Lors d’une conférence de presse avant le G7, Jupiter, fier de son succès en France, s’est permis de donner des leçons à l’Italie :
L’Italie est un pays ami et un grand peuple dont le destin est profondément européen. Il mérite un gouvernement et des dirigeants qui soient à cette hauteur.
Tout comme la France, Monsieur le Président !
Il a également fustigé Luigi di Maio et le M5S pour s’être alliés à « l’extrême-droite ». Une attaque à peine voilée contre Matteo Salvini et la Lega, Paris ayant exprimé son souhait de voir l’actuel ministre de l’Intérieur exclu du nouvel Exécutif. Son discours-avertissement indique clairement ce que Paris attend de Rome : un gouvernement qui soit enfin un ami et non plus un adversaire de la stratégie française en Europe et dans la Méditerranée élargie. En d’autres termes, un gouvernement débarrassé de ce trublion populiste, souverainiste, fasciste, de cet empêcheur de tourner en rond. Pensez donc, il défend les intérêts des lépreux ! Mais quelle insanité !
Le chef de l’Elysée ne s’est pas exprimé à demi-mot. Clair et concis, Macron a déclaré souhaiter un gouvernement en Italie sans la Lega dans la majorité. Sa Majesté a parlé au peuple italien. Sa Majesté oublie, dans sa crise de mégalomanie, qu’il n’est ni le roi d’Italie, ni son président, juste le Président de la France. Personne le lui a conféré le droit de se mêler de la politique italienne et d’imposer sa volonté à un pays souverain. Il a encore raté une occasion de se taire.
Qui était en tête lors des dernières élections ? Le M5S, qui prit la décision de gouverner avec Salvini. Qui est le grand perdant aujourd’hui ? Di Maio … Croire que s’allier avec « l’extrême-droite » soit une manière de réinventer la politique ne fonctionne jamais. On le constate ailleurs, cela ne fonctionne pas.
L’oracle jupitérien a parlé.
Cette estocade de Jupiter contre la Lega et le M5S pourrait aider à amener au pouvoir la coalition “URSULA”, qui plaît tant aux pontes de l’UE et donc à Emmanuel Macron, qui rêve de prendre les rênes de l’UE en exploitant la faiblesse d’Angela Merkel et celle des dirigeants d’autres exécutifs européens. Ou le machiavélisme macronien dans toute sa splendeur.
Hypothèse proposée par l’ancien Premier ministre et ex-président de la Commission européenne Romano Prodi, une large coalition gauche-droite à l’allemande, résolument pro-européenne, qu’il a baptisée “gouvernement Ursula“. (Serait-ce en hommage à Ursula von der Leyen, la nouvelle présidente de la Commission européenne?)
Là encore, aucune certitude sur une telle alliance, qui inclurait le parti Forza Italia (centre-droit) de Silvio Berlusconi.
L’ancien président du Parlement européen Antonio Tajani, un proche de M. Berlusconi, l’a jugé “impossible“, dans un entretien à l’AFP, lui préférant une union de la droite derrière “une même vision libérale“.
M. Salvini avait proposé une alliance à Silvio Berlusconi et à la formation d’ultra-droite des Frères d’Italie, recueillant plus de 50% des intentions de vote, et donc une majorité écrasante et inédite. Mais l’opération avait avorté car M. Salvini voulait une liste unique et M. Berlusconi redoutait une disparition de FI.
En se référant à Sergio Mattarella dans son discours, Macron a aussi envoyé un autre signal : il a fait comprendre que le référent de Paris pour Rome n’était pas Giuseppe Conte (avec qui Macron a toujours entretenu des rapports cordiaux), mais le Président de la République italienne, Sergio Mattarella. Un Président ne peut s’adresser qu’à un autre Président, voyons ! D’égal à égal ! Dignité présidentielle oblige !
Avec la chute du gouvernement jaune-vert, la fenêtre d’une opportunité très intéressante pour Macron semble s’ouvrir : l’entrée du PD dans un gouvernement potentiel rouge-jaune représenterait la garantie d’un gouvernement italien beaucoup plus aligné sur les positions de l’Elysée que ne l’était celui composé par la Lega et le M5S. Mais, surtout, cela conforterait le plan de Macron dont le seul objectif est de construire une Europe la plus conforme possible à la politique française et à celle de l’UE.
La France de Macron voit en l’UE non un système d’alliances, avec lequel partager les lignes stratégiques, mais un multiplicateur de puissance.
Avoir un gouvernement fortement lié à la ligne « Ursula » signifie avoir un gouvernement aligné avec Paris, et c’est ce que souhaite le plus le dieu de l’Olympe français.
