
Source : Lepoint
L’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII) a repoussé à l’automne l’entrée en vigueur d’une réforme de la carte bancaire des demandeurs d’asile, après une controverse suscitée par les acteurs sociaux qui y voient un moyen de “pourrir la vie” des nouveaux arrivants.
Annoncée au creux de l’été, le 23 juillet, par un courriel aux gestionnaires d’établissements d’accueil de migrants, la modification devait être une simple manipulation technique: la carte, sur laquelle est versée chaque mois l’Allocation pour demandeurs d’asile (ADA), allait passer le 5 septembre d’un moyen de retrait d’argent liquide à une carte uniquement de paiement, sans que le montant de l’ADA ne change.
Le milieu associatif et les établissements concernés, eux, y ont immédiatement perçu une manoeuvre politique visant à décourager le recours à cette aide versée actuellement à 151.000 personnes, pour environ 42 millions d’euros mensuels, ainsi qu’une mesure qui va à l’encontre des besoins des demandeurs d’asile.
En premier lieu, ont dénoncé dès la fin juillet les associations qui regrettent l’absence de concertation, le nouveau fonctionnement avec 25 paiements mensuels autorisés (et 50 centimes par paiement facturés au-delà) risque de priver les utilisateurs de liquidités pour “les actes de la vie quotidienne”, comme l’achat d’une baguette en boulangerie ou l’accès aux laveries.
Depuis, la pression pour que l’OFII fasse machine arrière ne s’est pas relâchée.
L’organisme, sous la tutelle du ministère de l’Intérieur, a annoncé lundi à l’AFP avoir décalé au 5 novembre, soit de deux mois, la mise en place de la réforme, et donné “un délai supplémentaire aux opérateurs (…) pour qu’ils puissent équiper toutes les structures en terminal de paiement”.
“L’ADA ne baisse pas, ça ne change rien sur le montant. Ca n’a aucun rapport avec des économies”, a contesté Didier Leschi, directeur de l’OFII, qui explique plutôt la réforme par un constat pragmatique: “Les demandeurs d’asile sont en difficulté quand il leur reste moins de 10 euros sur la carte, car ils ne peuvent plus retirer. Or, pour certains, 9 euros ce n’est pas négligeable, ça peut faire 5 % de l’allocation”.
“Mesure technocratique”
Allouée uniquement pendant la procédure, l’ADA, seule aide perçue par les demandeurs d’asile, peut aller d’environ 7 euros par jour, soit quelque 200 euros par mois pour un célibataire, à plus de 400 euros pour un couple avec enfants.
A cette difficulté, poursuit Didier Leschi, il faut ajouter le fait que la “manipulation d’argent liquide peut générer du racket”.
Ce nouveau mode de versement, voulu par le ministère de l’Intérieur, a été expérimenté “avec succès” en Guyane, souligne l’OFII.
Le report est toutefois insuffisant, balaye Florent Gueguen, directeur de la Fédération des acteurs de la solidarité (Fnars), qui demande “la suspension nette” d’une “réforme dangereuse”.
“C’est une réforme qui a pour objectif de pourrir la vie des gens”, déplore encore le patron de la Fnars, un des organismes qui avait cosigné fin juillet un courrier à l’OFII dénonçant une “entrave à la libre disposition de l’allocation” qui “limite les possibilités d’accès à un mode de vie normal le temps de l’instruction” de la demande d’asile.
Pour lui, c’est aussi un coup porté aux associations et structures gérant l’accueil, pour lesquelles ce changement va générer d’importants investissements et une réorganisation logistique.
Au moment où se profile un débat parlementaire potentiellement inflammable sur l’immigration à la rentrée et que l’on rencontre des problèmes de campements de rue, abonde Pierre Henry, directeur de l’association France terre d’asile, cela apparaît comme une “mesure technocratique à rebours des nécessités et de la réalité du terrain”.
La modification de cette carte n’est pas centrale, reconnaît-il, “mais elle incarne la loi de l’emmerdement maximum”.
Si la demande d’asile n’était valide que si elle était formulée AVANT l’entrée sur le territoire national, cette enièmme allocation (qui (me) coûte plus de 300 M€) offerte aux parasites serait supprimée.
Quand a ceux qui entrent sans papiers: DEHORS (et viiiite; Manu militari, exactement comme cela se pratique dans leurs pays d’origine.
Et oui, mais malheureusement vous êtes en “France”.
Mille fois d’accord, ça ne peut plus durer, d’ailleurs, ça n’aurait jamais dû être mis en place, sauf à vouloir et de façon criminelle, nuire à la France et à son peuple, l’échéance mortifère est très proche !
tu migres toi blanc dans leur BLED tu as rien !!!!
400E
+resto du coeur
+ les services sociale
+ transport gratuit
+ hôpital gratuit
+ aloc
+ subvention aux OMG
+ les dossiers gratuit et xxxxxxxxxx gratuits bien caché !!!!
qui me dire combien fait l addition par JOUR ???????
et les Français qui sont dans la rue H24 avec des très petite retraite …….
J’aimerais que les services de Macron-le-tabasseur-des-
Gilets Jaunes m’expliquent comment ils peuvent se permettre
de telles largesses à des” demandeurs d’asile”, alors que nous
avons des MILLIONS DE CHOMEURS, plus des MILLIONS
de pauvres, sans compter les travailleurs pauvres.
Fillon avait dit que la France était en faillite.
Valls a dit que la “France était en guerre”.
Cela va être à nous , de devenir “demandeurs d’asile” ?
Nan, nan et nan ! Il faut arrêter de pourrir la vie de ces pauvres hères, qui ont déjà tant souffert pour arriver jusqu’à nous.
Sauf que nous, on se passerait bien de leur compagnie. Pourquoi les “milieux associatifs” ne vont-ils pas prodiguer leurs soins outre Méditerranée ?
Des fortunes sont dépensées pour entretenir nos envahisseurs. Pendant ce temps, pour nous anesthésier, on nous rappelle que la taxe habitation est en baisse. Quant à tout ce qui est en hausse, chuuut, on n’en parle pas.
Ce ne sera bientôt plus tenable. Ça va barder dans l’Hexagone.
ALLEZ AU CANADA C’EST BIEN MIEUX – LE QUÉBEC A UN DROIT DE REGARD SUR LES PARLANT FRANÇAIS DE SOUCHE, déjà beaucoup A MONTRÉAL
“aide versée actuellement à 151.000 personnes, pour environ 42 millions d’euros mensuels”
ça me suffit !
le problème étant que s’ils ne peuvent plus retirer d’argent liquide ils ne peuvent plus non plus aller l’envoyer à la famille via les bureaux de la Western Union ou Orange pour l’Afrique.
Les pauvres ne pourraient plus aller acheter une baguette de pain ….on va pleurer