La décision prise par Donald Trump de se séparer de John Bolton (ou la décision de John Bolton de quitter l’administration Trump, les deux versions circulent) a débouché dans les grands médias sur une série de commentaires acerbes concernant John Bolton, et sur des remarques condescendantes vis-à-vis de Donald Trump, qui finirait, disent quelques crétins arrogants par mieux “comprendre la géopolitique”.
Pour ce qui concerne John Bolton, c’est un homme que je connais bien puisqu’il a été Président du Gatestone Institute dont je suis Distinguished Senior Fellow. C’est un homme droit, lucide, cultivé. L’appeler “faucon” est simpliste et débile.
C’est un homme qui défend les principes démocratiques et les droits de l’homme et qui ne se fait aucune illusion concernant les régimes totalitaires et les islamistes.
C’est un homme qui pense que les régimes totalitaires doivent être endigués, asphyxiés et conduits vers la chute : ce sont des idées comme les siennes qui ont fait tomber l’empire soviétique sous l’effet de la doctrine Reagan et qui ont libéré des centaines de millions d’êtres humains sur la planète. Seuls ceux qui ont de la nostalgie pour le temps du goulag peuvent trouver ces idées condamnables.
C’est un homme qui pense que les islamistes sont des fanatiques qui ne comprennent que la force, et qui doivent eux-mêmes être endigués, asphyxiés, conduits vers la chute, si possible écrasés. Ce sont des idées comme les siennes qui ont essentiellement mis al Qaïda hors d’état de nuire en 2002-2003, et quasiment anéanti la branche irakienne d’al Qaïda entre 2003 et 2007. Ce sont des idées comme les siennes qui ont permis d’anéantir presque totalement l’Etat Islamique en moins d’un an. Seuls ceux qui regrettent qu’il n’y ait plus d’attentats comme ceux du 11 septembre 2001, ou ceux commis en Europe en 2015-2016, peuvent trouver ces idées effroyables.
C’est un défenseur d’Israël qui sait que la “cause palestinienne” est une cause criminelle et antisémite, ce qui ne peut que déplaire aux antisémites cachés sous le masque de l’anti-israélisme.
C’est quelqu’un qui pense que la puissance américaine est indispensable pour que les valeurs de liberté subsistent sur la planète, ce qui ne peut que déplaire aux ennemis des valeurs de liberté et aux ennemis de la liberté tout court.
Pour ce qui concerne Donald Trump, il comprend fort bien la géopolitique, et ce depuis longtemps, et il la comprend bien mieux que les crétins arrogants qui commentent ses actions depuis la médiocrité de leur bureau.
Donald Trump sait que les organisations terroristes islamiques doivent être détruites et c’est pour cela qu’il a détruit l’Etat Islamique. Il a tiré les leçons de l’échec des prétentions néo-conservatrices à faire avancer les principes démocratiques et les droits de l’homme sur toute la terre et dans toutes les civilisations et qui discerne que certaines civilisations resteront toujours hermétiques à la démocratie et aux droits de l’homme. Il peut dès lors pousser certains régimes autoritaires ou totalitaires à se conduire de manière moins brutale et moins féroce, sachant qu’attendre davantage d’eux serait utopique. Il divise les pays du monde en trois catégories : les amis des Etats-Unis (qui sont aussi des amis de la liberté), les pays autoritaires qui peuvent être alliés des Etats-Unis et coopérer avec eux et qui ne nuisent pas à la paix mondiale et à la liberté sur terre, et les pays autoritaires et totalitaires qui nuisent à la paix mondiale et à la liberté sur terre.
Ses interventions en politique étrangère concernent les pays de la troisième catégorie. Il entend que ces pays cessent de nuire, et entend parvenir au résultat escompté en les mettant sous une pression maximale, de façon à ce qu’ils cèdent ou connaissent un effondrement. Il entend utiliser pour cela la menace militaire, mais sans intervention directe et sans déclarer de guerre, ce tout en faisant comprendre que toute attaque contre les Etats Unis ou leurs amis ferait l’objet d’une riposte immédiate et foudroyante.
