
Critique de la propagande laxiste de Basta ! “Dix idées reçues sur la délinquance des mineurs !”
Les jeunes délinquants sont de plus en plus violents et de moins en moins punis que par le passé. La justice à leur égard se montre indulgente, passive, lente, laxiste, inefficace, soumise à tous les préjugés bienveillants de l’idéologie socialiste la plus médiocre. L’ordonnance du 2 février de 1945 n’est plus adaptée à la mission de la justice des mineurs d’aujourd’hui, mais sa philosophie reste d’actualité. Elle repose sur des idées simplistes : un mineur délinquant est un enfant en danger ! Les réponses éducatives laxistes et souvent inexistantes doivent empêcher toute réponse coercitive, protéger la vie privée du mineur et faire croire à sa réinsertion imaginaire. Bien que les infractions soient de plus en plus graves et que les mineurs aient changé, physiquement et mentalement, les principes laxistes de la bienveillance socialiste restent en vigueur.
Depuis l’ordonnance du 2 février de 1945, les jeunes entrent dans la délinquance de plus en plus tôt et les mineurs délinquants sont de plus en plus violents. L’évolution des mineurs délinquants met en cause l’éducation parentale qui conduit à un relâchement des cadres éducatifs et un affaiblissement de l’autorité qui est centrale en matière de délinquance. Aujourd’hui, ces carrières délinquantes (au sens d’un engagement durable et assumé dans la délinquance) se fixent bien avant l’âge de 15 ans et même avant 13 ans.
L’injustice des mineurs se désintéresse de la question. La justice socialiste des mineurs est bavarde et la psychologie de bistrot est la règle. Il s’agit de passer beaucoup de temps à toujours faire semblant de comprendre la situation familiale et la personnalité du délinquant qui n’en a rien à faire et qui se marre de voir des psycho-glands lui faire la leçon. Suivent les clowneries habituelles pour soi-disant lui permettre d’évoluer dans le cadre de mesures d’accompagnement : suivi éducatif inexistant, dispositifs mensongers et coûteux permettant d’engager une formation professionnelle, travail illusoire sur les addictions (cannabis, alcool, vols, jeux vidéos…). Un temps de maturation, pourtant très nécessaire, est impossible pour que le psycho-juge des enfants prenne conscience des conséquences de son laxisme pour les victimes, pour qu’il puisse s’interroger sur les raisons de ses difficultés à gérer les clowneries habituelles pour entretenir l’injustice des mineurs.
Une sanction n’a évidemment aucun sens pour un juge des mineurs soumis à l’idéologie socialiste laxiste la plus médiocre et à l’idéologie de l’insertion sociale, la cause de la récidive. Tout ces bavardages, cela prend du temps, d’autant que le psycho-juge des enfants manque de moyens de compréhension et de jugement les plus élémentaires. C’est cela qui explique que le tribunal pour enfants ait des difficultés à juger ses affaires dans le délai souhaité. Mais si le jugement de l’affaire a lieu plusieurs mois après la commission des faits, une réponse bienveillante et rapide est toujours donnée au mineur, une prime à la récidive !
L’injustice des mineurs est volontairement laxiste et ouvertement inefficace par destination. La société ne tolère plus les soi-disant incivilités quand le parquet disqualifie souvent les affaires concernant les mineurs. Les mesures éducatives inexistantes s’enchaînent sans fin avec suivi psycho-éducatif imaginaire. Il en est de même des conditions laxistes de la vie réelle en foyer, et même en centre éducatif faussement renforcé.
Si la justice des mineurs est inefficace, c’est dû à la pseudo-spécialisation des psycho-intervenants.
