Celui qu’on a présenté comme le “penseur le plus important du monde” n’a en réalité rien inventé. Son livre Sapiens n’est qu’une compilation présentant “l’histoire de l’humanité” de manière condensée et orientée, selon une idéologie bien précise, comme nous l’avons montré dans la deuxième partie de cet article.
L’idéologie qu’il défend est pour beaucoup dans le succès commercial planétaire qu’il a rencontré. Mais, au-delà du phénomène éditorial et commercial, il s’agit surtout d’un phénomène politique. Dans la dernière partie de notre article, nous voudrions aborder la dimension proprement philosophique des idées défendues par Yuval Harari et replacer la négation de l’homme inhérente à sa pensée dans l’histoire de la pensée occidentale.
La question de l’homme, hier et aujourd’hui
D’un point de vue philosophique, l’idée que l’homme serait “un animal comme les autres” n’est pas nouvelle. Nil novo sub sole… Dans l’Antiquité, les peuples païens pratiquaient les sacrifices humains, et même Aristote, le grand philosophe grec, considérait qu’il n’y avait aucune différence entre les conséquences d’un “grand vent qui dépouille les feuilles des arbres, fait tomber les murs des maisons et noie en mer un navire avec ses voyageurs“. Comme l’explique Maïmonide, Aristote n’établit en fait aucune distinction entre “la mort d’une fourmi écrasée par un boeuf et celle d’hommes ensevelis pendant la prière dans une maison qui s’écroule”. (1) Dans sa vision du monde, marquée par les conceptions cosmologiques et naturalistes propres à la philosophie de l’Antiquité, il n’existe pas de providence individuelle, mais seulement une providence à l’échelle de l’espèce, humaine ou animale.
Cette idée – la négation du caractère éminent ou spécifique de l’homme – court comme un fil conducteur à travers toute la philosophie occidentale, de l’Antiquité jusqu’à nos jours. Plus près de nous, le marquis de Sade exprime ainsi la même idée, de manière encore plus nette que ne le faisait Aristote : « Qu’est-ce que l’homme, et quelle différence y a-t-il entre lui et les autres plantes, entre lui et tous les autres animaux de la nature ? Aucune assurément. (…) Si les rapprochements sont tellement exacts, qu’il devienne absolument impossible à l’œil examinateur du philosophe d’apercevoir aucune dissemblance, il y aura donc alors tout autant de mal à tuer un animal qu’un homme, ou tout aussi peu à l’un qu’à l’autre…” (2)
La définition de l’homme donnée par Harari s’inscrit donc dans le droit fil de la philosophie occidentale depuis Aristote : ce dernier définissait l’homme comme un ‘animal social’ et comme un ‘animal politique’, et Harari le définit comme un ‘singe’, capable de ‘coopérer en grand nombre’. Le naturalisme aristotélicien, selon lequel le monde est éternel et immuable, a fait place chez Harari à un naturalisme scientiste, dans lequel l’homme n’a aucune supériorité intrinsèque, morale ou spirituelle, sur les chimpanzés. Le reproche fait par Maïmonide à Aristote, celui de ne pas distinguer l’homme des autres créatures, est encore plus vrai s’agissant de l’idéologie dont Harari est le représentant. Celle-ci est en effet encore plus éloignée de l’idée hébraïque du Tselem – l’homme créé “à l’image de Dieu” – que ne l’était la philosophie d’Aristote.
Animalité de l’homme ou humanité de l’animal ?
En quoi ce débat philosophique ancien importe-t-il pour le lecteur aujourd’hui? A certains égards, la science actuelle – ou plutôt l’idéologie qui la sous-tend souvent – est plus proche des positions philosophiques de Maïmonide (création ex-nihilo, ce qui ressemble à la théorie du Big Bang) que de celles d’Aristote (éternité du monde). Mais sur un point essentiel, elle est conforme aux conceptions aristotéliciennes, contre lesquelles s’inscrit en faux la tradition hébraïque : lorsqu’elle prétend nier la spécificité, ou la valeur éminente de l’homme. Le débat véritable n’oppose en effet aujourd’hui pas les “créationnistes” aux “évolutionnistes”. Il oppose ceux qui veulent rabaisser l’homme à ceux qui veulent l’élever. C’est précisément ce que recouvre la notion hébraïque du Tselem.
