’état de l’Union de cette année, lorsqu’il a condamné le régime Maduro au Venezuela, déclarant que « ses politiques socialistes ont fait de ce pays, qui était le plus riche en Amérique du Sud, un état où règnent la pauvreté et le désespoir ».
Beaucoup de gens partagent son opinion, mais apparemment pas autant que par le passé. Un nombre croissant d’Américains, les jeunes en particulier, considèrent le socialisme non pas comme un problème, mais comme une solution.
Pourquoi ce revirement ?
Les États-Unis sont l’un des pays qui ont un système de gouvernement capitaliste. Qu’est-ce que ça veut dire ? Cela signifie que des particuliers ou des entreprises produisent des biens et des services et possèdent les moyens de le faire. Ce qui est produit et combien coûtent les articles dépendent de ce que les gens veulent acheter et de la quantité disponible de ces biens ou services.
Ce n’est pas un système parfait ; il peut conduire à un déséquilibre de la richesse, et il peut conduire à un mauvais traitement des travailleurs, sans parler du problème des monopoles qui éliminent les petits concurrents.
Pourtant, malgré ses imperfections, le capitalisme a relevé le niveau de vie de milliards de personnes dans le monde. Il a financé le développement et la mise en œuvre de nouvelles technologies et a financé des techniques agricoles améliorées qui sont maintenant utilisées pour nourrir ces milliards, pour ne citer que quelques exemples.
Comment se fait-il alors qu’en Amérique, qui est toujours le centre du capitalisme, il y ait un glissement en faveur d’une idéologie qui a échoué à plusieurs reprises dans les pays où elle a été essayée ? Pourquoi les personnes issues de ménages aisés soutiennent-elles des impôts nettement plus élevés ?
L’économie, les privilèges et la dette font tous partie des réponses à ces questions. « C’est la classe privilégiée des banlieues qui défend le socialisme, et non les gens qui ont grandi dans les centres-villes ou les immigrants », explique le professeur Alan Mond, directeur adjoint du département de science politique au Lander College of Arts & Sciences. Cette génération préfère le socialisme non pas parce qu’elle se sent coupable d’avoir grandi un milieu privilégié, mais parce qu’elle se préoccupe de l’inégalité économique – la sienne.
Contrairement à leurs prédécesseurs, les jeunes nés à la fin du XXe siècle et au début du XXIe siècle ne peuvent espérer obtenir de meilleurs emplois que leurs parents, acheter de meilleures maisons et être plus prospères qu’eux, explique le professeur Mond. Ils considèrent comme fondamentalement injuste le fait de ne pas pouvoir acheter des articles que d’autres achètent. Ils demandent à la société, sur un ton exigeant, pourquoi ne pouvons-nous pas faire les mêmes choses que nos parents ? Et lorsque le sénateur Sanders ou d’autres politiciens réclament des politiques telles que l’annulation de la dette pour les prêts étudiants et la gratuité des frais de scolarité dans les collèges, ils touchent à une corde sensible de ces jeunes… Le socialisme qu’ils soutiennent n’est pas une vision idéaliste en accord avec des penseurs éminents, mais une vision opportuniste. « J’appelle ça le socialisme du tout-est-gratuit », ajoute le professeur Mond.
Quelle que soit l’étiquette, le matérialisme croissant, le « besoin » d’acheter des téléphones intelligents à 1 000 $, les derniers ordinateurs portables, et le fait de prendre des vacances coûteuses ajoutent aux pressions financières que vit ce groupe. Avec des revenus limités et un budget serré pour payer le loyer, les prêts étudiants et les dépenses quotidiennes, ils ne peuvent tout simplement pas se permettre ces articles de luxe et, par conséquent, certains d’entre eux sont attirés par le « socialisme ».
Comprendre les sondages
Par contre, le professeur David Luchins, président du département de science politique du Collège Touro, voit ces tendances différemment. « Le socialisme n’est pas vraiment en train de devenir si populaire en ce moment », dit-il. « Ce terme est devenu une arme. »
Pour des raisons politiques, explique-t-il, les gauchistes sont dépeints comme des socialistes, mais les étiquettes injustes vont dans les deux sens, les Républicains et les conservateurs sont qualifiés de fascistes et de racistes ; ce faisant, on exagère le nombre de ceux qui croient réellement au socialisme.
