Publié par Guy Millière le 24 septembre 2019

Nous allons assister à la campagne électorale la plus sale et la plus sordide de l’histoire des Etats-Unis.

C’est logique : depuis novembre 2016, les Démocrates se refusent à admettre qu’Hillary Clinton ait perdu l’élection présidentielle et que Donald Trump ait été élu. Ils ont de surcroit tout à faire pour cacher les comportements criminels de l’administration Obama finissante et de l’équipe de campagne de Hillary Clinton en 2015-2016, car si ces comportements criminels sont pleinement mis au jour, les auteurs de ces comportements finiront en prison (cela reste possible, des enquêtes sont en cours).

Les Démocrates ont pris un visage lugubre le soir de l’élection, le 8 novembre, mais dès le lendemain, les vociférations haineuses ont commencé, les propos putschistes aussi, les diffamations et les fausses accusations ont suivi rapidement.

Dans la période qui s’est écoulée avant que Donald Trump soit intronisé, l’administration Obama était censée gérer les affaires courantes et les a gérées comme un gang mafieux.

Elle disposait d’un FBI et d’une CIA à sa solde, et les dirigeants de FBI et CIA savaient qu’ils faisaient partie de ceux qui risquaient la prison, et qu’ils devaient déployer des contre-feux et des écrans de fumée.

Les grands médias de gauche étaient eux-mêmes mouillés jusqu’au cou, et ne pouvaient que contribuer aux contre-feux et aux écrans de fumée. Barack Obama avait mis des hommes et des femmes à sa solde dans quasiment tous les services administratifs américains, et ils ont eux-mêmes été mis à contribution.

Des Républicains détestant que Trump ait été élu (NeverTrumpers) se sont mis de la partie.

Des personnages qui semblaient solides et en qui Trump avait confiance ont totalement cédé aux intimidations et se sont changés en carpettes (le principal d’entre eux a été Jeff Sessions, Ministre de la justice). D’autres se sont révélés avoir joué un jeu trouble avec le FBI au temps d’Obama et ont eu un comportement d’agent double (Rod Rosenstein, vice-ministre de la justice).

Le résultat a été l’entreprise de déstabilisation la plus violente, la plus intense et la plus sordide à laquelle n’a jamais été confronté un Président des Etats-Unis. Et plus on regarde cette entreprise de déstabilisation, plus on voit qu’elle a été une tentative de coup d’Etat (ceux qui ne lisent pas Dreuz et n’ont pas lu mon livre Ce que veut Trump*, ignorent tout de cette tentative de coup d’Etat, car les médias francophones dans leur quasi-intégralité se sont contentés de copier ce qu’ils trouvaient dans les grands médias de gauche américain, et se sont ainsi transformés en organes de propagande anti-Trump).

Cette campagne a parlé de “collusion” avec la Russie et a dépeint Trump comme un agent de la Russie (en utilisant des éléments de désinformation que la campagne de Hillary Clinton s’est procurée auprès d’agents russes !). Elle a obtenu la nomination par l’agent double Rod Rosenstein d’un procureur spécial (Robert Mueller) très lié au directeur du FBI sous Obama (James Comey), et ce procureur a été chargé de monter un dossier d’accusation contre Trump. Il a engagé des enquêteurs Démocrates enragés qui ont utilisé des méthodes aux allures totalitaires pour extorquer des faux témoignages à des gens travaillant ou ayant travaillé pour Trump. Plusieurs d’entre eux ont eu leur vie brisée, mais aucun n’a cédé, et Robert Mueller a totalement échoué.

Elle a actionné d’autres procureurs, dont celui du district Sud de New York (très lié à Obama) qui, lui, a réussi à faire craquer Michael Cohen, ancien avocat de Trump (et coupable de malversations qui n’ont rien à voir avec Trump), qui, en échange d’une promesse de clémence de la justice, a accepté de faire un faux témoignage. Elle a monté en épingle de fausses accusations en utilisant une comédienne pornographique vieillissante (Stormy Daniels) et un avocat véreux et corrompu, mis en examen pour violence, vol et extorsion de fonds (Michael Avenatti).

L’entreprise de déstabilisation a permis que le parti Démocrate gagne une majorité à la Chambre des représentants en novembre 2018.

