Publié par Jean-Patrick Grumberg le 7 août 2019

Ne vous disais-je pas qu’au mois d’août, les médias traversent une zone de turbulence dangereuse parce que des stagiaires embauchés pour l’été écrivent des vérités qui d’habitude sont censurées ?

C’est au tour du New York Time d’en faire la tragique expérience. Un gros titre honnête, donc pro-Trump, a échappé à l’attention de la rédaction, en effectif réduit.

Le New York Times a imprimé une seconde édition de son quotidien papier du 6 août, après qu’un journaliste ait cité le président, au lieu de transformer, comme c’est la règle de la presse, le sens de ses propos.

Le gros titre incriminé était rassembleur, ce que tente désespérément le président d’accomplir depuis son élection : “Trump prône l’unité contre le racisme”.

Le propos a tellement choqué, que les lecteurs, furieux, ont menacé de résilier leurs abonnements. Au point que le quotidien a cédé, et imprimé une seconde édition, identique en tous points par ailleurs, dont le nouveau titre est : “Attaque contre la haine, mais pas contre les armes à feu”.

Levée de boucliers de la gauche contre le journalisme

  • Beto O’Rourke, candidat à la présidence 2020 et ancien élu du Texas, a qualifié le titre du NYT “d’incroyable”.
  • La sénatrice Kirsten Gillibrand de New York, elle aussi candidate, a déclaré : “Ce n’est pas ce qui s’est passé.”
  • Le sénateur du New Jersey, Cory Booker, également candidat, a choisi la mendicité intellectuelle : “des vies dépendent littéralement de votre santé mentale, NYT. S’il vous plaît, soignez-vous.”

Naturellement, partout où les gauchistes donnent des ordres, on peut toujours trouver l’idiote et destructrice Alexandria Ocasio-Cortez, socialiste Démocrate de New York. Elle a accusé le journal d’aider les “diaboliques Blancs”.

Que cette première page nous rappelle comment la suprématie des Blancs est favorisée par la lâcheté des grandes institutions”, a déclaré l’élue qui réclame qu’on tue toutes les vaches de la terre pour sauver la planète de leurs flatulences carboniques.

Les gauchistes ont littéralement pété un plomb, avec cette Une, ce qui en dit long sur leur tolérance à la liberté d’expression et au respect de l’indépendance des journalistes. Le NYT, quartier général de la “Résistance” était passé à l’ennemi : il faisait du journalisme neutre. Il fallait que cela cesse.

  • La journaliste et correspondante de presse Joan Walsh a dit qu’elle avait “annulé son abonnement”. Et qu’elle refusait de “continuer à récompenser un jugement aussi affreux.”
  • L’écrivain de Shareblue, Oliver WIllis, a adopté cette subtile approche, affirmant que “le New York Times veut notre mort”.

L’explosion de colère est venue aussi des employés les plus à gauche du Times.

  • Yashar Ali, collaborateur du New York Magazine/HuffPost, a tweeté :

Je n’ai jamais reçu autant de textos de journalistes/écrivains furieux du NYT que ce soir. Ils ont l’impression que leur dur labeur a été souillé par ce titre horrible”.

Un titre factuel, ça ne passe pas

De toute évidence, le premier titre était plus factuel et moins opinionnaire que le second, qui n’était pas très bien construit”, a déclaré Mollie Hemingway, la rédactrice en chef du Federalist.

On entend beaucoup de gens affirmer des choses sur Donald Trump sans même montrer leur travail ou montrer des preuves à l’appui, a-t-elle ajouté.

Poursuivant son raisonnement, elle dit encore : le New York Times a été intimidé et pressé par une foule sur les réseaux sociaux – comprenant de nombreux journalistes – de jeter ce titre factuel et de le changer pour qu’il corresponde au récit qui a été promu par beaucoup de gens. Ça peut être effrayant de voir des entreprises médiatiques ou des sociétés comme le New York Times être la proie de ce genre de monstres en ligne.

Le journal avait en fait bien résumé les commentaires de Trump, dans lesquels il dénonçait la haine et les suprémacistes blancs, avec le titre “Trump Urges Unity vs. Racism” en première page de sa première édition. Cependant, ce titre était inacceptable, car la gauche a décidé en dehors de toute réalité objective que le président était le suprémaciste en chef, et qu’aucune vérité ne devait être autorisée à se mettre en travers de cette bonne propagande.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

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