
L’homme perdant son privilège d’être à part, à l’image de Dieu, n’a pas plus de droit que tout autre mammifère.
G. Vacher de Lapouge
Dans la première partie de cet article, nous avons vu comment Yuval Harari avait été sacré “penseur le plus important du monde” par un hebdomadaire français et nous sommes interrogés sur les raisons de son succès planétaire. Israélien niant toute originalité au judaïsme et sacrifiant à la mode du dénigrement de son pays, il est en effet devenu non seulement un auteur de best sellers, mais aussi la coqueluche des médias, des chefs d’Etat et autres VIP à travers le monde. Plusieurs personnalités comme Bill Gates, Emmanuel Macron ou Barack Obama ont publiquement vanté ses livres et fait leur promotion. Comment et pourquoi un obscur professeur d’histoire médiévale de l’université de Jérusalem est-il devenu l’hôte de l’Élysée et du sommet de Davos, et qu’est-ce que cela peut nous apprendre sur le monde actuel ?
Dans ce second volet de notre article, nous voudrions nous attacher à une autre dimension, tout aussi importante, de l’idéologie défendue par Harari : celle qui concerne sa définition de l’homme. Avant d’aborder les conceptions de Yuval Harari, une remarque préliminaire s’impose : notre époque a de plus en plus de mal à distinguer les énoncés scientifiques des énoncés métaphysiques ou idéologiques. Entre l’affirmation que “l’homme fait partie du règne animal”, et la citation en exergue, selon laquelle “l’homme perdant son privilège d’être à part, à l’image de Dieu, n’a pas plus de droit que tout autre mammifère”, peu de lecteurs savent aujourd’hui affirmer avec certitude que la première est un énoncé scientifique classique (dont on peut cependant discuter la validité, comme tout énoncé scientifique) et la seconde un énoncé purement idéologique, ou métaphysique.
Or, si le lecteur contemporain a du mal à distinguer ces deux types d’énoncés, c’est parce que la science elle-même, trahissant sa mission, s’est érigée en “donneuse de leçons” sur tous les sujets, et est largement devenue, à de nombreux égards, une idéologie, voire même parfois une nouvelle religion. Lorsque des scientifiques sont invités à s’exprimer sur des sujets qui échappent à leur compétence, et notamment lorsqu’ils s’octroient le droit (ou le devoir) d’exprimer leur conception de l’homme, en prétendant savoir mieux que quiconque ce qu’est l’homme, ce qu’il doit être et ce qu’il deviendra, nous ne sommes plus en présence d’un discours fondé sur la connaissance, mais d’un discours idéologique (1).
C’est précisément ce que fait Youval Harari, dans son livre Sapiens et dans les nombreuses interviews et articles qu’il a donnés depuis la parution de son premier livre. Son affirmation “Nous sommes encore des animaux, et nos capacités physiques, émotionnelles et cognitives demeurent façonnées par notre ADN” est un énoncé idéologique, même s’il la présente comme une évidence scientifique. S’il est devenu un véritable gourou, sacré “penseur le plus important au monde” et premier «intellectuel global du XXIe siècle» (expressions qui ne veulent pas dire grand chose), c’est précisément parce qu’il répond aux attentes des médias, d’une partie du grand public et de certains hommes politiques, pour qui “la science” (et tout discours se parant de l’autorité de la science) est devenue la nouvelle idéologie dominante.

C’est dans ce contexte qu’il faut comprendre le succès planétaire rencontré par Harari et la prétention sans limite avec laquelle il prétend écrire l’histoire de l’humanité tout entière et son avenir… Son livre Sapiens est en effet une sorte “d’Histoire de l’humanité pour les nuls”, dont le succès doit être mesuré à l’aune de la volonté de tout savoir sans se fatiguer, caractéristique de notre époque. On peut juger de la profondeur intellectuelle de la “pensée Harari” en lisant sa réponse à un journaliste français : “l’historien du Moyen Age que je suis est en mesure de vous révéler deux scoops : le passé, en général, n’était pas marrant du tout et, surtout, il n’a aucune chance de revenir !”
