Publié par Thierry Ferjeux Michaud-Nérard le 10 août 2019

Ce serait un puissant briseur du mythe réchauffiste, l’auteur climato-sceptique qui parviendrait à démontrer combien l’adjectif cartésien et la notion même de rationalité sont inapplicables à l’Église de climatologie. Les prophéties alarmistes du GIEC nous délivrent de l’usage habituel des mots cartésien, méthodique et logiquement cohérent.

Une grave erreur de langage serait ainsi effacée et, d’autre part, on verrait disparaître ces tics de langage réchauffistes du GIEC superflus et l’invocation du patronage cartésien à propos de tous les rapports du GIEC impliquant une suite de croyances contre les idées.

Le GIEC, le fabricant du mythe réchauffiste est, avec une quasi-unanimité, considéré à la fois comme un modèle de renoncement à toute rigueur intellectuelle et comme le négateur du rationalisme scientifique moderne. Les opinions du GIEC, à vrai dire, doivent être démasquées et révélées.

La première opinion du GIEC relève d’un examen du système de croyances du GIEC, à défaut de preuve, utilisé par le GIEC dans son idéologie scientiste. C’est dire que le GIEC se doit de conforter les hypothèses de l’Église de climatologie et les mythes auxquels elle est arrivée, cela compte tenu des problèmes qui se posent à l’époque de l’infantilisme climatique de Greta. Le système de croyances du GIEC implique le rejet sectaire des résultats obtenus par d’autres chercheurs climato-sceptiques qui disposent, eux, des informations vraiment scientifiques et rigoureuses sur l’évolution du climat.

La seconde opinion du GIEC soulève la question du rationalisme dans les sciences du climat.

Le GIEC peut difficilement être rangé parmi les institutions rationalistes s’il néglige obstinément toute information contraire à ses hypothèses et toute vérification scientifique critique pour elles. Rigueur dans la méthode et rationalisme doivent donc, normalement, aller de pair dans les sciences. Mais il reste que les adeptes irrationalistes de l’Église de climatologie peuvent manifester une grande capacité d’organisation pseudo-logique dans l’exposé de leur doctrine réchauffiste, au moins quant à la forme.

Inversement, si des chercheurs climato-sceptiques rationalistes peuvent sembler travailler dans un désordre apparent, il faut savoir que ce désordre n’a de réalité que psychologique. Des dogmatiques sectaires peuvent être d’une exemplaire méticulosité dans l’argumentation, sans jamais être rationnels.

Le GIEC peut adhérer à un irrationalisme global et mal défini, comme on adhérerait à n’importe quelle évocation métaphysique ou religieuse ou encore par conformisme social, comme ce qui a pu se produire quand régnait le scientisme du XIX ème siècle qui a pu être décrit comme une suite d’explosions irrationalistes. Que le GIEC soit le nouveau prophète de type moderne de l’Église de climatologie, c’est incontestable. Reste à savoir dans quel sens il faut entendre cette expression de prophète, et quelle est la fonction de prophète que doit remplir le GIEC dans l’ensemble de la culture moderne. Cette fonction de prophète ne coïncide pas avec la rigueur scientifique moderne, ni même à la rigueur intellectuelle.

Si le GIEC est le prophète de l’Église de climatologie, c’est qu’il a la mission d’assumer ce qu’il y a de moderne dans le remplacement de la culture antireligieuse moderne et du marxisme athée.

Si le GIEC est bien le prophète moderne de l’Église de climatologie, c’est qu’il est désormais au centre du scandale réchauffiste actuel et au centre de la propagande réchauffiste dominante. C’est dire que l’existence même des chercheurs climato-sceptiques rationalistes, c’est-à-dire les défenseurs d’une science indépendante de l’idéologie et étrangère à la religion, est hostile aux méthodes idéologiques de l’Église de climatologie. Dans l’idéologie du GIEC, le conflit ou la comparaison entre la science du climat et l’idéologie réchauffiste ne peuvent pas être conçus, puisque ce que le GIEC entend par science, c’est la croyance réchauffiste. Après la naissance de l’Église de climatologie contre la science du climat, qui lui est en grande partie étrangère, l’idéologie réchauffiste dominante a subi un tour radical dans le refus du savoir issu la science. Le XVIII ème siècle des lumières est le premier moment où la différence entre science et idéologie est perçue comme une nécessité absolue et comme un fait culturel fondamental.

La méthode requise pour la pratique de la science du climat est distincte du mode de croyance traditionnel propre à la religion réchauffiste de l’Église de climatologie. Le grand Newton a souligné l’incompatibilité de ces façons de penser : “Mon but n’est pas d’expliquer les propriétés de la lumière à l’aide d’hypothèses, mais de les exposer et de les démontrer par la raison et par les expériences.”

Il a ajouté : “Je n’imagine point d’hypothèses… Je n’ai pu encore déduire des phénomènes la raison des propriétés de la gravité et je n’imagine point d’hypothèses. Car tout ce qui ne se déduit point des phénomènes est une hypothèse et les hypothèses métaphysiques, ni celles des qualités occultes, ne doivent pas être reçues dans la science expérimentale.” Ces déclarations du grand Newton sont la répétition des principes de Galilée. Pour Newton comme pour Galilée, il ne s’agit pas de condamner les hypothèses, au sens d’explications plausibles, quoique non encore entièrement vérifiées. (J.F. Revel)

Les recherches de Newton sont elles-mêmes remplies de telles hypothèses, sans lesquelles la science n’existerait pas. Mais le caractère hypothétique d’une interprétation peut tenir à ce qu’elle se situe à la frontière de la connaissance des faits, telle qu’elle est au moment où le savant les interprète.

Mais elle peut tenir, au contraire de la science, à ce que la spéculation ignore, volontairement ou non, ou même refuse, de considérer les faits. C’est la deuxième sorte d’hypothèses, les hypothèses gratuites que pointe Newton, comme l’indique l’emploi des mots “forger de toutes pièces”, “fabriquer arbitrairement”. Ce qui est à la base de la critique, c’est la distinction entre hypothèse scientifique et hypothèse gratuite. (J.F. Revel) Le problème est de se demander pourquoi et comment le GIEC a adopté la méthode de l’Église de climatologie qu’il l’a lui-même pratiquée, puisqu’il avait pour son propre compte renoncé d’emblée à toute ambition scientifique au profit de la méthode religieuse scientiste.

C’est la méthode qu’il a lui-même inventée et qu’il a réussi à imposer dans ses rapports fumeux pour les médias dominants, afin de créer un nouveau type d’idéologie réchauffiste pour rendre compte de la nouvelle négation religieuse du savoir, selon les préceptes de l’Église de climatologie !

(librement inspiré de J.F. Revel, “Descartes, inutile et incertain“)

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Thierry-Ferjeux Michaud-Nérard pour Dreuz.info.

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