Source : Lacroix
Pour Marc-Alain Ouaknin, rabbin et philosophe, l’important ce n’est pas Dieu, c’est le texte, l’interprétation qu’on en fait. Il invite à garder en vie les écrits, qu’ils soient sacrés ou bien profanes. Premier volet de la série d’été sur le savoir en partage.
C’est plus fort que lui. Quand on lui demande s’il se voit en « passeur » de savoirs, Marc-Alain Ouaknin plonge dans le mot, voguant d’une langue à l’autre pour conjuguer les éclairages étymologiques et faire jaillir le sens. Comme souvent, le rabbin et kabbaliste s’offre un détour fécond par l’hébreu. Mais il se gardera cette fois de convertir le mot en nombre (1) pour le rapprocher d’autres mots de même valeur. Il ne cherchera pas non plus sa première occurrence dans la Torah, « celle qui lui donne sa tonalité ». Car la traduction parle d’elle-même : le terme hébraïque ivrit, qui signifie « hébreu », partage sa racine avec le verbe passer.Ainsi donc, la notion de passage rejoint l’essence du judaïsme. D’ailleurs, toujours en hébreu, un seul mot safa, désigne la langue et la rive. « L’homme est rivière, il a besoin de deux rives », insiste Marc-Alain Ouaknin, qui dit être « né dans un horizon de traduction ».La famille de son père, l’ancien grand rabbin de Marseille, a ses racines…
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Il se fait malheureusement de plus en plus rare. Heureusement que l’incontournable Akadem nous permet d’avoir accès à son enseignement et en particulier:
http://www.akadem.org/sommaire/cours/targoum-traduction-et-commentaire-de-la-genese/premiers-pas-vers-le-pardes-22-07-2008-7374_4254.php
j’aimais beaucoup vos interventions sur france2
hélas je ne retrouve pas la même passion depuis que l’émission se nomme béréchit! dommage!
Merci Nicolas Carras. C’est d’autant plus une
heresie que MAO ( tiens comme c’est curieux) qu’il se dit rabin (ce qui est vrai) porte Kipa et enseigne a des non-juifs. Pas vraiment Kacher tout ca ensemble