
Il faut se faire une raison : la France fut jadis un beau pays, mais elle a été sauvagement jetée dans les bras du turbolibéralisme assoiffé du sang des travailleurs par tous ses dirigeants depuis 50 ans qui, tous, sans exception, se sont bruyamment réclamé de ce courant du Diable. Le bilan est désastreux puisqu’on ne compte plus tous les effets néfastes de cette liberté totale et cette absence de toutes lois et de tous règlements qui ont mis le pays dans le chaos le plus total.
Je veux pour preuve de cette tempête ultra-libérale la dernière abomination consumériste qui est en train de se mettre en place actuellement à Angers, dans l’un de ces temples modernes de la consommation échevelée sans freins ni lois : un supermarché Casino va prochainement ouvrir ses portes le dimanche après-midi, et, pire encore, les clients devront utiliser des caisses automatiques car aucun caissier ne sera en poste !
Oui. Vous avez bien lu : les clients devront eux-mêmes faire passer leurs achats devant les scanners pour obtenir leur total. C’est absolument horrible !
Ouvrir un supermarché le dimanche, mais c’est complètement inouï ! Cela veut dire que des gens seraient assez veules pour vouloir vendre des biens et des produits même le dimanche, pendant que d’autres seraient assez lâches pour accepter de les acheter ! La République, certes laïque et normalement pas du tout intéressée par les célébrations religieuses, n’en est pas moins très à cheval sur le repos hebdomadaire, surtout lorsqu’il tombe le dimanche et pas un autre jour.
Tout le monde sait que le dimanche, on se repose. On ne va pas à la boulangerie (le boulanger se repose). On ne peut pas aller à l’hôpital (qui est fermé). Les pompiers ne travaillent pas le dimanche. L’électricité n’est pas produite par des employés d’EDF et d’autres opérateurs qui sont de toute façon en repos. Les autoroutes n’acceptent pas de véhicules, les péages, incapables de fonctionner sans la moindre présence humaine, étant fermés. Quant à internet, les cinémas, les activités diverses de tourisme, les bars et les restaurants, ils se concentrent sur leur reprise du lundi après un dimanche à buller, c’est bien connu.
La France, le dimanche, est à l’arrêt total, c’est maintenant admis et cela justifie donc amplement les cris d’orfraie qu’on entend à chaque fois qu’un commerce (ou une chaîne de magasins) tente de façon beaucoup trop turbo-libérale d’ouvrir ce jour-là.
Dans ce contexte, ouvrir un supermarché le dimanche et demander aux clients de scanner eux-mêmes leurs achats relève du crime de lèse-vivrensemble, au moins. D’ailleurs, les petits sondages gluants effectués en marge de cet événement ne laissent aucun doute sur l’ampleur de l’outrage ressenti.
L’horreur est palpable et c’est d’autant plus insoutenable que moyennant l’un de ces saltos arrières carpés avec double pirouette élastique dont les têtards subventionnés de l’URSSAF sont coutumiers, on pourrait requalifier les clients de ce supermarché de travailleurs dissimulés de Casino, ceux-ci effectuant le travail des caissières en semaine. J’exagère ? Malheureusement, des affaires précédentes ne laissent guère de doute.
Ces constats effectués, il n’en reste pas moins vrai qu’encore une fois, le Français de base (celui qui vote « non » au sondage précédent, par exemple, ou le syndicaliste qui frémit de la moustache à l’idée qu’une telle pratique se développe sur le territoire) ne baigne guère dans la cohérence ni même l’intelligence minimum qui lui permettrait pourtant de voir son pays remonter une pente aussi glissante qu’aigue qui l’amène pour le moment droit vers le cloaque dans lequel barbote actuellement le Venezuela (notamment).
D’une part, il ne semble effleurer l’esprit de personne qu’un magasin ouvert le dimanche, même s’il n’a plus de caissières, n’en constitue pas moins une source de revenu pour tout un tas de salariés qui bénéficient directement de cette ouverture. Les produits ne se mettent pas en rayon tout seuls. Les livraisons ne sont pas automatiques. La surveillance nécessite toujours des présences humaines. Bref : les caissières ne sont pas là, mais tout ou partie de l’équipe habituelle sera bien là, et percevra un salaire pour ce travail.