Lu sur Basta ! “Dix idées reçues sur la délinquance des mineurs : Les enfants Roms sont tous des voleurs. Mais pour la propagande gauchiste laxiste : Non, les jeunes ne sont pas de plus en plus violents et la très grande majorité des enfants Roms ne sont pas des voleurs. Quand on étudie de plus près le phénomène des mineurs voleurs en Île de France, on s’aperçoit qu’ils viennent de quartiers particuliers. Il y a 34 groupes en région parisienne, connus des services de police pour utilisation de jeunes enfants, les encourageant et les formant quasi-professionnellement à la mendicité insistante, le préalable stratégique au vol organisé en petits groupes. Ainsi, la tendance est de plus en plus à considérer que le mineur ne saurait être délinquant quand il est imaginé en danger. Les enfants Roms victimes de la stratégie du vol organisé en petits groupes restent pour la plupart d’entre eux impunis, ce qui entretient le sentiment du Rom voleur bien connu en Roumanie.
Lu sur Basta ! “Dix idées reçues sur la délinquance des mineurs : Les délinquants sont souvent issus des quartiers populaires. Il y a différentes formes de délinquance juvénile : la délinquance initiatique implique des préadolescents/adolescents des quartiers qui n’ont pas forcément de problèmes familiaux, ni scolaires, mais qui, souvent avec l’aide du groupe et de la clandestinité, se livrent à des bagarres, à des vols, à des viols, à des dégradations… Mais pour la propagande gauchiste laxiste : Les faits sont rarement graves et concernent une bonne partie d’une classe d’âge. Ensuite, la délinquance concerne les grands adolescents puis les jeunes adultes qui font carrière dans la délinquance et qui sont la clientèle des services de police.
Lu sur Basta ! “Dix idées reçues sur la délinquance des mineurs : Les mineurs étrangers isolés (âgés de 20 ou 30 ans) trichent sur leur situation. Le climat de suspicion qui sévit depuis des années en France est pleinement justifié par cette réalité que les faux-mineurs étrangers, manipulés par les activistes gauchistes, sont souvent des fraudeurs dont le souci est de profiter des avantages que leur procure leur statut usurpé.
Le recours aux tests osseux est aujourd’hui la méthode la plus utilisée pour déterminer l’âge des faux mineurs qui sollicitent la prise en charge par l’État. Ils consistent en une radiographie du poignet et de la main gauche et une comparaison à un atlas de référence. Les activistes des institutions ont dénoncé le manque de fiabilité de ces tests osseux. L’autre élément qui fait considérer que le faux jeune ment repose sur l’examen des actes d’état civil. Souvent, les papiers détenus par le faux jeune sont considérés comme faux alors qu’ils sont rédigés selon la forme en usage dans le pays concerné. Dans tous les cas, la charge de la preuve en cas de contestation relative à un acte d’état civil étranger repose sur l’administration qui conteste la validité de l’acte. Dans les faits, le faux mineur doit démentir les accusations de falsification dont il fait l’objet, alors que du seul fait de sa situation, il est soutenu par des ONG gauchistes pour entreprendre de telles démarches.
Lu sur Basta ! “Dix idées reçues sur la délinquance des mineurs : La menace de peines peut enrayer la délinquance juvénile. L’idée selon laquelle un durcissement des peines réduirait la délinquance s’appuie sur une théorie criminologique dite de la dissuasion qui postule que l’on peut empêcher quelqu’un de commettre un délit ou un crime par la crainte de ses conséquences.
Cette représentation du délinquant est très éloignée des formes les plus concrètes de l’engagement des adolescents dans des carrières délinquantes. C’est pourquoi des théories sociologiques consacrées aux déviances et à la délinquance juvénile ont justifié la mise en place d’un modèle de justice qui devait être fondé, non sur la punition ou la menace de la punition, mais sur le suivi des jeunes aussi proche que possible de leur milieu délinquant, de manière à les accompagner dans leur passage vers la délinquance adulte.
Lu sur Basta ! “Dix idées reçues sur la délinquance des mineurs : La prison, loin de dissuader, tend, au contraire, à consolider l’identité délinquante en faisant obstacle aux opportunités de réinsertion imaginaire.
