Publié par Jean-Patrick Grumberg le 5 septembre 2019

Le 17 septembre, les Israéliens retournent dans les bureaux de vote afin d’élire leur Premier ministre, les élections précédentes n’ayant pas permis à Benjamin Netanyahu de former une majorité.

Comme le disait l’ex-conseiller sécurité du président Trump Sebastien Gorka: “Israël est un petit pays qui n’a pas le droit à l’erreur”. Lorsqu’il parle d’erreur, il fait bien entendu référence au fait qu’Israël est entouré des pires résidus humains que compte la planète.

Si Israël n’a pas d’ennemi de tous les côtés, c’est seulement parce qu’à l’ouest, il y a la mer.

Mais Israël fait face à la plus puissante organisation terroriste au monde, le Hezbollah, au nord, totalement fusionné dans l’armée libanaise (armée en partie par la France) et financé par l’Iran ; le Hamas et le Jihad islamique au sud, financés par les Frères musulmans, l’Iran, le Qatar, l’Union européenne, la France, la Suède, l’Allemagne, l’Espagne, etc. ; l’Iran au Nord-est qui installe ses bases en Syrie, et enfin, l’OLP de Mahmoud Abbas à l’est, un terroriste qui joue les nounours devant ceux qui ne veulent voir que le nounours.

Bibi a publié une vidéo, sous-titrée en français par le Likoud France, et que voici. Ce qui est dit est exact, cela confirme la mise en garde de Sébastien Gorka, et je m’apprête à vous le démontrer.

Mais d’abord la vidéo :

Et la sécurité, gogole ?

A gauche, la sécurité passe au second plan. En fait, ils vivent sur un petit nuage où tout le monde il est beau tout le monde il est gentil – oui, même avec les terroristes en face.

A gauche, on chante “Imagine” de Lennon – une magnifique chanson qui oublie juste un petit détail : l’ennemi a aussi son mot à dire, quand nous rêvons de paix, et il n’a pas du tout le même rêve que nous.

Aucun des conflits avec le Hezbollah n’a eu lieu sous Netanyahu

Alors que la semaine dernière, le Hezbollah a tiré des missiles et tenté de tuer des soldats israéliens, c’est pour une fois dans Haaretz, sous la plume d’Anshel Pfeffer que j’ai lu cette importante piqûre de rappel -qui pour le coup n’a pas été publié en France.

Je cite :

Il n’y a pas d’autre ennemi que le Hezbollah pour lequel Netanyahu a passé autant de temps à lire les rapports des services secrets [israéliens] et à discuter des intentions de Nasrallah lors de réunions de sécurité à huis clos.

L’inimitié Nétanyahu-Nasrallah est la plus ancienne de la région. Et non seulement elle est remarquablement stable, mais elle a aussi été relativement paisible.

Au cours des 27 années qui se sont écoulées depuis que Nasrallah a pris le contrôle du Hezbollah […] il y a eu sept Premiers ministres israéliens.

• Netanyahou, de loin le plus ancien, a été le chef de file pendant près de la moitié de cette période, et aucun des grands conflits avec le Hezbollah n’a été sous sa direction.

• L’opération “Responsabilité”, au cours de laquelle Israël a bombardé le Sud-Liban pendant une semaine en 1993 pour tenter d’arrêter les tirs de roquettes du Hezbollah, s’est déroulée sous Yitzhak Rabin.

• L’Opération “Raisins de la colère”, plus longue et plus féroce, a été dirigée par Shimon Peres en 1996.

• Et puis, bien sûr, il y a eu la deuxième guerre du Liban, dans laquelle Nasrallah et Ehud Olmert se sont laissés entraîner en 2006.

Durant les trois années du premier mandat de Nétanyahu, le cessez-le-feu obtenu après “Raisins de la Colère” fut largement respecté : Les affrontements entre les Forces de défense israéliennes et le Hezbollah dans la “zone de sécurité” du Sud-Liban se sont poursuivis, mais les attaques contre des cibles civiles dans le nord d’Israël ont cessé.

On peut dire la même chose de la dernière décennie après le retour au pouvoir de Nétanyahu.

• Le cessez-le-feu qui a mis fin à la Deuxième Guerre du Liban a été respecté.

• Israël et le Hezbollah se sont battus sur le sol syrien mais pas au Liban.

Venant du quotidien d’extrême gauche Haaretz, cet aveu vaut de l’or.

Je ne cesse de dire que Netanyahu est le seul qui a fait les preuves d’être capable d’assurer la sécurité des citoyens israéliens. Les autres, c’est l’inconnu. Le Balagan. Et personne ne devrait avoir le droit de jouer à la roulette russe avec la vie de nos enfants en votant pour quelqu’un qui fera des erreurs de novice à la première occasion. Des erreurs mortelles.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

*Balagan en hébreu veut dire chaos, anarchie, désordre, incohérence, gâchis, pagaille et chahut. Le mot, issu du russe, veut dire aussi fiasco, désastre et déconfiture.

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