La .crise diplomatique de cette dernière année entre E. Macron et Matteo Salvini, aboutissant à une confrontation totale sur la politique migratoire, sur la Libye et autres dossiers brûlants – reflétait avant tout la volonté de Macron de frapper dur sur la présidence italienne pour obtenir un gouvernement allié, soumis à sa volonté.
Cette crise politique offrira-t-elle à Macron une opportunité unique historique de réaliser son projet ?
Il est frappant de constater que seule la réalisation de son ambition himalayenne de devenir le dirigeant suprême de l’UE, voire de la planète, au diable la modestie, intéresse le petit acteur de l’Elysée. A croire que le peuple italien, ces lépreux sans importance, n’existe pas ou si peu … et n’ont aucun droit à la parole.
Qualifié d’irresponsable et d’opportuniste mardi au Sénat par le Premier ministre sortant Giuseppe Conte, M. Salvini a maintenu sa ligne : il réclamera au président “la voie royale” du retour aux urnes car “en démocratie la chose la plus belle c’est voter“.
Salvini rappela à Conte l’appel à l’aide qu’il lança à Frau Merkel lors du sommet à Davos en février dernier. La vidéo du dialogue fut diffusée sur la chaîne privée italienne TV 7 lors de l’émission « Piazza Pulita »
J’ai toujours pensé que Conte était un arriviste, un opportuniste, un hypocrite, dont la seule ambition était de plaire à l’Establishment de l’UE et non de servir les intérêts du peuple italien et cela se confirme.
Aux yeux de tous ces pantins de l’UE et de leurs serviles collaborateurs, Matteo Salvini a le tort de parler vrai, d’agir conformément à ses promesses électorales, de respecter le peuple. Toutes ces qualités font de lui un paria en ce monde où les valeurs sont inversées.
Ci-après la traduction du dialogue amical et souriant entre deux amis, enregistré je suppose à leur insu, ce qui explique parfois le mauvais son :
Giuseppe Conte : le M5S est en souffrance …
Angela Merkel: Di Maio ..
GC : Di Maio chute dans les sondages, que nous avons réalisés. Je suis très préoccupé car Salvini est à 30-35% et eux descendent à 27-26%, donc ils disent, quels sont, quels sont, je veux dire les thèmes qui pourraient nous aider dans une campagne électorale ? Car sur l’immigration, Salvini est évidemment totalement opposé … il ferme tout, il n’y pas d’espace . Pour moi, c’est différent tu sais … Tu te souviens de Malte ? Quand j’ai dit que j’irai prendre les femmes et les enfants avec l’avion, c’est parce que Juncker m’ avait dit : « Salvini affirme que tous les ports sont fermés. » J’ai répondu, ok, j’irai alors les prendre avec l’avion. Tu sais … j’ai alors compris la question.
AM : Mais il est vrai que …
GC : Mais nous les prenons, certainement, certainement. Ne t’inquiètes pas Angela, je suis très déterminé. Ma force est quand je dis « maintenant on arrête » eux ne contestent pas. C’est ma position.
AM : Quel est le focus du M5S ?
GC : Dans la campagne électorale, ils sont nombreux dans mon parti aujourd’hui qui disent : « L’Allemagne est notre amie et nous devons donc faire notre campagne contre la France.
AM : C’est une approche très simpliste.
GC : Je pense que ce sera… nous sommes au début…
AM : Donc Salvini est contre la France et l’Allemagne ? Et di Maio est contre la France ?
GC : Salvini est contre tout le monde.
Il ne devait pas être facile pour Matteo Salvini, déjà attaqué de toute parts, insulté, détesté et trahi par les juges rouges, menacé de mort, voué aux flammes de l’enfer par certains membres du clergé, de travailler avec un tel collègue, ni avec d’autres ministres Grillini, qui sans cesse s’opposaient à ses décisions, notamment en matière d’immigration et de la sécurité des citoyens italiens.
Pressé par les siens, qui insistaient pour qu’il débranche le courant avec le M5S, il a fait éclater la coalition en espérant restituer rapidement la parole aux électeurs. Ce coup de poker a momentanément échoué, les autres partis ayant manifesté leur opposition à l’idée de nouvelles élections. Et pour cause : Matteo Salvini a toujours le vent en poupe auprès des citoyens italiens.
Le destin politique de l’Italie est désormais entre les mains du Président italien, qui devra nommer très rapidement un nouvel exécutif, faute de quoi les Italiens retourneront aux urnes, ce que ce Président europhile souhaite évidemment éviter.
