
Aujourd’hui existent des approches différentes de la Bible. Catholiques, protestants et orthodoxes estiment, dans l’ensemble, qu’il est nécessaire de contextualiser un texte biblique pour bien en saisir le sens originel et la portée actuelle. Ils bénéficient de la longue et sage expérience des communautés chrétiennes historiques.
Les courants littéralistes issus d’une branche protestante plus récente considèrent quant à eux que toute l’Ecriture biblique est en soi et intégralement Parole de Dieu, alors que les autres chrétiens pensent plutôt que la Parole de Dieu est présente dans la Bible, compte tenu du fait que les écrits sont d’inspiration divine, mais tout de même marqués par les êtres humains qui les ont rédigés.
Par conséquent, le débat tourne autour du statut de l’Ecriture biblique. Certains font comme si l’autorité de la Bible avait préexisté à la légitimation canonique des textes. Or nous savons que dès l’ancien testament, la tradition orale a toujours devancé la mise par écrit des textes, et qu’elle a perduré à côté des rédactions officielles successives. Idem pour le nouveau testament : c’est l’Eglise, c’est-à-dire l’ensemble des communautés primitives, fortes de la responsabilité confiée par le Christ lui-même à ses pasteurs, qui a guidé initialement la sélection des textes concernant l’événement Jésus Christ. Les traditions ecclésiales ont été la matrice de ce qui a été par la suite constitué en livres du nouveau testament.
Le Canon de la Bible Hébraïque
La Septante
Le canon vient du mot grec kanon qui est lui-même issu de l’hébreu qaneh, le roseau. Dans l’antiquité, une baguette de roseau servait de mesure, de règle et de norme. La formation du « canon » biblique a été un processus assez long dont on connaît mal toutes les péripéties. L’élément déclenchant a été la traduction grecque de la septante (bible pour les juifs de culture grecque) vers 200 avant JC, dans laquelle un ordre des livres apparaît. Cependant des différences existent entre la septante et le texte hébreu originel. La septante a ajouté quelques livres que les églises catholique et orthodoxe appellent deutérocanoniques et qui ont été plus tard refusés par les protestants.
Yamnia
Le deuxième tournant dans la fixation d’un canon biblique se situe au moment de l’académie de Yamnia autour de l’an 90 après JC. Après la catastrophe de la destruction du Temple en l’an 70, les rabbins pharisiens se sont réunis pour délimiter les critères du judaïsme (d’où exclusion des minim, les dissidents, parmi lesquels les « disciples de la Voie », les chrétiens). Les sadducéens, littéralistes qui ne reconnaissaient que le pentateuque et discréditaient la tradition orale, avaient disparu.
Le concile de Yamnia fixa alors le canon et l’ordre des rouleaux. Seuls les livres en hébreu étaient conservés, écartant les textes connus dans la seule version grecque. La bible hébraïque fixait donc son canon de 22 livres en 3 grandes catégories constituant le Tanakh : la torah, les prophètes, et les écrits. Le canon hébraïque ainsi établi date du 1er siècle de notre ère.
L’ancien testament a été transmis dans un hébreu où les textes s’entremêlent sans classement et où ne figurent que les consonnes. Et la textualisation des Ecritures ne s’est finalisée qu’au 4ème siècle de notre ère grâce à la tradition massorétique qui a fixé les termes et les voyelles à partir de la rédaction consonantique antérieure. Ce qui veut dire que le texte biblique que nous recevons est un mélange de texte ancien et de modification plus récente. Lorsqu’en 1947 furent découverts les manuscrits de la Mer Morte, on prit conscience de la fidélité du texte massorétique des bibles actuelles, mais aussi de la pluralité des traditions anciennes indiquant des processus de fixation des textes dépendant de la conjoncture.
Canon Chrétien
Il apparaît clairement que la base scripturaire du nouveau testament et de la théologie chrétienne qui en est issue est la traduction grecque de la septante. Lorsque St Jérôme a traduit cette bible grecque en latin à l’époque de St Augustin, il est allé auprès des rabbins pour s’assurer de ne pas trahir la « veritas hebraïca ».
La septante que nous connaissons sous sa forme actuelle provient de manuscrits chrétiens : codex vaticanus (4ème siècle), codex sinaïticus (4ème siècle) et codex alexandrinus (5ème siècle). C’est entre le 2ème et le 5ème siècle que la Synagogue, ayant établi son propre canon des Ecritures, a fixé les textes massorétiques. L’Eglise déterminait alors le corpus des Ecritures saintes.
Par quelles étapes, l’Eglise a-t-elle procédé à cette mise en ordre des textes bibliques, ancien et nouveau testament ? Ce sont les événements qui (comme pour la mise en place de garde-fous dogmatiques) a incité l’Eglise à engager son autorité afin de déterminer lesquels sont les textes canoniques.
