L’économie sous le président Donald Trump est toujours en plein essor. Mais tandis que les Démocrates appellent de leurs vœux une récession économique afin de battre Trump en 2020, certains analystes regardent avec plus de circonspection ce qui risque de se produire: la réélection de Trump.
Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article de Victor Davis Hanson, paru le 22 août sur le site de Townhall.
Quelles sont les les chances que Trump soit défait en 2020 ?
Quels sont les facteurs qui conduisent généralement à la réélection ou à la destitution des présidents en exercice ?
Certainement, l’économie est ce qui compte le plus.
1. Les récessions, ou du moins le pessimisme économique chronique, font sombrer les présidents sortants
- Les présidents Jimmy Carter et George H.W. Bush ont été critiqués pour une croissance anémique, un taux de chômage élevé et un sentiment de stagnation – et ont été facilement battus.
- La crise financière de 2008 a probablement mis fin à toute chance pour John McCain de continuer les huit années du mandat républicain.
- Barack Obama a fait campagne en utilisant l’idée que le président sortant George W. Bush était à blâmer pour cette crise et que McCain, son successeur républicain potentiel, serait encore pire.
- Ronald Reagan, auparavant impopulaire, a combattu la récession pendant trois ans. Cependant, il a remporté une victoire écrasante en 1984 seulement après que le produit intérieur brut ait soudainement décollé à un rythme annuel de plus de 7 p. 100 avant l’élection.
L’économie sous le président Donald Trump est toujours en plein essor. Mais ses adversaires ici et à l’étranger comptent sur une récession pour le faire dérailler.
Ils espèrent que la période favorable ne durera pas éternellement ou que la guerre commerciale de Trump contre la Chine fera fuir les investisseurs et les gens d’affaires. Ou peut-être que des déficits annuels massifs et une dette ahurissante finiront par rattraper un gouvernement insouciant sur le plan financier.
La Chine fera tout ce qu’elle peut pour provoquer un ralentissement économique aux États-Unis avant novembre 2020 dans l’espoir d’obtenir un meilleur accord de la part d’un président Démocrate.
2. Les guerres impopulaires sont tout aussi mortelles pour les présidents sortants
- Le Vietnam a mis fin à toute chance pour Lyndon Johnson de se faire réélire.
- Le conflit en Irak a coulé le deuxième mandat de George W. Bush et lui a presque coûté sa réélection de 2004.
- Le fiasco de Benghazi, l’effondrement de l’Irak et la montée d’ISIS pendant le premier mandat d’Obama ont fait de 2012 une élection beaucoup plus serrée que prévu.
Jusqu’à présent, Trump a pris soin d’éviter les conflits, la remise sur pied de nations et même les soi-disant « actions policières ». La Corée du Nord et l’Iran ne le savent que trop bien. Il est donc probable qu’ils essaieront de pousser à bout le président en espérant qu’il fasse marche arrière par crainte d’une défaite en 2020, ou que sa position implacable fasse place à l’attitude plus accommodante d’un président démocrate.
3. Les scandales peuvent aussi ruiner les candidatures à la réélection et les deuxièmes mandats présidentiels.
- Le deuxième mandat de Richard Nixon a été abrégé par le Watergate.
- Un Bill Clinton quasi-destitué a eu de la chance que l’épisode de Monica Lewinsky se soit produit après sa réélection.
- Si le scandale Iran-Contra avait été mis au jour en 1984 au lieu de 1986, Reagan n’aurait peut-être pas été réélu avec une victoire écrasante.
L’enquête Mueller de 22 mois sur la « collusion » et l’« obstruction » s’est révélée être un échec cuisant. Il en a été de même des efforts en série de la part des Démocrates afin d’écourter le premier mandat de Trump.
