
Source : Maxiscience
À l’heure où l’essence et le gazole sont sur le banc des accusés – en tant que responsables d’une partie de la pollution atmosphérique -, remplacer le pétrole par l’électricité semble constituer la solution idéale pour propulser nos voitures. Mais les véhicules “propres” cachent en réalité des coûts environnementaux, qui sont loin d’être négligeables.
Haro sur le thermique ! Diesel ou essence, les moteurs à explosion n’ont plus la cote. Ils sont accusés d’émettre, entre autres polluants, des gaz à effet de serre et des particules fines à outrance. Pour les remplacer, les véhicules électriques apparaissent alors comme la solution toute trouvée : pas de combustion, donc pas de gaz d’échappement et donc zéro pollution ! Idéal, sur le papier… mais un peu moins dans la réalité.
En 2017, une étude canadienne démontrait en effet qu’en Amérique du Nord notamment, les subventions accordées pour promouvoir les véhicules électriques pourraient entraîner non pas une diminution des émissions de gaz à effet de serre, mais au contraire une hausse substantielle de la diffusion de ces substances dans l’atmosphère. En cause : les pollutions indirectes induites par la fabrication et la recharge de ces véhicules dits “propres”.
Des évaluations concordantes
Selon le Centre international de référence sur le cycle de vie des produits, procédés et services (CIRAIG), l’empreinte environnementale d’un véhicule électrique en sortie d’usine serait jusqu’à deux fois plus importante que celle d’un véhicule essence. Un résultat confirmé par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME), à l’origine elle aussi d’une étude à ce sujet.
Les raisons de ce paradoxe sont multiples. La première réside dans la fabrication des batteries. Celles-ci contiennent jusqu’à trois kilogrammes de lithium, ce qui nécessite l’exploitation de minerais et leur raffinage. Des opérations énergivores, réalisées à près de 70 % en Chine, dont la production électrique repose en grande partie sur des centrales au charbon. Elles sont en outre suivies par un assemblage des matériaux dans des fours chauffés à une température de l’ordre de 400 °C. Autant de postes qui impliquent une consommation d’énergie considérable.
Des conséquences environnementales à tous les stades de production
À ces coûts énergétiques s’ajoute celui – environnemental – de l’exploitation. Les gisements de métaux rares, notamment le lithium, sont en effet loin d’être inépuisables, et les conditions de leur exploitation sont bien souvent très peu respectueuses de l’environnement, comme le souligne le directeur général de l’Autorité de régulation professionnelle de la publicité (ARPP) Stéphane Lhomme dans une interview accordée à Libération :
“La filière nécessaire à la fabrication des batteries a des effets dramatiques, ce qui a été démontré de manière édifiante par deux documentaires. Celui de France 5 en Amérique du Sud sur les réserves de lithium. Il y a aussi celui d’Envoyé spécial sur le graphite de Chine.”
Rouler “propre” et polluer malgré tout…
Après leur fabrication, vient le temps pour les voitures électriques de prendre la route. Mais avant de pouvoir dévorer les kilomètres, encore faut-il recharger leurs batteries. Une opération loin d’être neutre, elle aussi, en termes d’effets sur l’environnement.
“L’électricité utilisée en France émet peu de CO2 grâce au nucléaire. Mais ce n’est pas une énergie propre, puisque cela produit des déchets radioactifs. Et nous importons aussi de l’électricité d’Allemagne, essentiellement produite grâce aux centrales à charbon”, déplore Stéphane Lhomme. Un point de vue partagé par bon nombre d’experts, mais que certains entendent toutefois relativiser.
Ainsi, pour le chercheur en analyse des sytème environnementaux Anders Nordelöf, de l’École polytechnique Chalmers, en Suède, “si nous rechargeons un véhicule à partir d’une source d’électricité propre et que nous combinons cela avec des émissions de dioxyde de carbone les plus faibles possibles pendant la production, alors la voiture électrique sera une révolution.”