Cognitivisme et négation de l’homme
Au-delà de son aspect médiatique et superficiel, la pensée de Yuval Harari est aussi marquée par le cognitivisme et par l’idée très en vogue que les neurosciences permettraient de comprendre l’homme dans sa totalité, qu’il exprime dans son livre Homo deus : « peut-être un jour des percées dans la neurobiologie nous permettront-elles d’expliquer le communisme et les croisades en termes strictement biochimiques ». Cette idée, est-il besoin de le souligner, est à mille lieues de la notion hébraïque de l’homme, créature à l’image de Dieu dont la connaissance totale échappe à la science. “On sait aujourd’hui”, affirme-t-il encore avec un aplomb sans limite, “que les fondements de la morale sont apparus des millions d’années avant l’humanité. Les chimpanzés ont des codes éthiques que l’évolution a adaptés pour favoriser la coopération au sein du groupe…”
Selon Harari, l’âme n’existe pas, “puisque les chercheurs qui ont scruté tous les recoins du cœur et du cerveau humain ne l’ont jamais découverte” (2). Son argumentation est celle des scientifiques obtus, comme les décrivait l’écrivain israélien David Shahar à travers son personnage du « savant allemand ampoulé », dans La Nuit des Idoles, lequel soutenait lui aussi l’inexistence de l’âme. « La science prouvait qu’il n’existait rien qui put s’appeler une “âme”. L’âme n’existait pas ; elle n’était qu’une création des poètes, des fondateurs de religions, ou d’un certain genre de philosophes ».

Au-delà de l’ignorance et du mépris qu’il semble manifester à l’égard du judaïsme, Harari est bien ainsi devenu le porte-parole d’une idéologie aujourd’hui banale, qui fait de l’homme un “paquet de neurones”, ou un “homme neuronal”, titre d’un livre écrit par un spécialiste des neurosciences qui avait connu un grand succès il y a plusieurs décennies (3). Il partage le credo de “l’animalité humaine”, devenu “aussi peu discutable que pouvait l’être naguère le créationnisme” (4). Son rejet de l’anthropocentrisme judéo-chrétien n’a rien d’original, puisqu’il est devenu le coeur de la vulgate scientifique contemporaine, qui repose sur l’idée essentielle de la négation de la spécificité de l’homme, “animal comme les autres”. Le réductionnisme scientiste et la volonté d’abolir tout caractère spécifique de l’homme ont abouti à l’idéologie anti-spéciste, dont les représentants les plus radicaux expliquent que la vie humaine ne vaut pas plus que celle de l’animal.

De la biologie post-darwiniste à la Shoah et à l’antispécisme actuel
Or, ce débat ne concerne pas seulement les philosophes, les écrivains et les penseurs qui expriment ces thèses et ceux qui les réfutent. Car les énoncés concernant la nature de l’homme ne sont pas seulement des positions théoriques ou philosophiques : ils ont tendance – comme l’histoire du 20e siècle l’a démontré de manière tragique – à se transformer en réalités, parfois monstrueuses. Derrière l’énoncé que nous citions plus haut, “l’homme perdant son privilège d’être à part, à l’image de Dieu, n’a pas plus de droit que tout autre mammifère” (5), se cache ainsi un des théoriciens de l’eugénisme à fondement racial, Georges Vacher de Lapouge (1854-1936).
Magistrat et anthropologue, lecteur de Darwin, Galton et Haeckel, il est un des précurseurs des théories racistes qui ont constitué l’ossature idéologique de la politique d’extermination nazie. Selon Zeev Sternhell, Lapouge en France et Otto Amnon en Allemagne sont les deux auteurs qui ont combiné “darwinisme social et racisme”. Après la Shoah, les théories raciales ont été frappées de discrédit. Mais certains auteurs ont néanmoins été réhabilités depuis. Ainsi, Jean Rostand peut écrire que “En dépit de certaines outrances eugénistes, et surtout racistes, Vacher de Lapouge doit être considéré comme un précurseur en génétique”.
