Disons-le gaiement : Les politiciens -idéologues qui ordinairement nous rendent la vie morose, nous font rire aux éclats lorsque leur sottise additionnée du sel de leur hypocrisie nous est servie sur un plateau. Justin Trudeau est de ceux-là.
Fils de famille, pour qui la vie aura été bonne fille, celui-ci a fait son lit douillet du progressisme multiculturaliste. Aucune cause exotique ne lui est étrangère. Et même quand il dérape, les médias convenus demeurent bons enfants. Qu’il esquisse légèrement une danse indienne ridicule ou , plus gravement ,qu’il confesse avoir favorisé une entreprise délictueuse en indélicatesse judiciaire.
Mais cette fois, en période électorale, pourrait être celle de trop. C’est l’affaire dite du « black face ». Il est désormais acquis au débat antiraciste dominé par la presse idéologisée que contrefaire le noir , en toutes circonstances ,est un acte moralement prohibé. L’origine de cette loi morale récente et non écrite vient du fait qu’il existe une tradition théâtrale cette fois suspecte à bon droit de racisme de se déguiser en noir pour faire le ridicule. À partir de cela, toute personne blanche surprise à se déguiser en noir, fusse pendant le carnaval ou Halloween est à présent suspecte de crime et passible de la peine de mort civile.
C’est là où M. Trudeau junior entre en scène. Celui-ci aura fait sa carrière en misant tout sur l’antiracisme.
Et voilà que notre jeune héros est rattrapé par la patrouille moralisatrice pour deux photographies qui ont été diffusées par quelques esprits taquins en période électorale. Sur les deux clichés, le chouchou de la gauche a la figure maquillée couleur ébène. Ces photos festives datant de la période antique (2001), le débat sur le black face étant récentissime, toute personne normale à une époque normale répondrait par un éclat de rire ou un bras d’honneur. Mais M. Trudeau a capitalisé sur les minorités et la période est folle. C’est dans ce triste contexte politique et idéologique qu’on a donc assisté à une scène de contrition rarement observée. : « Je n’aurais pas dû faire cela. J’aurais dû savoir que je n’aurais pas dû le faire, et je le regrette profondément, c’était une erreur, je m’excuse profondément. Je me suis déçu moi-même… Je ne pensais pas que c’était raciste à l’époque, mais maintenant je sais que c’est raciste. »
Les deux dernières phrases sont particulièrement savoureuses. Le racisme est intentionnel. Vous pouvez éventuellement vous montrer maladroit malgré vous, mais aucunement raciste involontairement.
Au-delà de la joie mauvaise autant que bonne de se délecter de voir un moraliste exhibitionniste piégé par son propre moralisme conformiste et opportuniste, il n’est pas défendu, plus profondément, de s’interroger sur le sens de cette séance d’autoflagellation publique.
Car c’est tout de même un blanc qui s’agenouille, pour un racisme imaginaire, afin d’obtenir l’absolution de l’Autre.
C’est ce rôle immuable que M. Trudeau et ses amis politiques décérébrés voudraient que nous campions désormais pour de vrai.
Puisse M. Trudeau être puni du crime qu’il n’a pas commis, et ce sera justice dans cette divine comédie.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Gilles-William Goldnadel. Publié avec l’aimable autorisation de Valeurs actuelles.
LOL !
Cher Monsieur Goldnadel,
“toute personne blanche surprise à se déguiser en noir, fusse pendant le carnaval…”
J’ai tente a plusieurs reprises de vous alerter sur le fait qu’il faut ecrire “fut-ce”, avec un accent circonflexe sur le u inaccessible a mon clavier: vous pouvez aussi ecrire, c’est encore mieux, “serait-ce”.
Ceci dit, j’aime beaucoup vos articles.
En clair, il eut été plus juste qu’il écrivît «… fût-ce…»
Exactement ! les claviers AZERTY n’ont pas que des inconvenients.
André,
J’ai parfois à taper des noms hongrois, turcs, etc. et bien sûr mon clavier QWERTZ n’a pas les nombreux accents utilisés dans ces langues.
Mais je trouve tout en allant dans les “caractères spéciaux” de Word.
Je suis quebecois …je deteste Trudeau!Mais Il faut juger Trudeau sur ce qu il a fait(Rapport Norman,SNC Lavallin etc), et non pas sur 3 blackfaces tout a fait anodins…pas du tout raciste!
Excellente analyse de M.Goldnadel!
Cher Steiner, je trouve que M. Trudeau est un peu l’équivalent chez vous au Québec de Macron en France, sauf que le Canada dans son ensemble reste économiquement plus solide que la France (à mon avis). – Entièrement d’accord, les analyses de M. Gilles-William Goldnadel sont toujours excellentes, il vise juste et bien. – Bon courage de votre côté au Québec – j’ai eu le plaisir de venir chez vous l’année dernière, voyage en bus avec Orléans Express + une partie en voiture depuis Montréal, Trois-Rivières, les Laurentides, Québec, l’île d’Orléans (on pense à Félix Leclerc), Rimouski, etc. – Bien à vous, François / Paris.
Si le ridicule tuait , ce serait une véritable hécatombe dans le monde politique 🤣
Ce Trudeau est vraiment une lamentable caricature !…
C’est dans ce triste contexte politique et idéologique qu’on a donc assisté à une scène de contrition rarement observée. : « Je n’aurais pas dû faire cela. J’aurais dû savoir que je n’aurais pas dû le faire, et je le regrette profondément, c’était une erreur, je m’excuse profondément. Je me suis déçu moi-même… Je ne pensais pas que c’était raciste à l’époque, mais maintenant je sais que c’est raciste. »
Quand comme Trudeau un multiculturaliste extrémiste vous pactisez avec l’ultra gauche et que vous partagez le même lit que les marxistes culturels …attendez vous un jour ou l’autre a devoir vous livrez a ce genre de rituel de contrition et de repentance qui est un incontournable pour avoir le pardon de la gauche…et encore
J’informe Dreuz que je mets fin à mes dons mensuels de 40 €.
Au fil des mois, Dreuz établi une censure qui se resserre progressivement. La liberté qui s’effrite régulièrement le rapproche des autres sites très surveillés. Chose que l’on ne voyait pratiquement jamais il y a quelques années, désormais de plus en plus de personnes se plaignent de cette modération désormais permanente, et des suppression de posts non injurieux et non agressifs.
C’est son droit.
Conclusion : jusqu’au jour où je cesserai, selon le degré de censure que Dreuz choisira de mettre sur son site, je continuerai d’y participer mais sans donner un centime à Dreuz.
C’est pas compliqué.
Bien cordialement.