C’est le cas lorsque Marcion au 2ème siècle ne prétend garder de la Bible que quelques fractions de l’évangile de Luc et une ou deux épîtres, lorsque Tatien a l’idée de compiler les textes en un seul évangile (le diatessaron), lorsque la secte montaniste édite de nouveaux écrits se revendiquant prophétiques, lorsque les apocryphes exaltent un certain ésotérisme privant Jésus de ses racines hébraïques…
Le canon chrétien
L’établissement du canon chrétien se réalise par étapes : les 4 évangiles et les épîtres de Paul sont attestées au 2ème siècle ; l’épître aux Hébreux, l’apocalypse de Jean seront associées plus tard au canon. Mais des écrits édifiants comme la lettre de Clément de Rome, la didachè, l’apocalypse de Pierre, l’épître de Barnabé ont failli être intégrés au canon. Quant à l’évangile de Jean, il sera retenu de justesse, en raison de ses aspects particuliers instrumentalisés par les gnostiques.
En 382, le pape Damase promulgue officiellement le canon des Ecritures. 12 siècles plus tard, Luther en retranchera des textes, dont la fameuse épître de Jacques qui contredit sa doctrine du salut sans les œuvres. Cette définition initiale du canon est réitérée lors du concile de Trente en 1546.
Ecriture sainte
Si l’on analyse la constitution d’un canon biblique au cours des premiers siècles, on perçoit combien la nécessité de définir ce qui fait autorité s’est imposée pour faire face aux errances et aux déviances de toutes sortes. Un ensemble de documents considérés comme « Ecriture sainte » apparaît pour la première fois chez Athanase (lettre festale) en 367. Puis Clément d’Alexandrie parle de « règle ecclésiale » au sujet de « l’accord à l’unisson de la loi et des prophètes avec l’alliance transmise lors de la venue du Seigneur ». Eusèbe de Césarée évoque quant à lui « la tradition reçue dans l’Eglise » à propos des 4 évangiles Matthieu, Marc, Luc et Jean, tels que mentionnés par Origène. Il utilise l’expression « catalogue des Ecritures sacrées de l’ancien testament selon la tradition des Hébreux, des 22 livres testamentaires ».
Dans la seconde moitié du 4ème siècle, apparaît ainsi une extension de la valeur normative en matière de foi, en relation avec le dénombrement des livres scripturaires. Auparavant dominait une sorte de fluidité sur les limites de la légitimité des Ecritures.
L’utilisation du terme « ancien testament » date seulement de Méliton de Sardes, sachant que le lien existe entre testament et alliance. Ce cheminement dans l’appréciation des textes, la reconnaissance de leur autorité ne s’est fait que progressivement. C’est ce qui a donné consistance à la Bible chrétienne contenant un ancien et un nouveau testament, tous deux livres sacrés porteurs de la révélation. Mais il ne faut pas perdre de vue les laborieuses périodes d’indétermination dans la prise en compte de l’autorité des Ecritures, tous les livres ne bénéficiant pas de la même aura théologique.
Evangiles
Tout s’est joué au cours des quatre premiers siècles. C’est avec Justin que le terme « mémoire des apôtres » correspond au sens des quatre évangiles. 1er usage du terme dans la littérature chrétienne ancienne. Justin est le premier témoin historique de l’utilisation des évangiles dans les liturgies chrétiennes. Il écrit : « les évangiles sont lus lors des assemblées du dimanche. Puis le président prend la parole pour adresser des avertissements et exhorter à imiter ces beaux exemples ». Cela prouve que dans les années 150, les évangiles connaissent à Rome une certaine officialisation de leur autorité. Ainsi Justin met en parallèle les écrits néo-testamentaires et vétéro-testamentaires : « Au jour qu’on appelle jour du soleil, qu’ils demeurent dans les villes ou dans les campagnes, tous se réunissent en un même lieu et on lit les mémoires des apôtres ou bien les écrits des prophètes pendant le temps disponible ».
Les évangiles (mémoires des prophètes) font donc autorité en tant que règles de vie, perspectives de foi, et éléments du culte.
Autorité de la Bible
Cette rétrospective nous montre que l’autorité de la Bible ne s’est fait ressentir que progressivement, étape par étape au cours des premiers siècles. L’Eglise a existé longtemps avant qu’il y ait un « nouveau testament ». C’est elle, en tant qu’institution enseignante, qui a fixé les limites et les codes de compréhension. La liste des livres inspirés n’existe pas dans la Bible elle-même, de même que la Bible ne s’autodécerne pas l’infaillibilité.
Sur le fond, cela n’enlève rien à ce qu’on appelle l’inerrance de la bible, le fait que c’est l’Esprit Saint qui a guidé l’Eglise dans la production des Ecrits et qui continue d’inspirer des chrétiens dans la compréhension du sens d’une Parole qui a d’abord été orale avant d’être écrite. Il apparaît ici qu’il serait contraire à l’histoire d’opposer tradition ecclésiale et Ecriture.
