
Dreuz l’affirme depuis deux ans. James Comey, l’homme à la tête de l’agence d’investigation la plus puissante du pays, avait monté une opération pour piéger, puis faire destituer un président démocratiquement élu, le président Trump, révèle le rapport de l’inspecteur général des services du ministère de la Justice.
Michael Horowitz, l’inspecteur général des services du département de la Justice des Etats-Unis devait remettre son rapport sur la façon dont le FBI a enquêté et géré le dossier sur la collusion avec la Russie reprochée à Donald Trump.
Au lieu d’un, il a publié deux dossiers.
Le premier est consacré au comportement criminel du directeur du FBI James Comey, qui avait déjà abusé de ses fonctions en innocentant Hillary Clinton dans le scandale du serveur d’email privé, et avait été éjecté du FBI par l’Administration Trump pour cela — ce que les médias, ces vicieux, avaient transformé en « obstruction à la justice ».
Rapport Horowitz : Dreuz 1 — presse 0
Dans son rapport, publié en fin de journée jeudi 29 août, Horowitz confirme que Comey est coupable des délits dont je vous parle depuis deux ans, rien ne vous surprendra donc à sa lecture.
En son temps, plusieurs lecteurs ont formulé des doutes sur l’exactitude des informations que Dreuz publiait, car elles étaient en contradiction avec celles de la grande presse.
Les conclusions du rapport apportent la confirmation que tous les dossiers que Dreuz a publiés étaient rigoureux, solides, honnêtes, tandis que les journalistes, jaloux de la perte de leur monopole, nous accusaient de conspirationnisme pour détourner le public de la lecture des informations que nous publions.
Ce que dit le rapport
En utilisant des renseignements confidentiels pour créer une pression publique [contre Trump], Comey a donné un dangereux exemple aux plus de 35 000 employés du FBI“
- Le rapport réprimande fortement Comey pour avoir « divulgué des notes de service au sujet de ses conversations avec le président Trump à des fins personnelles et politiques ».
- Plus important encore, le rapport conclut que Comey a « indûment publié des documents du FBI afin de lancer l’enquête du conseiller juridique spécial [Robert Mueller] sur l’élection présidentielle de 2016. »
Le rapport ajoute :
La responsabilité de protéger les renseignements délicats d’application de la loi incombe en grande partie aux employés du FBI qui y ont accès dans le cadre de leurs fonctions quotidiennes.
L’ancien directeur Comey n’a pas été à la hauteur de cette responsabilité.
En ne protégeant pas les renseignements délicats qu’il a obtenus dans le cadre de son emploi au FBI et en les utilisant pour créer une pression publique en faveur d’une action officielle, Comey a donné un dangereux exemple aux plus de 35 000 employés actuels du FBI et aux milliers d’autres anciens employés du FBI qui ont également accès à des renseignements non publics ou qui en ont connaissance.
Le rapport traite spécifiquement d’un certain nombre d’affirmations publiques de Comey et devant les commissions d’enquête du Congrès selon lesquelles les notes de service qu’il a divulguées étaient des « documents personnels » :
L’Inspecteur général conclut que les notes de service, qui ont été écrites sur un ordinateur officiel du FBI alors que Comey travaillait en sa qualité officielle de directeur du FBI, appartiennent au FBI.
De plus, après que Comey ait été congédié, il a conservé es notes de service, ce qui est contraire au protocole du FBI.
Comey Ripoux, à quand Obama ?
Le rapport dit encore :
Dans un pays fondé sur la primauté du droit, il est de la plus haute importance que tous les employés du FBI respectent les politiques du Ministère et du FBI, particulièrement lorsqu’ils sont confrontés à ce qui semble être des circonstances extraordinaires ou des convictions personnelles impérieuses.
Comey avait plusieurs autres options légales à sa disposition pour plaider en faveur de la nomination d’un conseiller spécial, ce qu’il nous a dit être son objectif en faisant la divulgation d’informations à la presse.
Ce qui n’était pas permis, c’était la divulgation non autorisée de renseignements d’enquête de nature délicate, obtenus dans le cadre d’un emploi au FBI, afin d’obtenir un résultat personnel souhaité.
James Comey a donc menti sous serment, il a menti au président, et a menti au public.