Lors des dernières élections, 62 nouveaux Démocrates ont été élus au Congrès ; 59 d’entre eux soutiennent l’aide à Israël et ne s’en sont pas pris à l’AIPAC (un lobby pro-Israël) ; trois autres ont pris le chemin inverse. Cependant, la droite accorde beaucoup d’attention à ces trois-là et prétend que tous les Démocrates sont contre Israël. (NdT : les trois antisémites n’ont pas été dénoncées par les 59 supposément pro-Israël)
Selon le professeur Luchins, les sondages récents ne rendent pas compte des véritables sentiments des gens, de sorte que la popularité croissante, en apparence, du socialisme est surfaite.
Cela explique en partie pourquoi Sanders a obtenu des millions de voix à partir d’un programme d’idées socialistes en 2015-2016, et pourquoi beaucoup de ces mêmes électeurs ont ensuite soutenu Donald Trump en 2016. Ils n’étaient pas vraiment socialistes, mais ils se sentaient aliénés – trahis par les élites – et Trump a pu tirer parti de ces sentiments.
Des sondages récents ont révélé que les gens qui détestent ou désapprouvent fortement le président Trump se disent socialistes ; leur soutien au sénateur Sanders l’a bien placé en tête au début de la course. Toutefois, le lendemain de l’annonce de la candidature de l’ancien vice-président Joe Biden, le soutien à Sanders est passé de 27 % à 12 %.
« Beaucoup de ces partisans n’étaient pas vraiment socialistes », explique le professeur Luchins. « Ils voulaient juste un moyen de vaincre Trump.»
Le socialisme dans le tissu de la vie américaine
Au fil des ans, des Américains de tous les horizons et de toutes les régions géographiques ont bénéficié d’idées et de politiques issues du socialisme. Parmi les partisans socialistes, il y a eu beaucoup de Juifs. « Notre pays a adopté certains aspects de la philosophie socialiste, dit le professeur Luchins, et les Juifs ont été les plus ardents défenseurs du socialisme dans ce pays. Ces politiques ont toujours eu une grande proportion de partisans juifs et ont toujours été populaires parmi les Juifs.»
Au début des années 1900, il y avait un certain intérêt pour le socialisme en Amérique. L’activiste politique Eugene V. Debs s’est présenté cinq fois comme candidat socialiste à la présidence. (Cependant, il n’a jamais obtenu plus de six pour cent des voix, et même une seule fois. Dans tout le pays, il n’y avait qu’un seul district où il obtenait une majorité – le Lower East Side, qui à l’époque était presque entièrement juif. )
Considérez ce qui suit : Le mouvement ouvrier lui-même était une forme de socialisme, de même que nombre des idées qu’il soutenait, y compris certaines que nous tenons pour acquises aujourd’hui comme la sécurité sociale. Les bons d’alimentation, la section 8 (aide au logement) et les bons scolaires s’alignent également sur la philosophie socialiste.
Le président Harry S. Truman, perçu comme un homme politique pragmatique et centriste, a déclaré dans un discours prononcé en 1952 : « Le socialisme est l’épithète [que les Républicains] ont lancé à chaque progrès que le peuple a fait au cours des 20 dernières années. Maintenant, écoutez ça : Le socialisme est ce qu’ils appellent la puissance publique. Le socialisme est ce qu’ils appellent la sécurité sociale. Le socialisme est ce qu’ils appellent le soutien des prix agricoles. Le socialisme est ce qu’ils appellent l’assurance des dépôts bancaires. Le socialisme est ce qu’ils appellent la croissance d’organisations syndicales libres et indépendantes. Le socialisme est leur nom pour tout ce qui aide l’ensemble de la population. »
Une autre icône de la politique américaine, l’ancien sénateur new-yorkais Pat Moynihan, avait l’habitude de dire que la chose la plus socialiste en Amérique est l’école publique ; il les appelait les écoles gouvernementales.
Le vice-président de LBJ, Hubert Humphrey, a déclaré au sujet du candidat du Parti socialiste Norman Thomas, qui s’est présenté six fois à la présidence, qu’il était mort le cœur brisé parce que les deux grands partis avaient volé son programme.