John Bolton a approuvé ces interventions en politique étrangère car elles sont conformes à ses idées et analyses.
Il a pu aussi considérer que des rencontres avec des dirigeants de régimes nuisibles, voire avec des dirigeants d’organisations fanatiques étaient inutiles et pouvaient frôler l’apaisement. Et il a effectivement considéré que des rencontres de ce genre étaient inutiles et frôlaient l’apaisement.
Tout en étant sceptique quant aux résultats, il a entériné la volonté de Trump de rencontrer Kim Jong Un à Singapour, puis à Hanoi. Il était réticent face à la rencontre ultérieure entre Trump et Kim Jong Un sur la ligne de démarcation entre les deux Corée et pensait que c’était une rencontre de trop. Trump ne l’a pas écouté.
Il était très hostile à la rencontre organisée par Trump aux Etats-Unis ces derniers jours avec des chefs talibans. Trump a renoncé à la rencontre après un attentat meurtrier à Kaboul. On peut penser que Bolton avait raison sur ce point, et considérer que Trump était exagérément optimiste quant aux chances de tirer quelque chose de chefs talibans haïssant les Etats Unis. Le point de rupture entre Bolton et Trump a tenu à cette rencontre qui n’a pas eu lieu.
Il était et reste hostile à toute idée d’une rencontre de Trump avec Rouhani à New York. Nul ne sait si cette rencontre aura lieu. On peut penser que Bolton avait et a raison d’être hostile à cette rencontre, totalement inutile et contre-productive, et qui ne peut qu’être interprétée que comme un signe de faiblesse américaine par l’Iran. L’idée que cette rencontre puisse avoir lieu a précipité la rupture entre Bolton et Trump.
Si Trump ne s’éloigne pas de la fermeté dont il a fait preuve pendant la période Bolton, on pourra considérer que la rupture entre Bolton et Trump est un incident de parcours.
S’il s’éloigne de la fermeté, ce sera plus préoccupant. Et il sera nécessaire d’en parler le moment venu. Mais le moment n’est pas venu.
On en saura davantage quand le successeur de Bolton sera nommé. Pour l’heure, l’intérim est assuré par un homme qui est sur la même ligne que Bolton, Charles Kupperman, ce qui est un signe positif.
Une dimension compte à l’arrière-plan de tout cela : une élection présidentielle aura lieu dans un peu plus d’un an. Trump doit absolument l’emporter. Le pouvoir aux Etats-Unis ne peut passer aux mains d’un gauchiste, qu’il s’appelle Joe Biden, Bernie Sanders ou Elizabeth Warren.
Trump peut considérer que montrer un visage un peu plus conciliant serait un atout lui permettant de l’emporter plus sûrement et de faire ce qu’il doit lors d’un deuxième mandat. Il peut le faire sans rien céder.
Je me garde dès lors de tout jugement hâtif.
Des libertariens comme Rand Paul et des paléo-conservateurs isolationnistes tels que Tucker Carlson se réjouissent du départ de Bolton et espèrent un changement de ligne stratégique de l’administration Trump, on peut raisonnablement penser qu’ils ont tort de se réjouir.
Mon estime pour John Bolton est intacte. Ma confiance en Donald Trump est intacte aussi.
© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.
c’est simple …. J.Bolton est un va en guerre … ce qui coûte très cher et trump veut sauver le maximum d’argent car pour lui la faiblesse no1 des USA est sa dette mirobolante donc c’est la raison pour le quelle il veut retirer les G.I. de tout les conflits
“C’est un homme qui pense que les islamistes sont des fanatiques qui ne comprennent que la force, et qui doivent eux-mêmes être endigués, asphyxiés, conduits vers la chute, si possible écrasés. ”
Il ne sert à rien de combattre avec violence les soi-disant “islamistes”, si l’on continue à soutenir et répandre l’idée que la doctrine de base, celle qui les produit en batterie depuis 14 siècles , est une simple gentille “religion” de paix , de tolérance et d’amour.
