Publié par Jean-Patrick Grumberg le 8 août 2019

Mercredi 7 août, un homme a poignardé à mort quatre personnes et blessé deux autres à Garden Grove et Santa Ana, dans le Comté d’Orange en Californie.

Les crimes ont apparemment commencé comme des vols et se sont transformés en une série de coups de couteau, selon la police, qui, mercredi soir, essayait d’amener l’homme à expliquer ce qui s’était passé.

Le lieutenant Carl Whitney de la police de Garden Grove a déclaré que le mobile semblait être le vol, ainsi que la colère et la haine. La police a déclaré que rien n’indiquait que les attaques étaient motivées par des motifs raciaux.

Il s’agit d’actes de violence commis au hasard – le suspect ne connaissait aucune des victimes”, a déclaré Whitney lors d’une conférence de presse.

50 ans de destruction des valeurs humaines

Je vais vous expliquer ce qu’il se passe.

La gauche a travaillé pendant cinq décennies à la destruction des piliers traditionnels de la société humaine et des repères stabilisateurs de notre civilisation, et maintenant cette société folle et inhumaine qu’ils ont créée au nom des minorités et du progrès est en train de nous détruite.

Je vais vous expliquer ce qu’il se passe.

Il était un temps où nous avions un sens. Nous avions un père et une mère qui nous disaient quel était le sens de la vie, un Dieu qui nous aimait et une communauté qui nous ressemblait et qui avait besoin de nous.

Il était un temps, si quelque chose nous arrivait, un grand nombre de personnes nous venait en aide. Aujourd’hui, la grande majorité des gens peuvent à peine compter sur leurs proches.

Je vais vous expliquer ce qu’il se passe.

Dans la plupart des familles, on a l’impression que personne ne se soucie plus de vous. Les gens n’ont plus de véritable communauté, et Dieu n’existe plus. Vous les croisez dans la rue. Ils courent, ils s’activent. Vers quoi courent-ils ? Quel est exactement leur but ? Ils ne le savent pas eux-mêmes.

Une société éviscérée

Nous avons créé une société qui n’offre presque rien de ce qui rend les gens vraiment heureux. La famille, la communauté, l’appartenance spirituelle – ce sont les fondements traditionnels du bonheur humain – sont en train de disparaître rapidement sous les coups répétés de l’idéologie progressiste.

Avec la destruction de la famille, de l’église, de la Nation, de la communauté et du pays, les raisons pour lesquelles les gens ont toujours existé risquent de disparaître aussi. Le résultat est prévisible, il est déjà visible dans les grandes métropoles : perte de sens, isolement, dépression, anxiété, découragement, abus de drogues, suicides, crimes et violence.

Lorsque nous parlons de la violence, personne ne parle plus jamais des causes profondes. Sujet tabou, non progressiste.

Par paresse d’esprit, refus de réfléchir, envie rapide de désigner un bouc-émissaire commode qui ne se défendra pas, tout est mis sur le dos de la consommation, du matérialisme. Rien, strictement rien n’est dit sur les vraies causes. Pourquoi certains sont-ils tombés dans l’excès matérialisme ? Quelle alternative ont-ils, lorsque tout le reste a été maudit ?

Qu’est-ce qui a changé ?

Les politiciens et les “experts” posent toutes les mauvaises questions. Trop d’armes ? (Nous avons toujours eu des armes). Trop d’injustice ? (La société n’a jamais autant aidé les faibles, les modestes, les défavorisés, et porté attention aux minorités) Les jeux vidéo et les films violents ? (Ils l’ont toujours été). Faut-il plus de lois ? (On en a plus qu’on ne peut en garder la trace, et il est loin le temps ou nul ne pouvait ignorer la loi tant elle est volumineuse et que les réglementations l’ont supplantée).

Les institutions mises au rebut

  • Ce qui a fondamentalement changé, c’est que nous avons écarté ceux qui réglementent les institutions sociales qui ont aidé les gens à comprendre leur valeur et leur place dans ce monde depuis des milliers d’années. Leur déclin ne se reflète pas seulement dans l’augmentation des fusillades de masse, mais plus généralement dans une foule de statistiques qui révèlent une épidémie de désespoir.

Par exemple, le taux de décès dus à la drogue. Par exemple, le taux de suicide. Par exemple, le nombre de personnes vivant seules. Par exemple, la courte durée des mariages, contractés de plus en plus tard. Par exemple, le refus d’avoir plusieurs enfants. Par exemple, la baisse du niveau et la hausse des échecs scolaires.

  • Ce qui a changé, c’est la mort de la famille et le déclin de la foi.

