Publié par Rosaly le 20 août 2019

Des leçons d’histoire et une visite au mémorial, érigé dans le camp de concentration de Dachau ont révélé à Eugen Prinz, l’auteur de cet article, enfant d’après-guerre, toutes les atrocités commises par les nazis à l’encontre des Juifs allemands au siècle dernier. Jamais, il n’aurait pu imaginer qu’en ce XXIe siècle, les Allemands de confession juive allaient à nouveau craindre pour leur sécurité dans leur pays.

S’il existe une nation au monde dans laquelle l’Etat et la Société doivent tout mettre en oeuvre pour donner à leurs concitoyens de confession juive le sentiment de sécurité dans la communauté, c’est bien l’Allemagne.

Que les Juifs de ce pays , en raison de leur origine et de leur foi, soient à nouveau agressés, insultés, menacés c’est insupportable. Mais aujourd’hui, cette nouvelle haine des Juifs est principalement due au changement de population en cours dans ce pays. Danke Frau Merkel !

Avec l’accroissement de la population musulmane en Allemagne, les haineuses agressions verbales et physiques à l’encontre des Juifs se multiplient.

A Berlin, une étudiante musulmane a fièrement déclaré à sa « camarade » de classe juive: « Wallah, Hitler était une bonne personne, car il a tué les Juifs. »

Toujours à Berlin, un Israélien portant une kippa a été violemment frappé avec une ceinture par un « réfugié » syrien. Et c’est aussi dans la capitale allemande, que les « réfugiés » arabo-palestiniens brûlent joyeusement le drapeau israélien.

En avril 2017, un arabe a attaqué un Israélien en pleine rue.

En juillet 2018, dix Syriens ont violemment battu un Juif dans un parc.

En outre, il existe à Berlin des quartiers dans lesquels on ne peut s’aventurer comme Juif avec une Kippa sur la tête.

Récemment, un étranger et un Marocain crachèrent sur un rabbin et ses deux fils et les insultèrent. L’enquête suit toujours son cours…

Ce ne sont là que quelques exemples d’une longue liste.

Ce retour aux heures les plus sombres de notre histoire et dans ce cas, il est pertinent de le dire, n’est pas une exception allemande. Partout en Europe occidentale la haine musulmane des Juifs se répand et se traduit par des insultes, des agressions physiques, des menaces. De nos jours, la haine des Juifs est largement partagée parmi les musulmans présents en Occident.

Dès lors, il semble évident que les migrants musulmans qui obtiennent un passeport allemand doivent également assumer la responsabilité morale du génocide des Juifs sous le troisième Reich. Les personnes issues de l’immigration musulmane vivent dans leur haine viscérale des Juifs et la manifestent publiquement, comme dans leur pays d’origine, sans être trop inquiétées par les Autorités.

Jusqu’à présent, en Allemagne, la violence verbale reste prédominante. Toutefois, nul besoin d’être un prophète pour prédire qu’au fur et à mesure de la croissance démographique musulmane au sein de la population allemande, la violence verbale cédera peu à peu la place à la violence physique, car ils se sentiront plus forts et pourront ainsi impunément manifester toute leur haine des Juifs, à l’instar de leurs idoles du XXe siècle: les nazis.

Les Juifs, les Juifs, de lâches porcs.

La plupart des familles juives allemandes étaient enracinées dans le pays depuis de nombreuses générations. A la différence des “nouveaux” Allemands de confession musulmane, les Juifs allemands éprouvaient respect et amour pour leur pays au point de ne pas hésiter à sacrifier leur vie pour leur Heimat.

Soldats Juifs allemands au front lors de la première guerre mondiale

Hautement décorés à la fin de la guerre 14-18, puis déportés dans les camps de la Mort deux décennies plus tard

Lors de la première guerre mondiale, près de cent mille jeunes Juifs allemands rejoignirent l’armée pour défendre leur patrie. Ils étaient si fortement assimilés qu’ils se sentaient avant tout Allemands, la seule différence résidait dans leur foi, rien de plus. Ils étaient loin de s’imaginer qu’en France, ils allaient peut-être devoir combattre et tuer leurs frères dans la foi.

Des appels à s’enrôler dans l’armée furent publiés par plusieurs journaux juifs. Les membres de l’Association des Juifs allemands et de l’Association centrale des citoyens allemands de religion juive prêtèrent allégeance à l’Allemagne. Les jeunes soldats Juifs allemands partirent enthousiastes à la guerre, fiers de se battre pour leur patrie. Il n’existait en eux aucun conflit de loyauté. Ils étaient Allemands et loyaux envers leur pays.

Dans les synagogues, des prières s’élevaient pour l’Empereur Guillaume II, le dernier Deutscher Kaizer, son épouse, l’impératrice Augusta Victoria et pour une issue victorieuse de la guerre. Il n’y avait aucun doute sur le Bien et le Mal : d’un côté la bonne mère patrie, l’Allemagne, forcée d’entrer en guerre, de l’autre les ennemis sacrilèges.