Certes, à une époque où les traditions occultaient la Tradition inhérente à l’époque apostolique, Luther a tenu à restituer sa place centrale à l’Ecriture. Mais pour autant, il n’a pas voulu sacraliser ou fétichiser le texte biblique. Son but était de rencontrer le Christ présent derrière le texte. Il a en fait instauré une distinction entre la Parole de Dieu et le témoignage rendu par des hommes à la Parole de Dieu. Pour lui la Bible ne se confond pas avec le Christ qui se révèle en elle. Il considère que l’autorité de la Bible n’est pas l’autorité d’une Ecriture mais d’abord l’autorité de Celui dont l’Ecriture parle.
Dans l’Eglise catholique, c’est le Concile Vatican II qui a apporté une mise en lumière de l’Ecriture Sainte dont elle reconnaît toute l’autorité. Tandis que le concile Vatican I (19ème siècle) craignait une dérive trop rationnelle par rapport aux Ecritures Saintes et avait recadré de façon assez fondamentaliste la relation de l’Eglise à la Parole de Dieu, Vatican II au contraire, par sa déclaration Dei Verbum, tient à affirmer que la bonne nouvelle n’est pas prisonnière de la lettre du texte. Mais il s’agit d’abord d’une Parole vivante, une expérience de rencontre. Si Vatican I insistait sur des vérités à croire, Vatican II aborde la révélation du mystère, comme une rencontre avec Dieu qui communique avec nous.La Bible n’est pas la religion du Livre ! Ce n’est en aucun cas un code de directives à appliquer comme les musulmans obéissent à un coran tombé du ciel et intouchable. Ce n’est pas non plus un livre de réponses toutes faites à tous les problèmes. C’est une puissante Parole d’inspiration qui communique la force d’en haut afin que chacun se prenne en charge en se laissant quotidiennement engendrer par le Dieu d’amour pour incarner bienveillance, justice et paix.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Abbé Alain René Arbez, prêtre catholique, commission judéo-catholique de la conférence des évêques suisses et de la fédération suisse des communautés israélites, pour Dreuz.info.
Le fonds de l’affaire est entendu ! Déclaration catholique infaillible !
Il est intéressant de noter que les divergences avec ceux dénommés ici litteralistes sont essentiellement des points de la dite tradition qui ne sont même pas nommés par les Écritures comme tout ce qui a trait au statut de Marie, de sa dite conception miraculeuse et de la dite assomption! Du culte des saints des morts, du purgatoire etc…
Bien des aspects non bibliques diviseurs mais absents des Écritures canonisées après la dite tradition !
Le christianisme qui a suscité l’apparition des pauvres de Lyon et des réformateurs était bien le fruit de cette liberté prise avec l’autorité des Écritures saintes! Toute l’autorité de la Parole exprimée au début du christianisme a été tellement bafouée que l’eglise de Rome avec des Borgia comme pires exemples a poussé des prêtres et des moines et bien d’autres à réagir, quitte à finir au bûcher !
Cette réforme aurait même pu s’exercer au sein de l’eglise! Hélas non!
il y a là quelques raccourcis…
Pour moi, la Bible est un ensemble de témoignages inspirés sur l’existence de Dieu, ses desseins pour l’homme, l’immuabilité de sa volonté et la promesse d’un Sauveur (Lui-même incarné!) ; qu’il convient effectivement de contextualiser pour en retirer l’Esprit plutôt que la lettre, même si objectivement les contextes n’ont guère changé depuis que l’homme est homme, depuis Caïn jusqu’à nous…
Merveille de révélations qui nous est parvenue quasi intacte grâce au peuple élu qui y a veillé avec une admirable assiduité et malgré les aléas de l’Histoire humaine si souvent turbulente à son égard, encore et plus que jamais aujourd’hui. Merci aux générations de Rabins et aux Père de l’Église.
P.S. : On est loin d’un ramassis d’élucubrations oiseuses et ampoulées qui se positionnent résolument dans l’expression de désideratas humains déresponsabilisants et contre les Dix Commandements… à l’exclusivité de ses adeptes comme le coran : un reniement de Dieu.
Merci Père Arbez pour ce résumé circonstancié de l’hitoire biblique.
PS : Irénée de Lyon?
en effet, il a abondamment écrit, surtout le “contra haereses” pour dénoncer les vaines polémiques antichrétiennes. L’hérésie n’est pas seulement une doctrine erronée ou incomplète, c’est le fait de choisir (le sens du mot en grec) ce qui convient dans l’exposé de la foi, et qui de ce fait en affaiblit la portée.
Ce qui est quand même surprenant dans toute cette affaire, et que l’on soit croyant ou non, c’est ceci :
Prenez dans Daniel 9 la prophétie des soixante dix semaines.