Il y a quelques années, j’ai pu contempler l’orang-outang du Jardin des Plantes, qui nettoyait scrupuleusement les vitres de sa cage et se livrait à un véritable numéro d’acteur, devant un public d’enfants et d’adultes tout aussi fascinés. Pourquoi cet orang-outang était-il tellement émouvant? Sans doute parce qu’il y a quelque chose qui ressemble à l’humain chez les grands singes. Non pas, comme le pense M. Harari, parce que les hommes seraient des singes un peu plus évolués. Mais parce que les singes ont parfois dans le regard un éclair d’humanité, qui nous les rend si proches et sympathiques.
A la suite de nombreux autres auteurs contemporains, Yuval Harari prétend que les hommes seraient simplement des singes qui auraient réussi à sortir de leurs cages, grâce à leur “capacité de collaboration”… Mais dans le même temps, il nie la liberté de l’homme, qui n’est à ses yeux qu’une fiction. En résumé : l’homme n’est pas plus libre que le singe dans sa cage, il a simplement l’illusion de la liberté… Cette conception d’un homme asservi est caractéristique de toutes les idéologies occidentales modernes, qui assujettissent toutes l’homme, à ses pulsions, aux moyens de production ou encore à ses neurones. Face à ces conceptions, la pensée hébraïque persiste à affirmer que l’homme, joyau de la Création, jouit du libre-arbitre.
Nier la liberté de l’homme : la leçon d’Auschwitz
Un ami me racontait récemment avoir visité une exposition à la Fondation Cartier, intitulée “Nous les arbres”. Elle présentait les arbres comme “les membres les plus anciens de notre communauté d’être vivants”. Selon une idéologie en vogue, en effet, il n’y aurait aucune distinction entre les règnes animal, végétal et l’humain. Tous sont englobés dans le même monde vivant. (3) Dans cette même exposition, cet ami eut la surprise de constater, en voulant répondre à un sondage organisé par la Fondation Cartier, que le pays Israël n’existait pas… Le lien entre ces deux affirmations n’est pas fortuit : dans un monde où Israël n’existe pas, l’homme n’existe pas non plus, en tant que créature distincte! Il est – dans le meilleur des cas – l’égal des chimpanzés et des arbres, et – dans le pire – moins qu’un chien ou qu’un rat, comme furent traités les Juifs à Auschwitz.
La négation de la spécificité de l’homme dans l’idéologie scientiste contemporaine aboutit immanquablement à le rabaisser, comme si l’obsession de ceux qui contestent la notion judéo-chrétienne de l’humain était précisément d’abolir la notion hébraïque du Tselem. Chez le biologiste Jean-Pierre Changeux, que nous avons cité précédemment, ce rabaissement passe par la comparaison (insultante) entre l’homme et le rat : “L’homme, comme le rat, consacre une part essentielle de son temps (lorsqu’il ne dort pas) à boire, manger, faire l’amour…” Cette affirmation est comme le pendant en négatif de la création de l’homme relatée dans la Genèse : “Faisons l’homme à notre image…”
Face à cette conception naturaliste et négatrice de l’humain, une autre voix vient de Jérusalem. Depuis trois millénaires, cette voix s’élève contre la tendance à l’abaissement, à la négation et à l’asservissement de l’homme. Omniprésente dans l’histoire humaine depuis Avraham, cette tendance est aujourd’hui revenue avec une force décuplée dans la culture occidentale, et elle a abouti aux horreurs du vingtième siècle, qui ont culminé dans la Shoah. Le timide “mea culpa” entendu après 1945 n’a malheureusement pas su traiter le problème à la racine, comme l’avait bien vu Avraham Livni, dans son grand livre Le Retour d’Israël et l’espérance du monde. Car la volonté de priver le vieux peuple d’Israël de sa terre, de sa Torah et de son identité, qui a culminé dans la Shoah, se poursuit en réalité jusqu’à nos jours. L’encensement d’auteurs juifs ou israéliens qui contestent tout apport d’Israël à l’humanité, comme le fait Harari, participe de cette négation d’Israël (4).
