Publié par Guy Millière le 3 septembre 2019

Les Présidents américains républicains sont souvent insultés, méprisés, trainés dans la boue.

C’est arrivé à Richard Nixon longtemps avant le Watergate. C’est arrivé à Ronald Reagan, et bien des gens en France ne comprennent toujours pas pourquoi tant d’Américains considèrent qu’il a été l’un des plus grands Présidents de l’histoire du pays. Ils ne savent pas que le passage des Etats-Unis à un fonctionnement post-industriel s’est opéré sous Reagan, grâce à la mise en œuvre de la supply side economics définie par quelques économistes de génie dont ils ignorent le nom, Arthur Laffer, Jude Wanniski, George Gilder. Ils pensent, parce que c’est ainsi que les choses ont été exposées dans la sordide presse française, que si l’empire soviétique est tombé, c’est grâce à la bienveillance de Mikhail Gorbatchev, et pas du tout en raison de la doctrine Reagan, élaborée entre autres, en concertation avec Reagan lui-même, par le grand soviétologue Richard Pipes, le père de Daniel Pipes.

George Walker Bush reste défini en France comme un crétin absolu, et nul ne voit ce qu’il lui a fallu de courage, d’opiniâtreté et de lucidité pour s’efforcer de mener la guerre contre le terrorisme islamique. Il est identifié à un fiasco en Irak, et nul ne rappelle que l’Irak était stabilisé et al Quaida vaincu sur le territoire irakien après l’avoir été en Afghanistan quand George Walker Bush a été remplacé par l’abominable Barack Obama, et bien que ce dernier ait été catastrophique sur tous les plans, il continue à se trouver dépeint comme un génie bienveillant. Le fait que sous sa présidence la dette du pays ait doublé, que le chômage et la pauvreté aient explosé, qu’à l’extérieur les années Obama aient été marquées par l’accélération des programmes nucléaires de la Corée du Nord, par l’avancée de la Chine communiste vers l’hégémonie planétaire, par le dangereux expansionnisme régional de l’Iran des mollahs (qu’Obama a récompensé), par une guerre civile effroyable en Syrie, par la destruction de la Libye, par la création de l’atroce Etat Islamique au Proche-Orient, par le renforcement du Hezbollah, par le basculement de la Turquie vers l’islam strict, par le risque d’un basculement identique en Egypte, par des flux de migrants islamiques vers l’Europe et par une vaste vague d’attentats islamiques dans toute l’Europe, est totalement laissé de côté.

Trump, lui, fait l’objet d’une campagne de diffamation et d’incitation à la haine sans précédent. Cette campagne a lieu aux Etats-Unis, bien sûr, où le parti démocrate, devenu sous Obama un parti gauchiste, fait feu de tout bois pour aller de tentative de coup d’Etat en tentative de coup d’Etat et de machination infecte en machination infecte tandis que les médias américains semblent prendre des leçons de désinformation et de malveillance auprès d’anciens propagandistes de régimes communistes défunts. Elle se retrouve partout en Europe où chercher un article qui dit la vérité sur Trump dans un grand média est plus difficile et plus ardu que chercher une aiguille tombée dans une immense grange emplie de foin.

L’explication à cet état de fait pour les prédécesseurs républicains de Donald Trump est assez simple : aux yeux de la gauche, les Etats-Unis sont l’ennemi absolu, le pays grâce auquel il y a encore de la liberté et de la démocratie sur terre, le pays capitaliste par excellence.  Quand les Etats-Unis ont un Président de gauche qui nuit à l’Amérique, la détériorée ou la rend vulnérable, la gauche trouve à ce Président de grandes qualités. Quand les Etats-Unis ont un Président d’extrême gauche qui détruit l’Amérique de l’intérieur et sème le chaos sur terre, la gauche adore et adule ce Président. La gauche a trouvé beaucoup de qualités à Jimmy Carter et Bill Clinton. Elle a fait de Barack Obama un demi dieu. Un Président républicain suscite des réactions très différentes. Un républicain affirme les valeurs fondamentales de l’Amérique, défend une idée du monde libre, donc d’un monde démocratique et capitaliste. Il insiste sur la puissance nécessaire de l’Amérique.

Il ne peut que faire horreur à la gauche qui ne peut qu’éprouver le besoin impératif de s’en débarrasser à tout prix. Nixon pouvait éviter une défaite américaine au Vietnam et avait élaboré une stratégie à cette fin. Il fallait absolument le faire tomber aux fins que la défaite américaine au Vietnam soit terrible et humiliante. La gauche est parvenue à ses fins et a fait élire Carter grâce à qui le monde a pu jouir de la République islamique d’Iran et de la plus grande avancée soviétique sur la planète depuis les années 1945-49.  Reagan s’était promis de faire chuter l’Union Soviétique. Là, la gauche n’est pas parvenue à ses fins, et Reagan a réussi. La gauche n’a eu pour ressource que de tenter de lui confisquer sa victoire en mettant en avant Gorbatchev. George Herbert Walker Bush a été un Président médiocre et a peu intéressé la gauche. George Walker Bush, lui, a voulu terrasser le terrorisme islamique. Il fallait le salir, l’entraver, et le remplacer d’urgence par un ami du terrorisme islamique, ce qui fut fait. L’ami du terrorisme islamique a si bien réussi son entreprise sombre que la gauche voulait un successeur qui parachève le travail, et Hillary Clinton semblait parfaite pour le rôle. Tout a été fait pour qu’elle soit élue, et elle a été coiffée sur le fil par Trump.

La gauche ne pouvait que trépigner, rager, présenter Trump comme un imposteur, un usurpateur à détruire au plus vite. C’est ce qu’elle a fait et continue à faire. Que Trump réussisse sur tous les plans exacerbe sa rage. Trump ayant déjoué le projet de la gauche, qui voulait voir se trouver parachevée la destruction Obama explique que sa rage soit extrême. Que les Etats Unis redeviennent pleinement la première puissance du monde donne à la gauche des envies de meurtre. Ses campagnes infectes lui ont permis d’acquérir une majorité à la Chambre des représentants et de faire élire les premières représentantes islamiques antisémites à siéger au Congres.

Elle veut davantage : retrouver la présidence. Elle essaie de choisir son candidat en ce moment. Le moins qu’on puisse dire est que le choix qu’elle offre est lamentable.

Le plus modéré des prétendants, Joe Biden, est un disciple d’Obama, donc quelqu’un de pas modéré du tout. C’est l’ancien vice-président de ce dernier et c’est aujourd’hui un homme âgé qui dit aisément n’importe quoi et qui semble avoir le cerveau très ralenti. Viennent après lui deux disciples de Lénine : un vieux Juif antisémite, Bernie Sanders, et une fausse indienne Cherokee qui, lorsqu’elle parle, ferait passer le défunt Fidel Castro pour un centriste. Elizabeth Warren, alias Pocahontas. Vient enfin, loin derrière, Kamala Harris, une femme métisse issue de la promotion canapé de San Francisco nettement plus à gauche qu’Obama, qui la soutient discrètement. L’un des quatre, sauf coup de théâtre, sera le candidat.

Je n’ose imaginer ce qui se passerait aux Etats-Unis et sur la planète si l’un des quatre était élu. La gauche adorerait. C’est bien cela qui est inquiétant.

© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.

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