On peut, comme les syndicaliste, imaginer que ces salariés, corvéables à merci et dont on a saboté le week-end avec cette méchante ouverture, sont donc exploités et misérables. Ou on peut se rappeler que le travail du dimanche apporte de nombreuses primes, que pas mal de personnes préfèrent travailler ce jour là et disposer d’un autre jour de la semaine pour leur repos, que souvent, le samedi et le dimanche constituent des jours de choix pour toute une classe de population qui doit aussi travailler, ailleurs, le reste de la semaine (à commencer par les étudiants) et qui trouve dans ces ouvertures un intéressant revenu d’appoint. Ces cas là, les syndicalistes n’en ont généralement rien à faire puisqu’ils représentent des populations qui sont assez faiblement syndiquées.
D’autre part, le dimanche travaillé, c’est exactement comme ces périodes où certains sont en vacances et d’autres travaillent pour les satisfaire. Très souvent, les tenanciers de camping sont en vacances pendant que leurs clients travaillent (et inversement). Lorsqu’on a 44% de Français qui ne partent pas en vacances en été, certains pour raisons financières, certains par choix assumés et non subis, expliquer qu’il est indécent d’ouvrir le dimanche revient à gifler près de la moitié d’une population.

En outre, on ne s’étonnera pas de l’incohérence complète de certains (CGT en tête) : d’un côté, ils s’offusquent que certains travaillent le dimanche – des caissières obligées de venir travailler ce jour-là, c’est autant d’enfants qui ne verront pas leur maman, c’est autant de maris esseulés, c’est autant de malheur dans les familles françaises, ma brave dame ! De l’autre, ces mêmes frisent l’apoplexie lorsque, finalement, les caissières pourront rester chez elles parce qu’on pourra se passer d’elles ce jour-là. Le mieux serait sans doute que ces dernières restent chez elles mais soient payées pour leur travail dominical qu’elles ne font pas : être payé pour un non-travail, c’est, en quelques mots, la synthèse parfaite des revendications permanentes de ces offusqués.
Évidemment, nos habiles incohérents emballeront leurs cris dans un argumentaire déjà rôdé : tout le monde sait que ces caisses automatiques vont créer du chômage, car tout le monde sait que plus il y a de robots, moins il y a d’humains, et plus l’emploi est en berne.
L’argument marche assez bien sur les Français moyens : repliés sur eux-même, sa presse a fait sur eux un excellent travail de cloisonnement en écartant toute réalité alternative en provenance du reste du monde. Rares sont ceux savent que la robotisation d’un pays lui permet de mieux salarier ses citoyens, et que le taux d’emploi est corrélé positivement avec le développement de la robotisation…
Sauf à considérer les Français comme une masse d’idiots incapables de s’adapter, au contraire de leurs confrères allemands comme en témoignent les chiffres assez clairs ci-dessous, force est de constater que la numérisation et la robotisation des sociétés permettent de créer de la richesse, et de rémunérer davantage d’individus et non moins. Quant à l’évolution spécifique des caisses, tout indique que le personnel qui y est attaché ne disparaîtra pas avant un bon moment.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © H16. Publié avec l’aimable autorisation de l’auteur (son site)
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Ici à Montréal, l’installation de scanners se généralise mais il faut toujours qu’il y ait un employé préposé à la bonne marche des appareils au cas où il y aurait des pépins. Et il y en a souvent : si vous scannez accidentellement deux fois le même produit, ça prend une permission spéciale et l’usage d’une clé du préposé au scanners pour continuer ou finir la transaction!
Bonjour Magali: le technologie s’améliorera. On est toujours dans le système code-barre qui est pratique pour les caissières. Le point évoqué par H16 n’est pas de cet ordre. Il s’agit de la Liberté tout simplement. Trouvez-vous encore comme allant de soi d’être obligé de fermer le dimanche ou un jour par semaine pour les commerce dits “de bouche”? Trouvez-vous comme allant de soi que l’Etat, càd. des gros couillons de politiciens et de fonctionnaires, décide l’âge de votre retraite, du montant de celle-ci? Idem pour votre sécurité sociale? Moi, je trouve cela aberrant et dégradant, cette infantilisation permanente.
Gally: exact !!!!
Magali: mes questions sont purement epistolaires, bien entendu. Je ne suis pas après vous.
Si les libéraux (économique) n’ont trouvé que ça pour générer de l’activité…ba on est pas sorti de l’auberge et ils peuvent retourner à leurs études.