Sans le prise de distance radicale avec l’islam – pas le prise de distance avec l’islam soi-disant “radical” – en tant que tel (l’argument fallacieux qu’il existe des musulmans “modérés” devant être déclaré non recevable – il y avait des nazis modérés et des bolchéviques modérés), le résultat restera nul.
Les circonvolutions diplomatiques avec des gants blancs et des pinces d’apothicaire sont inopérants. Il ne faut pas faire la guerre à l’Islam de par le monde. Il faut lui signifier qu’il n’a aucun place en Occident.
Dès lors, on est tjs en droit de se demander le pourquoi
du départ de J. Bolton …?
J’espère sincèrement que vous dites vrai Mr Milliere, John Bolton était un atout considérable avec une certaine expérience du terrain… J’ai foi totalement envers Donald Trump mais j’ai peur aussi comme tout être humain qu’il commette des erreurs à nouveau à l’exemple de Jeff Sessions…
Vous aussi vous gagneriez à suivre des cours de trumpologie.
https://youtu.be/_SEr4tWWwIQ
M. Millière. J’avoue être très déçu pour la première fois de Donald Trump car John Bolton n’avait pas d’équivalent il était l’homme de la situation Il aurait mieux valu virer les autres conseillers que ce visionnaire. Donc effectivement le président Trump me déçoit pour ce geste et ça m’inquiète un peu je l’avoue. D’ailleurs on ressent une légère déception dans votre article me direz-vous ?
Steve Pieczenik en dit le plus grand mal, de John Bolton.
https://youtu.be/i76EIZEQ4g0
A la différence de Donald Trump, qui est un grand-maître d’échecs, ce n’est pas un esprit stratégique,
et il n’est pas non plus comme lui issu d’une culture de l’intérêt mutuel, ce qu’il faut être pour négocier le plus efficacement.
De toutes façons, comme Steve Pieczenik semble s’en apercevoir progressivement, personne ne manipule le #StableGenius qui a son propre réseau de renseignement, de sorte que la personnalité de son conseiller à la sécurité nationale n’est pas si importante que cela.
Aujourd’hui nous n’avons plus le choix que d’agir face à tous ces régimes totalitaires par la force car nous sommes arrivés à un point où la dissuasion ne suffit plus. Je pense très honnêtement que Ronald Reagan à notre époque aurait combattu l’Iran avec toute la force des États Unis et de ses alliés. Israel. Le calcul est fait aujourd’hui ces deux états réunis doivent combattre l’Iran jusqu’au bout par la force militaire.
Je garde toute confiance dans la capacité de Trump à gérer au mieux la situation avec les Mollahs. il n’est pas un va-t-en guerre comment le lui reprocher si la guerre peut être évitée et atteindre ses objectifs !
Wait and see !
Bolton ètait le seul – a mon avis – qui savait comment faire tomber les regimes fanatiques hostiles aux USA , situation qui perdure depuis 20 ans ( attaque d’Al Qaeda sur le navire militaire USS Cole ) avec des hauts et des bas .
Trump veut etre réelu, soit mais il a montré trop d’impatience face a l’Iran , les sanctions economiques non suivies d’ actions militaires ne feront jamais plier le regime des ayatollahs . La faiblesse de Trump est devenue flagrante avec le drone US abattu par l’Iran , Trump a fait marche arriére , volte-face piteuse quand on a affaire a des voyous .
Donc l’Iran a encore la donne de 5 cartes ( propagande-expansion geographique – activité militaire – chantage nucleaire – chantage entre l’ Europe et les USA ( affaire Instex – Macron-Zarif au G7 ) tandis que Trump en a perdu deux ;
L’une est l’ absence de riposte militaire apres la drone , signal flagrant de faible résolution
La seconde est le depart de Bolton , signal de faiblesse politique , Trump pouvait tres bien conserver Bolton en sourdine.
