Publié par Jean-Patrick Grumberg le 4 août 2019

Les journalistes et les politiques sont furieux. Pas parce que Pierre Krähenbühl, le commissaire général de l’UNRWA mis lourdement en cause par une enquête interne, a détourné de l’argent pour offrir des cadeaux et des voyages en première classe à sa petite amie avec l’argent destiné aux pauvres réfugiés palestiniens. Non.

Les politiques et les journalistes ne sont pas furieux de ça – ils sont aussi corrompus que lui. Ce qu’ils n’aiment pas, c’est qu’il se soit fait prendre : et maintenant, ils sont obligés d’en parler. Ils auraient bien aimé étouffer l’affaire, mais ces satanés réseaux sociaux ont traduit des articles publiés dans la presse étrangère, et ils se sont sentis contraints d’en parler.

Résultat, toute la presse francophone s’est massivement emparée de ce scandale – car il est énorme – surtout qu’ils sont toujours les premiers à dénoncer toute corruption, Mediapart en tête.

Toute la presse : Libération et RFI pour la France, Le Soir en Belgique, et Le Temps en Suisse. Il fallait bien cette couverture médiatique massive. Après tout, les journalistes sont là pour informer, et jamais ils ne cèdent à la tentation idéologique d’étouffer un sujet.

  • Certes, aucun n’a placé le mot “corruption” dans son titre.
  • Deux ont écrit “abus de pouvoir” dans leur titre.
  • Certes ils sont assez incultes, et ils ne savent pas faire la différence entre abus de pouvoir, notion relative et ouverte à débat, et détournement de fonds, délit pénal. Mais doit-on le leur reprocher ?

En attendant les résultats définitifs de l’enquête qui se poursuit désormais à New York, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, s’est pour l’instant abstenu d’une sanction directe. Il a cependant mis le Suisse Krähenbühl sous la surveillance d’un adjoint.

UNRWA, corrompue, politisée et antisioniste

En théorie, l’UNRWA existe pour apporter un soutien aux réfugiés palestiniens : nourriture, logement, éducation, soins de santé. En réalité, l’organisation est devenue un véhicule hautement politisé contre Israël, qui promeut le rêve nourri par les extrémistes palestiniens – environ 20% d’entre eux selon les sondages disponibles – de détruire Israël.

Le Canada de Stephen Harper, les Etats-Unis de Donald Trump, ont coupé leurs financements à l’organisation antisioniste corrompue.

Israël et de nombreux observateurs du monde entier, voient l’UNRWA pour ce qu’elle est – pardonnez-moi je dois corriger. Tous les observateurs du monde entier, tous les pays occidentaux voient l’UNRWA pour ce qu’elle est, et sauf exception, cela leur convient tout à fait.

L’UNRWA est un fief bureaucratique autonome qui sert essentiellement les caprices de ses dirigeants. Un organisme foncièrement hostile à Israël et sympathique à ses agresseurs terroristes.

Et maintenant cette corruption qui éclate au grand jour et dont la presse française ne veut pas

Un rapport de l’ONU a fait l’objet d’une fuite il y a quelques jours, laissant échapper des allégations que Krähenbühl était soupçonné de corruption, de népotisme et des irrégularités financières et opérationnelles ont été exposées.

La maîtresse de Krähenbühl, une certaine Maria Mohammedi, a accédé très tôt à un poste de direction créé sur mesure pour elle et, mais c’est une pure coïncidence, l’a contrainte, la pauvre, à se déplacer partout avec son patron, en première classe, à bord d’un avion de l’UNRWA.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

Sources :

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