Dans la troisième partie de cet article, nous verrons que la négation de l’humanité de l’homme n’a rien de nouveau sur le plan philosophique. Mais les horreurs auxquelles elle a abouti au vingtième siècle, qui ont culminé dans la Shoah, rendent plus que jamais nécessaire aujourd’hui une réévaluation de l’idéologie contemporaine, qui conteste la notion hébraïque du Tselem, c’est-à-dire la spécificité de l’être humain. Contre cette idéologie, et contre les fausses prophéties de Yuval Noah Harari, il faut faire entendre la voix authentique venue de Jérusalem, celle qui résonne du Sinaï depuis trois millénaires : “Et tu choisiras la vie, afin que tu vives, toi et ta descendance”.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Pierre Lurçat pour Dreuz.info.
Notes :
- 1. Sur l’évolution récente de la science et sur sa prétention à dicter ce qu’est l’humain, je renvoie aux ouvrages de François Lurçat, et notamment L’autorité de la science, Cerf 1995.
- 2. Voir Astrid de Larminat, “Homo Sapiens et Homo Deus: la nouvelle bible de l’Humanité ?” Le Figaro 8/9/2017.
- 3. Sur le livre de Jean-Pierre Changeux, L’homme neuronal, je renvoie à l’analyse qu’en fait François Lurçat dans L’autorité de la science et à mon article “Athènes sans Jérusalem, le rejet des racines hébraïques au coeur du suicide de l’Occident”.
- 4. Étienne Bimbenet, Le complexe des trois singes, essai sur l’animalité humaine, Seuil 2017.
- 5. Ce texte est cité par l’historien Zeev Sternhell dans une communication au colloque de l’EHESS, “L’Allemagne nazie et le génocide juif”, Seuil 1985. Sur Vacher de Lapouge, voir notamment Pierre-André Taguieff, “Sélectionnisme et socialisme dans une perspective aryaniste : théories, visions et prévisions de Georges Vacher de Lapouge (1854-1936)”, Revue d’histoire intellectuelle, 2000 No. 18.
Merci pour cette série d’articles, très intéressants. On m’avait offert le premier livre de ce “génie”, j’ai oublié ce bouquin quelque part avant d’être arrivé au bout de sa lecture (un “acte manqué” révélateur?)
les simples références macron et Obama suffisent à prendre Hariri pour un abruti. Au suivant
Je ne l’aurais pas mieux dit!!!!
Vous me prenez les mots du clavier!
Tous des abrutis.
S j’étais plus jeune, je crois que je serais tentée d’écrire un ouvrage dont le titre ressemblerait à ceci : “Quand l’humain se veut faire Dieu”. On va donc vers un monde sans originalité et qui risque d’être un copie/collé de nos étroitesses d’esprit. Je reste personnellement en relation de foi avec le message de Genèse 1, 2 et 3 : Dieu fit l’homme à son image et à sa ressemblance, homme et femme il les fit.
Petit message perso à l’auteur de l’article, mais qu’il ne se vexe pas. Merci. Ecrire “voire même” est une redondance car “voire” avec un e est synonyme de même. Il suffit donc d’écrire seulement “voire”. Sans rancune j’espère, car il m’arrive aussi de faire des fautes de saisie souvent à cause de mes tremblements (Parkinson). Merci et fraternellement.
Triste d’apprendre que cet écrivain, qui nie l’existence de D.ieu, qui croit que nous descendons du singe, soit reçu par ceux qui se sont placés à la tête des états dits démocratiques.
“Du vrai, du beau, du bien: Une nouvelle approche neuronale” J-P. Changeux…Les neurosciences ou nouvelle machine à broyer.
PS: avant était la génétique.
@Bernard Atlan
“cet écrivain, qui nie l’existence de D.ieu, qui croit que nous descendons du singe”
Admettre l’évolution des espèces n’entre pas en conflit avec la religion. Si cet auteur ne croit pas en D.ieu, c’est son problème, pas celui de la science.
@ Bernard Atlan. En tout cas si l’homme descend du singe, nous avons découvert récemment que Dieu descend de Jupiter.
