Publié par Manuel Gomez le 7 septembre 2019

Je ne serai pas trop critique sur l’émission proposée jeudi soir “Oran, le massacre oublié”, sur le 5 juillet 1962.

Nous en avons tellement entendu, lu, vu, contre nous, depuis plus d’un demi-siècle, que pour une fois le mot “Fin”, ne nous a pas fait bondir de nos fauteuils pour jeter la télé par la fenêtre.

Certes il y a eu quelques oublis volontaires.

Certes on nous a imposé Elkabach et ses excuses.

Certes on a tenté de faire porter les responsabilités à des éléments incontrôlés du FLN et de l’ALN.

Certes on a essayé, une fois de plus, de faire porter la responsabilité sur l’OAS (Je peux certifier que c’est absolument faux. Tous les “OAS” d’Oranie avaient rejoint Alicante et Campello fin juin 1962. Il n’en restait pas un seul à Oran.)

Mais tout cela était de bonne guerre !

Dans ce documentaire un seul instant était extrêmement nauséabond, celui où le secrétaire général de cette ordure de Katz a tenté de le dédouaner, tout en se dédouanant également.

Ce que je retiendrai avant tout de ce documentaire c’est “une verité” que, peut-être, de nombreux Français ignoraient, ou plutôt feignaient d’ignorer !

La responsabilité totale dans ce crime contre l’humanité (qui ne sera pas le seul, n’oublions pas le massacre de dizaines de milliers de Harkis) du chef de l’Etat français, De Gaulle, mais également la lâcheté et le déshonneur d’une très grande majorité des officiers de l’armée française obéissant aveuglément, et même quelquefois au-delà, aux ordres de ce criminel, qui n’aura jamais été jugé sur terre !

N’oublions jamais ces déclarations de De Gaulle, à Albert Camus, lors d’un entretien :

J’ai 67 ans et je n’ai jamais vu un Français tuer d’autres Francais…que moi”.

Il faisait référence à Dakar et à la Syrie, ce n’était pas encore la fin de l’Algérie. Plus tard, en mai 1968, à Pompidou, il dira :

Mais, Pompidou, figurez-vous que j’ai passé ma vie à tirer contre des Français.”

Heureusement que l’honneur de notre armée a été sauvé par l’exemple de quelques autres officiers qui ont préférer “la Patrie” à l’obeïssance aveugle et criminelle : Salan, Jouhaud, Zeller, Gardy, Godart, Degueldre, Gardes et, pourquoi pas, même Challe.

Grâce à eux, à leur révolte, une partie de l’armée française s’est maintenue dans l’honneur et la fidélité à la parole donnée et à la tâche qu’on leur avait imposée, avant de leur ordonner de la trahir !

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Manuel Gomez pour Dreuz.info.

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