Au cours des 14 prochains mois, nous pourrions assister à un tout autre cycle de nouvelles au cours duquel les principaux accusateurs de Trump – John Brennan, James Clapper, James Comey et Andrew McCabe – seront cités pour conduite inappropriée ou même illégale dans leurs efforts visant à miner la campagne, la transition et la présidence Trump.
Les élections ne sont pas des concours de popularité. Si c’était le cas, Trump pourrait perdre facilement, étant donné que sa cote d’approbation est constamment inférieure à 50 pour cent. Il s’agit plutôt d’un choix entre de bons et de meilleurs candidats – ou de mauvais et de pires – candidats.
Jusqu’à présent, les débats des candidats démocrates ont été un bienfait pour Trump.
Les meneurs semblent presque désorientés et font la promotion de politiques qui ne sont pas, selon les sondages, soutenues par une majorité d’Américains. Ceux qui semblent modérés et centristes s’effacent ou, dans le cas de Joe Biden, font face à des problèmes de compétence, de cohérence et d’âge.
Ensuite, il reste les événements qu’on ne peut prévoir.
Tout peut arriver avant novembre 2020 : un ouragan, un candidat républicain cherchant à obtenir la nomination du GOP pour contrer Trump.
Trump, notre premier président sans expérience militaire ou politique préalable, demeure un candidat imprévisible. Il semble déterminé à répondre aux attaques sans retenue par le biais de ses répliques implacables sur Twitter, dont certaines détournent de lui les électeurs des banlieues et les indécis.
Pourtant, aucun expert n’a encore déterminé si les tempêtes de Trump sur Twitter sont la clé de la relance de sa base dans les États pivots qui pourrait, en fait, lui permettre de remporter une autre victoire au Collège électoral sans remporter le vote populaire, ou si elles lasseront les électeurs qui n’ont pas encore fait leur choix.
Enfin, les candidats sont bien obligés de faire campagne. Certains, comme la supposée gagnante assurée, Hillary Clinton en 2016, la font moins bien que d’autres.
Trump aura beaucoup plus d’argent cette fois. Et il va maintenant agir comme un vétéran accompli.
Il aura 74 ans en 2020. Mais son énergie quasi animale demeure la même. Certains de ses adversaires potentiels – Biden, Bernie Sanders et Elizabeth Warren – ont plus de 70 ans et semblent plus âgés que Trump.
Si l’on additionne tous ces facteurs, un Trump actuellement impopulaire (sic**) sera probablement encore plus difficile à battre que ses détracteurs médiatiques confiants et ses critiques progressistes enragées ne peuvent l’imaginer.
** D’après le dernier sondage Rasmussen, 48 % des électeurs américains probables approuvent la performance du président Trump, ce qui dépasse le taux d’approbation de Barack Obama (42%) un an avant sa réélection en 2012.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.
Sources :
- https://townhall.com/columnists/victordavishanson/2019/08/22/what-could-sink-trumps-chances-in-2020-n2552004
- https://thehill.com/homenews/campaign/458318-delaney-it-feels-like-some-democrats-are-cheering-on-a-recession
TRUMP SERA REELU.
ROSA
2 choses qui pourrait nuire et faire échoué a la réélection du président Trump , 1) que la chine demande un remboursement des 400 milliards de Bons d’épargne Américain 2) que la Candidate démocrate tulsi garbbard devient chef des démocrates …. la seul erreur dans son programme c’est qu’elle veut donner un service de santé gratuit mais elle a pas encore dit comment elle va le financer
Le parti démocrate en a déjà parlé : les soins “gratuits” pour tous, ça veut dire un taux d’imposition de 70 % pour tout le monde. Rien de tel pour faire fuir les électeurs !
oui mais elle a dit que les impôts ne sera pas augmenter …. c’est cela qui fait qu’elle est différente des autres …. c’est pour cela qu’elle est dangereuse pour Trump
Ha j’oubliais …. elle a temporairement pris une pause a sa campagne a la chefferie car elle est en exercise militaire en asie pour 2 semaines …. j’ai peur que les Américains tombe dans le piège du patriotisme avec elle … que voulez-vous … je n’ai pas confiance en les démocrates
Il faudra deduire le gros montant que l’ancien regime chinois doit aux USA.