“Homo Sapiens et Homo Deus: la nouvelle bible de l’Humanité ?” Ainsi que le. disait W. Pauli (prix Nobel de physique et croyant): “Ce n’est même pas faux”.
Jean-Pierre Changeux est un athée manipule les sciences. Si un croyant monothéiste en avait fait de même, on aurait assisté à une véritable levée de bouclier.
Il s’agit d’une idéologie……….une idée rien de plus
Personnellement, je n’apprécie pas l’humour de Yuval Harari; surtout lorsqu’il encense Xi Jinping , l’actuel président chinois mais parle de dérive totalitaire du gouvernement Netanyahu. Pas sûr que son humour sera fort apprécié par les vrais démocrates en Israël, à Hong Kong ou même en Chine.
Pourquoi faire de la publicité à cette… ‹‹ chose ›› ?
Curieux : Yuval Harari est pratiquement inconnu en Israël. Après avoir pris connaissance de sa “philosophie” faussement new age détachée de toute connaissance réelle de l’essence du peuple juif et de son histoire et surtout son présent, qui existe depuis 3800 ans – et qui a donné à l’humanité la Bible hébraïque le code éthique dont le respect est la condition sine qua non de sa pérennité -, il n’est pas étonnant qu’il soit devenu le gourou de personnes qui contribuent à sa déconstruction. Nous avons un excellent exemple avec la “philosophie” du “couple du [XXème] siècle”, Sartre et de Beauvoir, qui a causé et cause une dommage irréparable à l’Occident.
“faussement new age détachée de toute connaissance réelle de l’essence du peuple juif” Je trouve que vous êtes bien gentil. Je dirais plutôt “détaché de toute connaissance réelle”. Harari s’inscrit dans la lignée du postmodernisme. Ce n’est pas surprenant qu’il ait le soutient de Macron. Il est tout aussi vide et inconsistant que lui.
Il n’a rien construit !il a fait de l’humanité rien que nous ne savions déjà, une espèce parmi d’autres espèces qui a su construire des limites à son comportement par des valeurs et ces valeurs n’ont rien rencontrées qui soient substituables par celles qui nous sont proposées aujourd’hui et démontrent l’ inexistence, face à l’existence!
Grand plaisir à vous lire, David, même si qq mésaventures m’ont mise en retard.
À bientôt peut-être !
Et notre ami Zemmour a consacré à leur sujet deux chapitres dans son ouvrage intitulé “Destin Français “, que je conseille aux lecteurs d’acheter.
Selon Harari, l’âme n’existe pas, “puisque les chercheurs qui ont scruté tous les recoins du cœur et du cerveau humain ne l’ont jamais découverte”.
Ils n’ont tout simplement pas cherché au bon endroit, car selon Lévitique 17 : 11, « l’âme de la chair est dans le sang. »
Et Deutéronome 12 : 23 – « Seulement garde-toi de manger du sang, car le sang est l’âme ; et tu ne mangeras point l’âme avec la chair. »
Mr Harari devrait aussi lire le 15eme chapitre de la 1ere épître aux corinthiens, il y trouverait des informations susceptibles d’étoffer sa culture darwinienne :
” toute chair n’est pas une même sorte de chair; mais autre est la chair des hommes, et autre est la chair des bêtes, et autre celle des poissons, et autre celle des oiseaux. ( 1 Cor 15 : 39 )
” Le corps est semé en corruption, il ressuscitera incorruptible;
il est semé en déshonneur, il ressuscitera en gloire;
il est semé en faiblesse; il ressuscitera en force.
il est semé corps animal; il ressuscitera corps spirituel. ( i Cor 15 : 42-44 )
Merci Christian pour ces recherches et ces éclaircissements très intéressants et beaucoup plus crédibles que toutes ces élucubrations idéologiques sur l’homme que l’on nous rabâche aujourd’hui.
La preuve qu’il y a une différence entre un humain et un animal, c’est qu’il y en a un des deux qui pense qu’il y en a une, ou pas.