Trump barks a lot but he does not bite .
John Bolton n’a pas l’intelligence, ni même la connaissance des faits, que vous semblez lui prêter.
Il s’était opposé à l’indépendance du Kosovo, seule solution conforme à la justice, et avait poussé à l’attaque contre l’Irak, qui a fait de l’Iran la menace régionale que l’on doit aujourd’hui combattre.
https://youtu.be/bZW_I8DKog4
“l’indépendance” du Kosovo?
Le projet d’échange de territoires entre la Serbie et le Kosovo avec l’approbation des États-Unis montre bien
— que ce dernier n’est plus seulement un protectorat de l’EURSS et
— que le président de la Serbie Aleksandar Vukčić, à la suite de Slobodan Milošević qui en avait fait la confidence à Vuk Drašković, a bien compris que la Serbie n’a pas intérêt à entretenir des prétentions souveraines sur un territoire monoethniquement albanais.
“Tetova1:
Otkriven projekat za podelu, Kosovo daje Leposavić, Zubin Potok i Zvečan, dok uzima Preševo!”
https://kossev.info/tetova1-otkriven-projekat-za-podelu-kosovo-daje-leposavic-zubin-potok-i-zvecan-dok-uzima-presevo/
A mon avis, Trump a agi en chef d’entreprise : il change de stratégie donc il change d’équipe (et ce n’est pas la première fois). Il a d’ailleurs dit que Bolton aurait fait plusieurs erreurs, ce qui veut dire, en clair, que ce n’est pas la personne idoine pour les nouvelles orientations du président.
Ma confiance est intacte.
Âpres salvini et borris Johnson, encore une victoire des mondialistes.
Donald Trump remplace ses collaborateurs quand ils ont achevé la mission pour laquelle il les avait nommés.
Cela peut durer dix jours (Scaramucci), un an (Steve Bannon) ou se poursuivre encore aujourd’hui (Steve Miller).
John Bolton était là pour jouer le méchant flic face aux négociateurs d’en face, avec Trump dans le rôle du bon flic. Son départ indique une nouvelle phrase dans les pourparlers, voire le fait que ceux-ci sont achevés.
Voir là-dessus les cours de trumpologie d’Alexis Cossette-Trudel :
https://www.youtube.com/playlist?list=PLgyG0R7AQ3EWh2zpv6YurTKiidPjTic9z
Ce n’est pas aussi simple, Scaramucci a montré qu’il pouvait faire n’importe quoi: il s’est fait pieger par un journaliste a qui il a dit des obscénités. Il a du partir de maniere precipitée. Bannon a dit des choses désobligeantes sur Trump, et s’est fait virer. Le depart de l’un et l’autre a ete logique, mais n’a pas tenu au fait qu’ils avaient rempli leur mission.
“What Makes a movie GOOD?
GREAT actors.”
— Q-ANON
https://youtu.be/5NsrwH9I9vE
La chute de Bolton a immédiatement étè traduite sur le terrain par l’ attaque des Houtis contre le terminal Aramco ; résultat la production petroliere de l’ Arabie Seoudite vient de diminuer de 50% ( controler sur Bloomberg en ce moment ) .
Alors une fois de plus Bolton avait raison et Trump et son allié stratègique , l’ Arabie seoudite ont pris une grosse claque .
Trump qui court derriere un ” deal ” est totalement out of target , que ce soit en Corée du Nord , au moyen-orient , en Syrie , en Iraq , en Afghanistan ( cf le dernier attentat des Talibans contres les soldats US )
Les provocations iraniennes, aussi bien en Israël par l’intermédiaire du Hezballah qu’en Arabie séoudite soi-disant par l’intermédiaire des Houthis ne font que traduire le fait que les sanctions marchent, qu’elles mettent le régime des mollahs à genoux, et que le temps travaille pour le #StableGenius.
