Publié par Guy Millière le 13 août 2019

Depuis l’élection de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis, la gauche américaine a enclenché un engrenage très dangereux.

Elle a refusé de reconnaitre le résultat d’une élection démocratique et a clamé que le vainqueur de l’élection n’était “pas son président” et n’avait pas été légitimement élu. Elle a immédiatement évoqué la nécessité d’une procédure de destitution. Elle a organisé des émeutes dans les plus grandes villes du pays, et des manifestations au cours desquelles des appels au meurtre du président et à la destruction de la Maison Blanche se sont fait entendre.

Aussitôt après, la rumeur d’une “collusion” entre Trump et la Russie a été lancée par elle. Parce que des dirigeants de hautes institutions (CIA, NSA, FBI) mis en place sous Obama avaient commis des crimes visant à déstabiliser la campagne du candidat Trump et ne voulaient pas que leurs manœuvres soient découvertes, parce qu’ils avaient des gens à leur disposition placés dans l’Etat profond, et jusque dans l’administration Trump (Rod Rosenstein), ils ont obtenu la nomination d’un procureur spécial, Robert Mueller, et pendant plus de deux ans, il n’a été question que d’une “collusion” inexistante. Trump a été insidieusement accusé d’être un agent de Poutine.

En sourdine et en parallèle, la gauche américaine a laissé entendre que Trump est raciste et antisémite. Maintenant que le dossier “collusion” est totalement tombé à l’eau et que le grand inquisiteur Mueller est apparu comme une médiocre crapule qui, malgré le recours à des enquêteurs se comportant comme des rottweilers enragés (ils ont détruit la vie d’une dizaine de personnes innocentes) n’a rien trouvé parce qu’il n’avait rien à trouver, il ne reste que les accusations de racisme et d’antisémitisme, et elles atteignent des sommets dans l’ignominie.

Trump est accusé d’avoir armé intellectuellement et physiquement les auteurs de tueries commises à Gilroy, El Paso et Dayton. Il est présenté comme le chef de file et l’incarnation d’un “suprématisme blanc”, que la gauche décrit comme le principal danger pour l’Amérique aujourd’hui. Ses déclarations sont déformées et tronquées de manière diffamatoire et absolument malhonnête pour le faire apparaitre comme un monstre abject, aux antipodes de ce qu’il est en réalité. Bien que le pédophile Jeffrey Epstein, qui vient de se “suicider” dans sa cellule de prison, ait été un très proche de Bill Clinton, il est dépeint comme ayant été un proche de Donald Trump, ce qui est totalement faux.

Au-delà de Donald Trump, la gauche américaine n’a cessé depuis novembre 2016 d’inciter à la haine et a l’agression envers les Républicains, les Conservateurs et quiconque soutient Trump. Des membres de l’administration Trump ont été évincés de restaurants où ils dinaient, et menacés et insultés dans la rue, des membres Républicains du Congrès aussi. Un membre Démocrate du Congrès a appelé voici peu à aller manifester devant le domicile privé de Mitch McConnell, leader de la majorité républicaine au Sénat, et des appels à lui “envoyer une balle dans le cœur” ont été proférés, d’autres membres Démocrates du Congrès ont explicitement appelé à exercer des violences contre les Républicains où qu’ils se trouvent. Des adresses de donateurs apportant leur soutien au Parti Républicain sont publiées en ligne, accompagnées d’appels à “faire le nécessaire”, et plusieurs d’entre eux ont reçu des menaces de mort. Des gens portant des casquettes de soutien à Donald Trump sont roués de coups dans la rue ou se font cracher dessus. Les groupes fascistes “antifa”, que la gauche américaine se refuse à dénoncer, ont agressé voici peu un journaliste conservateur à Portland, et le journaliste (Andy Ngo) s’est retrouvé à l’hôpital avec un hémorragie cérébrale. Les mêmes groupes fascistes sèment le chaos dès qu’un Républicain ou un Conservateur est invité à donner une conférence dans une université américaine, et les conférences de Républicains ou de Conservateurs dans des universités sont désormais systématiquement annulées.

Le Parti Démocrate est désormais totalement aux mains de la gauche et, outre le fait que ses candidats à la candidature aux élections présidentielles ont des programmes qui feraient passer en France Jean-Luc Mélenchon pour un centriste (plusieurs d’entre eux ont des discours clairement marxistes-léninistes), il pratique de manière effrénée le racisme antiblanc, fait allégeance à l’antisémite Al Sharpton, fréquente épisodiquement Louis Farrakhan, l’homme qui a qualifié récemment les Juifs de “termites”.

Il appelle ouvertement à l’ouverture des frontières et à l’invasion du pays par des hordes venues d’Amérique latine, gangsters inclus. Malgré les déclarations antisémites de Ilhan Omar et Rashida Tlaib, qui soutiennent des organisations terroristes islamiques, celles-ci n’ont été ni exclues du Parti Démocrate ni marginalisées par lui. Alexandria Ocasio-Cortez, gauchiste hystérique, admiratrice de Hugo Chavez et de Fidel Castro, fait régulièrement plier Nancy Pelosi, censée être à la tête de la majorité Démocrate à la Chambre des représentants, et apparait comme la véritable chef de file de la majorité Démocrate susdite. Jerry Nadler, qui préside le House Judiciary Committee, entend à toute force enclencher une procédure d’impeachment et traite Trump de criminel, ajoutant que si Trump était réélu, le pays ne s’en relèverait pas.