Il a illégalement transmis des informations confidentielles à la presse, et monté une opération d’espionnage contre le président en préparation de l’enquête de Robert Mueller, le conseiller spécial nommé pour la « collusion russe » qui s’est avérée n’avoir jamais existé.
- Comey a menti au président à partir de sa toute première rencontre, le 6 janvier 2017. Il lui a dit qu’il voulait l’informer de l’existence du dossier russe l’incriminant — le dossier Steele financé par Hillary Clinton et le parti Démocrate — alors qu’en réalité, il enquêtait déjà contre Trump pour recueillir des informations sur la collusion avec la Russie.
- Il lui a caché que ce dossier était financé par Clinton.
- Il lui a caché qu’une enquête de contre-espionnage avait été engagée contre lui, justement à partir du faux dossier Steele, présenté par Comey à Trump comme faux !
- Et Comey a immédiatement fait fuiter au New York Times, par l’intermédiaire d’un ami, le contenu de sa rencontre avec Trump.
Conclusion
Ne me demandez pas de reproduire la réaction de James Comey, elle est pathétique, à vomir.
Après tout cela, le département de la Justice a tout de même décidé de ne pas engager de poursuites pénales contre Comey. J’ignore les raisons exactes et je ne vais pas me risquer en spéculations.
Je ne peux cependant pas éviter de constater que Comey a fait engager des poursuites et mis des gens en prison pour avoir commis les mêmes délits que lui, pour les mêmes motifs personnels.
Ce que je sais, c’est que 35 000 agents du FBI savent maintenant que le 7e étage de leur agence applique un double standard dans le respect des règles qui leur sont imposées, et dans l’application des lois.
Ce que 35 000 agents du FBI savent maintenant, c’est que s’ils se rendaient coupables de tels délits, le département de la Justice qui a décidé de ne pas poursuivre Comey au pénal ne les épargnerait pas.
Ce qu’ils savent enfin, c’est que ce matin, l’Amérique se réveille et n’a plus confiance dans le FBI — à part Washington évidemment.
C’est frustrant.
Parce que connaître l’existence de la pourriture et l’exposer au grand jour n’est pas tout à fait pareil. Ca n’a pas la même odeur de pourriture.
Et parce que la pourriture de la corruption politique exposée au grand jour montre à quel point les pourris sont au-dessus des lois : que leur corruption soit exposée au grand jour pour arranger les copains ne les effraie même plus.
Deux choses positives sont confirmées par ce rapport :
- Comey a menti pendant des années au grand public. Il fait partie du camp des pourris. En fait, il est le ripou en chef.
- Les journalistes et les médias qui ont pris pour argent comptant ses mensonges alors que leur rôle consiste à douter, enquêter, examiner, croiser les informations, chose qu’ils savent très bien faire quand il s’agit d’attaquer des Républicains, sont aussi pourris que lui parce qu’ils ont agi pour les mêmes raisons que lui : la poursuite d’un objectif politique ou personnel plutôt que la recherche de la vérité.
L’affaire n’est cependant pas terminée.
Selon les rumeurs, les complices juste en dessous de Comey sont dans le viseur de la justice.
Le second volet de l’enquête, qui sera bientôt publié, porte sur la façon dont le FBI et la CIA ont menti aux juges de la cour secrète FISA pour obtenir le droit de mettre sous écoute et d’espionner plusieurs membres de l’équipe de campagne de Trump. Il pourrait être suivi de poursuites pénales. Je n’ai pas beaucoup d’illusions.
Et une troisième enquête est en cours, diligentée par le musclé ministre de la Justice William Barr, sur l’origine de la décision de fabriquer l’histoire de la collusion entre Trump et la Russie.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
moi ce qui me fait chier est qu’il ne fera pas de prison pour avoir menti lors d’une commission au Congrès
Le point clef est pourtant là: pourquoi le département de la justice ne poursuit-il pas Comey?
Donc pour moi, soit l’affaire n’est pas terminée, soit l’administration Trump est également tordue, soit les faits ne sont pas suffisamment clairs pour l’inculper, et dans ce cas, Comey est toujours sous la présomption d’innocence.
aloygah vous tirez la seule conclusion logique de cet article
L’Amérique en a électrocuté pour moins que ça.