Des perspectives évoquées également dans le journal Libération par le professeur au Collège de France Jean-Marie Tarascon, qui consacre ses recherches aux moyens de stockage électrochimique de l’énergie : “Les chercheurs ont bien pris conscience de ces problèmes environnementaux et tentent de les minimiser. Pour réduire le coût énergétique, nous travaillons au niveau des batteries. Des recherches tentent de développer des technologies qui utilisent du sodium, plus abondant que le lithium. Il ne fait aucun doute que dans le futur les voitures électriques seront fabriquées avec peu d’enjeu environnemental.”
Thermique ou électrique, la question reste donc actuellement difficile à trancher, et la solution la moins contestable pour réduire l’empreinte environnementale de ses déplacements reste donc encore – quand c’est possible – de marcher… ou de pédaler !
Oui mais ce que l’on nous dit pas c’est que l’électricité est fourni par des centrales nucléaires qui fait, qui produit, beaucoup plus de pollution par ces déchets. Ce qui appellent aujourd’hui l’énergie propre, c’est elle qui tuera nos enfants plus tard. Il font fonctionner des centrales nucléaires avec du charbon et, ensuite ils osent nous parler d’énergie propres ILS SONT QUAND MEME GONFLÉS, MAIS COMME D’HABITUDE ILS N’HÉSITE JAMAIS QUAND ILS S’AGIS de nous prendre pour des Cons, et de prendre nos portes-monnaies pour leurs petites affaires.
“Il font fonctionner des centrales nucléaires avec du charbon ”
Euh, on peut avoir une petite explication ;=) ?
j’ignorais que les centrales nucléaires fonctionnaient au charbon …… j’ai manqué un numéro ?????????????
En réponse à Marmam68 sur les déchets nucléaires, cette information n’a pas fait la une des médias 2019 et pour cause : La durée de vie de ces déchets est changée fondamentalement : on peut la réduire d’un million d’années à 30 minutes !
https://www.latribune.fr/opinions/tribunes/avec-le-laser-on-peut-reduire-la-radioactivite-d-un-million-d-annees-a-30-minutes-gerard-mourou-prix-nobel-de-physique-792642.html
Bonne lecture et diffuser
PS : j’ai posé la question si les gens avaient connaissance de ce prix nobel français, personne ne le savais depuis que j’ai appris celle-ci en janvier 2019
Je suis au courant aussi. Il a fait un entrefilet de 30 secondes sur TF1 alors qu’il aurait du faire la une de tous les médias.
Mais supprimer les déchets trop rapidement, ça ne va pas. Trop de pognon en jeu chez les industriels du recyclage.
non les véhicules électrique ne sont pas écologique et je propose un excellent reportage de amnesty international …. je sais je sais que lorsque A.I. parle d’Israel que c’est de la bullshit mais concernant le reportage des composants pour la fabriquation des batteries alors c’est stupéfiants surtout lorsque l’ont constatent le travail forcé par des enfants pied nu dans des mines en République Démocratique du Congo … bref vivement le Pétrole de l’Alberta car il y a aucun enfant esclave au Canada
les voitures hybrides “pourraient” être une solution intéressante lorsque les batteries de nouvelle génération seront prêtes. Car dans ce cas on utilise les décélérations pour recharger les batteries et le moteur électrique vient aussi en complément du moteur thermique lors des accélérations, ce dernier peut alors être plus petit et moins gourmand. Mais pour l’instant elles sont trop chères et pas encore suffisamment performantes;
De même une étude assez ancienne démontrait qu’au final les moteurs essence étaient pires que les diesels.
c’était avant le scandale du diesel-gate :
https://www.challenges.fr/automobile/dossiers/particules-l-essence-et-l-hybride-pire-que-le-diesel_12344
Je rebondis sur la chute : “la solution la moins contestable pour réduire l’empreinte environnementale de ses déplacements reste donc encore – quand c’est possible – de marcher… ou de pédaler !”
Eh bien pédaler, c’est presque ce que je fais avec ma C4 diesel de 10 ans d’âge… Je ne pensais pas qu’on pouvait économiser sur les petits trajets, seulement sur les longs trajets.
Donc je conduis ma compagne au travail à 16 km du domicile chaque jour… de tenter de le faire le plus économiquement possible.
