Le plus difficile, pour ceux qui dans le monde francophone surveillent l’évolution du Brexit, est de comprendre ce qui se passe. La raison, vous allez la comprendre avec le graphique suivant. Il se passe de commentaire…
La gauche risque de perdre 3 millions d’électeurs
Le parti Travailliste de l’antisémite Jeremey Corbyn a obtenu 12,9 millions de voix aux dernières élections générales. Au moins trois millions d’entre eux avaient voté en faveur du Brexit lors du référendum sur l’UE l’année précédente, donnant ainsi sa majorité au Leave (Brexit).
Depuis que le Parti travailliste a perdu cette élection, il est clair qu’il doit conserver tous ses électeurs et en trouver d’autres pour avoir de l’espoir de gagner la prochaine élection.
Mais le parti semble maintenant déterminé à les perdre.
Selon son porte-parole, Sir Keir Starmer :
Quel que soit le résultat du Brexit, Boris Johnson doit être soumis à un référendum – et dans ce référendum, les travaillistes feront campagne pour rester [dans l’UE].”
La plupart des membres du Cabinet fantôme ont adopté cette position.
Leur chef, Jeremy Corbyn, tout antisémite qu’il est, ne manque pas d’astuce politique, et il avait essayé de maintenir une certaine ambiguïté en inventant une nouvelle forme post-Brexit que les travaillistes pourraient appuyer. C’est celle dont parlent les médias : soft Brexit, hard Brexit, no deal Brexit : les Britanniques n’ont pas voté pour ces nuances, mais pour “Leave”.
Désinformation
Ce que les médias francophones publient est un fantasme et une désinformation complète raccrochée à quelques bribes de réalité.
- Si un second référendum était organisé sous un gouvernement travailliste (presque certainement en minorité et dépendant du soutien des petits partis restants), l’UE n’aurait aucune raison de proposer un tel accord.
- L’UE forcerait ce nouveau gouvernement à offrir un choix référendaire binaire entre le non-accord et le maintien.
- Pour obtenir le Brexit, les trois millions d’électeurs de gauche qui ont déjà voté le Leave voteront pour Boris Johnson ou Nigel Farage, ou les deux ensemble s’ils forment un pacte électoral.
Les médias et les politiciens travaillistes n’ont jamais fait l’effort de comprendre ces trois millions d’électeurs de gauche pro-Brexit qui ont pesé dans la balance en faveur du Leave, et ni l’UE, ni le parti Travailliste, ni les médias, ne leur ont donné aucune raison de se sentir mieux dans l’UE de 2019 que celle de 2016 !
Les campagnes médiatiques contre le Brexit et contre Boris Johnson s’appuient entièrement sur la vieille ficelle démagogue : la peur. Ca n’a pas marché en 2016. Ca marchera beaucoup moins en 2019.
Londres n’est pas l’Angleterre
Le narratif des médias – celui qui vous est servi – est dominé par Londres et imprégné de la préférence écrasante de Londres pour rester dans l’UE (Remain).
Vous entendez rarement, voire jamais, la voix d’un parti local en faveur du Brexit, ou alors pour les traîner dans la boue, avec élégance.
Les médias voient le monde politique en dehors de Londres comme des lieux étranges et sauvages, des lieux dignes des temps médiévaux. Arriérés et primaires.
Des “déplorables” qui voient clair
Ces électeurs “arriérés et primaires” qui ont fait pencher la balance dans la direction du Brexit, malgré le formidable poids démographique de Londres et des grandes villes, sont ceux qui ont la meilleure vue.
- Ils voient l’Union européenne comme une organisation dominée par des intérêts particuliers – y compris sa propre bureaucratie.
- Ils voient que les organes de décision et les dirigeants sont imperméables à la démocratie, qu’ils génèrent des politiques et des réglementations inutiles, et dépensent d’énormes sommes d’argent en gaspillant ou en corrompant.
- Ils considèrent sa politique phare – l’euro – comme un moteur de misère et de chômage pour les économies les plus faibles sous son emprise.
- Ils considèrent sa politique agricole, bien qu’améliorée, comme un gaspillage, nuisible pour les consommateurs et l’environnement, et biaisée en faveur des grandes entreprises agricoles plutôt que des petites exploitations familiales.