Celle dont fait allusion le récitant lors de l’ouverture de la messe de minuit de noël à la Basilique Saint Pierre de Rome en présence du Pape, lorsqu’il énonce « sexagesima quinta ».
1.A partir du décret d’Artaxexes de – 457 qui autorise la reconstruction des murs de la ville de Jérusalem, décret dont l’exécution a été suspendue pendant 12 ans pour être reprise en – 445.
2. vous comptez 69 semaines d’années, soit 69 x 7 = 483
3.vous ajoutez une demi semaine d’années, car c’est au milieu de la semaine que « l’oint » doit être retranché. Soi 0.5 x 7 = 3.5
4. vous rajoutez 1, car dans le calendrier Julien il n’y a pas d’année zéro.
5.TOTAL – 457 + 483 + 3.5 + 1 = l’an 30 de notre ère.
Le Pére Philippe Rolland (1) a proposé comme date de la Passion de Jésus, l’an 30 de notre ère. C’est son avis qui est retenu ici.
Alors bien sûr, l’équation -457 + 483 + 3.5 + 1 = 30 est une interprétation qui peut se discuter.
Mais pas son résultat, on part de – 457 et on aboutit toujours à l’an 30.
Comme dirait Monsieur Cyclopède de Pierre Desproges : « étonnant non ? ».
(1) Le Père Philippe Rolland du diocèse de Meaux dans son ouvrage « présentation du nouveau testament, selon l’ordre chronologique et la structure littéraire des écrits apostoliques proposés par Philippe Rolland ». Editions de Paris décembre 1995 page 614, propose la date du vendredi 7 avril 30 pour la mort de Jésus, Le 5 avril 30 tombe alors un mercredi. Cette date du vendredi saint 7 avril 30 relevée par le Père ne peut donc être qu’une date liturgique et non historique. Le 14 nisan est effectivement tombé un vendredi à d’autres occasions, comme pour les années 26 avec le 22 mars, puis 33 avec le 3 avril, puis 36 avec le 30 mars. Mais, en l’an 30, le 14 nisan 3790 tombe le mercredi 5 avril.
Pour cette fois je vous rejoins.
Jésus est bien mort un mercredi et ressuscité un samedi.
Si vous lisez bien la parole.
Jésus ne prend pas la pâque en même temps que les pharisiens et sadducéens.
Car ceux ci utilisaient un faux calendrier babylonien toujours en vigueur Aujourd’hui
la bible est un ensemble de textes , dont les auteurs ( environ 40 ) ont été inspirés par Dieu.
Donc les textes comprennent différentes formes de lois.
1-la loi naturelle ( l’homme quittera son père et sa mère et s’attachera à sa femme ( genèse 2:24 ).
2-la loi morale, comme par exemple , les 10 commandements ( tu ne tueras point, tu ne voleras point etc… )
3-la loi cérémonielle
4-la loi doctrinale
Bien évidemment , la bible contient des textes qui font appel à une profonde réflexion personnelle dans notre relation avec Dieu.
Il y a bien également des commandements auxquels il faut obéir quand on est chrétien , comme par exemple se faire baptiser ( marc 16:16 ) , aimer ses ennemis, pardonner aux autres etc…
Mais surtout, ce qui me plait dans la bible, c’est que j’ai la réelle impression que Dieu me parle.
Je connais bien des prêtres prédicateurs catholiques plein de feu. Pour eux la Parole de Dieu est bien comme pour le monde évangélique, Parole du Dieu vivant qui ne souffre pas d’être plus ou moins parole divine.
L’humilité nous force à admettre que quelques soient les modes et les époques, les courants de pensée du moment, Dieu a parlé et le mouvement historique de canonisation des Ecritures n’a plus ce jour d’opposants sérieux.
Si Vatican II a remis en place les Ecritures pour le monde catholique, c’est bien qu’il le fallait , dans tous les sens du terme: Savoir s’en nourrir, à portée de tous! Belle avancée.
Il y a une autre perspective historique dont il faut, à mon avis, tenir compte, et qui propose une vision sensiblement différente de celle qui nous est proposée ici, à laquelle il faut reconnaître le mérite de coller parfaitement à l’enseignement de l’Eglise catholique.
1) C’est le Seigneur Jésus lui-même qui a fondé son Eglise, juste avant d’être enlevé au ciel:
Actes 1:8 Louis Segond (LSG)
“8 Mais vous recevrez une puissance, le Saint Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre.”
L’Eglise a donc commencé à Jérusalem, puis s’est répandue en Judée, en Samarie et enfin jusqu’aux extrémités de la terre (oeuvre en cours d’achèvement).
