Publié par Dreuz Info le 8 août 2019

Pourquoi les alarmistes du climat devraient se taire. 

Les instances dirigeantes de l’ONU, le pape François, les scientifiques de East Anglia, le Prince de Galles au Royaume-Uni, l’ancien vice-président des États Unis Al Gore, l’ancien président Obama (mais pas l’actuel président) et de nombreux chercheurs  soutenus et financés par leurs gouvernements (c’est à dire par vous et moi, que nous le voulions ou non)  ne cessent de proférer des propos alarmistes sur le “changement climatique”, et vont jusqu’à dire que celui-ci constitue pour la vie humaine sur la terre une menace plus grave que la pauvreté, la faim, les guerres et le terrorisme. Ils vont parfois jusqu’a le décrire comme la cause de toutes les autres menaces.

Le fait que les modèles informatiques, souvent biaisés, qu’ils utilisent ou auxquels ils font référence n’ont pas prévu qu’aucun changement climatique majeur, et en tout cas aucun réchauffement, ne soit survenu au cours des deux dernières décennies ne les a pas rendus plus humbles et plus scrupuleux. 

Aux États Unis, les politiciens du parti démocrate tiennent des propos particulièrement alarmistes, ainsi Alexandria Ocasio-Cortez et Ted Lieu. Celui-ci a été le co-auteur d’une loi appelée Global Warming Solutions Act lorsqu’il était membre de l’assemblée de Californie ; maintenant membre de la Chambre des Représentants, il propose une loi appelée Climate Change Solutions Act.

Dans les deux cas, on retrouve des termes censés faire peur. 

Il existe de nombreuses raisons de douter de la validité des propos alarmistes. La plus importante d’entre elles est que ceux qui tiennent ces propos ne cherchent pas à régler le problème qu’ils évoquent. Régler un problème quel qu’il soit (qu’il s’agisse d’un hypothétique changement climatique ou d’un tout aussi hypothétique réchauffement global, ou qu’il s’agisse d’autre chose: projet architectural défectueux, programme informatique qui ne fonctionne pas) n’implique pas de mener des opérations de propagande destinées à inquiéter les populations et à demander aux pouvoirs publics de prendre des mesures coercitives globales fondées sur la propagande, mais suppose au contraire de partir de données concrètes effectivement établies et de  chercher sur ces bases ce que sont les solutions les plus optimales. C’est ce que font les entrepreneurs dans le secteur privé, pour le plus grand bénéfice de tous. Les bureaucrates de l’ONU et les politiciens qui les écoutent, ne procèdent pas du tout ainsi. Les données qu’ils utilisent sont essentiellement infondées, et les solutions qu’ils proposent sont liberticides, couteuses et sans efficacité.

Un film appelé Retour vers Le Futur a été réalisé dans les années 1980 Le jeune héros du film, Marty McFly, voyage de l’année 1985 à l’année 2015, dans laquelle il découvre des voitures volantes et un magasin où on vend des antiquités telles qu’un ordinateur Apple (qui était le summum de la haute technologie au moment où le film a été réalisé) ainsi qu’un almanach traitant des compétitions sportives, et transcrivant des milliers de résultats sur une période de cinquante ans. L’almanach tombe entre les mains du méchant du film, Biff Tannen. Celui-ci vole la machine à voyager dans le temps (une voiture de sport DeLorean), se transporte en 1955 et y remet l’almanach à lui-même, trente ans plus jeunes. Disposant de tous les résultats sur cinquante ans, le jeune Biff devient l’homme le plus riche du monde en pariant sur de multiples compétitions. 

Ceux qui sonnent l’alarme aujourd’hui concernant le changement climatique (ou le réchauffement global) prétendent être les équivalents du jeune Biff Tannen, et avoir en main un almanach décrivant le climat tel qu’il sera au cours des décennies à venir. ILS DISENT QU’ILS SAVENT. Armés de doctorats en sciences exactes (ou de maîtrises de littérature), et de super-ordinateurs, ils affirment être certains de ce que sera le climat demain, l’année prochaine, la décennie qui vient, voire dans un siècle. Ils disent savoir que le niveau des mers et celui des océans va monter et que les glaces vont fondre. Ils disent savoir où il y aura de la sécheresse et où il y aura des inondations, quelles espèces d’animaux et de plantes vont disparaitre et quelles forêts vont mourir. Ils disent même savoir où des récoltes abondantes pourront exister et où des forêts naitront qui remplaceront le désert (le GIEC admet ce genre de choses).

S’ils étaient si sûrs de ce qu’ils prédisent, ils pourraient gagner de l’argent comme le fait Biff Tannen dans le film, et ils pourraient le gagner honnêtement.  