Les médias de gauche, tout particulièrement CNN, MSNBC, le New-York Times et le Washington Post se font les échos de tout cela, colportent chaque jour des rumeurs incendiaires et sont absolument déchainés. 

Comment en est-on arrivé là ?

La gauche américaine a procédé à ce qui a été appelé une longue marche au sein des institutions américaines aux fins d’y prendre le pouvoir. Elle entend maintenant se doter d’un pouvoir total en éliminant ce qui lui fait encore entrave, et détruire les Etats Unis tels qu’ils ont été depuis plus de deux siècles.

Elle pensait toucher au but avec Obama, et imaginait qu’Hillary Clinton serait élue.

Sa haine absolue envers Trump tient à ce que Trump a déjoué ses plans, et elle voue une haine tout aussi absolue à quiconque a pu voter Trump.

Son comportement est totalitaire. Il fait penser à celui des mouvements fascistes avant la prise du pouvoir par Mussolini en Italie et des mouvements nazis avant la prise de pouvoir par Adolf Hitler. Des mouvements léninistes ont adopté ce type de comportement aussi.

Elle tient les médias (à l’exception de Fox News), les universités, le secteur culturel, Hollywood, des entreprises de communication telles que Google. Elle voudrait tout tenir. Elle déteste les Etats-Unis en tant que première puissance du monde libre.

Elle s’est emparée du Parti Démocrate sous Obama, mais avait commencé à s’en emparer peu à peu bien plus tôt.

Le Parti Démocrate a été le parti du Sud au temps de la Guerre Civile, appelée en France guerre de Sécession, le parti du Ku Klux Klan, et le parti du Sud ségrégationniste. Il a été le parti qui, depuis les années 1960 et la fin de la ségrégation dans le Sud, a placé les noirs en position d’assistés permanents et a compté sur le vote noir pour accéder au pouvoir en disant que les blancs, tous les blancs, sont racistes.

Il s’est comporté vis-à-vis des autres minorités comme il se comporte vis-à-vis des noirs, et s’appuie aujourd’hui sur toutes les minorités ethniques en les mobilisant de manière paranoïaque contre les blancs. Il mène le même type d’opération vis-à-vis des femmes en disant que les hommes blancs sont sexistes. Il mène le même type d’opération aussi vis-à-vis des homosexuels. Il crée des clivages au sein de la société et aiguise les clivages, jusqu’à ce que le pire arrive quelquefois. 

Il sème, parce qu’il est aux mains de la gauche, dans le système éducatif un discours abominable sur les Etats-Unis, accusés par lui d’être un pays injuste, prédateur, raciste.

Il accuse, conformément aux techniques de propagande de la gauche, ses adversaires de tous les crimes dont il est, lui, Parti Démocrate, coupable.

En diabolisant ses adversaires, il s’autorise toutes les exactions et tous les crimes contre eux : si les Républicains, les Conservateurs, Trump, ceux qui le soutiennent sont le diable, les abattre devient légitime puisqu’il s’agit d’abattre le diable.

Les Démocrates ont provoqué une guerre civile quand Abraham Lincoln a été élu Président.

On peut espérer qu’ils ne provoqueront pas une autre guerre civile au temps de Trump.

Pour l’heure, ils déposent tous les ingrédients menant dans cette direction.

Des faibles d’esprit se font paranoïaques vis-à-vis de l’invasion latino comme à El Paso, ou vis-à-vis de l’Amérique profonde comme à Gilroy ou Dayton.  D’autres tuent des Juifs, comme à Pittsburgh et à San Diego.  C’est grave. (Il faut souligner qu’aucun de ces faibles d’esprit n’était républicain, conservateur ou soutien de Donald Trump, ce qui n’empêche pas les Démocrates de les accuser tous d’être des suppôts de Donald Trump).

Les choses peuvent devenir plus graves encore.

Si, comme c’est très probable, Trump est réélu à l’automne 2020, que feront les Démocrates ? Des émeutes et des violences plus amples que celles de 2016 sont-elles à attendre ? Si un ou une Démocrate est élu (ce qui est très improbable), et prend des mesures radicales conformes à ce que contiennent les programmes énoncés aujourd’hui, que se passerait-il ? Que se passerait-il s’il apparait que l’élection d’un Démocrate est le résultat de fraudes (ce qui le cas échéant, serait tout à fait possible : dans des Etats tenus par les Démocrates, il est possible de voter sans prouver son identité) ?

La gauche américaine a créé une situation abominable dont les conséquences peuvent être explosives et absolument destructrices.

Les médias français ne rendent pas du tout compte de ce que je viens d’écrire car ils sont résolument du côté de la gauche américaine et parce qu’ils détestent les Etats-Unis. J’ose penser qu’ils ne voient pas à quoi ils contribuent.  

J’ose espérer qu’on mesurera un jour à quel point Trump est un Président héroïque et constitue un rempart essentiel face à une immense barbarie.

© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.

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