Publié par Ftouh Souhail le 21 août 2019

Les terroristes musulmans canadiens sont chanceux avec l’actuel Premier ministre Justin Trudeau. Sa complaisance à l’endroit de l’islam fait que ce gouvernement ne cherche pas à restreindre les droits et libertés des djihadistes.

Le gouvernement de Justin Trudeau à Ottawa s’est dit « déçu » de la décision souveraine du Royaume-Uni de retirer la nationalité britannique de Jack Letts, un terroriste de 24 ans surnommé « Jihadi Jack » qui avait rejoint l’État islamique en Syrie en 2014.

Jack Letts avait la double nationalité britanno-canadienne. Il était en Syrie, pour une mission barbare aux côtés de Daech. Il est détenu actuellement dans une prison kurde au nord de la Syrie.

« Le Canada est déçu que le Royaume-Uni ait pris cette mesure unilatérale pour se décharger de ses responsabilités », a indiqué cette semaine un porte-parole du ministère canadien de la Sécurité publique dans un communiqué.

Alors que le Premier ministre canadien Justin Trudeau doit rencontrer son homologue britannique Boris Johnson au sommet du G7 en France ce week-end, le gouvernement libéral de Trudeau semble persister dans la défense des droits des djihadistes et des mercenaires musulmans.

Jack Letts, converti à l’islam, a quitté en mai 2014 son domicile familial dans le comté d’Oxfordshire (centre de l’Angleterre). De Jordanie, il s’est rendu au Koweït et s’est marié en Irak avant d’aller en Syrie.

Il a été capturé en mai 2017 par des forces kurdes alors qu’il essayait de fuir vers la Turquie et est depuis détenu dans le nord de la Syrie.

Dans une interview à ITV en février 2019, Jack Letts avait dit vouloir rentrer au Royaume-Uni.

« Je ne vais pas dire que je suis innocent. Je ne suis pas innocent. Je mérite ce qui m’arrive. Mais je veux juste que ce soit… approprié… pas une punition “freestyle” en Syrie », avait-il déclaré.

33 citoyens canadiens sont actuellement détenus en Syrie. Le gouvernement canadien encourage leur retour de ses djihadistes.

Selon le Premier ministre canadien Justin Trudeau, les terroristes musulmans ont certains droits, ils sont présumés innocents, ils ont droit à un procès et des soins payés par les contribuables canadiens et aussi ils ont droit à la liberté de parole.

Dimanche le mère de Jack Letts, Sally Lane, annonce fièrement à la chaîne britannique Channel 4 News, que « Le gouvernement canadien nous a dit qu’il ne ménagerait aucun effort pour ramener mon fils à la maison ».

Sally Lane, la mère du djihadiste, a pourtant été reconnue coupable en juin 2019 de financement du terrorisme pour lui avoir envoyé de l’argent en Syrie et elle été condamnée à une peine de prison avec sursis.

« Jihadi Jack » est le dernier cas connu de déchéance de nationalité britannique en lien avec des départs pour rejoindre l’État islamique.

Apres la déchéance de sa nationalité britannique, ce djihadiste pourrait donc revenir tranquillement au Canada. Le premier ministre Trudeau a déclaré que les terroristes avaient le droit de conserver leur citoyenneté canadienne.

Or, non seulement peuvent-ils conserver leur citoyenneté, mais ils constituent même un atout pour le pays. C’est Justin Trudeau lui-même qui l’a dit en 2017 (1).

Beaucoup de Canadiennes et Canadiens partagent un sentiment de dégoût envers la mise à disposition des terroristes de l’appareil judiciaire qui se compromet avec délectation dans la défense de l’indéfendable sous le faux prétexte de protéger les sacro-saints droits de l’homme. Force est de constater que pour eux ce sont les derniers maudits de la terre qui méritent d’être défendus.

L’inclusion des terroristes selon Justin Trudeau

En juillet 2017, des millions de Canadiens ont été abasourdis d’apprendre que le gouvernement Trudeau versait 10,5 millions à Omar Khadr, un ancien terroriste musulman qui a appartenu à Al-Qaida et qui a tué un soldat américain.

Cela n’a pas empêché le premier ministre de récidiver quelques mois plus tard en remettant 31 millions à titre de dédommagement à trois musulmans pour avoir été torturés en Syrie sur la foi d’informations transmises par le Canada.

Si ce n’était que de ces compensations, on pourrait comprendre que le gouvernement, en voulant éviter des poursuites, a agi selon des principes purement rationnels. Il n’en est rien.

Le gouvernement de Justin Trudeau finance indirectement le terrorisme en se montrant bienveillante à l’endroit d’organisations islamistes dont ils sait qu’elles agissent en périphérie du terrorisme.

C’est le cas de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), dont certains membres ont tissé des liens avec le Hamas et le Djihad islamique palestinien. Le gouvernement Trudeau a aussi ouvert la porte au financement de nombreuses autres organisations du genre par l’entremise du programme Emplois d’été Canada. Les exemples à ce sujet pullulent : le Centre islamique BADR, l’Islamic Humanitarian Service, la Fédération canado-arabe (FAC), l’Anatolia Islamic Centre et bien d’autres.

Le 27 juin 2018, le gouvernement Trudeau accordait aussi une aide 23 millions à deux autres organisations reconnues pour leurs accointances avec le milieu djihadiste, le Conseil national des musulmans canadiens et Islamic Relief.

