Publié par Manuel Gomez le 29 juillet 2019

Selon un porte parole des autorités marocaines, environ 90.000 migrants clandestins, qui se dirigeaient vers la traversée extrêmement dangereuse de la Méditerranée, près du détroit de Gibraltar, ont été stoppés directement sur le territoire marocain, dont 29.000 déjà embarqués sur des bateaux pneumatiques.

Depuis le début de l’année 2019, environ 15.000 migrants clandestins ont pu pénétrer en Espagne, dont environ 12.000 par la voie maritime, selon l’Organisation Internationale pour les Migrations, et plus de 200 seraient morts en mer.

La marine marocaine vient de secourir, ce dernier vendredi, 242 migrants clandestins qui tentaient de rejoindre les côtes espagnoles à bord de plusieurs embarcations pneumatiques en mauvais état et se trouvaient en difficultés en pleine mer.

Dans ces embarcations se trouvaient une cinquantaine de femmes et une douzaine de mineurs isolés.

Ils ont été ramenés sains et saufs vers les ports marocains.

L’Union Européenne a débloqué en 2018 une enveloppe de 140 millions d’euros afin d’aider le Royaume du Maroc à stopper cette migration clandestine et démanteler, si possible, les réseaux de trafiquants, afin de protéger les migrants vulnérables.

Selon l’Association marocaine des droits de l’homme, ce trafic d’êtres humains produit un énorme, et très juteux bénéfice, aux mafias de passeurs, en raison d’un tarif allant de 2000 à 5000 euros la traversée par voie maritime.

Cela confirme nos récents articles publiés sur Riposte Laïque, Dreuz.Info et « L’Aurore », mais ne répond pas aux questions que nous posons : « Comment ces migrants subsahariens parviennent-ils jusqu’aux enclaves espagnoles de Melilla et Ceuta, situées tout au nord du Maroc, sur la mer Méditerranée, après avoir traversé tout le royaume du Maroc sur des milliers de kilomètres et qui paie ces millions d’euros aux « passeurs » ? Qui sont ces financiers internationaux qui oeuvrent pour la destruction de l’Europe, pour son envahissement inéluctable ? »

Il est bien évident que ce ne sont pas ces malheureux migrants qui peuvent régler le prix de ces passages, qui représentent plusieurs années de leurs salaires, quand ils ont eu un travail ! Ni des mineurs isolés qui, eux, n’ont certainement jamais travaillé, donc jamais eu de salaire.

D’ailleurs ces mêmes associations dénoncent vigoureusement ces interpellations de migrants et leurs déplacements de force vers le sud par les autorités marocaines mais, ce qui devrait être dénoncé encore plus vigoureusement, c’est la possibilité pour ces migrants subsahariens de pénétrer justement ces frontières du sud !

Si le Maroc prenait la décision de positionner son armée le long de cette frontière, ces intrusions de milliers de migrants seraient impossibles mais, bien sûr, cela mettrait sans doute fin à cette source importante de revenus offerte par l’Union Européenne, mais également le gouvernement espagnol.

Toujours selon ces même sources, les tentatives de départ de jeunes marocains, et même algériens, vers l’Espagne tout d’abord, mais ensuite ? Se sont multipliées depuis le début de 2019.

Malgré toutes ces critiques on ne peut que louer ces tentatives de lutter contre les « passeurs », et donc de ralentir, autant que faire se peut, cette vague de migration clandestine, aussi bien par le Maroc que par l’Algérie et la Tunisie.

C’est l’unique solution envisageable dans l’immédiat.

La seule susceptible d’éviter de nouveaux drames en Méditerranée, si ce sont vraiment de tels drames que l’on souhaite éviter ?

Solution qui devrait être suivi par le gouvernement libyen, dès qu’un gouvernement sera en place, ce qui n’est pas, hélas, pour demain, à cause du chaos politique que vit ce pays depuis des années…depuis que la France s’en est intéressée !

Mais il est bien plus facile, n’est-ce pas Emmanuel Macron, de critiquer les décisions de Mattéo Salvini et de lui proposer d’ouvrir ses ports, alors que l’Union Européenne, et toujours la France dans le rôle principal, décide sur le nombre de migrants clandestins que doivent accepter les pays membres, même les pays qui n’en veulent pas !

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Manuel Gomez pour Dreuz.info.

Inscrivez-vous gratuitement pour recevoir chaque jour notre newsletter dans votre boîte de réception

Si vous êtes chez Orange, Wanadoo, Free etc, ils bloquent notre newsletter. Prenez un compte chez Protonmail, qui protège votre anonymat

Dreuz ne spam pas ! Votre adresse email n'est ni vendue, louée ou confiée à quiconque. L'inscription est gratuite et ouverte à tous