Trump ! avant d être réélu il devra
faire gaffe
° Pas d accidents d avion et de voitures
°Pas de maladies grave
° Eviter les attentats islamogauchiste et autres
°Pas de voiture décapotable a Dallas
°Eviter les bretzels
Mais continuer a avoir un programme en
total opposition a celui de Macron
Il y a d’autres événements qui peuvent arriver
1) La fraude organisée par les démocrates avec les immigrants votant avec leur permis de conduire qui, à NY par exemple, est identique à la carte d’identité…
2)La censure des conservateurs par les GAFA qui, d’après les travaux du professeur (démocrate) Epstein, ont apporté à Hillary entre 2 et 10 mio de voix lors des élections de 2016!
3)La possible candidature de Mitt Romney comme indépendant, ce qui est possible car il vient de quitter le parti républicain. Si mes souvenirs sont exacts, lorsqu’il n’a pas de majorité au collège électoral, c’est la chambre des représentants qui a le dernier mot.
Il y a aussi des événements nécessaires à son succès qui doivent avoir lieu :
1) La nomination de quelqu’un de correct à la tête de l’ODNI (agence du renseignement)
2) Le limogeage de Christopher Wray, patron du FBI, qui fait tout pour déclassifier les documents du Russiagate après les élections de 2020…
Cela n’a rien d’evident malgré vos remarques exactes.
1) Ce n’est pas si simple : il faut aussi s’inscrire sur les listes électorales et prouver qu’on est américain et qu’on réside dans la circonscription en question.
3) Faux. C’est la cour suprême, si les résultats nationaux ne sont pas concluants, comme pour la réélection de GWB.
Les nominations : elles sont beaucoup plus faciles et beaucoup plus rapides depuis les élections de mi-mandat qui ont conforté la majorité républicaine au Sénat.
Le FBI dépend du Ministère de la Justice, donc aucune inquiétude à avoir de ce côté-là.
En tant que californienne, vous devez savoir que tout immigrant illégal est automatiquement inscrit sur les listes électorales de Californie lorsqu’il obtient son permis de conduire. Ces permis de conduire ont d’ailleurs des numéros spéciaux qui permettraient à une recherche d’aboutir très rapidement si les autorités avaient la volonté d’éviter cette fraude électorale.
Ensuite je vous rappelle que le sénateur Tom Cotton a obtenu que 1,5 mio de votants inactifs soient radiés des listes électorales du comté de Los Angeles: https://www.judicialwatch.org/press-releases/california-begins-massive-voter-roll-clean-up-notifies-up-to-1-5-million-inactive-voters-as-part-of-judicial-watch-lawsuit-settlement/ . Je vous laisse le soin de calculer combien d’autres en existent dans les autres comtés de Californie. Cela permet au « ballot harvesting » , pratique californienne, de récolter des tas de bulletins de vote de personnes n’a pas voté.
Je vous rappelle aussi qu’au New Hampshire n’importe qui peut voter en présentant son permis de conduire. La personne a 6 mois pour se faire domicilier dans l’état. 6 mois à près les élections de 2016, on a pu constater que le nombre de personnes ayant voté avec un permis de conduire qui ne se sont pas fait domicilier dans le New Hampshire était supérieur à l’écart entre le deux candidats. Les démocrates avaient ainsi gagné cet état.
Non, ce n’est pas automatique ! La dernière fois que j’ai renouvelé mon permis de conduire, je n’ai pas rempli la section “inscription sur les listes électorales”, la préposée me l’a d’ailleurs fait remarquer. Si j’avais voulu m’inscrire, j’aurais dû lui donner une preuve de nationalité.