2) Les premiers disciples de Christ étaient tous Juifs, le relais de ceux-ci sont ceux que nous appelons aujourd’hui Juifs messianiques. Et, comme pour le Premier Testament, ce sont donc les Juifs qui ont reçu le bon dépôt de la foi. Et aujourd’hui comme alors, ceux-ci sont l’objet de rejet et de sarcasmes, tant de la part d’autres Juifs que de nombre de chrétiens. Le premier martyr pour sa foi en Christ était le Juif Etienne qui fut lapidé et mis à mort par ses coreligionnaires. (Actes 7: 59, 60)
3) Ces premiers disciples Juifs de Christ qui bénéficiaient du Premier Testament, qui ne contient aucun des livres deutérocanoniques rajoutés bien plus tard par l’Eglise catholique (voir l’article ci-dessus), se fiaient sur ces Écritures pour alimenter leur culte et leur foi. Et leur théologie consistait à vérifier dans les Écritures si ce qu’on leur disait était exact:
“11 Ces Juifs avaient des sentiments plus nobles que ceux de Thessalonique; ils reçurent la parole avec beaucoup d’empressement, et ils examinaient chaque jour les Écritures, pour voir si ce qu’on leur disait était exact. 12 Plusieurs d’entre eux crurent, ainsi que beaucoup de femmes grecques de distinction, et beaucoup d’hommes.…”
Cette théologie, la première du christianisme est donc historiquement la plus ancienne, et est toujours celle que pratiquent les juifs messianiques et leurs frères chrétiens évangéliques qui s’estiment greffés sur leur racine juive.
4) Tant les juifs messianiques que les chrétiens évangéliques ne croient pas que la Bible contient seulement la Parole de Dieu mais qu’elle EST la Parole de Dieu. Et ils ne reconnaissent que le Canon juif du Premier Testament (39 livres) ainsi que le canon du Second Testament (27 livres), unanimement reconnu par toute la chrétienté.
Lorsque l’on dit que la Bible contient seulement la Parole de Dieu, cela ouvre la porte à toutes sortes d’interprétations et rajouts extra-bibliques qui diminuent forcément son autorité. Ce que nombre d’Eglises ne se sont pas privées de faire. Et elles ont substitué l’autorité de l’Eglise et sa tradition à celle de la Bible, comme l’article ci-dessus le confirme. Concernant le canon du Premier Testament, il est à noter que tant la religion juive que les juifs messianiques ne reconnaissent aucuns des rajouts apocryphes introduits par l’Eglise et ni Jésus, ni les Apôtres n’y ont fait la moindre allusion.
Donc, une fois de plus, le monde et en l’occurrence, l’Eglise, a volé aux Juifs le dépôt de la foi qui leur a été confié:
Romains 9:1-5 Louis Segond (LSG)
“9 Je dis la vérité en Christ, je ne mens point, ma conscience m’en rend témoignage par le Saint Esprit:
2 J’éprouve une grande tristesse, et j’ai dans le coeur un chagrin continuel.
3 Car je voudrais moi-même être anathème et séparé de Christ pour mes frères, mes parents selon la chair,
4 qui sont Israélites, à qui appartiennent l’adoption, et la gloire, et les alliances, et la loi, et le culte,
5 et les promesses, et les patriarches, et de qui est issu, selon la chair, le Christ, qui est au-dessus de toutes choses, Dieu béni éternellement. Amen! “
La Bible a en croire A2R , d’après les nombreux articles qu’il a publié, n’est pas sacrée ? C’est un conte approximatif qui n’a aucune valeur historique et les fables pharisiennes par contre sont vérité absolues.
Alors pourquoi lors de la messe le prêtre soulève une énorme Bible, déclare “La Parole de D.ieu”, la montre aux fidèles qui s’agenouillent alors. On m’aurait raconté des salades pendant des années ?
Faites un petit effort pour comprendre: la parole de Dieu est dans la Bible, mais tout ce qui sert de matériel linguistique de communication dans les Ecritures n’est pas automatiquement Parole de Dieu. Car c’est aussi un langage humain, les rédacteurs collectifs des pages bibliques ont transmis le message de la Parole de Dieu dans ce langage humain, avec ses richesses et ses limites humaines. Encore une fois, la Bible n’est pas tombée du ciel!
Qu’avez-vous contre les Pharisiens qui ont été avec les prophètes les plus grands sages d’Israël? On sent pointer la vieille et dangereuse théologie de la substitution…(qui a fourni les bases de l’antisémitisme)
faites donc une diversion et un amalgame !
Je constate qu’une partie des pharisiens étaient dans l’erreur la plus totale, faisant passer leurs traditions avant la Parole de D.ieu. Ces dérives ont permis le retrait de textes importants de la Bible, et aussi l’élaboration du Talmud. Talmud qui si quelquefois apporte un éclairage intéressant sur la Parole, contient aussi des passages qui n’ont rien a envier au Coran. (Vous voulez qu’on en parle… je crois qu’il est préférable de ne pas évoqué cela)
Parlons en de la substitution. Ce sont les pratiques pharisiennes sont en fait babyloniennes et rapportées par des exilés peu soucieux de la Parole de D.ieu qui ont substitué les vrais commandements et usage de la Parole par leurs pratiques et coutumes.