Les libéraux n’ont rien trouvé du tout, ils demandent juste qu’on foute la paix aux entrepreneurs et qu’on les laisse décider ou non d’installer ce genre d’équipement, et éventuellement qu’on les laisse se casser la figure si leurs idées ne marchent pas.
Les Français ont vraiment une image complètement barré du libéralisme, à s’imaginer que des mecs dans leur coin s’astiquent le cerveau à trouver des solutions toute faite à tout problème potentiel. Ca, ne vous déplaise, c’est la définition d’un député étatiste, une espèce que vous élevez en batterie en France. Le libéral, lui, il est pour que l’Etat s’occupe de son domaine (le régalien, chose qui en France est dans un état tout simplement pitoyable), uniquement de celui ci et foute la paix à son peuple pour tout le reste (soit, une fois de plus, exactement l’inverse de ce que fait l’état français [ainsi que l’Europe] à pondre des réglements sur la taille des chiottes, des serviettes de plage et de la courbure autorisée des bananes…)
Le problème a tout ça c’est que si ce droit n’est pas accordé à tout le monde ce n’est plus du libéralisme mais du capitalisme de connivence.
Par chez moi les hypers ont des dérogations pour ouvrir certains dimanches mais les petits commerces n’y ont pas droit (je l’ai vécu moi-même).
Beaucoup de petits commerçants seront, de fait, opposés à l’ouverture de supermarchés le dimanche tant qu’eux ne pourront pas faire de même et ils ont bien raison.
Certains mettent la clé sous la porte non pas parce que leur commerce n’est pas viable mais à cause de la connivence entre grande distribution et pouvoirs publics. Ça incite les gens à tout acheter au même endroit au point que celui qui n’a pas sa boutique dans la galerie de l’hyper ne verra bientôt plus personne passer dans sa rue (dans les villes moyennes en tout cas).
J’ai même vu un commerçant qui ouvrait 7 jours sur 7 (sans employés le dimanche) se retrouver au tribunal qui l’accusait de s’auto-exploiter ! Et tout ça pendant que l’hyper du coin avait ses dérogations (chasser avec le préfet ça aide). L’état socialiste considérait cet homme comme esclave de lui-même ! Un nanti capitaliste auto-servile !
“Beaucoup de petits commerçants seront, de fait, opposés à l’ouverture de supermarchés le dimanche tant qu’eux ne pourront pas faire de même et ils ont bien raison”. Non, ils n’ont pas raison. Ils peuvent ouvrir le dimanche également. Aux USA, c’est comme ça et ça se passe très bien. Nous parlons d’une question de choix et de liberté. Enfin, qu’est-ce qui est si difficile à comprendre? VOUS FAITES CE QUE VOUS VOULEZ, Y COMPRIS OUVRIR A CINQ HEURES DU MATIN, BORDEL. ET FERMER A MIDI. VOUS ETES UN GRAND GARCON, NON? LA QUESTION EST DE SAVOIR CE QUE VIENT FAIRE L’ETAT DANS VOTRE BUSINESS. SI VOUS AIMEZ CA, ALORS VOUS ETES DANS LE FASCISME ECONOMIQUE. MOI, JE N’EN VEUX PAS ! IDEM POUR LA SECU ET LES RETRAITES. En Russie, j’ai connu des restaurants qui fermaient de 12.00 à 14.00 parce que le personnel devait bouffer. Véridique! Aujourd’hui, c’est de l’histoire ancienne. Vous voulez des clients, méritez-les. Le business à la pépère, c’est fini. Il faut attirer le client, avoir quelque chose de spécial. Innovez bordel. En attendant, remettez mon bonjour aux syndicats et à tous les fonctionnaires qui vous volent votre vie en la vivant à votre place.
Vous vociférer mais ne comprenez strictement rien au problème.
“qu’est-ce qui est si difficile à comprendre?”
Je vous retourne la même question vu que vous n’avez pas compris un traitre mot de ce que je viens d’écrire !
“Nous parlons d’une question de choix et de liberté”
Précisément.
“VOUS FAITES CE QUE VOUS VOULEZ, Y COMPRIS OUVRIR A CINQ HEURES DU MATIN, BORDEL.”
Hélas dans la France socialiste NON, on ne fait pas ce qu’on veut et les bordels sont interdits.