Loin d’être le représentant de Jérusalem (dont il nie le statut de capitale du peuple juif, comme nous l’avons vu), Harari est ainsi le porte-parole d’un Occident coupé de ses racines hébraïques et juives. C’est sans doute pour cela également qu’il est adulé et consacré “plus grand penseur du 21e siècle”… Mais il est aussi l’épiphénomène d’une époque dont on assiste aujourd’hui à la fin : celle où les Juifs n’avaient plus leur mot à dire sur les grandes questions, en tant que Juifs, c’est-à-dire, n’en déplaise à Yuval Harari, en tant que représentants de la civilisation qui a donné au monde le Décalogue, la Bible et le Talmud. Comme écrivait Rousseau dans L’Émile : « Les Juifs n’ont pas la possibilité dans la dispersion de proclamer leur propre vérité à l’humanité, mais je crois que, lorsqu’ils auront à nouveau une libre République, avec des écoles et des universités à eux, où ils pourront s’exprimer en sécurité, nous pourrons apprendre enfin ce que le Peuple Juif a encore à nous dire. ». L’époque pressentie par Rousseau ne fait que commencer.
“Car de Sion sortira la Torah”
Dans son discours prononcé lors de l’inauguration de l’université de Jérusalem, le 1er avril 1925, le grand-rabbin d’Eretz Israël, Avraham Itshak Hacohen Kook, exprima le double sentiment d’espoir et de crainte que cet événement suscitait à ses yeux. Espoir de voir l’université hébraïque faire rayonner le nom d’Israël dans le monde, et crainte que le nom de Dieu ne soit pas sanctifié, mais au contraire profané par elle. L’histoire devait lui donner raison, tant pour cet espoir que pour cette crainte. L’université israélienne (celle de Jérusalem et les autres) a bien fait rayonner le nom d’Israël, par ses réalisations scientifiques dans de nombreux domaines. Mais elle a aussi engendré de nombreux contempteurs de l’Etat d’Israël, et de l’héritage de la tradition hébraïque, dont fait partie Yuval Harari. Il lui reste aujourd’hui à réaliser l’autre élément du discours prophétique du rav Kook, celui qu’il a exprimé par les mots du prophète Isaïe : “Ki miTsion Tétsé Torah…” Car de Sion sortira la Torah” (5).
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Pierre Lurçat pour Dreuz.info.
Très beau texte et lourd de sens.
Bonjour
disons les choses simplement le cas Yuval Harari relève de l’escroquerie intellectuelle. Ça ne m’étonne pas que Macron soit un admirateur. Ils sont tout les deux aussi vides qu’inconsistants.
Le concept de création ex-nihilo est d’origine chrétienne. La Genèse s’inspire en partie du mythe cosmogonique sumérien. Il y a un monde préexistant et donc on ne part pas de “rien”.