Les permis de conduire des illégaux portent une mention spéciale qui dit qu’ils ne servent qu’à conduire, et ne peuvent pas servir de pièce d’identité.
Encore une fois, le permis de conduire ne permet pas de voter ! Il faut être inscrit sur les listes électorales de la circonscription où on réside. Dans certains états, les électeurs doivent présenter une pièce d’identité pour prouver qu’ils sont bien la personne inscrite, mais la pièce d’identité (le permis de conduire) ne remplace pas l’inscription sur les listes électorales.
Quant au ballot harvesting, il consiste à aller chercher des bulletins remplis chez des gens pour leur proposer de les mettre dans l’urne à leur place (les personnes âgées ou grabataires par exemple). Des personnes peu scrupuleuses peuvent très bien mettre à la poubelle les bulletins de vote qui ne leur conviennent pas, effectivement.
De toutes façons, la photo d’identité n’est pas requise en Californie…
Et puis Judicial Watch avait découvert que 11 comtés de Californie ont plus d’électeurs que de personnes en âge de voter. http://www.breitbart.com/local/2017/08/05/judicial-watch-warns-california-11-counties-voters-voting-age-citizens/
Quant au « ballot harvesting », c’est une nouvelle loi qui l’a créée et les démocrates ont su en profiter pour gagner. breitbart.com/politics/2018/11/30/blue-state-blues-democrats-stole-the-election-in-california-legally-through-ballot-harvesting/
J’ai vote pour Romney et je le regrette encore, le gar est une nouille.
Bonjour Le goy!
J’ai cherché et je n’ai pas trouvé une info disant que Romney quitte le GOP. J’ai trouvé qu’il s’est permis de critiquer Trump, estimant que ce dernier ne devrait pas recourir à la «flatterie» envers Putin et Kim Jong Un, mais devrait plutôt les admonester publiquement. Romney ne comprend strictement rien aux relations internationales ou à la diplomatie.
C’est un imbécile qui n’a même pas eu le courage de dénoncer Obama et Mme Clinton pour l’Affaire Benghazi qui s’est produite en pleine campagne électorale et aurait du coûter la Maison Blanche à Obama!
Romney a dit qu’il ne fait pas partie de l’Establishment républicain. À ma connaissance, il n’a pas dit qu’il quittait le parti. Il y a peu de chance qu’il se présente comme candidat indépendant et s’il était assez bête pour le faire, il se ferait mettre en pièces.
J’ai peut-être mal interprété le titre de l’article:
Never-Trump Globalist Mitt Romney says He’s No Longer “Part of the Republican Establishment” — Then Slams Trump.
Je crois l’avoir lu sur Breitbart, mais je l’ai retrouvé sur TGP.
Relisez DSK, Laurence KOTLIKOFF, William BONNER ( https://www.lesbelleslettres.com/contributeur/william-bonner ), la dette des USA n’est pas 22 billions , mais, était , au 22 avril 2013, 222 billions de dollars
( https://www.loretlargent.info/usa/la-vraie-dette-nationale-des-etats-unis-s%E2%80%99eleve-a-plus-de-222-milliards-de-dollars/9592/ ). Je vous laisse extrapoler la courbe de la dette, de 2013 à 2019 : on tangente les 350 billions de $ .
Quant au motif pour lequel DSK a été destitué du FMI, pour être remplacé par une potiche, Christine LAGARDE ( depuis , recyclée à la BCE ), il n’est pas d’ordre sexuel, mais financier : au G8 de Deauville, les 26 et 27 mai 2011, il devait proposer de remplacer, dans les DTS (la monnaie du FMI), la livre et le dollar, par le rouble et le yuan. Motif ? Ayant inspecté Fort Knox , il avait découvert qu’il n’y avait plus un gramme d’or . Encore, je vous fais grâce de la Russie et de la Chine, il s’apprêtent à lancer un mélange de rouble-or et de yuan-or, en se débarrassant de leurs derniers bons du trésor américain.