Et je deviendrai vegan quand les vegans auront convaincu TOUS les animaux de devenir végétaliens ! Pour les grands requins et les grands fauves, j’ai hâte d’avoir un compte rendu…
Yuval who ?
O.
Mais l’homme n’est plus créé à l’image et à la ressemblance de Dieu.
C’était un one shot.
Depuis, à l’image et à la ressemblance d’Adam :
Genèse 5:3 “Adam, âgé de cent trente ans, engendra un fils à sa ressemblance, selon son image, et il lui donna le nom de Seth”
On serait des photocopies de photocopies, et donc dégénérés ?
Des malfaçons plutôt. Adam n’a pa respecté les plans.
Je n’avais jamais envisagé de voir les choses comme vous le proposez.
Je trouve cela intéressant. Dieu a créé un homme à son image, et la descendance de l’homme est de la responsabilité ed ce dernier. S’il est à l’origine à l’image de Dieu et aurait du le rester. Le péché introduit une corruption et la mort programmée.
Sa descendance reste à l’image de Dieu mais comme les photocopies, les suivantes se dégradent peu à peu.
Ce qui est intéressant, c’est de voir à quel point votre incompréhension des Textes vous fait partir tous les 2 dans des délires “carbon copy” sous acide…
A l’image de D., en très bref, signifie essentiellement que l’homme, à la différence des animaux, dispose du libre arbitre, est capable de grandir, de mûrir et de changer (contrairement aux animaux qui restent globalement dans le cadre de leurs instincts), parce qu’il est le reflet de D., qui est illimité. Cela signifie également que l’homme a été doté de la capacité de penser de façon indépendante, de scruter l’avenir et de prendre des décisions rationnelles, présentant là un reflet de la sagesse infinie de D.
Après, le choix d’un homme de se comporter en parfaite ordure ne signifie pas qu’il reproduit là une caractéristique de l’Eternel, juste qu’il décide, en son libre arbitre, de faire l’opposé de ce que l’Eternel lui a demandé de faire, et qu’il en assumera les conséquences, en ce monde ou dans le monde à venir. => strictement rien à voir avec une “malfaçon”, juste avec un choix qu’Il vous a donné la possibilité de faire, et Vous a laissé assumer les conséquences (présentes et à venir)
“…qu’il décide, en son libre arbitre, de faire l’opposé de ce que l’Eternel lui a demandé de faire, et qu’il en assumera les conséquences, en ce monde ou dans le monde à venir”
Adam avait donc un plan qu’il n’a pas respecté. On est bien d’accord.
+1
L’homme corrompu par le péché perd son immortalité.
On peut même penser à une modification génétique qui programme dès lors sa mort .
L’homme corrompu et se corrompant toujours plus dans le péché engendre des hommes et femmes toujours plus corrompus. A tel point que Dieu décide de supprimer l’humanité ne conservant que Noé et sa famille.
Bien sûr que les hommes sont à l’image de Dieu mais cette image est de + en + floue,les malfaçons par contre sont bien visibles.
[soupir] Non, pas du tout, vos délires “chute”, “péché originel”, etc, qui sous tendent très clairement vos digressions masochistes et flagellantes, je vous les laisse, tout comme le judaïsme a toujours, affligé, laissé cela à la chrétienté.
Ah bon il n’y a pas chute et péché d’Adam et Eve ( la mère de tous les vivants) dans la Bible Hébraïque ?
N’ont-ils pas été chassés du Jardin d’Eden et de la Présence de Dieu ?
Ne sont -ils pas devenus mortels d’immortels qu’ils étaient ?
Certains disent même que leur peau était resplendissante comme la lumière , comme Moïse lorsqu’il se tenait en présence de Dieu.