Pour les Canadiens il est inacceptable que des groupes et des individus islamistes puissent recevoir des compensations.

L’intégrisme musulman vit aussi une période dorée au Canada.

Justin Trudeau est Premier ministre du Canada depuis novembre 2015.

Il a prouvé depuis son entrée comme chef du gouvernement fédéral qu’il se souciait de la sécurité du Canada comme d’une guigne, sa seule valeur s’étant révélée être le pouvoir. Il a eu cependant l’intelligence d’user d’une rhétorique porteuse sur les droits humains et se présentant comme le chevalier blanc de la tolérance, trompant pas mal de monde avec un parti politique supposé militer pour ce qu’il y a de meilleur dans les traditions canadiennes et aux acquis démocratiques de ce pays.

Or, le Parti Libéral du Canada n’est qu’une illusion, au mieux une officine pro-islam dont les adeptes fédéraux imitent à la lettre le moindre geste pro-islam de Justin Trudeau.

Ce dernier voue un attachement particulier à la communauté musulmane. Il avait d’ailleurs annoncé ses couleurs dès 2014. Dans une entrevue qu’il avait alors accordée au journal communautaire Sada al-Mashrek, basé à Montréal, il avait déclaré que s’il était élu, il allait mettre en place un programme spécial d’immigration plus ouvert aux « musulmans et aux Arabes » .

La relation que le premier ministre entretient avec les intégristes est incompréhensible dans la mesure où il a accompli de nombreux gestes de bonne volonté à leur endroit. Il a par exemple défendu sans vergogne le droit des femmes musulmanes de porter le niqab, de même qu’il s’est rendu à plusieurs reprises dans des mosquées et des centres islamiques, dont ceux qui s’identifient au mouvement salafiste et aux Frères musulmans.

Il avait même récité le serment d’allégeance à Allah et à Mohamet ce qui avait déclenché des rumeurs sur sa conversion à l’islam. Il avait visité la mosquée Al Sunnah Al Nabawiah, à Montréal, un haut lieu de l’intégrisme au Canada.

Et pour mieux bloquer toute tentative de critiquer l’islam, Justin Trudeau a avalisé avec enthousiasme la motion M-103 qui a débouché sur la rédaction d’un document de recommandations visant à lutter contre « le racisme systémique et la discrimination religieuse, y compris l’islamophobie ».

Et voilà : par son penchant pour l’islam, Trudeau a déroulé le tapis rouge à tous les musulmans, y compris aux intégristes. Un phénomène profondément inquiétant en Amérique du Nord.

Cette proximité avec les islamistes a conduit le premier ministre Trudeau à faire preuve d’angélisme dans le dossier des djihadistes de retour au pays. Sous son règne, les ressortissants canadiens partis faire le djihad en Syrie ou en Irak ont été et sont toujours autorisés à rentrer au Canada sans être poursuivis en justice.

Pourtant, l’article 83.18 al 1 du Code criminel est explicite : « Est coupable d’un acte criminel passible d’un emprisonnement maximal de dix ans quiconque, sciemment, participe à une activité d’un groupe terroriste, ou y contribue, directement ou non, dans le but d’accroître la capacité de tout groupe terroriste de se livrer à une activité terroriste ou de la faciliter ».

Plus personne n’est vraiment étonné de cette complaisance à l’endroit des djihadistes. Le lobby islamiste est aujourd’hui bien implanté à Ottawa et dans les rouages de la justice de l’État fédéral.

Des élections fédérales canadiennes auront lieu le 21 octobre 2019.

Aveuglé par sa soif du pouvoir, M.Trudeau va tenter de rester au pouvoir, par tous les moyens, quitte à trouver des justifications abracadabrantesques au terrorisme. Il va entonné son refrain préféré contre l’islamophobie, se présentant, comme il aime le faire un homme pour la diversité.

M. Trudeau ne fera que scier la branche sur laquelle il est assis depuis 2015.

Enfin il est possible pour des juristes étrangers de préparer des poursuites internationales contre Justin Trudeau pour complicité passive avec le terrorisme en Syrie.

Le Canada est devenu le premier pays au monde à incorporer les obligations du Statut de Rome dans ses lois nationales lorsqu’il a adopté la Loi sur les crimes contre l’humanité et les crimes de guerre. Le Canada a joué un rôle central dans la création de la Cour pénale internationale (CPI) (2).

Une saisie de cette Cour est envisageable contre M.Trudeau, au nom du chapitre 178 du droit international, qui permet l’émission d’un mandat d’arrêt contre un chef d’État ayant pas empêché des crimes et des actes terroristes dans d’autres pays ou ayant favorisé financièrement des organisations impliquées dans le terrorisme.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Ftouh Souhail pour Dreuz.info.

(1) « Nous savons qu’en fait, quelqu’un qui s’est engagé dans cette idéologie haineuse et s’en est détourné peut être une voix extraordinairement puissante pour prévenir la radicalisation chez les générations futures et les jeunes dans la communauté », avait-il laissé entendre dans une entrevue à CTV en décembre 2017.

(2) Le 18 décembre 1998, le Canada devenait le 14e pays à signer le Statut de Rome. Le 29 juin 2000, le Canada a adopté la Loi sur les crimes contre l’humanité et les crimes de guerre, devenant ainsi le premier pays au monde à adopter une loi visant la mise en œuvre du Statut de Rome.

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