Initialement, le plein fait, l’ordinateur de bord indiquait 1000 km possible à faire. Et j’avais lu que les gens se plaignaient qu’en fait ce n’était pas possible, qu’on faisait beaucoup moins. Moi j’arrivais à faire ces 1000 km avec mon plein. Depuis quelques mois, je challenge à ce niveau là. Je passais donc à la pompe avec 1300 km de fait, restant théoriquement 70 environ à faire. Il y a quelques jours, ma compagne me fait remarquer le prix du diesel moins cher que précédemment. Mon réservoir est à la moitié. Je le fais et réussi à en mettre pour seulement 49 euros, vraiment raz-bord. Nombre de kilomètre alors réalisé depuis le précédent plein : 900 juste !!!! J’ai donc réussi à rouler pour 5 centimes au km, 5 euros au cent…
Personnellement j’ai été très surpris de découvrir que je pouvais économiser sur les petits trajets rien qu’en jouant sur la pédale d’accélération (note : mon ordi de bord m’indique ma consommation instantannée)…. Mon circuit est route de campagne avec dénivelés…
J’ai du mettre à la casse ma Fiesta Diesel avec moteur peugeot HDI, car les contrôles technique trop exigeants l’estimaient obsolète. Pourtant le moteur tournait comme une horloge et je consommait environ 4l / 100 km.
Elle etait notée CritAir 4 !!!
j’ai donc changé pour une essence qui consomme 7l aux 100. soit 75% de plus mais qui elle est écologique !!! et SVP CritAir 1 !!!
je suppose que cette connerie écologique qui me coute cher (à moi et à notre pauvre planète) va permettre de payer les Homards Des Intouchables, bleus en plus, (Blue HDI svp) pour M. De Rugy et consort ou qu’on sort pas. Et qu’il pourra rugir de plaisir en consommant ses Jéroboam’s de champagne (ça consomme grave ces bestioles la).
Je pense que ma Fiesta est parti dans les pays de l’Est où elle sera réparée repeinte et ré -immatriculée pour être revendue …. en France, qui sait ?
@Gédéon, et si l’on fait le bilan des taxes alors payées, l’Etat doit en sortir vraiment gagnant tandis qu’avec ma pratique, il l’a dans l’os !!!!
En plus, si je changeais de voiture, j’aurai alors une immatriculation à consonance étrangère, ce que je ne supporte pas !!! Immatriculation de collabos !!!!
Je sais, c’est dur à entendre !!!;=)
@ Gédéon
Critair 4 n’est absolument pas pénalisant. En pratique, ça empêche seulement de rouler dans à peine 4 ou 5 centre-villes de France, et ceci seulement les jours déclarés de “forte pollution” : donc grosso-modo 2 jours et demi dans l’année sur 0,0003% du territoire, et dans ce cas on prend le bus et le métro.
Et même en cas de contrôle inopiné par ces messieurs en uniforme, vous aurez un droit à un remontage de bretelles avec une belle tranche bien verte de morale escrologique offerte, mais pas de PV qui suive.
🙂
Il est bien connu , QUE les voitures électriques qui n’ont pas encore roulées ont polluées 7 fois plus qu’un véhicule thermique roulant à l’essence ou au Gas oil ( voir leurs fabrications) …………
Et on ne parle pas de son recyclage après son obsolscence qui pose d’énormes problèmes , MAIS là , pas un mot des “pseudos” verts ……………..
Les voitures électrique sont une véritable “fumisterie”. L’énergie qui ne pollue pas c’est ” l’hydrogène” il ne rejette que de la vapeur d’eau …………..
Mais bon ! il y a tellement un lobbying derrière tout ça .
Et également un manque total d’information bien sur .
Et je ne parle pas des 10 plus gros navires du monde qui polluent plus que les 750 millions de voitures dans le monde ……………..Encore un “sujet” pour les vert !
Faut surtout arrêter de lire des rapports vieux de 8 ans.
L’ademe et toutes les sources citées sont financées par des lobbys pétroliers et constructeurs…ce sont de parfaits Mickeys ils y connaissent rien sur la voiture électrique
Une voiture electrique pollue moins, consomment moins de freins, n’a pas ou peu de fluides, les moteurs sont inusables, elles ne consomment que quand elle est en mouvement, et ses batteries disposent d’une seconde vie en batterie de stockage.