Mais malheureusement il fallait que le peuple d’Israël tombe dans l’erreur pour que la Bonne Nouvelle se propage au monde entier et aussi et surtout aux brebis perdues d’Israël (tribus perdues).
voir https://actubible.wordpress.com/2019/04/25/pourquoi-fallait-il-que-le-peuple-juif-tombe-dans-lerreur/
Mais rassurez vous l’Olivier Franc reste le Tronc et les branches greffées des greffons, et l’ Eglise l’épouse.
et les fables et rajouts que l’on y fait , ils sont tombés d’où ?
ceci permet des dérives importantes. choix des textes à conservés, interprétation
fantaisiste , fausse doctrine …etc…
Vous avez même laissé supposer qu’il y aurait un Jésus des évangiles et un ” jésus historique” qui se serait comporté différemment de ce qui est rapporté dans les évangiles.
Y-a-t-il eu aussi un Moïse historique, un David historique , un “dieu” historique ?
Beaucoup de passages de la Bible étaient portés en dérision par les historiens , les archéologues, les scientifiques . Aujourd’hui les preuves s’amoncellent en grande quantité et vont dans le sens de la Parole.
@ Abbé Alain René. Seul le texte biblique original est divinement inspiré. La division en chapitres et versets ainsi que la ponctuation et les titres sont le résultat du travail des traducteurs, qui nous facilitent considérablement la compréhension du texte et parfois aussi qui l’embrouillent un peu. Mais dans l’ensemble, ce travail de traduction nous facilite grandement l’accès au texte. Comment pourrions-nous nous y retrouver sans celui-ci? Pour retrouver un passage, nous serions pratiquement obligés à chaque fois de relire le texte en entier. Mais la clé essentielle pour notre compréhension d’un texte dépend aussi essentiellement du puissant travail de l’Esprit Saint sur notre esprit, capable de révéler à un charbonnier ce qui peut fort bien échapper à un théologien érudit …
@Gédéon
Rien compris Mr Gédéon!
Jésus était un communiste avant l’heure et Palestinien…historiquement parlant c’est clair…
D’ailleurs si vous allez à la messe, vous verrez que l’on se lève pour écouter une lecture des Evangiles, mais l’on s’asseoit pour écouter des lectures de tout le reste des Ecritures! Deux poids deux mesures…minimum.
Lisez un Missel du dimanche pour les fidèles et lisez la Bible même version catholique, vous verrez également que le Missel a été allégé de certains versets qui pourraient laisser croire autre chose que la théologie de la maison!
Bel exemple Matthieu 1: “Et il (Joseph)ne la connut pas”, version Missel, “et il ne a connut pas jusqu’à la naissance de son fils premier-né”. Versions Bible. L’un confirme une certaine virginité mariale, l’autre confirme qu’elle eut des relations d’épouses par la suite et implicitiment d”autres enfants.
Bref entre le Jésus de la Bible et celui de leur église, les catholiques ont une latitude extraordinaire pour comprendre Dieu, ses plans et ses desseins!
Résultat ils vont de plus en plus à la pêche le dimanche…un peu comme les électeurs français qui ne savent plus à quels saints se vouer..
@ Zacharie. Beau commentaire plein d’humour. Comme aurait dit Coluche: “Vivement demain que tout soit comme hier”.
Pour ceux qui pensent que l’on ne peut se fier aux Ecritures en matière historique.
Le cas Quirnius dans Luc
C’est vrai que Jésus n’est pas né lors du recensement de Quirinius.
Mais, ce n’est pas ce que dit Luc.
Luc situe la naissance de Jésus dans un lieu, la Judée, au cours d’une période historique politique de cette dernière. L’erreur est de s’imaginer que Luc a voulu donner une date précise pour la naissance de Jésus.
Explication :
La période historique, pour la Judée, c’est la fin de la royauté hasmonéenne en – 63 suite à l’inconséquence des deux derniers rois de la dynastie qui ont demandé l’arbitrage de Rome, qui alors était une république, à leurs différents. Conclusion, fin de cette royauté. Apparition d’une indépendance relative avec la ligne Hérodienne, au cours de laquelle le Temple a connu de grands travaux. Le Fils d’Hérode, Archélaus s’étant montré incapable par rapport aux exigences du pouvoir central romain, est déposé en 6 après JC. Rome, qui entre temps est devenu un empire avec Auguste, prend alors directement en main la Judée en intégrant la région dans l’empire, et en conséquence ordonne en ce même 6 après JC un recensement, c’est-à-dire un état des lieux, en bonne gestion romaine, ce que fait Quirinius alors gouverneur de la Syrie
Donc en synthèse « sous Auguste qui prend le pouvoir en Judée » pour dire en fait « la Judée passe aux romains avec la fin de la royauté Hasmonéenne, avec un gouvernement vassal de Rome. Pour faire court, on dit Auguste, c’est la figure de l’empire » premier jalon temporel.
