Publié par Magali Marc le 16 septembre 2019

Mercredi le 4 septembre, lors d’un forum télévisé marathon, les candidats à l’investiture démocrate pour la présidentielle américaine ont placé le changement climatique au cœur de leur campagne.

Tandis que l’ouragan Dorian se rapprochait de la côte sud-est des États-Unis après avoir dévasté une partie des Bahamas, 10 candidats démocrates — sur les 20 toujours en lice — se sont succédé sur le plateau de CNN pour parler d’environnement pendant sept heures.

Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article de Tucker Carlson et Neil Patel*, paru le 13 septembre sur le site de Townhall

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Faites attention à ce que vous mangez

Comme George Orwell l’a dit : « La pire publicité pour le socialisme, ce sont ses adhérents ». Selon Orwell, le socialiste typique est « soit un jeune bolchevique snob… soit, encore plus typiquement, un petit homme primaire ayant un emploi de col blanc, parfois secrètement abstinent, et souvent avec des penchants végétariens ».

Orwell a écrit ces mots en 1937, mais ils sont tout à fait reconnaissables aujourd’hui, surtout la phrase sur le végétarisme. Il y a quelque chose chez les gauchistes qui les rend névrosés au sujet de la nourriture. C’est vrai depuis des générations, mais il y a des preuves que cette tendance s’affirme.

Lors du récent débat marathon de CNN sur le changement climatique, les hôtes ont demandé aux candidats démocrates s’ils étaient prêts à soutenir la modification des directives alimentaires de notre pays, connues sous le nom de pyramide alimentaire, afin de réduire la consommation de viande rouge et donc le réchauffement climatique.

La Sénatrice Kamala Harris a rapidement confirmé que oui. Andrew Yang, a affirmé : « C’est bon pour l’environnement, c’est bon pour la santé de manger moins de viande. Il est certain que la viande est une chose chère à produire ».
La Sénatrice Elizabeth Warren s’est dit d’accord : « Écoutez, il y a beaucoup de façons d’essayer de changer notre consommation d’énergie. … (utiliser moins ) les ampoules, les pailles (en plastique) et (manger moins), zut alors! de cheeseburgers, c’est bien vrai ?».

Vous avez saisi ? Mme Warren dit que nous mangeons trop de cheeseburgers, comme si ça la concernait. Mais c’est ça le problème : elle pense que c’est son affaire. Ils pensent tous ça. La gauche militante cherche à contrôler tout ce que vous faites, y compris ce que vous mettez dans votre bouche.

Depuis quelques années, ils nous poussent à manger des insectes. Rappelez-vous ce titre du Washington Post : « Manger des insectes peut aider l’environnement ». Ou celui du New York Times : « Pourquoi ne mangeons-nous pas plus d’insectes ? »

C’est drôle. Pourquoi voudraient-ils que nous mangions des insectes ? Parce que c’est répugnant et anti-américain, bien sûr, et donc, aux yeux de la gauche, c’est génial. Plus c’est pervers et contre nature, mieux c’est. Cela a toujours été la norme chez les gauchistes.

Il ne faut donc pas s’étonner de ce qui s’est passé récemment à la télévision suédoise lorsqu’un chercheur et professeur nommé Magnus Soderlund a dévoilé son plan de lutte contre le changement climatique. Selon Soderlund, manger des insectes ne suffit pas. La réduction des émissions de gaz à effet de serre peut nous obliger à développer le goût de manger de la chair humaine.

Oui, il est temps de pratiquer l’écocannibalisme.

Soderlund a noté que, malheureusement, beaucoup de gens pourraient répugner à adopter le cannibalisme. Ils sont trop coincés et trop classe moyenne. Aussi, il leur suggère de commencer lentement afin de s’habituer.
Ils peuvent commencer par manger leurs propres animaux de compagnie.
Essayez un hamburger d’épagneul. C’est pour sauver la planète !

Les Suédois, il faut le noter, ont plusieurs années d’avance sur nous dans leur conscience climatique. Nous y serons bientôt. Et quand nous y parviendrons, ce sera grâce à l’évangélisation inlassable d’écologistes comme le Père Pete Buttigieg de South Bend, Indiana. Comme Buttigieg l’a noté l’autre soir, Dieu lui-même est tout à fait d’accord avec chaque mot qu’il prononce :

Vous savez, si vous croyez que Dieu observe les poisons rejetés dans l’atmosphère, sa création, que les gens sont atteints par eux, que les pays risquent de disparaître dans les bas-fonds, que pensez-vous qu’Il pense de tout cela ? Je parie qu’Il pense que c’est le bordel…. Au moins une façon de parler de ça, c’est que c’est une sorte de péché.

Vous avez compris ? Ne pas être d’accord avec le Père Pete est un péché – ou comme disent les épiscopaliens tel que le Père Pete, « c’est une sorte de péché ». C’est mauvais.

Ce qui n’est apparemment pas un péché, c’est de prendre des jets privés, ce que le Père Pete fait plus que tout autre candidat démocrate. Bien sûr, si vous vous retrouvez à moins de 15 mètres d’un avion affrété, la gauche vous dénonce comme un ploutocrate sans cœur qui est en train de tuer la planète Terre. Mais quand eux volent en jet privé, c’est différent. C’est nécessaire, vertueux même !

Il y a deux règles: une pour eux, et une pour tous les autres. C’est toujours comme ça avec eux.

Ceci, par exemple, c’est le Père Pete qui nous reproche notre vilaine habitude d’utiliser une paille en plastique :

Je pense que nous y réfléchissons surtout à travers la perspective de la culpabilité. De l’utilisation d’une paille à la consommation d’un hamburger : Est-ce que je fais partie du problème ? D’une certaine façon, oui, mais le plus excitant, c’est que nous pouvons tous faire partie de la solution.

Quand on utilise une paille, dit le Père Pete, on fait partie du problème. À moins que vous ne soyez Pete Buttigieg lui-même et que vous ne vous trouviez à l’Iowa State Fair (une foire agricole annuelle), auquel cas vous pouvez manger toute la viande que vous voulez et, mais oui, boire avec une paille en plastique.

Des pailles pour nous, mais pas pour vous. Vous n’appréciez pas ? Tant pis. Arrêtez de pleurnicher et mangez vos insectes. Ou vos animaux de compagnie. Ou vos voisins. Nous, nous partons nous chercher un cheeseburger.

*Tucker Carlson et Neil Patel ont cofondé The Daily Caller, une agence de presse en ligne qui publie régulièrement des nouvelles et les distribue à plus de 15 millions de lecteurs mensuels.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

Sources :

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