Enfin elles sont recyclables à l’infini car imposante….et oui c’est pas la batterie lithium de votre Samsung à la poubelle tout les 2 ans.
Enfin la voiture electrique et une providence pour les centrales avec le smart grid.
C’est en cas de besoin une multitudes de mini centrales pour le réseau….
À la question combien de centrale si le parc auto devenait demain tout electrique ?
Aucunes et oui aucunes le réseau serait exploité parfaitement.
“L’ademe et toutes les sources citées sont financées par des lobbys pétroliers et constructeurs…ce sont de parfaits Mickeys ils y connaissent rien sur la voiture électrique”
Réponse classique de la pastèque mise devant les faits…
“Enfin elles sont recyclables à l’infini car imposante….et oui c’est pas la batterie lithium de votre Samsung à la poubelle tout les 2 ans.”
Bullshit : le lithium recyclé n’est jamais assez pur pour être réutilisé, même les sites d’écolos le reconnaissent :
https://energieetenvironnement.com/2018/07/08/les-limites-pratiques-du-recyclage-des-batteries-au-lithium/
(et inutile de gueuler au “lobby pétrolier” (comme si les lobbys “verts” n’existaient pas…), le tenant du site est un grand adepte des conneries GIEC/Club de Rome, il suffit de lire son “mes positions” : une belle récitation de la doxa)
Il y a beaucoup de voitures électriques – si ce n’est toutes – qui n’utilisent plus de lithium dans leur batterie, il faut rafraîchir vos sources.
Pardon ? Sérieux mais rien vous étouffe les escrologues quand il s’agit de vendre vos conneries…
@ le templier
…et on ne parle pas du TRÈS GROS coup de bambou que TOUS les constructeurs européens vont se prendre sur la tête – avec des centaines de milliers de licenciements à la clef, du haut en bas de toute la chaîne automobile, usines, distributeurs, concessions, centres-auto… – sachant que la Chine a le quasi-monopole mondial de la fabrication et de la vente de ces batteries (que le européens ne pourront jamais fabriquer à un coût équivalent).
Alors quand le cartel mafioso-communiste de Bruxelles nous aura tous coulé (sous prétexte d’une “transition écologique” bidon qui leur remplit bien les poches), nous n’aurons plus qu’un caleçon, la chemise sur le dos, et nos yeux pour pleurer.
Oui mais les pieds-nickés auront toujours leurs gueuletons
-obsolescence ……….Désolé /
Biensûr que la question d’achat de voiture électrique n’est pas une question environmental.
Un véhicule électrique est plus silencieux, demande moins d’entretient et dure plus longtemps (à part les batteries pour l’instant) que ceux à essence.
Tesla prépare une voiture conçue pour rouler prêt de 2 millions de kilomètres batterie incluse, l’équivalent en essence n’est tout simplement pas possible – trop de contraintes mecaniques
La voiture électrique c’est zéro pollution? Faux, car l’usure des freins, celle des pneus et celle du revêtement routier plus importantes au km car les conducteurs accélèrent plus fort constituent actuellement plus d’un tiers de la pollution particulaire.
Quant à l’analyse “dust to dust” même la Jeep de base fait mieux…
Et Charles Gave d’écrire que c’est totalement silencieux… Ah bon ! Pourtant moi j’entend le bruit des roues…
L’emprunte énergétique des batteries va diminuer fortement dans un proche avenir et le lithium dont les reserves sont très faibles va être remplacé par le sodium. Cependant je me demande si la solution n’est pas dans les voitures à hydrogène?
Et comment le gouvernement va t-il faire pour récupérer le manque à gagner des taxes sur les carburants ( qui sont énormes), avec des voitures électriques ? Une bonne partie de la réponse est : les bornes de recharge au domicile, et le fameux compteur “intelligent” LINKY qui séparera la consommation domestique et la recharge qui sera largement surtaxée …
Rouler en voiture électrique ne pollue pas beaucoup plus que si on la laisse au garage.
C’est la construction du véhicule qui est mauvais pour l’environnement, non son utilisation (à l’exception de la durée de vie limitées des batteries en termes de nombre de cycles de charge).