Vu l’entente cordiale entre les différents partis, les uns refusant de s’allier aux autres, sa mission ne va pas être facile. Une nouvelle coalition contre nature finira pas imploser très rapidement et leur cauchemar d’un retour aux urnes surgira à nouveau, quant à un éventuel gouvernement de transition, il sera immanquablement suivi par des élections en automne et le coup de poker de Salvini portera alors ses fruits, car là le peuple italien s’exprimera…
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Rosaly pour Dreuz.info.
Source : Italia nel mirino di Macron : Salvini stia fuori dal governo. (Il Giornale.it)
Il s’est déjà fait remonter les bretelles par Trump car il sait permis de parler en son nom auprès des iraniens. J’espère que maintenant Salvini va lui mettre une baffe et que maintenant il va comprendre cet incapable qu’il faut qu’il s’occupe de la France.
Est-ce que quelqu’un lui a dit que malheureusement pour nous il a été élu en France?
ROSA
Bonjour Rosaly. Excellent article, fort bien documenté! Selon mon expérience personnelle, il m’est arrivé par trois fois dans ma vie de dénoncer, preuves indiscutables à l’appui, les manœuvres de ceux qui voulaient me nuire (comme l’a fait Salvini avec Conte). Et trois fois, j’ai été exécuté. La caste au pouvoir n’aime pas voir ses magouilles être dénoncées. Et Salvini a toute la caste politique contre lui et une majorité du peuple italien le soutient. Mais nous avons bien vu en France que cette caste n’hésite pas à réprimer violemment le peuple lorsque celui-ci réclame du changement. Et en Italie, ceux qui dérangent les “intérêts supérieurs” sont généralement exécutés (au sens propre). Je crains pour la vie de Salvini.
J’ai de la peine pour les francais, ils n’ont pas encore
compris que leur malheur provient de leur facon
particuliere de voter.
Que Dieu vous aide.
Bonsoir Gianni
Merci à vous!
“Je crains pour la vie de Salvini”.
Il est vrai qu’ils sont nombreux parmi les “élites” politiques, intellectuelles et médiatiques à rêver de le voir endormi pour l’éternité, et même certains membres du clergé (par très catholique comme rêve …) et ils ne se privent pas de le déclarer publiquement. Sans oublier toutes les sangsues du juteux business de l’immigration, qui se sont bien sucrées en se dévouant pour leurs oeuvres humanitaires et qui ont vu leur profit chuter, depuis la fermeture des ports à l’invasion du pays. ET j’oubliais les juges rouges, qui eux rêvent de l’envoyer en prison. Pourquoi pas dans une cellule voisine de celle d’un migrant, ayant commis par erreur une indélicatesse, ne connaissant pas encore les codes du bon citoyen, respectueux des lois.
Toutefois, depuis l’implosion de l’exécutif jaune-vert, les menaces anti-Salvini ont fait place aux jubilations et aux appels à former un gouvernement responsable, europhile, respectueux des droits humains, ouvert à l’accueil de toutes les ” richesses” arabo-africaines, adeptes d’une certaine idéologie d’amour, de tolérance et de paix, bref un gouvernement idéal, exemplaire, vertueux, surtout dévoué aux intérêts des futurs “nouveaux ” citoyens italiens, désireux de se soumettre au diktat de l’UE et de plaire à leurs dirigeants: un gouvernement de rêve: PD-M5S. Aucun de ces deux partis ne souhaite bien sûr un retour aux urnes. Sait-on jamais? Le diable fasciste Salvini pourrait être plébiscité par les lépreux italiens, cette plèbe ignorante, égoïste, inculte, qui n’entend rien à la politique et ne sait pas ce qui est bon pour le peuple.
Pour l’instant, c’est un échange d’amabilités diverses, d’insultes, de propositions aussitôt rejetées par l’un ou l’autre. Ils se détestent, mais s’unissent un sourire jaune aux lèvres contre leur ennemi commun Salvini, dont ils craignent une victoire éclatante en cas d’élections anticipées. Aucun ne se préoccupe de ce que veut le peuple italien, mais tous ne songent qu’à une seule chose: sauveur leur fauteuil et leur portefeuille. C’est la valse des magouilles rouges, jaunes, mi-jaunes, mi-rouges et parfois un mix des deux.
Et l’idée que Mattarella puisse confier les rênes du pays à de tels minables me révolte. D’après les commentaires des lecteurs italiens sous les divers articles consacrés à la situation actuelle, tous rejettent l’idée d’un exécutif rouge-jaune et espèrent en un retour aux urnes. Pour certains, rien que l’idée d’un retour de Renzi et autres ex-pointures du PD leur donne de l’urticaire. Ils en ont déjà goûté et n’ont pas encore tout digéré.
