Publié par Gaia - Dreuz le 15 septembre 2019

Source : Valeursactuelles

Notre article consacré à la série “Alex Hugo” de France 2, traitant du combat de militants identitaires contre les migrants, a été supprimé sans avertissement par le réseau social.

La politique réglementaire de Facebook vient de faire une nouvelle victime : Valeurs actuelles. Ce vendredi, le réseau social a censuré sur notre page l’article titré « Alex Hugo contre les “identitaires” : quand la télévision publique fait sa propagande pour les migrants » et partagé plus tôt dans la matinée. Motif de la suppression ? « Votre publication ne respecte pas nos Standards de la communauté sur les individus et organismes dangereux. »

L’article en question, publié sur notre site jeudi soir, critiquait l’épisode de la série « Alex Hugo », diffusé sur la chaîne publique France 2 la veille et qui caricaturait le combat des militants identitaires contre les migrants à la frontière italienne dans une allusion évidente à l’opération « Mission Alpes », organisée par le mouvement Defend Europe en 2018, quand une centaine d’activistes avaient bloqué le col de l’échelle pendant quelques heures.

« Violence et comportement criminel »

Valeurs actuelles a donc reçu une « notification » de la part de Facebook à propos de cette « infraction » à ses standards de la communauté, nous informant de la suppression immédiate du contenu, sans avertissements ni précisions. « Nos Standards s’appliquent dans le monde entier à tous les types de contenu », explique le groupe américain. « Nos Standards de la communauté ont pour objectif d’encourager l’expression et de créer un environnement sûr. »

La consultation des dits standards laisse pourtant perplexe. Ceux concernant « les individus et organismes dangereux », cités par Facebook, font partie de la rubrique intitulée « Violence et comportement criminel ». Justification : « Afin d’éviter et d’empêcher toute nuisance et tout danger réel, les organisations ou individus qui revendiquent des objectifs violents ou qui sont impliqués dans des activités violentes ne sont pas les bienvenus sur Facebook. »

Identitaires et « haine organisée »

Et le réseau social aux plus de 2,4 milliards d’utilisateurs d’ajouter : « Cela comprend les organisations et les individus impliqués dans les activités suivantes : les activités terroristes, la haine organisée, les meurtres de masse ou en série, la traite des personnes, la violence ou les activités criminelles organisées. Nous supprimons également tout contenu soutenant ou faisant l’éloge de groupes, dirigeants ou individus impliqués dans ces activités. »

Dans le cas de « la haine organisée », apparemment assimilée pare Facebook au combat des identitaires, il est même précisé : « Une organisation animée par la haine correspond à : toute association de trois personnes ou plus organisées sous un nom ou un symbole et dont l’idéologie, les déclarations ou les actions physiques portent atteinte à des individus en fonction de caractéristiques, notamment la race, l’affiliation religieuse, la nationalité, l’ethnicité, le sexe, l’orientation sexuelle, une maladie grave ou un handicap. »

« Un biais idéologique pour étouffer toute contestation »

Contacté par Valeurs actuelles, Romain Espino, porte-parole de Génération identitaire (condamné avec deux autres militants à de la prison ferme, fin août, pour sa participation à l’opération « Mission Alpes ») fustige la réaction du réseau social : « Il y a non seulement une censure de tous les sympathisants de Génération identitaire sur Facebook mais désormais elle s’étend aux médias de droite qui auraient le malheur de nous citer. En revanche, les médias de gauche ne le sont jamais lorsqu’ils nous consacrent des articles à charge. Cela indique clairement que l’algorithme de Facebook a été construit avec un biais idéologique dont le but est de promouvoir la pensée progressiste et d’étouffer toute contestation. »

Depuis plusieurs années, le groupe américain est critiqué pour sa politique éditoriale, jugée liberticide et partisane. Son fondateur et PDG, Mark Zuckeberg, a lui-même dénoncé des positions défendues par le président Trump. Malgré ses démentis, Facebook est régulièrement accusé aux États-Unis de favoriser les personnalités et idées progressistes au détriment du camp conservateur. Sollicité par nos soins pour expliquer sa décision, Facebook France ne nous a pas encore répondu. En attendant, Valeurs actuelles a décidé de repartager sur le réseau social l’article interdit.

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