La guerre menée par l’Allemagne fut idéalisée comme le combat pour la justice et ses ennemis qualifiés de traîtres, qui méprisaient les commandements les plus sacrés de Dieu. En outre, les appels récurrents au courage, au respect du devoir et au sacrifice stimulaient l’ardeur au combat des soldats.

Les jeunes soldats Juifs allemands se battirent avec ferveur, à l’instar de tout bon patriote allemand et ils le prouvèrent par leur bravoure au combat.

Ils furent hautement décorés pour leur courage. Jamais, à ce moment là, ils n’auraient pu envisager le sort terrible, qui allait s’abattre sur eux deux décennies plus tard. Leur courage, leur loyauté envers la mère patrie, leur fierté d’être Allemand furent ignominieusement oubliés par la Mère patrie, qui révéla ainsi toute sa noirceur, son hypocrisie, son immense ingratitude et son mépris à l’égard de ceux qui lui sacrifièrent leur jeunesse, leur vie par amour pour elle.

De la haute décoration, au camp de concentration, tel fut le destin tragique de nombreux de ces héros Juifs allemands de la première guerre mondiale et cela tout simplement en raison de leur origine juive et de leur foi.

L’hommage rendu aux soldats Juifs allemands ne fut bientôt plus qu’un lointain souvenir. La défaite de l’Allemagne créa de l’amertume au sein de la population. Ces courageux soldats Juifs allemands furent rapidement accusés d’avoir apporté la malchance à l’armée impériale, blâmés pour la pénurie alimentaire et considérés comme des apatrides – dont l’infâme dessin était de ruiner l’Allemagne – des profiteurs de guerre, des tire-au-flanc.

Ils devinrent les boucs émissaires de tous le problèmes de la société allemande, au lendemain d’une terrible défaite militaire qui plongea le pays dans une misère noire.

Une histoire d’amour non réciproque, qui débuta pleine d’espoir, mais s’acheva en une immense tragédie vingt ans plus tard.

Aujourd’hui, pour les « vieux » Allemands de confession juive, Israël reste un pays étranger. De nombreux Juifs de Russie ont choisi l’Allemagne comme leur patrie et vu notre passé, leur confiance en nous est un cadeau inestimable. L’Allemagne pour eux demeure un pays merveilleux, mais pour combien de temps encore ?

Hélas, les Juifs allemands risquent de perdre peu à peu leur patrie. Non seulement eux, mais aussi les Allemands de confession, chrétienne, d’où la nécessité impérieuse de nous unir, Juifs allemands et Chrétiens allemands. Il n’y a pas de place pour les musulmans qui n’acceptent pas la présence juive en Allemagne.

Le gouvernement allemand pourra-t-il compter sur la loyauté, l’amour de la patrie et le courage de ses nouveaux concitoyens de confession musulmane en cas de conflit ? Il devrait méditer sur la question … et ne jamais oublier qu’au delà de la haine des Juifs, les islamo-nazis éprouvent une haine de l’Occident et des « mécréants » que nous sommes à leurs yeux, aussi féroce et ce quoi que nous fassions pour leur plaire, attitude considérée comme une faiblesse par les membres de la meilleure communauté qui soit.

« Aslam taslam » (« soumets-toi et tu seras épargné »)

Toute guerre a un objectif, et celui de l’islamisme mondial est de faire régner partout l’ordre de la charia, de reconquérir tous les pays qui furent jadis musulmans (Balkans, Espagne, Sicile, Portugal, Inde, Israël, etc.), qu’il veut réunir à terme dans un califat, afin d’islamiser la planète entière. Mais, sachant que de nombreux pays sont militairement plus forts qu’eux, les islamistes doivent désarmer d’abord l’Occident grâce à l’interdiction de toute critique de l’islam sous couvert de lutte contre l’islamophobie. Pour éliminer les obstacles sur leurs chemins de conquête subversive, les pôles de l’islamisme mondial distillent l’idée selon laquelle toute critique de l’islam serait une attaque contre les musulmans.

Cette « paranoïsation » des musulmans via l’idée que les « sociétés mécréantes » les persécuteraient prépare la sécession possible d’une grande partie des communautés musulmanes de nos pays, que les djihadistes comme les « islamistes modérés » incitent à se « désassimiler ».

De ce fait, il est stupide de réduire la menace islamiste au seul terrorisme djihadiste, qui n’est que l’avant-garde, la face émergée de l’iceberg. L’objectif de conquête du monde et de l’Occident est en effet poursuivi tout autant par l’islam institutionnel mondial et occidental, majoritairement fondamentaliste. La différence entre les deux n’est pas de nature mais de degré. Le but commun est d’instaurer le règne universel de la charia.

Alexandre del Valle, extrait de «La stratégie de l’intimidation, du terrorisme djihadiste à l’islamiquement correct. »

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction et adaptation libre par Rosaly pour Dreuz.info.

Sources :

  • « Die Luft wird dünner für Juden in Deutschland » (PI. News)
  • « Hochdekoriert, dann deportiert. » (Deutschlandfunk Kultur)

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