Malgré l’élégance de l’auteur de l’article à ménager la chèvre et le choux, ce énième départ de la Maison Blanche montre que l’actuel locataire est versatile. Il ne veut entendre que ceux qui lui donnent toujours raison. C’est difficile pour ses conseillers car le hâbleur change souvent de cap au gré de son humeur du moment, comme par exemple sa foucade de vouloir rencontrer “Rocket Man” pendant une conférence internationale. Son tempérament ne s’apparente pas à celui d’Abraham Lincoln mais plutôt à celui de Teddy Roosevelt. J’abaisse la note moyenne de Trump à 7/10.
Accepter d’être partager, c’est le drame que vivent les chefs d’entreprises, ce qu’exprime Trump, à la différence de la mentalité fonctionnaire asservie à une tâche, faisant dans le monolithisme, drame de ce monde qui a cherché l’unité dans ce monde comme en témoigne le mot même d’a-tome, par erreur percu comme “plus de portion”, mentalité à côté de la plaque, celle-ci étant le vivant.
Quand Donald Trump fait quelque chose que vous ne comprenez pas, c’est le plus souvent parce qu’il sait quelque chose que vous ne savez pas.
“… Donald Trump graduated
from the Wharton School of Finance…
with a Bachelor of Science degree in economics and anthropology…
“Given the usual requirements
for admission… I estimate that Mr. Trump has a 156 IQ at the minimum.
“The standard description of this level of intelligence is:
“’Genius – Exceptional intellectual ability and capable of looking beyond known facts…’”
https://docs.google.com/document/d/1bSoZl0m6NFF88TEHOy26OsWLg-5yefsK3oxpTv43oRU/edit?usp=drivesdk
Oui, Trump, un modèle à part…. un peu comme moi ;=) !!!
A cette nouvelle du départ de John Bolton, j’attendais de vous lire. Comme vous le décrivez si bien, en lisant la presse, à part Sara Carter, Frontepage ou the Hindu, nous ne lisons que le regard des crétins minables de la terre, qui détruisent tout, leur seule relation au monde. Que se soit à l’échelle politique ou quotidienne, les gens qui se tiennent à la verticale pour défendre la civilité sont attaqués tandis que les pires bouses ont une coure qui les idolâtre. Finalement comme vous le décrivez bien, c’est peut-être un incident de parcours et que face aux tarés démocrates, pour les élections 2020, en se séparant de Bolton, comme avant de Steve Bannon, qui a continué de défendre les mêmes idées, la défense de la démocratie, Donald Trump continue sa stratégie en s’alliant avec les personnes indispensables, en en faisant croire aux idiots qu’il se sépare « d’un faucon » ainsi il déjoue l’univers des médiocres.
Vous avez bien compris qu’avant de s’attaquer à l’UERSS pour le compte de Donald Trump, Steve Bannon devait prendre ostensiblement ses distances avec lui.
Et ça a marché : aucun gouvernement n’ose reprocher officiellement à Trump son soutien aux mouvements “populistes”, qui veulent instituer ou rétablir des gouvernements représentatifs en Europe.
Alors qu’à l’évidence, la fuite en avant des européistes vers toujours plus de mépris et de violence à l’encontre des peuples ne peut s’expliquer que par un sentiment d’urgence face à ce qui est désormais la stratégie américaine, de même qu’aux États-Unis l’hystérie contre Trump de la Caste Exploiteuse est mue par la compréhension du fait qu’il veut sa peau et qu’il a les moyens de l’obtenir vu qu’il a toutes les preuves de sa corruption, de sa trahison et de sa pédocriminalité.
