Le Sénateur du Texas, Ted Cruz, a récemment traité le New York Times de journal de propagande gauchiste, semblable à la Pravda. Il estime que le journal s’auto-détruit en propageant sa haine de Trump et en passant de la soi disant collusion avec la Russie au soi disant racisme de Trump. Mais ni le NYT, ni les autres médias de masse ne semblent vouloir changer.
Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article de Brent Bozell et Tim Graham*, paru le 21 août, sur le site de Townhall.
L’énorme problème de crédibilité des médias
Dans son émission hebdomadaire «Full Measure», diffusée à la télévision du groupe Sinclair le 18 août, Sharyl Attkisson, ancienne correspondante de CBS News, a interviewé Scott Rasmussen, le sondeur d’opinion, sur la situation des journalistes sur la place publique.
Ils sont considérés comme à peu près aussi fiables que Wikipédia, le site Web considéré comme si peu fiable que les enseignants disent souvent à leurs élèves qu’ils ne peuvent pas le citer comme source de leurs travaux de recherche.
Seulement 38 pour cent des sondés ont déclaré que la couverture politique nationale est exacte et fiable, tandis que 42 pour cent ont déclaré qu’elle ne l’est pas.
« Nous avons posé des questions concernant les journalistes politiques nationaux. Sont-ils crédibles ? Sont-ils fiables ? » a répondu Rasmussen. « Et vous savez, un peu plus d’une personne sur trois dit oui. Lorsque nous posons des questions sur Wikipédia, nous obtenons exactement la même réponse. Ce qui se passe, c’est que maintenant les gens voient les journalistes de la même façon qu’ils voient Wikipédia. »
On entend souvent les élites médiatiques évoquer la nostalgie d’une époque où le peuple américain « partageait les mêmes faits ». Traduction : une époque où tous les Américains faisaient confiance aux médias « grand public » pour leur dire quels étaient les «faits», et ces médias jouissaient d’un monopole dans leur domaine.
Les faits étaient toujours présentés de façon à avoir un impact politique. Par exemple, les présentateurs de télévision nous disaient que la guerre du Vietnam était un bourbier impossible à gagner. Le Watergate a été le pire scandale de l’histoire américaine. L’Union soviétique voulait seulement la paix. Les riches étaient cupides. La planète Terre succomberait au réchauffement climatique. Et l’organisme Planned Parenthood se souciait des enfants.
Tout cela a créé une soif nationale de sources d’information alternatives. L’ajout de Fox News, des stations de radio d’information conservatrices, des sites Web et des blogues d’information conservateurs dans les années 1990 a été décrié comme l’aube d’une nouvelle ère de « désinformation ».
Ce penchant des médias pour biaiser l’information a clairement porté atteinte à leur image.
M. Rasmussen a déclaré à Mme Attkisson que 78 % des électeurs affirment que les journalistes ne rapportent pas tant les nouvelles qu’ils font la promotion de leur agenda : « Ils pensent qu’ils se servent des incidents comme d’accessoires pour promouvoir leur agenda plutôt que de chercher à consigner avec précision ce qui s’est passé…. Seulement 14% pensent qu’un journaliste rapporte ce qui s’est réellement passé. »
Ce résultat est tout simplement catastrophique. Les médias «d’information» n’existent plus.
Selon Rasmussen, le public est de plus en plus cynique : « Seulement 36 % des électeurs pensent que si un journaliste découvrait quelque chose qui pourrait nuire à son candidat préféré, il le signalerait. » Le public voit les médias tels qu’ils sont : des militants qui manipulent le processus démocratique.
Mme Attkisson a également interviewé Frank Sesno, ancien présentateur de CNN, pour réagir à cet énorme problème de crédibilité. Sesno s’est conformé à la politique de l’entreprise et, ce faisant, il s’est tiré dans le pied : « Le public comprend fondamentalement ce que devrait être le journalisme. Il ne comprend pas comment ça fonctionne en réalité. »
Qu’est-ce que cela signifie ? Le public n’est pas suffisamment informé pour savoir à quel point il le serait s’il faisait confiance à la presse ?