Les problèmes du socialisme
Les Américains veulent peut-être des politiques socialistes, ils ne veulent pas des mesures extrêmes prises au nom du socialisme. Lee Edwards a écrit pour la Heritage Foundation en 2018 : « Est-ce que sept pour cent des milléniaux déclareraient leur volonté de vivre sous le régime[du socialisme] s’ils connaissaient les coûts réels[…] tels qu’ils ont été pratiqués dans quelque 40 nations au cours du siècle dernier – le refus de la liberté d’expression, d’une presse libre, de réunions libres, l’emprisonnement et l’exécution des dissidents, pas d’élection libre, pas de justice indépendante ou de règle du droit, …la dictature en toutes choses et en toutes occasions ? »
Le professeur Mond note que « Le sénateur Sanders parle d’élever le niveau de vie des gens – il en est devenu le champion. Traditionnellement, les Américains l’ont fait en créant de bons emplois, pas en augmentant les salaires des emplois marginaux. L’innovation nécessaire à notre époque ne vient pas d’une société socialiste, parce que le socialisme en tant que système de valeurs réduit ou minimise la concurrence. »
Dans un tel environnement, rien n’inciterait un Michael Dell à s’asseoir dans son garage et à construire un ordinateur, ni Bill Gates à développer Windows, car ils ne seraient pas récompensés pour leurs efforts. « L’ultime défaut du socialisme et du communisme est qu’il ne reconnaît pas l’esprit de compétition et l’importance de la compétition comme facteur de motivation du comportement humain », ajoute le professeur Mond.
Pour une raison ou une autre, les socialistes laissent de côté cette logique.
Le sénateur Sanders fait la promotion d’une « Charte des droits économiques », à savoir que c’est le droit fondamental d’une personne d’avoir un emploi rémunéré, des soins de santé de qualité, une éducation complète, un logement abordable, un environnement propre et une retraite sûre – tout, peu importe ce qu’elle produit. Curieusement, Hugo Chavez avait fait les mêmes promesses aux Vénézuéliens. Et ça c’est mal terminé.
Que Sanders devienne le candidat Démocrate ou non, le président Trump utilisera très probablement ses propositions et d’autres semblables pour montrer que les Démocrates sont trop à gauche pour les Américains ordinaires.
« Nous ne sommes pas plus proches du socialisme aujourd’hui que nous l’avons été au cours du dernier demi-siècle », dit le professeur Luchins.
Pour ceux qui se sentent mal à l’aise devant les résultats des derniers sondages, ces mots sont rassurants.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.
*Hamodia est un journal quotidien en langue hébraïque publié à Jérusalem, en Israël. Une édition quotidienne en anglais est également publiée aux États-Unis, ainsi que des éditions hebdomadaires en anglais en Angleterre et en Israël.
Sources:
- https://hamodia.com/prime/america-sliding-toward-socialism/
- https://www.nationalreview.com/2019/07/democratic-presidential-candidates-hard-left-politics/
La plupart des Républicains que je connais et fréquente étaient au départ des démocrates convaincus. Ils m’ont expliqué qu’ils sont devenus républicains une fois arrivés dans le monde du travail. Ils ont appris, ils ont grandi. Car ils ont vu ce qu’était la vraie vie, la réalité des coûts, la valeur de l’argent gagné par le travail. Il est d’ailleurs complètement faux de croire que le GOP est le parti des blancs riches et des nantis. Ces amis républicains n’ont jamais dit que la vie devait être facile ou se faire sur le dos des autres. Mais une fois qu’ils ont compris que ce n’était pas l’état qui pourrait les aider en quoi que ce soit, ils sont rapidement revenus des chimères et de la naïveté de leur adolescence. Il reste malheureusement encore beaucoup de grands enfants. L’une des toutes dernières caricatures de l’excellent Antonio Branco représente les démocrates lors de leur récent débat pour les primaires. Ils sont tous habillés en Père Noël. Tous. C’est exactement ça: les promesses des politiciens n’engagent que ceux qui y croient. Car il y en a qui croient encore, et ils son nombreux, que l’état, les politiciens de gôôôche, la bureaucratie vont tout faire pour eux ou à leur place et tout cela gratuitement. Ce système fonctionne tant que le capitalisme est là pour payer la facture, bien évidemment, car le socialisme étant à la fois complètement stérile tel un parasite et très goulu tel un vrai goinfre de l’argent de tout le monde. C’est évidemment sans compter le sacrifice des libertés qui ont fait cette Amérique que nous aimons et respectons. Les Américains qui disent vouloir plus de socialisme ont-ils jamais entendu parler de Frédéric Bastiat qui est pourtant plus connu chez eux qu’en France? Ils devraient savoir que l’état (social-socialiste) est cette fiction par laquelle tout le monde essaie de profiter de tout le monde. Etre socialiste ou étatiste, ce qui revient au même, c’est faire preuve d’un manque cruel de maturité, dont profite un certain nombre de politiciens démagogues et manipulateurs, jouant sur la frustration et l’envie au nom de la “justice sociale” (un terme impossible à définir, si ce n’est que pour arriver à l’égalitarisme propre au communisme). Et si ça “merde”, et bien il suffira d’accuser les autres: les banques, les Chinois, la mondialisation de l’économie, le climat, les riches, Dieu, Israël, Trump, Bush, etc. Tout y passera. Comme c’est facile d’être de gôôôche et de n’être jamais responsable de rien.