En dehors des zones dérogatoires et hors des 12 dimanches par an que le maire de la commune peut autoriser, il y a souvent des arrêtés préfectoraux qui autorisent seulement les commerces alimentaires (et une poignée d’autres) à ouvrir le dimanche jusqu’à 13h (la boulangerie dont H16 parle dans l’article), pour les autres, c’est INTERDIT. Bien sur ils sont “libres” d’ouvrir quand même mais ils seront sanctionnés. Des dérogations spéciales peuvent être demandées mais il n’y a souvent que les hypers qui décrochent ces dérogations.
Au cas où vous n’auriez toujours pas compris, le fondement du libéralisme c’est l’égalité en droit.
Donc je réitère, les commerçants ont raison d’être opposés à la concurrence déloyale. Qu’on les laisse travailler en paix et ils laisseront les hypers tranquilles.
D’accord avec vous POTUS.
Le petit commerçant qui “fait ce qu’il veut, se comporte en grand garçon, blablabla” aura vite des ennuis.
Des hypermarchés ont pu braver la loi et payer des amendes parce qu’ils avaient les reins solides. Ce n’est pas le cas des petits commerces.
D’un côté, on se plaint de ce monde consumériste et de l’autre, tout est fait pour pousser le gogo à consommer, toujours et encore.
Quand j’ai fait mes courses le vendredi, je n’ai aucune raison de repartir pousser un caddy le dimanche.
Quelle virulence peuvent avoir certains dès lors qu’on ne pense pas comme eux !
Le pire c’est que beaucoup de commentateurs sur Dreuz croient défendre le libéralisme sans en comprendre le principe et défendent en fait le capitalisme de connivence qui n’a rien de libéral. Ils traitent ceux qui les contredisent de gauchistes sans se rendre compte qu’ils sont en fait antilibéraux … comme tout bon gauchiste.
Une chance pour eux : le ridicule ne tue toujours pas !
FOX69 et Potus: vous tournez en rond comme un clébard qui se mord la queue. Et ce n’est pas vous qui me donnerez des leçons de libéralisme classique. Surtout pas vous. Je vous ai lus et pas qu’ici. Il y a plusieurs points que vous omettez. Maintenant, le texte sera bientôt archivé et donc je n’élaborerai pas davantage.
Patrick Bullshité
Maintenant il va y avoir de l’orage chez moi “donc je n’élaborerais pas davantage”.
Tellement pratique !
Est-on certain que le travail le dimanche est bien fondé sur le bénévolat ? L’entreprise doit effectivement être libre d’ouvrir 7 jours sur 7 sans entrave et même à toute heure (j’étais tellement fascinée à 17 ans de rentrer dans un magasin à minuit dans une avenue de NY que j’avais fait exprès d’acheter un paquet de biscuits dont je n’avais pas spécialement envie) mais si un salarié veut a tout prix que son jour férié soit le dimanche, il devrait pouvoir avoir ce droit et ne pas être forcé.
A titre d’exemple, travaillant dans le secteur culturel, j’ai la possibilité dans l’année à certaines occasions, de travailler le dimanche et de gagner une prime. Cela ne m’intéresse pas : je préfère rester avec mon mari et mes enfants. Quand il s’agit de gagner plus, c’est mon mari qui s’y colle, pas moi.
Fleur de Lys
Pour l’instant, il me semble que les salariés peuvent refuser de travailler le dimanche.
Sous peu, il y a fort à parier qu’ils n’auront plus ce choix. Et la notion de famille se disloquera un peu plus, papa et maman n’ayant pas forcément de jour de congé en commun.
Moi aussi, j’ai trouvé “génial” de déambuler à point d’heure au drugstore des Champs Élysées ou toute autre boutique de Bayswater road.
J’aime beaucoup votre phrase finale dans laquelle le rôle du père est d’aller chercher les subsides tandis que maman s’occupe des petits.
(On va me trouver étriquée).
Juste pour mettre certaines choses en perspective (*) : en Asie, il n’existe pas de jour chômé hebdomadaire, les gens bossent potentiellement 7 jours sur 7 (la majorité ne le fait évidemment pas, mais aucun jour de la semaine n’aura plus qu’un autre de prépondérance pour être “de repos”) => Papa et maman n’ont pas forcément de jour de congé en commun, loin s’en faut même, et pourtant, les familles y sont bien plus unies et stables que dans le monde occidental.