Je pense qu’il y a un désaccord profond entre les deux personnages que nous ignorons. Mon hypothèse est que Trump a peut être une stratégie de désengagement massif des différents sites militaires à travers le monde, afin de réduire le budget militaire, seul solution pour avoir l’espoir de retrouver un équilibre budgétaire.
detabilisant je suis pas vraiment convaicu ceux d enface ne sont pas des demeures et eux ne changent pas d objectif alors on gagne du temps on remanie les accord d Obama et puis l Iran continuera sa politique oui oui et je fais selon mes objectifs toujours les memes la bombe atomique de nouvelles usines nouveaux armenents soutient aux divers nouvements terroristes ils avencent pendant qu on discute
Stéphane Juffa sur la confirmation du fait que le régime des mollahs n’a jamais interrompu son programme de fabrication d’armes nucléaires :
https://youtu.be/fCadxG00e2E
Comment les soi-disant “experts” ont-ils réagi ?
ce qui me fait sourire c’est que les robots plumitifs français en font des gorges chaudes, au lieu de se réjouir du départ d’un “faucon” ils en profitent pour égratigner trump!
comme ci le président américain n’était pas assez habile et qu’il était de plus en plus seul!
N’étant pas dans le secret des dieux et me méfiant de la morale des gueux journaleux, mon avis importe peu.
Ceci dit en politique, seule la vérité reste bien cachée…
Alors aux déçus, je dirais qu’ils feraient mieux de se méfier du pathos…
J’ai l’impression que le président Trump sait très très bien ce qu’il fait.
Il doit jongler avec de multiple échéances tout en gardant le cap.
Je lui garde toute ma confiance et prédit un second mandat rock’n’roll.
Mais d’abord faut-il obtenir ce second mandat et cela en considérant que l’Iran devient de plus en plus dangereux. Je crains qu’un semblant d’apaisement momentané avec l’Iran ne soit la seule solution pour en finir définitivement avec ce régime terroriste ! Un peu de patience jusqu’à ce que le péril démocrate soit dépassé et alors là, le temps de la rigolade sera dépassé
Bonjour professeur Millière
Je vous remercie pour cette explication des plus claires.
J’étais très perplexe en ce qui concerne cette démission de Mr Bolton et je désirais vivement une bonne analyse. Sachant vos relations professionnelles avec le Dr John Bolton j’attendais impatiemment votre article là-dessus.
C’est fait et je comprends beaucoup mieux maintenant.
Merci beaucoup
Cordialement
Se risquer à commenter les décisions de Donald Trump a valu, à une myriade de journalistes et autres experts, et à des marées déferlantes d’internautes, de devoir avaler leurs chapeaux, au point de n’avoir plus de couvre-chefs.
Jamais dans l’histoire contemporaine de la vie politique internationale, un Président n’a été aussi unanimement critiqué pour jouer à son poste, en position de hors-jeu…
Alors quoi ?
Qui veut encore jouer avec les pros de la politique, puisque ils sont tous dopés et adeptes d’anti-jeu, pour s’affronter dans des matchs truqués ?
L’Oncle Sam est ainsi tout, sauf « versatile », ou indécis, en fait il est un des seuls chefs d’Etat à savoir ce qu’il veut, et n’a ainsi guère besoin de conseillers.
Son monde de référence est celui des bâtisseurs, qui ne détruisent jamais un édifice de valeur, et n’hésitent jamais à l’inverse, à livrer aux bulldozers les constructions lézardées ou insalubres.
Il n’a besoin que de chefs de chantiers, qui ne se prennent pour des maîtres d’ouvrage, et les références se multipliant pour écouter le québécois Alexis Cossette Trudel, passionné par la scène politique américaine, sont très pédagogiques pour parvenir à découvrir cet homme à nul autre pareil.
https://m.youtube.com/watch?v=KwyOj2nANoQ
On n’est pas obligé de maîtriser soi-même la démarche stratégique pour être capable de la reconnaître chez ceux qui la pratiquent.