Si vous n’êtes pas à même, par inculture théologique ou par mauvaise foi, de comprendre que je parlais de la Chute au sens chrétien du terme (Chute de l’Homme) et son implication “péché originel” (que je cite pourtant), la sagesse voudrait que vous arrêtiez de creuser…
Nonobstant cette manie ridicule de lire la Torah de façon littéraliste (alors que vous n’êtes pas à même, en prime, de réellement en comprendre le sens vu que vous n’êtes pas à même de la lire dans sa langue originelle), vous avez quand même une vision de D. qui est cocasse, pour des gens qui prétendent Lui rendre Hommage : même en ayant une lecture strictement littéraliste, l’Eternel, créateur de l’Univers (avec toute sa complexité telle que nous commençons, commençons seulement, à l’appréhender grâce à la science), présent en tous temps et lieux, n’aurait pas anticipé le fait qu’Adam puisse manger le fruit de la connaissance, n’aurait pas pensé plus loin que le bout de son nez en laissant l’Arbre à portée de main d’Adam et d’Eve, et accessoirement faisait probablement la sieste pendant que le serpent tentait ? Vous parlez de “plan”, mais Le prenez tellement pour une buse qu’Il n’aurait pas prévu ce développement ? Vous Le prenez pour quoi ?
Allez, secouez vous un peu les neurones avec cela.
Vous êtes bien agressif !
qu’en savez vous si je ne peux lire la bible en hébreu ?
vous me prêtez de plus, des propos que je n’ai pas tenus et en tirez des conclusions.
Evitez les poses, vous êtes ridicule, au mieux, vous m’inspirez de la lassitude avec votre masochisme.
Il suffit de lire vos digressions.
Des propos que vous n’avez jamais tenu, et dont je tire des conclusions ? Vraiment ?
Disons que je peux désormais tirer une conclusion, au sujet de votre mauvaise foi (assez ridicule, vu qu’il suffit de remonter les commentaires)
Notons que vous préférez prendre des poses que vous secouer les neurones. Ai-je besoin de vous indiquer que cela ne m’étonne guère ?
Aller, oubliez moi, vous et vos délire “engendre des hommes toujours plus corrompus”, j’ai autre chose à faire que de perdre mon temps avec des mecs insultant l’Eternel en le rendant responsable d’une création qui serait condamnée à pourrir.
Merci Pat pour votre post.
Mais certains se pensant sages et supérieurs prêtent des pensées obscures à d’autres , en tirent des conclusions stupides et profèrent des insultes.
Les lecteurs apprécieront….
A ceux là je leur dis : “gardez vos délires pour vous même et n’essayez même pas de comprendre les autres vous en êtes incapable”.
et Seth était ascète,
car le Zohar (36,1b) affirme qu’il est l’ancêtre des justes…
Ascète, pour racheter le meurtre de son frère Adam ?
Cela ne l’a toutefois pas empêché d’avoir eu plusieurs enfants (Gen 5:6).
On connait des ascétisme moins, comment dire, voluptueux.
son frère Adam…qui était son père?
Abel, et non Adam !
faudrait-il être ascète pour être juste ?
Tout-à-fait vrai Pat, mais heureusement nous avons le constat de 2 Cor 3 : 18 – en faveur des croyants en Christ :
“Nous tous dont le visage découvert reflète la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même Image, de gloire en gloire, par l’Esprit du Seigneur.”
Par son Esprit , Dieu efface l’image d’Adam et restaure l’image de Christ en nous.
“nous sommes transformés” donc nous ne sommes plus “tout à fait” à l’image de Dieu ; Il nous reste un “reflet”.
Un obscur professeur de l’histoire médiévale qui a toutes les raisons de l’être et le rester.
Il ressemble aMacrom
Je ne comprends pas le titre “homo sapiens ou créature à l’image de Dieu ?”.
Est-ce que l’un empêche l’autre ?
Pour réussir , il faut être de gauche, anti-dieu
Un végan, c’est quelqu’un qui s’est trompé de place dans la chaine alimentaire.
@Pat
J’avoue être végan! Et oui je ne mange que du boeuf qui se nourrit d’herbe à 100%.
Quand on voit son crane préféré d’édenté on comprend qu’il fait parti d’un groupe de prisonniers suceurs diaboliques francs maçons dont aucun risque d’émasculation dans les fellations n’est à craindre pour leurs males dominants inspirants dans leurs voyages astrals.