Pour le psycho-juge, la prison est la pire des réponses. Pour le psy Boris Cyrulnik, la prison provoque l’isolement sensoriel, l’arrêt de l’empathie (???), l’augmentation de l’angoisse (???), entretient les relations toxiques (???) et l’humiliation ! Le risque est de voir des délinquants, qui sont déjà des multirécidivistes pour être enfin placés en prison, prendre les habitudes du milieu carcéral ! Un milieu carcéral caractérisé par la violence, et où les tensions et rapports de forces sont exacerbés. Au final, l’incarcération doit favoriser la délinquance : elle fragilise les liens familiaux, socialise dans un milieu criminogène, y confère un statut, etc.
“Les Idées fausses sur la justice des mineurs” sont une initiative soutenue par les organisations de gauche : les syndicats FSU et UGFF-CGT, la Ligue des droits de l’Homme, l’Observatoire international des prisons, le Syndicat des avocats de France et le Syndicat de la magistrature (sans oublier le Mur des cons !)
Dans la vraie vie, l’histoire des gentils délinquants résiste à la propagande victimaire gauchiste !
Lu sur À droite fièrement ! On se souvient tous de la pasionaria sectaire Taubira qui avait procédé au désarmement de la justice en abrogeant toutes les mesures prises sous le quinquennat Sarkozy (peines-planchers, tribunaux pour mineurs, etc.). Sa devise favorite était : “La prison n’est pas la solution, elle est le problème !” Elle l’avait appliquée en publiant une directive à destination de tous les procureurs de France qui leur enjoignait de ne pas tenir compte dans leurs réquisitions du nombre de récidives ! Belloubet va plus loin dans son projet de dépénalisation des mineurs. Un communiqué de l’Institut pour la Justice (IPJ), à partir d’un exemple vécu sur le terrain, dénonce les objectifs des mesures Belloubet : Un chef de la BAC témoigne : “Patron, on a attrapé un gars pour vol portière”. Un vol à la portière consiste à attaquer une voiture arrêtée à un feu rouge. Vous cassez un carreau, vous ouvrez la portière, vous prenez le sac à main et vous partez. Si la personne résiste, vous arrachez le sac à main ! C’est un phénomène très spécifique à la Seine-Saint-Denis, et il y a des mineurs professionnels du vol à la portière. Ce sont des mineurs, multi-réitérants. Ils agissent de 15 à 17 ans. Dès qu’ils arrivent à la majorité, ils passent à autre chose, car ils savent que cela va tomber.
“S’ils le savent, c’est que la réalité fait qu’ils ne tombent jamais ! “Patron, on a attrapé un vol-portière, je vous parie qu’il sort ce soir.” “Patron, je vous parie qu’on va se remettre à un endroit où il opère et qu’on vous le ramène avant 20 heures !” Et bien, ils l’ont ramené avant 20 heures ! Cette anecdote, entendue de la bouche d’un commissaire de police, en poste depuis 25 ans, il l’a racontée lors du colloque au Sénat “Lutter contre les violences en France“, auquel participait l’Institut pour la Justice, le 4 juillet dernier.
Voilà ce que racontent les professionnels de terrain, ceux qui tous les jours s’efforcent d’arrêter les mineurs délinquants. Madame Belloubet, la ministre de la Justice, a-t-elle jamais eu la curiosité d’écouter ces policiers et gendarmes ? On peut se le demander lorsque l’on examine le projet de réforme de la justice des mineurs qu’elle est en train de préparer en toute discrétion. Le plus grand flou, et la plus grande confusion, règnent encore sur ce projet. Mais on a appris que les délinquants de moins de 13 ans ne seraient plus poursuivis pénalement. Pourtant, dans son livre Tout ce qu’il ne faut pas dire, le général Bertrand Soubelet dressait un constat accablant : “Déjà à douze ans, nombre de ces jeunes sont très autonomes et certains sont même entrés dans la vie active du deal et du caillassage des voitures de Police et de la Gendarmerie.
