Publié par Dreuz Info le 23 septembre 2019

Oui, le non-sens de l’« accueil de l’autre » car s’il est vraiment « autre », pas du tout « nous », cet « autre » ne peut alors qu’être véritablement étranger, inconnu, et par conséquent « inaccueillable » dans le sens où accueillir implique « baisser sa garde », ouvrir grand les bras…

Le véritablement « Autre » n’existe pas en fait pour nous. Et s’il prend existence, il ne peut dans ce cas apparaître que comme un poison, à éliminer donc de toute urgence. À moins d’être suicidaire ! Aucune personne censée ne peut laisser pénétrer sans précaution dans son antre un véritable étranger symbole alors de danger. Dans un premier temps, c’est à la gâche qu’il va le tenir éloigner, le tenir à distance respectable. C’est donc là ni plus ni moins la mise en place d’un joug, joug raide comme autrefois la justice, joug qui retient ensemble (ainsi les deux bœufs sous le joug) tout en empêchant une trop grande proximité.

Sous la plume de Pierre Lance, j’ai pu lire pour Dieu-Jupiter, le sens de « Le Père du Joug ». Dans un monde qui ne jure que de liberté, le joug et son Père sont bien évidemment à rejeter, et rejeté. En d’autres termes, il n’y a plus de pont vers l’autre, vers ce qui est véritablement autre. D’ailleurs, ce n’est plus nécessaire car, humain, nous serions tous semblables. C’est du moins ce qu’on dit et pense, ce que pour ma part, je ne pense pas. Il y a les hommes et les escrocs sachant que, pour moi, est un escroc est une personne qui, même prise la main dans le sac, à la différence du simple voleur, ne reconnaîtra JAMAIS ses torts, aura toujours une bonne raison pour justifier son forfait, tentant de nous émouvoir…

L’escroc est pour moi à fuir de toute urgence, étant par ailleurs la marque du sous-développement, contribuant à faire des pays des pays en voie de rien du tout. Comment en effet construire avec des personnes incapables de reconnaître les faits, niant l’évidence aux profits d’allégations leur permettant de garder la tête haute, de ne jamais plier, de ne jamais se reconnaître dans l’erreur ? C’est le mâle dans toute sa splendeur mortifère, mâle ne laissant aucune place à l’autre, voulant régner en maître…

Reconnaître une erreur, c’est comme plier, de se retrouver comme castrer, bœuf pouvant alors être mis sous le joug, l’autre tenu à côté de lui en proximité, attelage une fois éduqué en mesure de retourner l’establishment, la sacro-sainte praire pastorale que l’on voudrait pérenne pour ne pas dire éternelle… Ainsi l’establishment ne peut qu’être favorable à ce qui s’affiche comme « durable », à ce qui se veut tout comme lui, durable…

De même, celui qui reconnait véritablement l’autre se retrouve du même coup à terme doté d’une force inédite, force comme surnaturelle et alors en mesure de retourner la sacro-sainte prairie pastorale d’un domaine donné. Par conséquent, l’establishment a tout intérêt à brouiller les cartes, à fausser le sens des mots pour ne pas encourager ce qui risque de l’écarter, l’enfouissant comme un fumier que par ailleurs il est devenu car refusant le véritable renouvellement.

On présente le bœuf comme étant stérile, ce qui à courte vue est vrai… Mais deux bœufs sous le joug bien appareillés retournent la sacro-sainte prairie, réalisent le champ qu’on va ensemencer, fécondité en décalage.

Il me semble que l’accueil de l’autre est avant tout une démarche intérieure, démarche qui demande une certaine discipline car l’autre ne s’apprivoise pas simplement. C’est l’autre porteur de connaissances qui nous sont étrangères. Ainsi l’école lorsqu’il y avait discipline et que les connaissances étaient totalement nouvelles pour les écoliers (cas de figure où par exemple les parents ne sont pas ou que peu éduqué, enfants longuement scolarisé) … C’était alors comme l’expression d’un joug, joug scolaire permettant la mise en place de nouvelle connaissance pour une population donnée. Mais lorsque par exemple, ensuite, un fils de médecin fait médecine… plus rien de vraiment nouveau, étrange… L’école n’est alors plus que le prolongement du milieu familial, la nécessité de « comme un joug » n’est plus patente. L’autre en soi n’est plus intégré et c’est comme alors un mécanisme extérieur qui se met en place…

Dans un système ou le système scolaire est devenu laxiste, l’intégration de « l’autre » en soi ne fonctionne plus. C’est, il me semble, le cas présentement, le pendant étant un déferlement de l’autre alors extérieur, de cet « autre » qui n’a que faire de nos codes tels ces migrants notamment islamisés.

De la même manière, un groupe social (je pense à la gauche, aux « Démocrates » américains) qui ne respecte pas le joug, libéré de la croyance en Dieu, se trouve, n’intégrant plus le joug en lui, incapable de reconnaître l’autre. Ce groupe est alors dans l’incapacité de reconnaître sa défaite, ainsi leur acharnement pour la destitution de Trump.

Josick

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