La justice sociale n’existe pas plus que le réchauffement ou le refroidissement climatique. Ce que vous décrivez est exact: vouloir établir la “justice sociale” sous quelle que forme que ce soit produit en réalité exactement l’effet inverse, comme toutes les mauvaises recettes dont on attend des résultats différents à chaque essai et donc comme toute intrusion étatiste au nom des fameuses “valeurs de la gôôôche” (qui ne sont pas des valeurs mais des principes purement idéologiques, ce qui est totalement différent). Le grand Jean Yanne disait non seulement qu’il voulait décompter ses impôts de ses impôts (à titre de frais professionnels), mais également qu’il croyait que la solidarité était un acte délibéré et donc non-forcé. Nous en sommes évidemment bien loin. Il faut tout revoir. Absolument tout. C’est une tâche assez colossale tant au niveau sociétal que des mentalités, ce qui explique, en partie en tout cas, pourquoi aucun gouvernement n’ose s’y atteler. Primo, électoralement, ce n’est pas rentable (vive la démocrassie) et deuxio il est plus facile de faire de la démagogie (le peuple sait être bon public). Tout cela explique pourquoi il n’y a plus de véritable homme d’état au sens noble du terme.
Je parle de réchauffement et de refroidissement climatiques d’origine anthropique, bien évidemment. Rien n’est prouvé.
Bonjour Nicolas!
Je suis entièrement d’accord avec vous quand vous écrivez que « le marxisme culturel, le politiquement correcte et le postmodernisme néo-marxiste ont pris souche, dans le monde des idées et de la pensée, dans le monde de la culture, au sein de la justice.»
Mais je ne suis pas d’accord quand vous semblez estimer que cela fait avancer le socialisme!
En fait les les Universités, les syndicats, le monde politique, et les lieux de culture sont devenus les derniers refuges des marxistes qui, de ce fait, sont complètement déconnectés de la réalité. À la fin des années 70, quand j’étudiais en Science Po, les étudiants disaient entre eux qu’ils avaient hâte de finir leur études pour voir comment ça se passe dans la vraie vie! Certains ne juraient que par Bourdieu ou Gramsci, pour se rendre compte que l’homme de la rue n’en avait jamais entendu parler!
Vous accordez trop d’importance aux intellectuels universitaires qui se spécialisent dans l’enculage de mouches marxistes. Leur influence sur les jeunes n’est que temporaire et comme le dit plus haut Patrick Boulechitey quand ils font face à la réalité, les jeunes se rendent compte que leur bien-être dépend de leurs efforts pas des largesses d’un État bureaucratique contrôlant.
Encore une fois, l’Amérique du Nord n’est pas l’Europe – ce sont les Européens qui ont inventé le marxisme – Ici les travailleurs sont nombreux à être syndiqués et ils se rendent compte que quand les entreprises déménagent ou ferment leur porte, les syndicats sont impuissants! Ils ne servent qu’à collecter les cotisations et à faire des discours contre l’exploitation des pauvres par les riches. Sauf qu’ils ont besoin qu’il y ait des travailleurs «exploités» pour survivre.
Vous surestimez le rôle des intellectuels, ce qui est typiquement français! En Amérique du Nord, il n’y a que quelques médias gauchistes qui invitent BHL ou d’autres intellectuels français. Personne ne les écoute, sauf leurs étudiants qui n’ont pas le choix!
Nicolas: Ce qui sont influencés par le «marxisme culturel» (le politiquement correct, l«’inclusivité», sont comme M. Jourdain: ils font du du marxisme culturel sans le savoir.
Je suis d’accord avec vous, dans certaines séries américaines, on nous présente des femmes nombreuses en position d’autorité jusque dans le Corps des Marines (The Code), des gais qui veulent adopter un enfant (Instinct), de braves arabo-musulmans qui combattent le crime et même le terrorisme (NCIS Los Angeles et FBI), des gentils réfugiés hispaniques qui veulent faire le bien mais que de méchants juges menacent de déportation (NCIS, Bull), bref tout le politiquement correct, implicitement critique de Trump et de son refus des immigrants illégaux.