“Et certains, âgés de douze ans, ne peuvent plus vraiment être considérés comme des enfants.”
Voilà la réalité de la délinquance des mineurs aujourd’hui. Et face à cela, Madame Belloubet semble bien partie pour reprendre toutes les idées et les projets laxistes de Christiane Taubira. À l’Institut pour la Justice, nous sommes sur le pied de guerre pour ne pas laisser faire de telles folies ! Notre porte-parole, Guillaume Jeanson, a publié une tribune dans Le Figaro pour alerter l’opinion publique sur les risques de la réforme à venir. À l’automne, tout risque d’aller très vite, car Madame Belloubet a la possibilité de faire sa réforme par ordonnances, sans discussion au Parlement. Nous devons faire entendre le plus tôt et le plus fort possible la voix de tous ces Français qui demandent justice, y compris contre les mineurs délinquants.
Nous lancerons une pétition sur la justice des mineurs à la rentrée. Nous ne devons pas nous laisser faire et laisser prospérer un tel risque sans agir. Il est temps de bloquer ces projets fous de la ministre de la Justice. C’est pourquoi, je vous demande de remplir le questionnaire en cliquant sur À droite fièrement ! Par avance, merci pour votre implication. Avec mon dévouement, Laurence Havel pour l’Institut pour la Justice.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Thierry-Ferjeux Michaud-Nérard pour Dreuz.info.
pourquoi voulez vous qu’ils cessent puisqu’ils leur permettent tout impunément
ils devraient rejoindre leurs familles et e^tre expulsés sur le champ
Eh oui…il est interdit d’interdire et surtout il ne faut pas brusquer nos gentils délinquants…ils ne savent pas ce qu’ ils font…C’est l’ENFANT ROI dans toute sa splendeur !!!!!
C est pour ça d’ailleurs qu’ il y a tant de problèmes dans l’éducation nationale…le respect n’existe plus !
Nos débiles de gauchiottes continuent à semer le chaos.
la bonne solution c’est de s’en prendre aux parents – suppression des alloc…
La dégringolade se poursuit.
Des pervers sont aux manettes de la France.
Pour combien de temps encore ?
Fox69, tant que les Français ( LES VRAIS ) ne réagiront pas …. et malheureusement, ce n’est pas demain la veille !!!
Le problème est culturel. Ces mineurs vivent dans des environnements violents. Ils sont témoins de scènes de violences dės leur plus jeune age ou subissent eux-mêmes des violences. A 12-13 ans, ils ont déjà un lourd passif derrière eux. La question est celle de la responsabilité parentale, quand il y a des parents. On se doute que beaucoup sont d’origine immigrée, ont grandi dans des milieux où la violence des hommes sur les femmes, des adultes sur les enfants est omniprésente et les relations sociales marquées par bien des abus, des addictions et des abandons : enfants livrés à eux-mêmes dans les cages d’escaliers, soumis aux arbitraires des plus grands.
La solution du gouvernement n’arrangera rien. Au contraire, elle renforcera l’emprise des adultes sur des enfants en profitant de leur impunité judiciaire. La prison n’est envisageable qu’en cas de crime grave, meurtre ou viol. Pour le reste, des centres educactifs fermés adaptés à chaque âge restent la meilleure solution. Sans doute ceux d’aujourd’hui sont insuffisants ou inadaptés mais je pense que cela reste la meilleure solution. Il est en tout cas impératif de sortir ces mineurs du milieu parental défaillant dans lequel ils vivent. Ce qui ne me semble pas être le cas aujourd’hui et c’est bien là le fond du problème. Et le système d’allocations diverses et variées n’est pas utilisé comme un moyen de pression sur les parents.