Ne parlons même pas des asiatiques partant des mois voir des années à l’étranger sans leur famille, soit pour des boulots expat, soit pour préparer le terrain de la venue de la famille (préparation qui prend parfois plusieurs années).
Inutile donc d’aller chercher de ce coté la destruction de la famille que vous subissez en Occident.
* je suis Israélien, le jour chômé ici, il est quasi total et je m’en porte très bien, j’apprécie même franchement la ville au ralenti un jour par semaine. Il est de même évident qu’un jour de congé commun à tous les membres facilite notoirement les activités en famille, il est même discuté ici de rajouter quelques dimanches par an de congés, en date non fixée mais discutée entre patrons et employées, aux salariés (rappel : le dimanche est le premier jour de la semaine ici, travaillé donc) pour que les gens puissent à la fois avoir une journée en famille et profiter d’activités qui seraient fermées le shabbat.
Allez expliquer cela à des Potus, des Fleurs de Lys et autres Fox69. Espérons qu’ils puissent rattapper leur retard de deux guerres. Par ailleurs, les prix plus élevés des “petits commerces” ne sont pas en cause. Il n’y a pas de concurrence vraiment déloyale. Il n’y a que des interdictions et des limitations légales qu’il faut effectivement combattre. Mais la situation n’est pas si défavorable aux “petits commerces”. Evidemment, travailler à la pépère en attandant le chalant avec non-chalance, c’est sûr, ça ne va pas fonctionner. Mais bon, comme disait Brassens, quand on est, on est.
Eh Bullshitboy l’expert en libéralisme classique. Tu comprends rien à rien en fait. Je défends les mêmes droits pour tout le monde, c’est si compliqué que ça ? Qui te parle de commerce pépère ? Je te parle du droit pour TOUS de travailler 7/7 et 24/24. Personne ne parle d’attendre le chalant et si tu connaissais un tant soit peu le commerce, tu connaitrais l’expression “être au cul de la vache” qui veut dire que l’emplacement de tout commerce a une importance sur son chiffre d’affaires et que ce n’est pas aux pouvoirs publics de changer artificiellement cette dynamique. Donc si on autorise pas tout le monde à ouvrir, on ne doit autoriser personne. Je ne sais pas si tu as enfin compris ou si j’écris dans le vent … Tu as le cerveau ramolli par des dogmes l’ami.
P.S. Les prix des petits commerces ne sont pas toujours plus élevés, il y en a aussi qui savent travailler.
@ Patrick Boulechitey
Vous n’avez rien compris a ce que Potus a écrit. Fox69 a bien essayé de vous le faire comprendre, mais visiblement cela a été sans effet. Vous finissez par écrire qu’il y a des interdictions légales à combattre. Bon, il y a de l’espoir. Vous commencez à comprendre le propos de Potus. Que de temps perdu !
Merci Fox69. Rassurez-vous, moi aussi on me trouve étriquée sur le sujet ! 😉
Mais bon, vu le monde que nous promettent les néo féministes- voile islamique et ventre loué- faut être fières de défendre “l’ancien monde”.
A la base, la gauche a un incurable problème avec la
notion de “travail”.
La CGT glapit d’autant plus fort, qu’elle est en manque
d’adhérents, ayant liquidé la classe ouvrière.
Créer une entreprise, en France, relève du parcours
du combattant.
Quel autre pays que la France a songé à un revenu
universel, qui serait versé aux oisifs , pendant que certains
s’échinent encore à gagner leur vie?
le jour où les robots feront tout le travail, les gens pourront rester au lit toute la journée, ne plus socialiser, s’ennuyer jusqu’à mourir, quel bel avenir!
“…source de revenu pour tout un tas de salariés qui bénéficient directement de cette ouverture. Les produits ne se mettent pas en rayon tout seuls. Les livraisons ne sont pas automatiques. La surveillance nécessite toujours des présences humaines.” – Votre main à couper qu’il en sera encore ainsi dans 5,10 ans?
Contrairement à ce que laisse entendre l’auteur de l’article, je pense qu’une majorité de clients français apprécient de pouvoir faire des achats à la fois le dimanche si c’est le cas, et aussi, si c’est le cas, à des horaires plus tardifs en semaine.
En particulier les gens qui travaillent eux mêmes…
Bon, “chacun voit midi à sa porte” les anathèmes sur ce sujet paraissent absolument déplacés.