Quand je revois des épisodes de NCIS qui datent d’avant Obama je vois des terroristes arabo-musulmans qui veulent tuer des américains (disparus depuis belle lurette) et des gentils Israéliens (Ziva David et son père chef du Mossad). Il est question d’un retour de Ziva pour la prochaine saison mais parions qu’elle sera très critique d’Israël! Maintenant sur NCIS, les ennemis sont des hommes blancs, fanatiques, néo-nazis, fous à lier, ex-Marines qui cherchent surtout à s’enrichir et se fichent pas mal du patriotisme, des traîtres , etc. Le terrorisme arabe a complètement disparu. Une des agentes de Gibbs est même tombé amoureuse d’un ex-prisonnier de Guantánamo qu’elle a aidé à réhabiliter!
Mais ceux qui écrivent ces épisodes de la bien-pensance n’ont pas nécessairement le pouls de la population. Ils sont payés pour créer des épisodes en phase avec les gauchistes.
Quand je revois des épisodes de NCIS qui datent d’avant Obama je vois des terroristes arabo-musulmans qui veulent tuer des américains (disparus depuis belle lurette) et des gentils Israéliens (Ziva David et son père chef du Mossad).
Il est question d’un retour de Ziva pour la prochaine saison mais parions qu’elle sera très critique d’Israël! Maintenant sur NCIS, les ennemis sont des hommes blancs, fanatiques, néo-nazis, fous à lier, ex-Marines qui cherchent surtout à s’enrichir et se fichent pas mal du patriotisme, des traîtres , etc.
Le terrorisme arabe a complètement disparu. Une des agentes de Gibbs est même tombé amoureuse d’un ex-prisonnier de Guantánamo qu’elle a aidé à réhabiliter!
Ils sont payés pour créer des épisodes en phase avec les gauchistes.
Avec les critiques des médias qui sont des activistes gauchiste qui fabriquent le faux consensus en portant ces émissions au nues a grands coups de superlatifs
Comme Omar khadr le terroriste vedette de la gauche de Radio Canada inviter a se faire applaudir chez les gauchistes de TLMP le jour de Pâques
@ Patrick Boulechitey : je suis totalement de votre avis et je rajouterai pour en avoir dans ma famille que la gauche en général aime les fonctionnaires mais déteste les patrons … petits ou grands … bien sûr il faut des fonctionnaires mais il faut aussi des patrons avec leurs employés sinon qui paierait les fonctionnaires ? l’état français a toujours fait en sorte de diviser les deux clans comme la gauche et la droite au détriment de l’humain au final personne n’est content !
les jeunes veulent tout avoir gratuit mais ils veulent rien payer
Pour une fois, je serai cru en disant à nos amis américains:”ne déconnez pas les gars, cela ne marche pas et n’a jamais marché nulle part”.
Sauf dans la tête d’ayatollahs dogmatiques barbus de la fin du 19ème siècle. A lire et à relire:le livre noir du communisme.
Il est facile d’entrainer dans des directions idéologiques les gens inavertis de la réalité économique et juridique.
Voilà des décennies que je clame la nécessité d’inclure dans tous les programmes scolaires une initiation “civique” comportant à la fois des rudiments d’économie et de droit : à partir de faits concrets quotidiennement constatés comme l’établissement d’un “coût de revient” (pour le prix du repas à la cantine p.exemple) ou la “responsabilité civile” (à l’occasion de l’accident survenu dans la cour de récréation) etc, etc,
Au lieu d’être dangereusement incompris : capitalisme, marxisme, économie dirigée, ces termes doivent devenir des notions familières et limpides pour que tout citoyen puisse accomplir consciemment son devoir électoral càd ne pas se trouver à la merci des bonimenteurs professionnels de la politique.
Le socialisme vaut bien l’islamisme,
même mépris pour les gueux…
C’est dans les villes que cette gangrène se répand le plus vite
Mais à quoi pensent-ils ces innocents aux mains pleines?
Allah vanité fait que l’homme s’imagine plus instruit que son voisin,
plus malin…
Plus malin et plus malsain…
Pouah, c’est instinctif ! Momo y passe pas.
Si je fais une dictée, c’est la consternation grammaticale.
Bref c’est pas d’avance avec de tels branques…
Les Chinois ont tout compris, ils étudient la Thora et le Talmud
pour comprendre pourquoi les Juifs sont si intelligents!
C’est la liberté de penser, et la rigueur au travail; l’œuvre en quelque sorte.
C’est qui qui partage ???? Les socialistes, sans aucun doute !!!
Les islamistes leur tendent la main, si allah le veut, cela dépend du contrat en cours,
et c’est mon tapis qui vaut ta maison, na di ,etc…
Oui l’islam est la religion la plus con au monde…
Aucun état islamique ne cautionne la liberté de parole.
Faut-il en dire plus ??