Prise en main directe par Rome avec l’opération Quirinius : deuxième jalon temporel.
C’est simple, c’est clair, c’est ce qu’a voulu dire Luc. Il a désigné une période temporelle et non une date précise.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Publius_Sulpicius_Quirinius
La mission de Quirinius, après la déposition d’Archélaos, consistait à transformer un royaume client en province directement administrée par un gouverneur romain. Pour cela, il procéda au décompte des habitants et à l’évaluation de leur propriété, afin de fixer et répartir le tribut que la province devait à Rome : il continuait en Judée le cens qu’il effectua aussi en Syrie. Une telle pratique était une des innovations du règne d’Auguste, le premier cas attesté étant le cens des provinces des Gaules en -27. Comme en Judée, ce recensement souleva un mécontentement, et c’est aussi à la suite d’une tentative de cens provincial que les Romains perdirent la Germanie en 9. La mission de Quirinius était donc délicate et laissa un souvenir marquant parmi les provinciaux.
Je n’ai pas le temps de me pencher là-dessus .
Mais Jésus est né avant la mort d’Hérode le grand qui fit assassiné tous les enfants de Bethléhem donc bien avant l’an -1 , me semble-t-il.
De plus, Quirinius a très bien pu organiser plusieurs recensements !
Méfiez vous des données historiques officialisées.
Certains ont dit que le royaume de Salomon était un tout petit état.
Aujourd’hui les preuves confirment la Parole.
D’autres voient le Mont Sinaï en Egypte alors que St Pierre nous dit qu’il est en Madian (Actuelle Arabie Saoudite) :
https://actubible.wordpress.com/2017/04/06/le-vrai-mont-sinai-video-de-ron-wyatt/
d’ailleurs les saoudiens s’apprêtent à profaner les lieux en y construisant la plus grande , la plus moderne ville au monde. Cette nouvelle Babylone grande comme la Bretagne ou Israël est sensée détruire économiquement Israël.
https://actubible.wordpress.com/2019/02/01/larabie-saoudite-va-construire-une-nouvelle-babylone-a-lemplacement-du-mont-sinai/
@ populare. Vous dites: “Mais surtout, ce qui me plait dans la bible, c’est que j’ai la réelle impression que Dieu me parle.”
Je peux confirmer que plusieurs ici ont vécu la même expérience. Et c’est une expérience décisive et fondamentale. Lorsque Dieu nous parle “en direct” et personnellement au travers de Sa Parole, nous n’avons plus aucun doute concernant son origine divine. Par contre, la Bible reste une lettre morte, un bouquin intéressant sans doute, parfois même un sujet d’étude, de recherches théologiques et archéologiques mais, finalement, un matériaux d’étude parmi d’autres. Sans l’expérience de la visite de l’Esprit sur notre esprit, il est impossible de la considérer pour ce qu’elle est, c’est-à-dire la Parole de Dieu.
vous n’avez rien dit cher abbé des textes évangéliques retrouvés en égypte au 19è siècle et ensuite
Que de blablabla pour ne rien dire. Il n’y a qu’une seule Torah la torah d’ISRAËL qui est EMETH (vérité) alors ce qu’on fait les autres sectes idolâtres n’a été que du copie coller avec des modifications pour changer le sens du texte original qui ne leurs convenait pas. L’hébreu s’est et se lit toujours sans les voyelles alors votre réflexion sur ce point n’est qu’un mensonge pour cacher des textes qui disent la vérité mais que vous ne voulez pas entendre.
Plus je cherche Dieu et plus je suis en quête d’approfondir mes connaissances. C’est la raison pour laquelle je me suis inscrite au SINOD des Bernardins, fin septembre, pendant 12 semaines, à raison de 2 h par semaine, je suis un cours sur les premiers temps de l’Eglise. Inscrivez-vous, même si vous ne pouvez pas tout suivre et il y a un forum de discussions toujours respectueux de tout un chacun. Au dernier MOOC au moment de Pâques nous étions environ 10 000 inscrits de part le monde. Bonne rentrée.
Dialogues et échanges très intéressants !
J’ai une question, quand Son Fils qui est venu sur terre parle de Son Eglise : est-elle terrienne (réelle sur terre, avec un nom institutionnalisé) ou divine (impalpable, mais réelle dans les cieux) ? Personnellement je ne me permettrai pas d’utiliser Son Eglise pour créer d’autres institutions sur terre portant le nom église.
Depuis de longues années je considère n’appartenir à aucune église (institution) inscrite sur terre.