Quand ils parlent de “changement climatique” ou de “réchauffement global”, ils parlent du futur. Et qu’est-ce qui peut se passer quand on connait le futur ? On agit en conséquence et on devient riche.  

Ceux qui sonnent l’alarme aujourd’hui pourraient aisément, s’ils connaissaient vraiment le futur, procéder à des transactions parfaitement légales et éthiques. Ils pourraient par exemple acheter des biens que le marché sous-évalue, et vendre des biens que le marché surévalue. Si on se fie à leurs estimations, les terrains situés sur les plages de la Cote D’Azur ou à Malibu devraient disparaitre sous la montée des eaux, et les terrains situés un peu plus haut prendre de la valeur. Selon leurs estimations encore, des pénuries devraient émerger et toucher certains produits : ils pourraient acheter à l’avance ces produits, sachant que la pénurie fera monter leur prix. Ils pourraient ainsi gagner des milliards, devenir plus riches que les plus grands milliardaires, et, s’ils ne veulent pas devenir riches, utiliser les sommes immenses dont ils disposeraient alors pour s’efforcer d‘empêcher le désastre environnemental qu’ils prédisent.

Et si vous pensez que je plaisante, regardez la réalité en face. Je le répète : ILS DISENT QU’ILS SAVENT et que les modèles mathématiques qu’ils utilisent sont irréfutables. Quiconque dit être en désaccord avec eux est considéré comme un charlatan, voire comme un criminel contre l’humanité. Ils sont prêts à détruire la réputation et la carrière de quiconque exprime une divergence.   

Ils ne se comportent pas en scientifiques, mais en disciples de Lysenko au temps de Staline. Ils pratiquent une science corrompue par la politique et ne sont plus scientifiques.

Ils nous demandent de ne pas tenir compte du fait que les modèles informatiques n’ont pas prévu ce qui s’est vraiment passé sur le plan climatique au cours des 20 dernières années, parce que ce qui s’est passé a réfuté leurs prédictions.

Dans les années 1970, la crise prévue était un refroidissement global ; l’entrée dans une nouvelle période glaciaire. Pas un réchauffement.

Des milliers de variables sont impliquées, des cycles solaires aux éruptions volcaniques, des courants marins aux tremblements de terre, des variations dans la trajectoire orbitale de la terre à la vapeur d’eau. Incriminer un seul coupable, le dioxyde de carbone est absurde, et implique d’oublier que celui-ci est le meilleur ami des arbres et des plantes, donc des récoltes agricoles.

La terre se réchauffe et se refroidît en cycles mesurés en années, en siècles, en millénaires, voire en centaines de millénaires depuis que la planète s’est refroidie pour la première fois il y a plus de quarante millions de siècles. 

Le Groenland n’est plus Groen (vert) : il l’était il y a à peu près mille ans, pour l’avantage des vaches et des agriculteurs qui y vivaient. Il faudrait une immense fonte des glaces pour qu’il le redevienne. Les Canadiens ne semblent pas craindre des hivers sans neige. Les Français ne semblent pas craindre que les Britanniques, grâce à des températures très différentes de celles d’aujourd’hui, puissent cultiver du raisin sur leurs terres et en faire du vin. 

On croira les experts du climat quand ils réussiront à vendre des réfrigérateurs aux esquimaux, quand ils investiront dans la construction de stations balnéaires en Sibérie et quand ils agiront conformément aux paroles qu’ils prononcent.   

La hausse ou la baisse des températures, quelles qu’en soient les causes, n’a pas à servir de prétexte pour la suppression de la liberté, ou pour l’abandon des sources d’énergie les plus abondantes et les moins onéreuses. Le marché, le contrat volontaire et la concurrence permettent de gérer la rareté et l’abondance, les risques et les difficultés concrètes et ont permis aux êtres humains depuis des siècles de remédier à tous les problèmes économiques et sociaux, et de s’adapter aux changements climatiques, qui n’ont cessé d’avoir lieu. Les marchés libres permettent d’utiliser les talents les plus divers, sans limites artificielles créées par les dogmes, les races, les classes, les diplômes (ou l’absence de ceux-ci).  

Le Capitalisme est la solution, pas le socialisme.

Les alarmistes du changement climatique doivent cesser de créer de fausses peurs, et se taire. Tous les projets de loi visant à imposer des contraintes arbitraires et à punir l’humanité sur des bases erronées doivent être abandonnés, et rejetés.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Alan Thomas Reed pour Dreuz.info.

Alan Thomas Reed est un Américain travaillant dans l’informatique. Il écrit des articles traitant d’économie politique.  Il a été musicien et a vécu à Paris de 1982 à 1986. C’est un ami de Guy Millière.

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