http://www.sefarim.fr
Maimonide est plus prudent il refuse de se prononcer en considérant l’origine du Monde comme un acte de foi. Autrement dit l’explication de l’origine échappe au rationnel. Pour une explication plus actuelle voir E. Klein
https://www.youtube.com/watch?v=Qipyt4DdfG8
Le cas de Changeux est plus complexe. C’est un athée qui croit que les sciences “dures” sont ontologiques. Ce qui n’est pas vrai . Les sciences “dures” sont incapables de donner du sens à n’importe quoi tout simplement parce que ce n’est pas fait pour ça. Si on utilise cette seule grille de lecture, il est parfaitement logique d’aboutir à un univers (y compris nous) vide de sens. Les valeurs humaines sont alors de simples conventions dont l’uniquefinalité est de passer le meilleur temps possible (encore faut-il que ce soit le cas…) qu’un pur et total hasard nous a imparti. De là les dérives de Jean-Pierre…
Cordialement
Malheureusement je ne dispose que de peu de temps pour en parler
Cordialement
Comme mentionné dans mon commentaire du précédent article sur le même thème, répétons que Yuval Harari est pratiquement inconnu en Israël. Ses idées prétendument post-modernistes sont un remake d’idéologies vides de tout sens. Le rappel de Jean-Jacques Rousseau (Baise Pascal serait également le bienvenu) démontre à l’envi l’inanité de la “philosophie” et des sophismes de Harari, basés sur une érudition tronquée faite pour plaire et obtenir un rating au hit-parade des “penseurs” éphémères à la mode. Remplacer le Maïmonide, Rambam, surnommé “L’aigle de la Synagogue”, n’est pas à la portée de n’importe qui. Harari oublie également, si tant est qu’il le sache, que les principes et les fondements universels de morale, d’éthique, de justice, de démocratie, de l’économie, de centralité de la famille, etc… repose sur la Torah. Le retour du peuple juif à sa terre après deux mille ans d’exil et la place que prend l’Etat d’Israël dans le concert des Nations, prouve à l’envi les errements et les erreurs de ce pseudo “nouveau philosophe”, gourou des négationnistes de tout poil. Quant à la création de l’univers, Mr Harari est invité à lire et à étudier le livre “In the Beginning” du professeur Nathan Aviezer, astro-physicien de renommée internationale, qui montre que les théories scientifiques les plus avancées concernant le commencement sont en harmonie avec le récit de la Genèse.
Sans entrer dans le fond de votre commentaire critique, je vous signale que Yuval Noa Harari est connu en Israël. Peut-être pas reconnu par le courant orthodoxe qui tient en otage la majorité silencieuse du pays, y compris les rabbins masorti et libéraux, qui tout aussi érudits en sciences religieuses, voient leur légitimité contestée par les Haredim, lithuaniens, etc…, Ces derniers, par leur fondamentalisme, causent un tort énorme à l’Etat d’Israël et au peuple Juif
J’avoue ne pas très bien comprendre votre réaction. Je persiste à écrire que Harari n’est pratiquement pas connu en Israël. Nous parlons en fait d’un “juif de cour” qui nie la contribution exceptionnelle du peuple juif à la construction des fondements éthiques et spirituels du monde et ce depuis le don de la Torah au mont Sinaï. Pierre Lurçat écrit à juste titre : “L’encensement d’auteurs juifs ou israéliens qui contestent tout apport d’Israël à l’humanité, comme le fait Harari, participe de cette négation d’Israël”. Quant à votre assertion curieuse concernant le “courant orthodoxe”, etc… qui soi-disant tiendrait “en otage la majorité silencieuse du pays”, elle est purement gratuite. Notons que le judaïsme libéral représente une infime minorité en Israël qui effectivement, et à juste titre, n’est reconnu ni en Israël, ni par les instances orthodoxes du monde juif à l’étranger.
pour moi ces hommes qui comparent l’homme animal a tout ce que existe sur cette terre est en fait un peu erronée
l’homme a été créé pour Dieu, et celui ci a un intérêt particulier pour lui
dans la Genèse elle nous dit la provenance du sang, celui de l’être humain, différent de l’animal en particulier
elle nous informe aussi sur le but de Dieu pour le sang
elle nous informe aussi de la valeur du sang humain, ce sang a plus de valeur que tous les anges réunis ensemble
le sang de l’être humain, la Bible dit que l’âme est dans le sang, mais l’âme psychique et non l’âme qui est notre vrai personne
voici ce que Paul avait écrit a ce sujet bien avant que ceux ci donnent leurs définitions de qui est l’homme animal
1Co 2:14 Mais l’homme animal ne reçoit pas les choses de l’Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge.