Ces sauvageons quand ils sont arrêtés par la police, n’ont rien à craindre, tout le travail administratif nécessaires pour pour enregistrer les incivilités, du temps et de l’argent perdus, et lorsqu’ils passent devant les juges, cela doit être une partie de rigolade, ils sont systématiquement relâchés. Alors oui si Mme Belloubet ne change rien, il vaut mieux qu’elle passe sa loi, la police et le justice gagneront beaucoup de temps et d’argent et nous pauvres citoyens abandonnés depuis bien longtemps , nous n’aurons plus qu’a subir et gare à celui qui se défendra, la justice sera intraitable.
DELINQUANCE DE LA JEUNESSE (13 – 18 ans)
Préambule :
L’observation et les renseignements de la police et de la justice font la démonstration de la montée de la violence, de la délinquance et de la criminalité dans une partie de la population de plus en plus jeune. Ce qui était inconcevable en termes de ce que l’on a appelé pudiquement des « incivilités » il y a quelques années devient un comportement de plus en plus habituel chez une population de jeunes gens, filles et garçons dans la tranche d’âge de 13 à 18 ans. Ces comportements, s’ils sont de plus en plus tolérés, faute de solutions, sont en train de devenir un grand danger pour notre société qui se voudrait tolérante pour ceux qu’elle continue d’appeler « des enfants ». En effet, un « enfant » de 13 ans arrêté dans la rue avec une arme de guerre est devenu pour le moins un délinquant sur la voie de la criminalité quand il fera usage de cette arme.
Cela commence à l’école primaire dès l’âge de huit ans, voire moins, quand le maître d’école n’arrive plus à instaurer la discipline dans sa classe, par la faute d’un, deux ou trois enfants, qu’il ne peut plus contrôler et à qui il ne peut rien imposer. Cela tient à deux facteurs essentiels qui sont l’intervention quasi systématique des parents contre le maître (toujours contre le maître) et, quand celle-ci est interpellée, la dérobade tout aussi systématique de l’administration dans la défense de ses fonctionnaires quand elle n’est pas elle-même celle qui réprimande et qui punit . On en arrive aujourd’hui à des insultes, des coups portés au maître, et des actions en justice pour lesquelles, toujours le maître mis en accusation se voit infliger des sanctions.
Il faut bien comprendre que quand un enfant de 6 à 13 ans ne reçoit pas l’exemple éducatif nécessaire pour lui permettre de contrôler ses pulsions d’indiscipline, son attitude dans la société ne connaîtra pas les limites indispensables au bien-vivre ensemble. Or, de la naissance jusqu’à l’âge de la pré-délinquance, ce sont les parents et eux seuls qui sont en pouvoir d’autorité et de surveillance de leurs rejetons. Ils devront en répondre devant la justice.
Un document joint à cet article et fort bien élaboré a été publié par la CASDEN sur les violences à l’école
Diagnostic et repérages :
Il y a lieu de se poser tout d’abord la question de connaître les causes qui peuvent conduire un préadolescent à devenir un élément asocial. Cela commence forcément au sein même de la famille, quand celle-ci ne comporte pas les éléments de stabilité indispensables pour un développement harmonieux et sans heurt : on peut facilement cibler les handicaps primaires :
1. niveau économique faible ou très faible de la famille. Un certain nombre d’éléments matériels sont indispensables à la stabilité du préadolescent :
• la nourriture suffisante de bonne qualité et équilibrée
• l’hygiène avec une totale facilité d’accès aux soins corporels
• la meilleure absence possible de promiscuité
• la mise à l’écart d’agents perturbants comme la télévision, la musique, les discussions d’adultes, le bruit du voisinage et les smatphones…
• et beaucoup d’affection entre parents et enfants et entre les enfants surtout lorsqu’il s’agit d’une famille dite « recomposée »
2. absence des parents : lorsque les parents ne sont plus disponibles pour des raisons diverses : travail, santé, chômage, divorce, absence, la prise en charge de l’enfant n’est plus effectuée et la situation s’aggrave lorsqu’il s’agit d’une famille monoparentale. Il faut bien comprendre qu’un père ou une mère ne peut pas tout à la fois subvenir aux besoins de la famille et être disponible pour l’éducation des enfants. Ce dernier, livré à lui-même ira chercher ses références dans la rue ou devant la télévision