Elle cherche maintenant des prétextes à la destitution de Trump. Comme elle n’en a aucun, elle cherche à en inventer.

Le dernier en date est une pression que Donald Trump aurait exercé sur le nouveau Président ukrainien Volodymyr Zelensky.

Les médias de gauche américains accusent Trump, bien sûr, de manière mensongère et frelatée, bien évidemment.

Les médias francophones transformés en organes de propagande anti-Trump réagissent comme le célèbre chien de Pavlov : les médias de gauche américains leur jettent un os à ronger et agitent la sonnette, les médias francophones salivent et se précipitent.

Dans quelques jours, il ne restera strictement rien de ce prétexte, bien évidemment.

Détaillons celui-ci.

Un “lanceur d’alerte” anonyme (forcément anonyme…) serait, dit une rumeur, censé avoir entendu une conversation de Donald Trump avec Volodymyr Zelensky demandant à ce dernier d’enquêter sur les liens de corruption massive entre Joe Biden, son fils Hunter, et l’ancienne administration ukrainienne, et disant à Zelensky que si l’enquête n’a pas lieu, l’aide américaine à l’Ukraine sera suspendue.

La loi américaine (Title 50 U.S. Code Section 3033) considère que les “lanceurs d’alerte” membres des services de renseignement peuvent lancer des alertes si elles concernent des activités intérieures aux services de renseignement mettant en cause la sécurité du pays (je connais très bien le sujet, car un de mes amis aux Etats-Unis est un vrai lanceur d’alerte, Phil Haney : je joins ici une photo prise en sa compagnie et en la compagnie de mon ami Scott Jacobs, voici quelques semaines à Universal City, Los Angeles lors du diner annuel de l’American Freedom Alliance).

Les vrais lanceurs d’alerte ne restent pas anonymes. Celui-là, s’il existe, reste anonyme.

Ce dont il est censé parler ne relève pas des activités intérieures aux services de renseignement et ne concerne pas la sécurité du pays, mais une conversation du Président des Etats-Unis sur un cas de corruption. Si Trump avait voulu échanger une enquête contre l’aide américaine à l’Ukraine, ce serait une conversation douteuse, mais ce n’est pas du tout le cas. Je répète : pas du tout.

Le New York Times qui a colporté la rumeur, et dont la réputation est quasiment ruinée par l’accumulation des fausses informations colportées dans ses colonnes, vient de reculer sur deux points : d’une part, le “lanceur d’alerte” supposé n’a rien vu et rien entendu, il a juste entendu parler de quelque chose : c’est donc une rumeur basée sur une rumeur. D’autre part, Trump n’a jamais évoqué l’aide américaine, n’a exercé aucune pression et n’a pas voulu échanger quoi que ce soit, ce qui signifie qu’il a eu une conversation légitime avec Volodymyr Zelensky. Le ministre des affaires étrangères ukrainien Vadym Prystaiko l’a confirme officiellement.

Si Trump a évoqué les liens de corruption entre Joe Biden, son fils Hunter, et l’ancienne administration ukrainienne (je reviendrai en détails, si nécessaire, sur ces liens), c’est non seulement son droit : c’est son devoir.

Si Trump a dit que Rudy Giuliani, qui est l’un de ses avocats, travaillait sur le dossier de corruption touchant Joe Biden, c’est tout à fait le droit de Trump aussi d’informer le Président ukrainien du travail de Rudy Giuliani.

Qu’un ancien vice-président, candidat Démocrate à l’élection présidentielle soit très corrompu et ait des liens criminels avec des membres de puissances étrangères est un problème majeur, et pour ce qui concerne Biden, les preuves sont flagrantes, et accablantes.

Trump, très serein, a dit qu’il allait communiquer l’enregistrement de la conversation avec Zelensky.

Il ne restera rien de tout cela, non.

Ou plus exactement, il en restera quelque chose : les liens de corruption massive entre Joe Biden, son fils Hunter, et l’ancienne administration ukrainienne sont mis au grand jour, ce qui ne va pas du tout arranger les chances de Joe Biden dans la compétition électorale qui commence.