- Ils considèrent le protectionnisme de l’UE comme un facteur majeur de la pauvreté.
- En résumé, ils considèrent que la gouvernance de l’UE n’est ni efficace ni démocratique. Toute sa trajectoire est l’extinction de la démocratie nationale, que le peuple britannique continue à juste titre de considérer comme sa meilleure chance de parvenir à une vie meilleure.
- Et ils n’ont pas raté les promesses du président Trump, qui est de leur côté, d’aider fortement l’économie britannique dès sa sortie de l’UE.
Ces points de vue sont discutables. Ils sont loin d’être irrationnels comme les médias tentent de le faire croire, et ils sont profondément ancrés dans les esprits. Tellement ancrés que rien n’empêchera Boris Johnson, malgré les résistances et les coups bas jusque dans son propre camp, d’accomplir sa mission : le respect de la volonté populaire.
Boris soutenu par les fonctionnaires de l’administration
Hier soir lundi 9 septembre, Boris Johnson a dit aux députés qu’il refuserait catégoriquement leur demande d’un délai au Brexit.
Dans son discours passionné et vigoureux, le Premier ministre a confirmé que le gouvernement s’efforçait de résister aux tentatives visant à le forcer à se rendre à Bruxelles et à supplier pour que le départ de l’UE soit à nouveau reporté.
Dans le cadre de ces efforts, Boris a nommé Dominic Cummings, directeur de sa campagne, son principal assistant politique, d’assurer un régime strict au Brexit. Sous la nouvelle administration, il a mis en place des réunions le vendredi soir avec les collaborateurs du gouvernement et a également organisé des réunions quotidiennes à 8 heures et à 19 heures pour le personnel du Premier ministre.
Boris a notamment été salué par John Manzoni, secrétaire permanent du cabinet, pour avoir “réinjecté de l’énergie” dans les préparatifs du Brexit.
En réponse à une question demandant si les fonctionnaires en ont “assez” de faire des préparatifs pour le Brexit, il a dit :
Je pense que l’un des aspects positifs d’une réunion de préparation quotidienne est qu’elle réinjecte de l’énergie dans un système moribond, et qu’elle l’a fait assez efficacement.
Conclusion
Il va y avoir des élections générales. Et le vote pour le Brexit va progresser. Si les médias vous laissent dans le doute, reportez-vous au tableau du début de l’article, et au paragraphe sur les trois millions d’électeurs de gauche pro-Brexit qui ont fait la différence…
Gare aux élites s’ils méprisent la volonté populaire. Les Britanniques sont moins influencés par les médias que les Belges ou les Français, ils ne prennent pas leur gouvernement pour leur maman, et les aides sociales pour la manne envoyée par l’Etat providence.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
Il n’y a rien de surprenant de la part des “merdias Français” , tout ces fantoches sont bà la solde de “Jupiter” ; j’aime également ” Néron” . Quand on connait son histoire , on sait ce qui nous attend .
Article encourageant !
