Publié par Guy Millière le 21 septembre 2019

Le journaliste italien Giulio Meotti écrivait récemment sur israelnationalnews.com que les Italiens de souche seraient minoritaires en Italie avant la fin du siècle.

Ce n’est pas là un propos polémique. C’est le résultat d’une analyse pertinente, basée sur les chiffres de la natalité en Italie, sur le nombre de musulmans présents dans le pays (hors immigration supplémentaire) et sur la différence entre la natalité musulmane et la natalité non musulmane dans le pays. Quand Giulio Meotti parle de la fin du siècle, il sait qu’il est optimiste, et les données qu’il cite lui-même dans son article le montrent. L’Union Européenne publie des documents disant qu’il n’y a rien d’alarmant, car il y aura toujours des habitants en Italie, et elle semble ne pas vouloir discerner qu’il existe une différence entre des Italiens de culture chrétienne et occidentale et des musulmans, qui, même s’ils ont (ou prennent) la nationalité italienne seront porteurs d’une culture profondément et irréductiblement différente..

Les gardiens du politiquement correct et les vecteurs de l’aveuglement disséminé diront, je ne l’ignore pas, et Giulio Meotti ne l’ignore pas lui non plus, que nombre de musulmans ne posent pas de problèmes, s’intègrent, «ne doivent pas être confondus avec les islamistes», et que dire le contraire est «raciste». 

Il devrait être aisé de leur répondre que l’islam n’est pas une race (je ne cesse de l’écrire et il est consternant que je doive le rappeler sans cesse) et qu’ils ignorent, volontairement ou involontairement, ce qu’est l’islam et ce qu’il n’a cessé d’être depuis quatorze siècles : un dogme total, conquérant, violent, liberticide, meurtrier, qui exige la soumission. Il n’est pas aisé de leur répondre parce qu’ils monopolisent la parole publique.  

Ce qui se passe en Italie et fait de l’Italie un pays «précurseur» (en ce que la chute de la natalité en Italie est survenue plus tôt que dans les autres pays européens) s’annonce dans le reste de l’Europe occidentale, et tout particulièrement en France où les chiffres aujourd’hui peuvent paraître un peu moins alarmants qu’en Italie, mais pour une raison terrible : la France compte aujourd’hui plus de musulmans que l’Italie et la natalité musulmane y est aussi élevée qu’en Italie. 

Avant la fin du siècle, ce que Giulio Meotti prévoit pour l’Italie se produira en France, et la population française de souche sera minoritaire en France. L’islam sera la première religion du pays et sera toujours ce qu’il est : un dogme total, conquérant, violent, liberticide, meurtrier, qui exige la soumission. 

Nombre de musulmans, diront bien sûr les gardiens du politiquement correct et les vecteurs de l’aveuglement disséminé, ne posent pas de problèmes et s’intègrent, c’est exact. Ils «ne doivent pas être confondus avec les islamistes», c’est exact aussi. 

Il n’empêche qu’ils peuvent être accusés, à juste titre, par les islamistes d’être de mauvais musulmans en ce que, en s’intégrant, ils ne respectent pas les préceptes de l’islam, dont le Coran stipule qu’ils doivent être suivis à la lettre. Et ils peuvent être sommés d’être de meilleurs musulmans, ce qui arrivera et arrive déjà. Les conséquences peuvent être lourdes et aggraver la situation qu’on constate au présent. 

Quiconque regarde le monde musulman peut aisément faire quelques constats qui doivent donner à réfléchir : sur cinquante-sept pays musulmans, deux ou trois ont des institutions démocratiques, et encore celles-ci sont très imparfaites et très menacées. Aucun pays musulman n’est susceptible d’être considéré comme un pays économiquement développé. Certains sont riches grâce au gaz et au pétrole, mais richesse et développement sont des notions très différentes. Le taux d’alphabétisation du monde musulman est très bas, largement en raison de la discrimination subie par les femmes. 

Imaginer qu’un pays qui s’islamise restera un pays démocratique et développé, et imaginer que ce sera un pays où le capital intellectuel et humain ne baissera pas est infiniment trop imaginer. 

L’Union Européenne est tenue par les gardiens du politiquement correct et les vecteurs de l’aveuglement disséminé, qui savent que le grand remplacement théorisé par Renaud Camus est en cours, mais refusent que cela se dise. Ils font semblant de penser que le remplacement de population sera sans conséquence. 

Les conséquences sont déjà en marche : en Italie, en France, ailleurs. Un processus mortifère est enclenché qui sera quasiment impossible à arrêter. 

Ceux qui sonnent l’alarme, comme Giulio Meotti en Italie, comme Renaud Camus, comme Eric Zemmour (qui, sur ce point, a raison, et vient d’être condamné par la justice pour avoir dit la vérité), comme moi quand j’étais encore en France, ne sont pas écoutés. 

Quand des dirigeants politiques tentent eux aussi de sonner l’alarme, ils rencontrent parfois l’assentiment de la population de leur pays, mais arrivent rarement au pouvoir, et sont souvent écartés. 

Matteo Salvini vient d’être poussé vers la marge par une manoeuvre des tenants de l’Union Européenne, bien qu’il ait le soutien de quarante pour cent des Italiens, et l’invasion de l’Italie depuis la Libye, un temps interrompue, va reprendre. Ailleurs en Europe occidentale, les dirigeants qu’on qualifie de «populistes» n’ont quasiment aucune chance de remporter une élection, tant ils sont diabolisés.  

Même si le Brexit devait avoir lieu, et si le Royaume-Uni devait sortir de l’Union Européenne, le Royaume-Uni ne serait pour autant pas sorti d’affaire. Londres a été appelée Londonistan par la journaliste Melanie Phillips, il y a une décennie déjà, et nombre d’autres villes du pays connaissent un glissement très préoccupant.  

Je reviendrai dans un prochain livre sur l’état de la France.

En examinant celui-ci aujourd’hui et en relisant ce que j’avais écrit sur le sujet il y a cinq ans, dans Voici revenu le temps des imposteurs*, force m’a été de constater que le déclin s’accélère, et que tout semble fait pour l’accélérer. 

Si je me situe à l’échelle européenne, ce que j’ai écrit dans Comment meurt une civilisation*, publié il y a quelques mois, me semble plus pertinent que jamais. 

J’ai publié il y a quelques mois aussi un livre qui dit tout ce qu’il y a à dire sur l’islam, sur ses effets géopolitiques, sur les conséquences de sa pénétration en Europe. Parce que ce que je dis dans le livre n’est dit nulle part ailleurs, les gardiens du politiquement correct et les vecteurs de l’aveuglement ne l’ont pas lu et n’en ont pas parlé. C’est normal. Le livre s’appelle L’ombre du djihad*. 

Vivre en Europe aujourd’hui est vivre à l’ombre du djihad. Ceux qui ne le discernent pas n’échapperont pas à l’ombre qui s’appesantit chaque année un peu plus. Ceux qui discernent pourront au moins se dire qu’ils ne vivent pas les yeux fermés.  

© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.

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