Ces chances étaient déjà en train de s’amoindrir dès lors qu’il est de plus en plus flagrant que le cerveau de Joe Biden fonctionne au ralenti.

On a pu penser que les Démocrates voulaient, en utilisant ce qui concerne ce supposé “lanceur d’alerte”, créer un nouvel écran de fumée pour cacher le dossier Biden. Mais une question se pose. Et si les Démocrates avaient voulu faire d’une pierre deux coups : d’une part, agiter un faux prétexte contre Trump, d’autre part, pousser Joe Biden vers la porte de sortie ? La question se pose effectivement.

La candidate Démocrate à la présidence qui a le vent en poupe en ce moment est Elisabeth Warren, fausse indienne Cherokee (elle a fait toute sa carrière universitaire en se faisant passer pour indienne, ce qu’elle n’est pas), mais vraie marxiste. Trump l’appelle Pocahontas, avec ironie. Si c’est elle la candidate, le spectacle de ses débats avec Trump sera amusant.

La campagne électorale qui commence sera, dans son ensemble, moins amusante.

Elle sera, je le répète la plus sale et la plus sordide de l’histoire des Etats-Unis.

Elle n’opposera que marginalement le programme de Trump et celui de son adversaire. Elle sera la continuation de l’entreprise de déstabilisation.

Attendez-vous à ce qu’elle soit plus violente, plus intense et plus sordide et j’ajouterai, plus crasseuse. Les Démocrates aujourd’hui sont des crapules gauchistes déchainées, sans scrupule, éthique ou honneur. (Les Etats-Unis se portant remarquablement bien, ils ne peuvent accuser Trump de mauvaise gestion, il leur reste donc à continuer à fouiller les poubelles et à inventer les saletés qu’ils ne trouvent pas dans les poubelles).

Attendez-vous à être désinformés sans cesse par les grands médias français.

Dois-je le dire ? L’état des médias français me consterne. Mais tant de choses dans la France d’aujourd’hui me consternent…

© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.

PS Quelques titre de la presse française pris au hasard :

“L’imprévisible diplomatie de Donald Trump” (Le Figaro) : encore un journaliste qui n’a pas lu mon livre Ce que veut Trump* ! Mais c’est normal, dans Ce que veut Trump, il n’y a pas d’images à colorier, de plus, quand on regarde trop CNN, on finit avec un cerveau calciné. La diplomatie de Donald Trump est très prévisible, comme le savent ceux qui me lisent et comme ne le savent pas ceux qui lisent n’importe quoi.

“La fake news de Trump qui pourrait couter la vie a une députée”. (Le Nouvel Observateur) Il n’y a aucune fausse nouvelle et Trump devrait demander des droits d’auteurs quand on utilise l’expression fake news, surtout quand on l’utilise abusivement : Ilhan Omar s’est réjouie des attentats du 11 septembre et les a même décrits de manière injurieuse pour les victimes. L’article la présente de manière totalement édulcorée sans noter son anti-américanisme, son militantisme islamiste, et son antisémitisme virulent (mais une antisémite islamiste est sans doute digne de louanges pour un magazine de gauche français)

“L’administration Trump réduit au silence un lanceur d’alerte” (Le Monde). L’article dit que le directeur du renseignement national Joseph Maguire refuse que l’”alerte” soit portée à l’attention de la Chambre des représentants, Démocrate, sous “prétexte” que la loi ne le permet pas. Ce n’est pas un prétexte, j’ai donné le numéro de la loi en question ci-dessus. Un journaliste de gauche crétin (pléonasme) ne peut qu’ignorer la loi. Le “lanceur d’alerte”, lui, s’il existe, peut donner son nom et passer ses journées sur CNN s’il le désire et parler à l’infini. Nul ne le réduira au silence. Il fera moins d’audience que Stormy Daniels, mais s’il joue dans un film porno pour ajouter du piment à ses interventions, cela pourra changer. L’auteur de l’article ne dit pas qui est Adam Schiff, le gauchiste Démocrate qui vocifère sur le sujet à la Chambre des représentants. Ce serait pourtant aussi intéressant qu’un article sur l’antisémitisme islamiste d’Ilhan Omar.

Je m’arrête là. Abuser de la lecture de la presse française peut nuire à la santé mentale.

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