En effet, entre parjures et actes de terrorisme envers la démocratie et la constitutionnalité des Usa, preuves à l’appui, c’est guantanamo direct, et injection qui va bien. Va t’il y avoir 2 poids 2 mesures au niveau de la justice américaine, comme en France ? Des têtes vont tomber, les dem peuvent se faire du souci, barak en pôle position…
Ces pourritures de Dem’s fabriquent leurs propres crises, et quand ils perdent du terrain ils brouillent les pistes et tentent de tout balayer sous le tapis.
https://www.youtube.com/watch?v=6F0Hv9TUrfs
D’ailleurs ce n’est que par la grâce du 2-poids-2-mesures que l’hyper-mafioso Hildabeast Clinton se balade encore en liberté.
Sans cela, elle serait en train de frotter les chiottes à Alcatraz.
les USA NE SONT PAS ISRAEL ils ne vont pas mettre un ex president aux fers pour OBOMA se serait……impensable du pur racisme les Clinton des INTOUCHABLES qui s y risquerait…..
Plus important encore, le rapport conclut que Comey a « indûment publié des documents du FBI afin de lancer l’enquête du conseiller juridique spécial [Robert Mueller] sur l’élection présidentielle de 2016. »
Donc des documents du FBI accablants pour Trump, pour résumer ? (Sinon, à quoi aurait servi de les publier ?)
Le problème se situe-t-il donc dans la forme ou dans le fond ?
Et oui, tout se sait car !!! “Il n’y a rien de caché, rien de secret, qui ne doive être sur ou connu” à dit NOTRE DIEU ET SAUVEUR
On s’en doutait bien un peu. Un Homme Fort comme Président cela “leur” faisait peur !!!
Enfin des traductions de l’anglais qui ne sentent pas la traduction :
il y a même moins d’anglicismes que dans un texte de Guy Millière.
Bravo, donc, à Jean-Patrick Grumberg.
Cela dit, c’est dès le 1er août que Q nous avait avertis que ce n’est pas pour avoir éventé ses notes de service que Comey serait poursuivi, mais pour avoir faussement garanti auprès d’un juge l’authenticité des informations figurant sur la demande de mise en écoute au titre de la loi FISA :
le crime, car c’en est un, est beaucoup plus facile à prouver.
Sans préjudice des accusations de trahison et de sédition en temps de guerre, qui pourraient se traiter devant un tribunal militaire.
Tout ça pour ça ? Pas de quoi pavoiser, franchement.
Soyons pragmatiques : Trump voulait sa revanche, si le DOJ ne poursuit pas Comey, c’est qu’il n’a tout simplement pas de quoi gagner.
On se croirait voir le rapport Mueller…
Trump – Comey : 0 – 0
@Hill Billy : Chacun voit les choses comme il veut, chacun minimise ce qu’il veut minimiser selon sa volonté de faire avancer une idée ou une autre. Vous décidez que la confirmation que pendant 2 ans James Comey a régulièrement menti et qu’il a détruit l’image du FBI est une petite affaire. C’est votre droit. Vous ne savez pas de quoi vous parlez : la destruction de l’image du FBI n’est pas une petite affaire.
@ Jean-Patrick Grumberg
On ne peut jamais exclure qu’un ripou arrive un jour à la tête du FBI (ou de tout autre département), c’est pour cela qu’on a la séparation des pouvoirs, afin que si un pouvoir se fait piéger, un autre pouvoir puisse le renverser.
De ce fait, le FBI n’a pas les moyens de faire tomber son propre directeur, ce rôle revient au département de justice.
Or, si un ripou arrivait à se maintenir à la tête du FBI sans être inquiété par le département de justice, qui a pourtant vu défiler 4 procureurs différents, dont deux démocrates et deux républicains, je vois bien plus un problème d’image pour le département de justice que pour le FBI…
@ aloygah : Je ne suis pas certain que vous le sachiez, mais peut-être que j’interprète mal votre remarque, mais le FBI dépend du ministère de la Justice.
@Jean-Patrick Grumberg
Je ne connais pas bien le système américain, mais cela ne change rien à mon propos, si le FBI foire, c’est le ministère de la justice qui pose problème, ce qui aujourd’hui renvoie directement à Trump, puisqu’il a nommé le chef de ce ministère.