Par contre je me sent en parfaite harmonie avec les écritures et je regrette mon âge avancé qui ne me permet pas l’apprentissage de la langue dans laquelle elles ont été écrites. Cette langue me permettrai une interprétation individuelle bien plus parfaite des Ecritures.
Question : quand l’heure de mon départ arrivera, le Grand Directeur, prendra-t-il en compte mon obéissance à l’église terrestre (nominative, institutionnelle) que j’aurai suivi ou à son Eglise Divine (non inscrite sur terre) que j’aurai appliqué sur terre grâce aux écritures?
Merci à Dreuz et à tous
N’est-ce ce pas une Eglise aux contours bien terrestres (mais d’inspiration divine) qui nous communique les Ecritures? N’est-ce pas cette Eglise qui a transmis le message à travers les siècles, sinon qu’en serait-il aujourd’hui?
“Comment comprendrais-je si personne ne me guide?” (actes des Apôtres)
Abbé ARBEZ,
Merci pour votre approche du mot Eglise.
A l’école, je me rapelle bien, on a lu un texte de Urs von Balthasar, un théologue fameux de la Suisse. Il a parlé de l’aggiornamento, surtout concernant des idées de Vaticanum II. Notre professeur, une réligieuse, enfin a dit que l’église était toujours en train de s’adapter, surtout par le mot écrit.
@ AAA
Décidément vous êtes de toutes les batailles ! Mais nous n’avons aucune crainte. La vérité biblique supporte toute épreuve. La parole de Dieu vaut mieux que tous les raisonnements et tous les sentiments des théologiens, érudits ou savants. Il ne s’agit pas de rejeter la raison mais son action ne doit jamais sortir de sa propre sphère.
Or ceux qui parlent de la Bible avec une liberté et une légèreté touchant à l’inconvenance doivent cependant l’accepter comme la seule autorité.
Vous dites : «… d’autres chrétiens pensent plutôt que la Parole de Dieu est présente dans la Bible, compte tenu du fait que les écrits sont d’inspiration divine, mais tout de même marqués par les êtres humains qui les ont rédigés.»
Prétendrez-vous que Jésus dans le temps de sa mission terrestre pouvait être affecté par les opinions et les préjugés de son siècle ? Qu’il était prisonnier de ce qui appartient à un monde où les pensées et les traditions des êtres humains exercent leur influence et sont contraires aux pensées de Dieu ?
Alors parlons (s’il est possible) du Seigneur Jésus ressuscité. Il apparaît – Lui le Seigneur, le Créateur éternel – à deux disciples* qui l’aimaient et qui, n’ayant pas compris les Écritures, étaient profondément éprouvés par sa mort. Dans un entretien des plus édifiant, Jésus part du point où ils en étaient. Et de quelle arme à votre avis fait-il usage pour les convaincre ? Certes il aurait pu tirer ses paroles des profondeurs insondables de son esprit . Mais non, le Seigneur Jésus prend les Écritures, la simple parole écrite de Dieu. Il commence par Moïse, il cite les Psaumes, il les renvoie aux prophètes. C’est décisif.
Il serait faux et blasphématoire de penser que le Seigneur, le Créateur éternel emprunterait du matériel aux êtres humains. Le Seigneur a marqué du sceau de sa divine autorité la Bible, toute la Bible et rien que la Bible. Au cours de son ministère terrestre, dans sa marche quotidienne, le Seigneur en réfère constamment aux Écritures. L’autorité de référence est la Parole de Dieu, et non pas l’opinion actuelle du monde séculier ; ne pas le comprendre c’est faire naufrage quant à la foi.
“La foi véritable trouve toujours le moyen de comprendre Dieu.” (W. KELLY)
* “Deux disciples allaient à un village nommé Emmaüs” Luc 24:13
“pensez-vous que Jésus était affecté par les opinions de son siècle?” oui, Jésus en tant qu’homme était tributaire de sa culture.
De toute façon, on s’éloigne du sujet, ce n’est pas Jésus qui a rédigé les évangiles, mais des disciples bien des années après… et à leur manière d’hommes tributaires de leur temps.
@ AAA
Votre réponse indique qu’il peut exister des conditions de nature à vous mettre en difficulté en évoquant un hors-sujet, etc… Je ne donnerai pas dans la controverse inutile et stérile. Je tiens cependant à vous rappeler qu’il est malhonnête d’affirmer que, je vous cite: “…ce n’est pas Jésus qui a rédigé les évangiles, mais des disciples bien des années après… et à leur manière d’hommes tributaires de leur temps.”
Car il est écrit:
“Mais le Consolateur, l’Esprit-Saint, que mon Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit.” (Jean 14:26)
“Le cœur est rusé plus que toute chose et corrompu: qui le connaîtra?” (Jérémie 17:9)
Traduction Abbé Crampon / 1923 – Libre de droit
Excellente réactualisation de l’antique ” Dieu a t-il réellement dit ?”