Publié par Jean-Patrick Grumberg le 1 août 2019

Les informations saoudiennes rapportent que des frappes de missiles ont été signalées après que des militants du Hezbollah ont été identifiés dans la région.

Un missile israélien a frappé la province occidentale de Quneitra en Syrie, près de la frontière du plateau du Golan avec Israël, ont également rapporté ce jeudi les médias syriens.

La chaîne de télévision Al Manar du Hezbollah a cité les médias syriens, affirmant que l’attaque avait frappé Tel Bariqa, une banlieue de Quneitra, et que personne n’avait été blessé. Des dégâts matériels ont été signalés.

Aucun détail n’a été donné sur la cible de l’attaque.

La chaîne d’information saoudienne Al Arabiya Al Hadath a rapporté que l’attaque avait été signalée après l’identification de militants du Hezbollah dans la région, mais n’a cité aucune source syrienne.

Mercredi matin, les médias syriens ont déclaré qu’Israël avait frappé une base militaire syrienne à Tel Al-Hara, sur le plateau du Golan, ainsi que d’autres cibles à Quneitra et dans le village de Sasa au sud-est de Damas. Selon des sources occidentales, des milices soutenues par l’Iran sont basées à Tel Al-Hara.

Israël aurait également frappé un entrepôt iranien en Irak, a rapporté mardi le journal arabe Asharq Al-Awsat, basé à Londres. Selon eux, des entrepôts de stockage d’armes et de missiles ont été touchés deux fois au cours du mois dernier.

Le 19 juillet, la base du camp d’Achraf, au nord-est de Bagdad, a été frappée par un avion de chasse israélien F-35, ont ajouté les sources. La base aurait été de nouveau attaquée dimanche.

Au cours de l’année écoulée, un certain nombre de frappes visant les Gardiens de la révolution iraniens et la milice terroriste libanaise Hezbollah en Syrie ont été attribuées à Israël. La Russie, alliée à l’Iran, a toujours réagi avec une mollesse qui trahi mal sa bienveillance envers Israël.

Dans le même temps, aux Nations Unies, une enquête sur les attaques contre des installations humanitaires soutenues par l’ONU dans le nord-ouest de la Syrie a été engagée, deux jours après que les deux tiers du Conseil de sécurité eurent demandé une telle enquête.

Les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France, l’Allemagne, la Belgique, le Pérou, la Pologne, le Koweït, la République dominicaine et l’Indonésie ont adressé mardi à António Guterres une pétition diplomatique officielle – concernant l’absence d’enquête sur les attaques menées contre 14 sites de l’ONU.

Au moins 14 établissements de santé soutenus par l’ONU “ont été endommagés ou détruits dans le nord-ouest de la Syrie depuis la fin du mois d’avril”, ont indiqué les pays à António Guterres dans leur lettre, rapporte Reuters.

Nous vous demandons donc respectueusement d’envisager de lancer une enquête interne de l’ONU sur les attaques qui ont endommagé ou détruit des installations soutenues par l’ONU dans le nord-ouest de la Syrie et de faire rapport rapidement”, ont-ils déclaré.

Plus tôt dans la journée, le chef de l’aide humanitaire de l’ONU, Mark Lowcock, avait exhorté les 15 membres du Conseil de sécurité à aider à mettre fin aux “attaques sanglantes” dans la province syrienne d’Idlib.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

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