Dreuz: Vous ne savez pas de quoi vous parlez. Si vous avez lu le rapport Mueller et les inculpations des membres de la campagne Trump qui sont déjà en prison et ceux qui vont y aller vous comprendrez pourquoi il est normal que le FBI ait enquêté sur cette campagne AVANT qu’il ne soit élu. Il aurait été anormal qu’il n’y ait pas d’enquête. D’autre part, la personne à la tete du Department de la Justice a été désigné par le Président juste avant que le rapport Mueller ne soit communiqué. Comparez ce qu’il a écrit sur un week end (ce qui est matériellement impossible de faire professionnellement sur un document de cette taille) et ce qui est écrit dans le rapport. Vous êtes apparemment le relais de la chaine de propagande Fox News en France.
Rappelled nous qui a refuse de communiquer ses finances malgré les injonctions? La transparence ca sert a éviter la corruption.
@Gerard : par expérience, les gens qui viennent commenter pour la première fois pour émettre des critiques ne reviennent jamais répondre. Je ne pense pas que vous fassiez exception.
Si nous ne savons pas de quoi nous parlons, rappelez-nous pour quels délits en rapport avec la collusion avec la Russie les membres de la campagne de Trump ont été inculpés : si vous êtes un tout petit peu informé, et pas un propagandiste, vous savez qu’il n’y a eu aucune inculpation pour collusion ou entrave à la justice des collaborateurs de campagne de Trump, mais pour des affaires de fraude fiscale et de licences de taxi.
Mais comme vous êtes très informé, vous connaissez avant qu’elle ne soit terminée les résultats de l’enquête du procureur John Durham, qui cherche à savoir si Comey et son équipe d’enquêteurs ont enfreint les directives du FBI et du département pour ouvrir une enquête de contre-espionnage sur une campagne présidentielle et si Comey avait une justification adéquate pour lancer une telle enquête sans précédent. Et les soupçons à la date d’aujourd’hui sont que Comey a fabriqué de toutes pièces l’affaire pour ensuite “enquêter” dessus.
Enfin, rien dans votre commentaire ne fait référence au fait que Comey a été dénoncé par le rapport de l’IGS, ni le fait que Mueller a totalement innocenté Trump dans l’affaire russe. Mueller a dit qu’aucun américain – qu’il fasse partie de la campagne de Trump ou pas – n’a fait collusion avec la Russie pour voler l’élection.
Avant d’apostropher et vous couvrir de ridicule, apprenez le sujet dont vous voulez parler, c’est le minimum.
je veux bien que l’on se fasse plaisir , mais ce n’est pas très clair !!! Malgré les “crimes ” ce type , le directeur du FBI , n’est pas poursuivi au pénal par le Dpt de la Justice donc il n’y a pas de quoi fouetter un chat …donc j’en déduis beaucoup de bruit pour rien et qu’ il est plus risqué d’avoir des rapports avec une femme de chambre que de fabriquer des faux et mentir pour destituer le président US…!!!
Qu’est ce qui n’est pas très clair, Lou-lou ?
Je pense que vos contradicteurs ne connaissent rien du dossier, sont typiquement de gauche, ne savent pas comment la justice US fonctionne et surtout les enjeux terribles et délicats autour du gouvernement d’Obama et Clinton qui ont menti et mis à mal l’unité et la place des USA dans le monde. Le président Trump a d’autres dossiers mondiaux pour la paix mondiale face à la Chine surtout, la Russie et le danger iranien que les européens et la France de Macron semble totalement ignorer, comme tous les gauchistes qui dirigent encore ces états d’Europe en perdition. L’équipe du président Trump avance avec précaution, d’abord et avant tout pour le bien de l’Amérique, l’Amérique d’abord et le peuple US avant tout… Les gauchistes ne peuvent comprendre, c’est les mêmes qui voulaient la paix à tous prix et que de honte et de malheurs horribles à leurs suites…. Amicalement !!!
Cela ressemble à un pas de plus dans la bonne direction.
Quel bonheur de vous lire !
Non seulement la réputation du FBI est au plus bas, mais celle de la CIA risque de suivre le même chemin.
Si je comprends bien, l’enquête de Barr (un coup de barre et ça repart) s’oriente vers la dénonciation d’un véritable complot ourdi par des responsables du renseignement en collusion avec le clan Clinton/ Obama.
Je me demande si Comey fera de vieux os ?
Je n’imagine pas un tel complot sans l’aval (l’implication) d’Obama.