Publié par Magali Marc le 20 août 2019

Rashida Tlaib a montré qu’elle était prête à utiliser sa grand-mère comme pion politique afin de diaboliser l’État d’Israël. En obtenant d’Israël la permission de lui rendre visite, elle a effectivement été mise au pied du mur. Mais en refusant de rendre visite à sa grand-mère, décrivant les conditions imposées par l’État Juif comme étant « oppressantes », Mme Tlaib a prouvé que ses objectifs étaient cyniques depuis le début, et elle a choisi de platement laisser tomber sa grand-mère.

Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article de Ian Haworth, paru sur le site de Townhall le 19 août.


Le Hashtag sur Twitter «#MyPalestinianSitty*» et le jeu de boucliers humains de Rashida Tlaib

Il est phénoménalement rare qu’un politicien soit prêt à mettre cartes sur table afin que tout le monde puisse les voir. Les acteurs de la sphère politique sont passés maîtres dans l’art de la tromperie, de la diversion et de la rhétorique trompeuse. La plupart des gens diraient que nous avons plus de chances de faire couler le sang d’une pierre que d’obtenir une réponse franche, même tiède, de la part des dirigeants élus.

Cependant, c’est une tendance à laquelle certains membres de l’aile radicale du Parti démocrate s’opposent involontairement.

Ilhan Omar (D-MN) et Rashida Tlaib (D-MI) ont été au centre d’une querelle incessante autour de leur haine viscérale d’Israël et de leur utilisation constante de tropes antisémites. Pour ceux qui ont les deux pieds dans le réel, il semblerait que les actions d’Ilhan Omar et de Rashida Tlaib, après leur dernière passe-d’arme contre Israël, auraient dévoilé le « loup dans la bergerie », c’est-à-dire le cancer antisémite qui ronge certaines factions du Parti Démocrate.

Malheureusement, nous ne voyons pas la réalité avec les mêmes yeux que leurs partisans imbus d’idéologie gauchiste. Autrement dit, au lieu d’être défaites par leur naïve honnêteté, elles en sont récompensées.

Cette dernière saga a commencé lorsque Ilhan Omar et Rashida Tlaib ont « raté » l’occasion de se rendre en Israël en même temps que la large délégation bipartisane du Congrès.

Elles ont plutôt décidé de faire bande à part et d’effectuer une visite indépendante intitulée « Délégation du Congrès américain en Palestine » ; la dite visite étant parrainée et organisée par le Miftah, un groupe antisémite qui « chante les louanges des terroristes palestiniens et affirme que les juifs utilise le sang des chrétiens durant la Pâque juive »(selon le Washington Examiner**).

Tandis que les médias de masse sont résolument disposés à diluer la réalité antisémite de nombreux groupes pro-palestiniens et antisémites, Israël a pour politique permanente de refuser l’admission à toute personne qui soutient le mouvement BDS, qui vise à détruire l’État d’Israël en l’attaquant sur le plan des échanges économiques.

Non seulement le mouvement BDS a l’antisémitisme dans son ADN, mais la critique incohérente et ciblée du seul État juif dans le monde est révélatrice de la politique vicieuse de deux poids deux mesures qui est appliquée au seul peuple juif depuis des siècles.

Le Premier ministre Netanyahou (sans doute après quelques pressions de la part du Président Trump) a décidé d’interdire l’entrée à Mmes Omar et Tlaib en raison de leur soutien au mouvement BDS, ce qui a soulevé quelques questions de la part des défenseurs pro- et anti-Israël. Si elles avaient eu la moindre acuité politique, Mmes Omar et Tlaib auraient pu bénéficier d’un certain niveau de protection en se réfugiant derrière leur prétention malhonnête et familière d’être victimes de préjugés.

Cependant, au grand désarroi des partisans anti-israéliens qui ont de vagues idées stratégiques, Rashida Tlaib a préféré adopter une manœuvre qui est l’équivalent politique de s’auto-gifler.

Donnant l’impression d’accepter la politique du gouvernement israélien d’interdire l’entrée aux partisans du mouvement BDS, Rashida Tlaib a écrit une lettre au ministre de l’Intérieur, Arye Deri, lui demandant la permission d’entrer en Israël afin de pouvoir « rendre visite à mes proches, et en particulier à ma grand-mère, qui a 90 ans », disant que cela « pourrait être ma dernière chance de la voir ». Elle a conclu en acceptant de ne pas promouvoir le boycotts des produits israéliens au cours de sa visite.

Dans une démonstration de la « cruauté violente et impérialiste d’Israël », sa demande fut immédiatement acceptée. Tlaib a alors annoncé qu’elle ne se rendrait pas en Israël, citant les « conditions accablantes » imposées par l’État Juif.

Avec cet acte presque risible, Rashida Tlaib a mis toutes ses cartes sur la table. Elle était prête à utiliser sa grand-mère, soi-disant bien-aimée, comme un pion politique dans son désir obsessionnel de diaboliser l’État d’Israël. Quand Israël lui a donné la permission de lui rendre visite, elle a effectivement été mise au pied du mur.

Par la suite, en refusant de rendre visite à sa grand-mère alors qu’elle décrivait les conditions d’Israël – qu’elle avait acceptées en privé – comme étant « oppressantes », Mme Tlaib a prouvé que ses objectifs étaient profondément cyniques dès le début, tout en renonçant à sa « dernière occasion » de voir sa grand-mère chérie dans une tentative grotesque de cacher son idiotie.

Ironiquement, sa volonté d’utiliser les membres de sa famille comme prétexte est une tactique qui a été appliquée par toutes les organisations terroristes palestiniennes.

Le problème qui subsiste, c’est que, même face à un cynisme indéniablement enraciné dans un sectarisme anti-israélien et antisémite, les cartes qui sont maintenant sur la table sont interprétées différemment. Pour ceux qui comprennent l’histoire d’Israël, il est clair que les cartes sans valeur politique montrées par Rashida Tlaib l’exposent comme étant une fraudeuse idéologique.

Cependant, en raison de l’ignorance généralisée d’Israël au sein de la gauche, utilisée par un ensemble résolument trompeur d’organisations anti-israéliennes, beaucoup ne voient pas que ses cartes n’ont aucune valeur.

En fait, Rashida Tlaib a été louangée pour sa soi-disant « bravoure » face à un « régime oppresseur ». Cette absurdité est illustrée par le fait que le hashtag «#MyPalestinianSitty» est devenu viral dans les médias sociaux, ce qui implique que des photographies de femmes palestiniennes âgées sont tout ce qui est nécessaire pour justifier la destruction de l’État d’Israël.

Ilhan Omar et Rashida Tlaib nous ont toutes les deux montré leur vraie nature à plusieurs reprises, mais tant que nous ne serons pas d’accord sur la nature du jeu auquel elles jouent, leur ineptie haineuse continuera d’être récompensée.

À moins d’accepter de jouer le même jeu, nous n’avons aucune chance de gagner.

* « Sitty » est le mot arabe pour « grand-mère »
** https://www.washingtonexaminer.com/opinion/the-media-are-mum-on-the-virulently-anti-semitic-group-behind-rashida-tlaibs-and-ilhan-omars-since-canceled-israel-trip

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

Source : Townhall

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