Un parent anglais du Sud-Est, Thatchérien dans l’âme, était en visite cet été. Nous avons évidemment évoqué avec nostalgie Mme Thatcher. Evidemment, il était impossible de ne pas parler du Brexit. Adorant nos pays d’Europe et malgré son conservatisme, il m’avoua avoir voté pour que le Royaume-Uni reste dans l’UE. A présent, après tous les débats depuis le “Brexit vote” et SURTOUT vu l’attitude arrogante et méprisante, qui sont des mots qui vont très bien ensemble, des institutions de Bruxelles, il m’a déclaré fermement et sans ambiguïté que s’il fallait revoter “pour” ou “contre” l’UE, il voterait désormais contre l’UE. Il m’a ensuite récité en substance la plupart des points noirs ci-dessus (l’auteur est très-très bien informé). Enfin, il m’a confié qu’il n’était pas certain que Boris réussirait: “I hope he knows what he’s doing”. Je lui ai répondu qu’il y avait une vie pour le RU avant l’UE et il termina ma phrase “and there will be a life for UK after the EU, I know”. Je suis contre le Brexit car l’UE sans la GB, ce n’est pas l’Europe unie. Mais cela reste de l’ordre du symbole. Plus concrètement, je suis pour le Brexit pour les raisons évoquées ci-dessus également. L’UE doit changer, se réformer ou passer à la trappe. Ceci dit, des réformes en profondeur venant de l’intérieur me semblent impossibles. En effet, ce serait comme demander à Gargantua d’arrêter de manger. Il se peut que d’autres pays quitteront l’UE à plus ou moins court terme, ce qui signerait la mort du brol. Ce serait une chance de réinventer l’Union des Européens. Il y a un hic cependant. On pourrait attendre la prochaine génération de politiciens. Celle-ci est déjà en route mais ses “idées” n’augurent rien de bon pour notre avenir. Normal, après les poulets sans tête, voici les cerveaux essorés au réchauffisme et au multiculturalisme, aussi agressifs qu’un cancer métastasé. C’est encore pire que tout. Et donc les Britanniques ont eu raison de vouloir ce Brexit. Il n’y a pas que l’UE dans la vie. Si l’on tenait un referendum sur le sujet en Belgique, il n’est pas du tout certain que le pays resterait membre de l’UE. Idem en France et aux Pays-Bas. Il y a en effet un sentiment non seulement de déception quant à l’UE, mais surtout de trahison morale, financière, économique et géopolitique.
Excellent commentaire Patrick !
Merci aussi à Monsieur Grumberg et Dreuz.
Le parlement britannique a rejeté la tenue d’élections anticipées. Et BoJo ne veut pas demander un report du Brexit, selon le vote en ce sens du parlement. Je me demande ce qu’il reste de marge de manœuvre à ce brave PM.
Je soutiens ce Brexit à 1000%, ne serait-ce que parce que 14 années de dictature sous la Merkel, ça suffit !
Cette eurotraître est une communiste radicale d’un autre siècle, et pourtant elle a les pleins-pouvoirs sur 250 millions d’Européens, c’est ELLE qui impose tous ses délires depuis 14 ans, et c’en est trop !!
Messieurs les Anglais, courage !!
Et allez jusqu’au bout ! Vous ne le regretterez pas !
Messieurs les Anglais, tirez-vous les premiers !
Nous suivrons…
FOX 69,
Merci de m’avoir fait rire…c’était bien envoyé !
pour être plus explicite : “bien transformé” plutôt que “bien envoyé” Merci.
On a méprisé le référendum français qui disait “non” à Maastricht. Les lobbys mondiaux, sur-représentés à Bruxelles, veulent garder LEUR marché européen en se fichant totalement des populations et de leurs souhaits. Ils veulent faire de nous, et même de nos élus, des marionnettes à leur solde, et ils y arrivent très bien par la désinformation des média qu’ils tiennent sous leur coupe.
À quand le Frexit ? Car a Français ont aussi dit: “NON !”. S’ils étaient informés sur ce qui se trame vraiment à Bruxelles, ils se soulèveraient … Cela va peut-être se produire, avec les invasions d’immigrés que l’UE nous impose.
STOP ils ont voté oui pour quitter L U.E.///donc respecté le vote
et stop au cinéma
Excellent commentaire Patrick !
Merci aussi à Monsieur Grumberg et Dreuz.
il n’y a donc pas qu’en italie que les combinazzione sont le lot des politicards plus obsédés par leur gamelle que par le respect de leurs électeurs!
Vous aviez des doutes ?
Regardez chez nous..
En Grande-Bretagne, comme partout ailleurs dans le monde occidental, des propagandistes, nous n’en massacrerons jamais assez…
Le plus triste, c’est que nous n’avons même pas commencé…
Il va falloir forcer les occasion de le faire…
C’est très bien que la majorité des Britishs ait voté pour le Brexit mais quelque chose m’échappe, il me semble que ce pays est le plus islamisé de l’Europe et que quiconque est islamophobe et le fait savoir, se retrouve devant un tribunal à payer une amende ou finit en prison comme notre ami Tommy Robinson, Alors le Brexit avec l’Islam intégré, non je ne vois pas l’intérêt ??