La dernière vidéo d’Alexis Cossette-Trudel, qui nous en a promis une autre pour ce soir, sur les dernières manœuvres du #StableGenius :
https://youtu.be/KwyOj2nANoQ
Alexis Cossette-Trudel,
14 septembre 2019 :
https://youtu.be/fC5YhvTv2TA
“Les 12 travaux de Donald Trump” par Alexis Cossette-Trudel, 15 septembre 2019 :
https://youtu.be/mOakSHsV8RQ
La démission de Bolton n’est pas claire. Les raisons véritables ne sont pas encore connues. Wait and see. Nous le seront bientôt. Si Trump reçoit Rohani, le divorce entre Bolton et Trump sera consommé. Je reste soutenir Trump, car ceux qui sont en face seront de toute façon pires que Trump.
L’époque n’est pas si simple puisque Trump fonctionne avec des adversaires ou des ennemis des États-Unis ou qu’il agit LUI dans le cadre du national américain pendant que démocrates et européistes technocratiques croient eux à une gouvernance du monde par un supposé droit qui prend même des distances avec la nationalité américaine comme l’U.E ignore déjà avec mépris les nations multiséculaires d’Europe.
L’espèce de lutte froide interne au monde occidental que trop de gens ignorent à cause des grands médias collaborateurs profite à l’islamisme et fondamentalistes qui se servent des universalistes globalistes pour entrer dans le monde occidental tel un cheval de Troie. Trump n’est pas de cette eau là comme un Orban mais sans faire différent des autres chefs d’États occidentaux sur l’appui à l’Arabie Saoudite qui est le premier diffuseur de la propagande salafiste en Europe. L’État islamique abattu ce n’est pas lutter de front contre l’islam comme confronter l’Iran chiite musulman cela ne suffit non plus comme voie pour sortir l’islam de notre monde démocratique.
Bolton dans l’affaire vue est un néoconservateur et ce type de courant joue historiquement du patriotisme occidental et américain comme d’un capitalisme de connivence mondialiste à la Clinton. Hillary a voulue la guerre en Libye. En quoi les néoconservateurs ont donnés des résultats positifs par les guerres contre l’Irak et la Libye à part d’ouvrir la boîte de Pandore musulmane qui a accru les mesures de sécurité et accru l’insécurité culturelle face à une religion qui hait les libertés, nos libertés? Donald Trump n’a pas déclaré de nouvelle guerre dans son mandat et cela semble faire faire partie de son programme tant que c’est raisonnable.
Sur les saoudiens on se rappelle qu’il y en avait dans l’attaque de guerre du 11 septembre il y a tout juste 18 ans à New York et que Ben Laden en était un fou furieux de son livre sacré et de ses vérités sanglantes et haineuses.
Une civilisation qui ne retient seule que la technique en provenance du monde occidental d’origine européenne tout en s’accrochant à des traditions stériles et c’est celle d’islam exécrant le libéralisme davantage encore que l’Asie sous influence chinoise.
Comme si l’Arabie émergé de la crise pétrolière de 1973 aurait d’abord aussi sa contribution autoritaire ou despotique à ce que l’Europe par l’U.E s’éloigne de la démocratie en 2019 s’attaquant à la Grèce puis à l’Italie et la Grande Bretagne. Demi boutade même si c’est l’immigration musulmane qui renforce les Saoudiens après la création de l’OPEP.
D’une manière générale on ne peut pas juger une politique complexe sur l’embauche ou le départ de qui que ce soit. Même les conseillers importants ne sont qu’une part du tableau. Je ne sais pas combien de décisions journalières Trump a à prendre, mais Reagan a eu jusqu’a 62 décisions critiques à trancher en 1 seule journée…. Les USA ne sont pas les iles Fiji.
Comme le monde ne s’est pas simplifié j’imagine aisément que la décision de Trump ou Bolton fait partie de réflexions très complexes, disons encore plus que celle des journalistes.
Il faut prendre du recul…et de toute façon Trump peut changer de cap après sa réélection. So………