Il ne reste qu’à attendre la suite des événements. Les chacals, les vautours, les hyènes sont fébriles, prêts à déchiqueter l’ennemi, tout en s’insultant copieusement et se complimenter quelques heures plus tard. “Tu acceptes Conte comme PM et je m’occupe d’obtenir un poste de commissaire européen à Gentilone” (un exemple de la politique du “troc” en cours.
Una vera commedia all’italiana , mais je doute que le peuple italien rie aux éclats.
Amitiés!
Rosaly
Bonsoir Gigobleu
Je vous ai répondu, mais une fois encore mon message est en modération.
Ce monsieur ne se rend pas compte qu’il vient de faire un truc stupide. Mais DIEU merci nous sommes en démocratie, une idée librement exprimée sert à comprendre qui on a devant soi. Et là, il n’y a plus d’hésitation à avoir. Ce qui ressort de plus en plus c’est que c’était un coup monté. Les “UÉlites” veulent installer leur pouvoir insipide, mais pas moins délétère pour cela, au sein des Etats Nations en évitant le recours au Peuple. Ces gens se croient sortis de la cuisse de… wouahahahahahahahahaaa Jupiter.
On aimerait tous un retour aux urnes immédiat et une victoire éclatante de la Lega qui, avec ses alliés, aurait la majorité nécessaire pour un gouvernement stable et décidé a protéger les Italiens des violations continuelles de leur territoire par des ONG et des clandestins.
Et si tel n’est pas le cas, le plaisir sadique de traîtres immigrationnistes béats à la solde des déclinistes de Bruxelles, empressés de restreindre et de noircir l’horizon sécuritaire des Italiens, sera pénible à contempler pour toute conscience encore éveillée.
Mais, comme vous le dites, cela ne tiendra pas : les traîtres retirés sur l’Aventin et l’imperium pour Salvini, offrant une victoire encore plus éclatante à la Lega.
Difficile de choisir entre les deux options, c’est passion contre raison. Une chose est certaine : l’islamisation de l’Europe a pour conséquence immédiate et inédite depuis 1945 de réintroduire la haine entre nations européennes avec des clivages profonds, parce que civilisationnels, et que des Macron, Merkel, Juncker et consorts sont les plus funestes propagateurs de guerre qu’on n’ait eu depuis longtemps.
Fleur de Lys : Comme je l’ai entendu ,et l’entend de plus en plus ; Je préfère marcher au pas de l’oie plutôt que la soumission a l’islam…………………
Je n’ai pas envie que mes petits enfants me disent plus tard ; Pourquoi avez vous laissez faire ça ?……………l’henvahissement par l’immigration et l’islamisation ?
En l’espace d’une semaine, cet arrogant petit freluquet vient de se prendre deux belles raclées en live de la part de Vladimir Poutine (qui lui a bien fait comprendre qu’il n’a qu’à se démerder avec sa crise des Gilets Jaunes) et de Jaïr Bolsonaro qui a très justement qualifié ce Macron de “colonialiste” quand il se mêle des affaires du Brésil et de la forêt amazonienne (incendiée par des ONG, selon le président brésilien).
Et il se permet encore d’en ajouter une couche contre l’Italie !
Il radote, il se mêle de tout, il est bien trop jeune pour comprendre que la notion dévastatrice du Tout-État-interventionniste (savamment cuisinée par les sorciers français de l’ENA) fonctionne en France, à Cuba et au Vénézuela, mais nulle part ailleurs.
Sa môman Brigitte ne lui a donc rien appris.
Brigitte Epstein a décidément très mal « éduqué » le petit Manu qui veut faire la leçon à tout le monde !
Certains ont élu le Roi de la planète. C’est du moins ce pour quoi il se prend.
Macron n’est qu’un petit marquis qui ne représente plus la France qu’il déteste. C’est seulement le roi de la com creuse. Qu’il s’occupe sérieusement des problèmes qu’il génère à lui tout seul.
Un petit marquis ou un petit morveux ?
“Macron égal à lui-même” : tout est dit dans ces quelques mots.
Ce roitelet franc-mac se prend effectivement pour l’empereur de l’Europe…comme dans le film”la marche de l’empereur”, ce pingouin marche pour sa révolution…vers le gouffre qui va emporter la France ! Sous l’aile de la virago allemande, la grösse Makrel ! Les Italiens doivent être pliés en deux !
L’analyse de Rosaly est très juste.
Il nous reste à souhaiter que la “combinazione” hors nature imaginée pour abattre SALVINI, soit déjouée par la clairvoyance de l’électorat italien : les évènements de la période de cohabitation qu’ils viennent de vivre ont démontré aux Italiens qui est leur véritable allié capable de les défendre contre les abus de l’UE , et qui est déterminé à leur passer la corde autour du cou…
J’ai bon espoir.