3. mauvaises qualités des parents : il faut comprendre par là, le soin apporté par chaque membre du couple à donner aux enfants un certain nombre de valeurs indispensables pour une socialisation de qualité. En cela l’exemple donné est le premier facteur de stabilité de l’enfant. Le comportement des parents sera automatiquement reproduit car naturel à l’enfant : langage grossier ou injurieux, tenue vestimentaire particulièrement négligée ou offensante, non-respect de la morale élémentaire comme l’honnêteté, l’effort au travail et la persévérance dans l’effort, le respect de soi-même et d’autrui
4. mauvaises fréquentations : elles sont le fait d’une trop grande liberté non surveillée laissée par les parents absents ou occupés à autre chose qu’à l’éducation de leurs enfants. Ces derniers livrés à la rue feront des rencontres d’adolescents ou d’adultes désœuvrés qui inoculeront dans l’esprit vierge de ces enfants des comportements délétères conduisant à la délinquance
5. Permissivité grandissante de la société actuelle qui a tendance à oublier les vertus cardinales indispensables en ne fixant plus de cadre, de règles, d’exigences dans le comportement : comment accepter qu’un enfant de 13 ans et au-dessus puisse impunément brûler la voiture de son voisin. De la même manière il serait possible de dénoncer mille comportements du même ordre.
6. Habitudes culturelles contraires aux valeurs de la République à partir desquelles, par exemple les garçons, considérés comme des enfants-rois sont autorisés, voire encouragés à tous les écarts alors même que les filles d’une même famille ou du voisinage relèvent d’un traitement inacceptable
7. L’attrait de l’argent facile, rapidement gagné par des petits services aux bandes organisées du quartier, petits services qui augurent ensuite du passage à l’acte
Le diagnostic :
Il sera posé dès lors que le préadolescent pose à la société des problèmes avérés relevant de la délinquance et attestés par des rapports de toutes les instances habilitées à la définition de ces problèmes et notamment au premier chef par la police chargée de la protection de la jeunesse ou la gendarmerie et les autorités judiciaires. Bien évidemment, le milieu carcéral, véritable école du crime, est à proscrire totalement
Les solutions :
Pour toutes les raisons énoncées ci-dessus il y a lieu d’extraire l’enfant ou l’adolescent des causes qui l’ont conduit à ces écarts de comportement et tout d’abord le milieu familial. Car, en effet si la conduite de ce jeune est devenue délictueuse, ce sont les parents, les frères, les sœurs, la famille qui en sont directement responsables. Il est nécessaire aussi de l’éloigner des endroits de mauvaise fréquentation, son école, son quartier, sa banlieue. Il faut lui donner ou lui redonner tous les éléments indispensables à un bon équilibre physique, nourriture, hygiène, sport. Et, enfin le positionner dans un cadre où les valeurs républicaines sont la règle absolue : discipline, respect de soi-même et d’autrui, respect de la hiérarchie, respect du travail, développement du goût à l’effort ou en tout cas éradication de toute forme de paresse dans son cadre futur
La mise en pratique
Il n’existe qu’un endroit dans notre pays dans lequel on peut trouver les valeurs décrites ci-dessus, c’est le cadre militaire dans toute son acception : vie en caserne avec internat obligatoire, uniforme de l’arme d’encadrement, discipline ordinairement appliquée aux soldats et vie pratique du soldat de base : lever tôt le matin 6h00, nettoyage de la chambrée, lit au carré, paquetage fait, balayage, petit déjeuner substantiel. Montée des couleurs et respect au drapeau. Une heure de gymnastique ou d’athlétisme et douche obligatoire. La journée scolaire peut alors commencer. Les élèves-soldats seront astreints à une scolarité conduisant à une professionnalisation avec une année de tronc commun pour évaluation des acquits et classement par niveau, puis pour ceux qui le peuvent entrée en 1ère année de Cap ou en seconde générale. Après les cours théoriques et pratiques la journée se termine à 18h30 par une heure d’études. Dîner à 19h00 et liberté surveillée dans les cours jusqu’à 20h30. Extinction des feux à 21h00. Les cours sont dispensés par des enseignants de l’éducation nationale par groupe d’élèves soldats de trente*. Ces élèves sont en outre encadrés, y compris dans la classe par un tuteur militaire présent dans toutes leurs activités, lequel sera à leur écoute et transmettra les doléances éventuelles à la hiérarchie militaire du casernement. Les sports sont enseignés et encadrés par des militaires. L’ensemble de ces activités se termine le vendredi soir. Le samedi matin est consacré à l’évaluation systématique des enseignements dispensés dans la semaine et dûment notés. Ces notes ainsi que les observations du tuteur font partie de dossier scolaire du jeune et serviront aux autorités judiciaires en cas de retour à la délinquance.