Les enfants nés hors mariage sont passés de 20 % en 1985 à plus de 40 % en 2013.

Les statistiques sur la criminalité suivent presque exactement la même tendance.

Le nombre de membres de l’Église est passé de 70 % en 1998 à 50 % aujourd’hui.

En Europe, les églises et les familles se sont vidées, les salles de shoot et les prisons, se sont remplies.

Ces statistiques du désespoir montrent ce qui arrive quand les gens sentent qu’ils n’ont aucune place, aucun but et plus aucune valeur évidente.

Isolement poussé

La technologie exacerbe le phénomène d’isolement en nous permettant de rencontrer les gens depuis notre ordinateur et notre smartphone, et en nous encourageant à nous isoler pour le faire.

La technologie permet aux gens de vivre leur vie complètement seuls.

Les gens s’assoient devant leurs jeux vidéo, devant Facebook et Instagram, et ils se livrent à leurs fantasmes sociaux, sexuels, politiques ou létaux. Ils regardent de la pornographie sans fin, s’isolent dans des bulles idéologiques qui renforcent leur haine, leur ressentiment, et leurs idées désespérées. Ils crachent en ligne ce qu’ils ont peur de dire en face parce que le face-à-face n’est plus “politiquement correct”.

Antidote

Le remède à cette infusion toxique est de rencontrer d’autres personnes d’une manière bénéfique à l’épanouissement de l’homme : rencontrer des hommes, des femmes, des gens qui ne pensent pas comme nous, des gens à qui parler.

Le remède, ce sont les institutions qui ont satisfait la condition humaine depuis des millénaires : la famille, la communauté et la foi. Retrouver ces institutions que la gauche a détruites. Si nous les perdons, nous les tuons, nous nous tuons.

Les êtres humains ne sont pas conçus pour l’isolement. Ils ne sont pas conçus pour l’incroyance. Ils ne sont pas faits pour l’absence de but. Ils ne peuvent pas vivre sans désir de bâtir, de construire, de travailler, et de s’exprimer dans le travail. Ils n’aiment pas vivre sans frontières, sans pays, sans langue à eux, sans valeurs communes.

Nous avons besoin de liens profonds et significatifs.

Nous avons besoin d’une famille, d’une communauté.

Nous sommes infiniment attirés par la vie et l’amour des autres.

Nous avons besoin de personnes et d’institutions pour nous aider à naviguer dans le monde, pour nous aider à voir que nous avons un but, pour découvrir ces buts, pour les nourrir et en comprendre l’importance, pour nous aider à les poursuivre, et à les atteindre.

Nous avons besoin d’institutions humaines, pas d’institutions bureaucratiques ou politiques, et encore moins des réseaux sociaux, pour nous aider à comprendre ce qui est bien et ce qui est mal.

Nous avons besoin de rejeter l’infini désespoir du relativisme absolu où tout se vaut et inversement et plus rien ne veut rien dire, ce relativisme imposé par les idées progressistes, afin de retrouver un sentiment de clarté morale qui nous aidera dans les moments difficiles ou désespérés auxquels nous sommes tous confrontés.

La gauche a supprimé les structures sociales fondamentales qui ont permis à l’humanité de s’épanouir, et nous nous étonnons que de mauvaises choses se produisent.

Nous savons tous très bien ce qui arrive quand les enfants grandissent dans des familles monoparentales : augmentation du suicide, de la consommation de drogues, du décrochage scolaire, des grossesses chez les adolescentes et des troubles mentaux.

Nous nous doutons bien qu’il arrivera la même chose aux enfants des familles homosexuelles.

Nous savons ce qui se passe lorsque les collectivités se détériorent : l’isolement, la solitude, la perte de sens, et le déclin des normes sociales.

Quand nous détruisons l’église, l’institution même qui a été le fondement de nos valeurs, de notre moralité pendant des milliers d’années, le désespoir, l’immoralité, le relativisme et le mal s’installent.

Quand nous rejetons les valeurs judéo-chrétiennes qui ont été le fondement de la morale, du droit et de la justice, quelles valeurs remplaceront la morale, le droit et la justice ? La théorie du genre ? La punition des blancs ? Le véganisme ? L’islam ? La religion écologique ? La 5G et l’ordinateur quantique ?

Quand nous détruisons nos racines, notre civilisation et nos repères culturels qui ont construit et organisé notre société, nos valeurs communes, notre langue et notre inconscient collectif, et laissons les progressistes tout détruire, le rejet, la haine, la méfiance, le désespoir et le vide prennent le contrôle.

Combinez tout cela, et nous avons exactement ce qui se passe.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

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