Publié par Gaia - Dreuz le 11 août 2019

Source : Lesobservateurs

Cenator : SS2, avec son génie de gauche, précise que les étrangers sont des gens « qui viennent d’ailleurs – mais des fois, « ailleurs », c’est aussi la Suisse alémanique – et qui vont apporter quelque chose à Genève, qui vont changer aussi la façon qu’on a de vivre et d’être à Genève. » 

Au fait, Madame Salerno, quel est le pourcentage de ces richesses que vous chérissez qui se trouve à l’assistance, voire dans nos prisons ? Peut-être qu’ils viennent de Suisse alémanique ?

Il y a des questions que la RTS ne poserait jamais : Combien d’Africains, d’extra-européens, de chômeurs européens viennent s’installer à Genève? Quel est leur degré de scolarisation, leur capacité d’intégration, leur compatibilité avec la mentalité suisse ? 

Est-ce que le communautarisme n’est pas plus dangereux qu’une société homogène ?

SS2 affirme que la Suisse sans les étrangers n’existerait pas. Est-ce qu’alors la Chine n’existe pas ? Le Japon, la Pologne n’existent pas ? 

Que font les socialistes de son espèce de l’héritage suisse ? N’ont-ils aucune dette vis-à-vis du passé, envers ceux qui ont construit notre pays, qui ont donné leur vie pour que les générations suivantes puissent vivre dans un pays libre et prospère ? Des générations se sont sacrifiées pour réaliser la Suisse que nous avons héritée. Les traditions font partie de cet héritage, l’héritage que cette secundo cherche à détruire. Elle a été élue maire de sa ville, dans le pays qui l’a généreusement accueillie, et elle piétine son héritage. 

Les gauchistes se prennent pour Dieu en voulant créer l’homme nouveau, et tout casser pour y arriver, avec des résultats totalement imprévisibles. La seule chose qui est prévisible, c’est que cela ne marchera jamais. Partout où la gauche est arrivée au pouvoir, le désastre a suivi, pas une seule société ne fait exception.

Mais les gauchistes fonctionnent sur un mode de trouble de la personnalité : ils nient la réalité, ne tirent jamais les conclusions qui s’imposent mais celles qui les arrangent, et lorsque le désastre qu’ils ont causé s’abat sur la population, c’est encore le cadet de leurs soucis : ils ont l’habitude de faire payer les autres à leur place.

Journaliste (Pietro Bugnon) : Pour une ville internationale comme Genève, l’intégration des étrangers, c’est un des principaux défis ?

Sandrine Salerno (SS2): « […] A Genève, on est une ville historiquement, traditionnellement de migration, qu’elle soit interne ou internationale. »  A Genève, en ville, vous avez 48% de la population qui est étrangère, et encore plus qui est d’origine étrangère – moi-même je suis une secundo, comme on les appelle. « Donc on est historiquement, de tout temps, cette ville de métissage, de brassage culturel. »

« A Genève, on a à la fois les compétences et le savoir-faire pour développer une façon de vivre en milieu multiculturel. »

« On est une ville par essence multiculturelle. »

On a aujourd’hui, « une volonté, une politique publique qui définit différemment l’altérité. » On est très éloigné des thèses fédérales […] ».

« Le processus d’intégration, on ne le voit pas et j’espère qu’on ne le vit pas comme étant uniquement dans un sens, à savoir des migrants qui arrivent à Genève et qui doivent s’intégrer, mais plutôt comme des personnes qui viennent d’ailleurs – mais des fois, « ailleurs », c’est aussi la Suisse alémanique – et qui vont apporter quelque chose à Genève, qui vont changer aussi la façon qu’on a de vivre et d’être à Genève. »

« Ce qu’on défend, ce n’est pas une vision, entre guillemets, vieillotte et assimilationniste où on doit nier tout ce qu’on est en tant qu’individu, parce qu’on devra se fondre dans une identité genevoise : au contraire, c’est une identité en mouvement, qui se construit, qui se renouvelle », et où les migrants « participent à la création, y compris au niveau social et culturel, de l’identité genevoise. »

« A Genève, on a fait des expériences qu’on n’a pas fait ailleurs en Suisse » : notamment le procesuss de régularisation des clandestins, ou dans les années 80 l’entrée à l’école des enfants sans statut. Pour nous c’est des acquis.

J : Le droit de vote pour les étrangers, c’est aussi une particularité genevoise. Genève l’aintroduit en 2005.

SS2 : Oui, mais on n’a pas été exemplaire. On n’a pas donné les droits politiques complets : uniquement le droit de vote au niveau municipal, sans l’éligibilité, et au niveau cantonal on n’a pas de participation. « Je pense que ce sont des débats qu’il faudra refaire. »

J : Est-ce que la politique migratoire suisse devrait aussi s’adapter ?

SS2 : […] « On a un discours politique de droite, d’une droite dure, au niveau fédéral, et qui est encore totalement vieillot, je le disais, qui est largement basé sur des théories assimilationnistes : l’étranger a bien de la chance d’être accueilli en Suisse, il faut qu’il travaille et qu’il gomme toutes les aspérités, particularités ou éléments de diversité ». C’est une vision totalement dépassée. « Je ne pense pas que c’est là-dessus qu’on peut construire une société équilibrée. »

On le voit à Genève mais aussi en Suisse : on a besoin des étrangers. Si on veut continuer à être un pays prospère, il nous faut de la main-d’œuvre. Si on veut continuer à être un pays prospère avec un système d’assurances sociales, il nous faut, en plus, de la main d’œuvre « relativement jeune, qui ait des enfants, qui paie le système de sécurité sociale. » Dans le discours politique, on accable ces 25% d’étrangers de tous les maux, mais « sans ces étrangers, la Suisse, ça serait juste un pays qui n’existerait pas. »

J : Genève est un canton qui vote beaucoup plus à gauche que la moyenne suisse.

SS2 : Vous savez, si on était tous identiques, on s’embêterait. [A Genève], « on est parfois très différent des autres, mais les autres sont aussi différents de nous. » C’est une de nos richesses, « on peut aussi cultiver ce pays qui est multifacettes ».

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