quand Jésus est venu, lui qui fut le premier né de toute la création, fut le seul et unique messager venant directement d’une autre dimension qui nous est inconnu pour la plupart des êtres humains
Dieu se devait d’agir ainsi pour le salut de l’âme par la chair et le sang qui est l’unique purification de notre âme niveau spirituel
le sang sert a la purification de notre système, sans le sang il ne peut y avoir de vie sur cette terre et dans la vie future dans le royaume de Dieu
quand Jésus a dit a Nicodème le docteur des docteurs de la loi, lui a dit par deux fois il faut que vous naissiez de nouveau pour comprendre qui est Dieu et le but de la vie
Jésus se basait sur la Genèse pour appuyer sa parole a Nicodème
de3 plus dans la Bible il y a un protocole que ces hommes n’ont pas discerner,il y aussi un décret dans l’Ancienne Alliance et dans le nouveau Testament quand Jésus a dit je bâtirai mon église
comme toute édifice il y un décret pour la construction et le Nouveau Testament nous en donne tous les détails de cette immense construction a partir d’ici sur cette terre
et en plus ces hommes n’ont pas compris que pour nous les êtres humains dans la bible il y a une constitution ou il y des lois qui régissent cet univers précisément pour nous les êtres humains
seul l’homme fait a l’image de Dieu a le privilège qu’un jour il pourra s’il a pris cette décision de vivre dans cette nouvelle patrie que Dieu a préparé même avant que tout vienne a l’existence
et il nous fait remarquer que sans le sang, personne ne pourra y entrer parce que sur notre passeport il doit y avoir un scellé qui autorise l’homme a y entrer
1Co 15:50 Ce que je dis, frères, c’est que la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu, et que la corruption n’hérite pas l’incorruptibilité.
il semble ici y avoir une confusion mais cela veut dire que notre être qui est fait de sang et de chair ne peuvent hériter du royaume de Dieu a cause que nous sommes impur mais seul le sang de Christ peut nous donner le privilège de vivre dans l’amour de Dieu éternellement
Dieu nous donne par pure grâce et nous n’avons rien a faire pour avoir ce privilège seulement par la repentance et l’humilité
si ces hommes qui ont comparé l’homme a toute la nature avaient compris qui était Dieu ils auraient écrit différemment parce que seul l’homme est destiné a une vie future soit avec Dieu ou sans Dieu
voila mon commentaire sur ce que nous sommes réellement
peu importe que vous soyez en accord avec moi, car je sais qui est le Seigneur par révélation et par expérience
je suis né de religion catholique romaine, mais je me suis converti en l’an 1988 au Christianisme par une visite de Dieu par un matin du mois de Mai a 6hrs , ce fut un vent doux qui tournait tout autour de moi ce qui m’a conduit a connaître qui était mon Créateur et mon Sauveur dans la personne de Jésus Christ toujours vivant, Paul a eu cette révélation sur le chemin de Damas, ce qui fut pour lui une révélation de l’existence réelle de Dieu en Jésus Christ et par révélation Paul a mis sur papier tout ce que le Seigneur par son Esprit lui révélait
en Lui par sa grâce et Son Amour Alain Baril
Il y a peut être moins de contradictions entre ces 2 points de vue. Harari voit les choses globalement et son critique les traits particuliers de notre espèce .
Rappelons qu’un gros météorite remettrait tous les compteurs à zéro .
Avec de telles théories on aboutit à des postures “VEGAN” au niveau de la vie quotidienne.
Cependant, en tant que simple personne laïque, héritière à la fois de la philosophie grecque et de la foi judéo chrétienne, mais vivant au 21ème siècle, je me permets de m’insurger, timidement, contre toutes les théories fumeuses et invérifiables qui sèment le doute quant à la dignité spécifique de l’homme et de la raison humaine qu’il convient avant tout de préserver…”pour raison garder” doit être notre boussole.
Et…la lecture d’un bon roman ou d’un document historique susceptible de revivifier notre foi en la Providence qui (volens / nolens ) sous tend nos destins, me parait un remède tonique pour nous désintoxiquer de thèses calamiteuses…Bonne nuit à tous.