Si les médias voulaient vraiment améliorer leur image, ils prendraient au sérieux le scepticisme du public et adopteraient des mesures très simples :
- Arrêtez d’essayer de dissimuler toutes les bonnes nouvelles concernant le président Trump et toutes les mauvaises nouvelles concernant Bernie, Biden et compagnie.
- Reconnaître qu’il y a deux côtés aux débats politiques. Qu’il est juste de remettre en question les changements climatiques, de protéger notre identité nationale et de s’opposer à l’industrie de l’avortement qui se livre au trafic de chair humaine.
Est-il trop tard ? Les conservateurs ont abandonné les réseaux et les journaux de masse, ce qui signifie que leurs auditoires sont maintenant composés avant tout de gauchistes qui rejettent tout ce que les conservateurs défendent.
De toute évidence, d’après ce que nous avons vu, les journalistes gauchistes sont beaucoup plus sensibles aux critiques des gauchistes qu’ils ne le sont aux critiques du public américain. Il est peu probable que cela change, de sorte que la crise de crédibilité ne fera que s’aggraver.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.
* L. Brent Bozell III est le président du Media Research Center. Tim Graham est directeur d’analyse des médias au Media Research Center et rédacteur en chef du blog NewsBusters.org.
Source :
- https://townhall.com/columnists/brentbozellandtimgraham/2019/08/21/the-medias-massive-credibility-problem-n2551981
- https://www.foxnews.com/media/ted-cruz-blasts-new-york-times-propaganda-outlet-by-liberals-for-liberals
Ces pauvres médias, quelle que soit leur nationalité,sont si mauvais qu,ils ne se rendent
meme plus compte qu,ils sont mauvais.
Les médias sont tellement mauvais qu’ils ont recours aux subventions publiques pour vivre. Plus de subventions plus de médias.
J’ai mal au ventre quand je sais qu’une bonne partie de mes impôts gavent ces “nullos”.
Seuls survivront ceux qui auront encore une clientèle fidèle d’abonnés.
“qui ne gueule la vérité quand il la sait se fait le complice des menteurs et des faussaires” Charles Péguy – j’ajoute : complice également des violeurs et assassins. La perte de cette crédibilité est irréversible si les pékins de lecteurs citoyens ont bien compris qu’on se fout d’eux depuis très longtemps et qu’ils sont victimes……. C’est encore à voir !
DREUZ n’aime donc pas Charles Péguy ?
” Les médias «d’information» n’existent plus.”
comme les partis politiques corrompus, ils se contentent de l’argent public.
comme on sait ce qu’ils vont dire, à quoi bon les lire ou les regarder?
l’article précédent était une info sur l’allemagne et une explication sur l’italie! deux raisons de continuer à m’abonner à dreuz
actuellement tout les lecteurs du NY Times et du Washington Post sont des anti-Trump a 100% …. les lecteurs normaux ont quittez ses médias car le monde ordinaire Américain sont fatiguer de tout ses attaques …. la preuve : biden , warren , harris et tout les autres remplissent des salles au gros maximum de 300 personnes … Trump 10 000 personnes ou plus
Dans le contexte actuel de vénalité et de coercitions (cf récente loi Avia et future évolution de la loi de 1881 sur la liberté d’expression) il semble évident que seule la presse parallèle (non subventionnée) pourra nous communiquer l’air du large !..
Il y a cinquante ans ou plus, je travaillais dans un journal, mon role principal
etait de verifier les bandes morasses avant leur impression, pour deux choses:
que le langage etait correct, mais surtout que les journalistes avaient fait leur
travail de recherche et ne copiaient pas les autres articles de competiteurs.
Il est inadmissible qu’un individu qui se dit journaliste puisse modifier les
faits pour avantager son parti politique.
Bonjour Madame,
ce n’est pas irréversible, en tout cas en théorie. Cependant la perte de crédibilité est extrêmement difficile à reconstituer. Le retour de cette confiance peut se chiffrer , pour le moins, en années et qu’a la condition supplémentaire qu’elle soit sans failles. Autrement dit, en pratique, c’est peu probable.
Cordialement.