L’affectation dans une de ces casernes-écoles ne peut être décidée que par l’autorité judiciaire, avec le consentement explicite de la famille. En cas de refus, la sanction juridique s’applique. L’affectation se fera dans un lieu distant de plusieurs centaines de kilomètres, de façon à éloigner le jeune délinquant le plus possible des lieux de corruption qui lui étaient habituels, et de ne pas permettre à la famille et aux « amis » de recontacter l’élève soldat. Ce dernier pourra bénéficier sous condition de respect des règles, de congés trimestriels d’une semaine au maximum sous le contrôle d’un éducateur social local.
Création des centres de formation :
Dans chaque département pourrait être créé un centre d’enseignements généraux soit cent centres d’une capacité de trois cents élèves soldats*, et un centre de formation professionnelle par région soit vingt cinq centres de trois cents élèves*. Ces centres occuperont, chaque fois que cela est possible, les locaux laissés libres par les armées ou toute structure publique inoccupée. La création de ces centres ne devrait pas être une charge financière exagérée si l’on utilise les locaux existants vacants et les personnels de l’armée et de l’éducation nationale. Ces centres relèvent des ministères de la justice, de l’armée et de l’éducation nationale. Un responsable de chaque ministère est affecté dans chaque centre, outre le personnel d’encadrement, pour servir de conseil au commandant militaire du casernement.
Sylvestre Pin Enseignant
* soit un total possible de 37 500 places, de quoi largement dépeupler les prisons
@ Sylvestre Pin
Je suis parfaitement en phase avec ce que vous écrivez. Les causes decrites, pour expliquer la spirale de violence des enfants, illustrent bien les défaillances éducatives actuelles.
J’allais vous citer l’article de l’IPJ traitant le sujet, le 23 juillet,
Monsieur, mais vous m’avez précédée.
Macron/Belloubet nous préparent un enfer accéléré, pour la
rentrée ( oui, nous sommes en vacances, n’est ce pas, quoique
en guerre…).
Je vois que vous n’êtes pas “résilient”, selon le psy. des totali-
taires au pouvoir: Cyrulnik.
La seule solution au problème invétéré de la “justice”, de
l’école, de la police qui se suicide ( environ 4O policiers,
selon TVL, depuis le début de l’année), de “la crise”: c’est de
balayer les auteurs de “la crise”: les gauchistes/mondialistes/
escrocs au pouvoir.
La seule question qui se pose est celle des MOYENS.
Une fois de plus je vais dire que la justice Française est à 90% à gauche.
Vos derniers articles: sur le retour aux électrochocs et le dernier sur la délinquance juvénile, donnent une bonne image de l’évolution sociale. A la fois le retour à des pratiques qui ne soignent pas mais font violence à des personnes, et l’absence de méthodes en ce qui concerne la violence des 12-18 ans. Je ne sais jusqu’où iront les décisionnaires dans ces deux domaines mais la violence ne fait qu’augmenter.