Publié par Jean-Patrick Grumberg le 27 septembre 2019

“Les propos de Jacques Chirac sur l’immigration sèment le trouble.”

Voilà les mots employés par la télévision du Service du public – en réalité au service d’une idéologie de gauche mondialiste et immigrationniste, pour détruire Jacques Chirac, pour le traîner dans la boue, et le faire taire dans son attaque contre l’immigration.

  • Vous allez regarder la vidéo ci-dessous. Vous allez entendre la salle acclamer le président.
  • Vous allez entendre la salle applaudir. Rire, et approuver ses remarques, sa critique de l’immigration (contre laquelle il n’a rien fait mais ceci est un autre sujet).
  • Vous allez l’entendre clairement, distinctement, le président Jacques Chirac.
  • Vous allez entendre clairement, distinctement, la réaction positive de la salle.

Et puis vous allez entendre la manipulation, le tour de passe-passe du journaliste, qui vous dira que ce que vous entendez n’existe pas.

Qui vous expliquera pendant 3 minutes que vous n’avez pas entendu ce que vous avez entendu, et que les propos du président sont scandaleux, honteux, inacceptables. Personne ne reprochera au journaliste que son métier ne consiste pas à faire la morale, mais à rapporter des faits en toute neutralité.

Oui. Vous allez entendre un journaliste ignorer les acclamations, les applaudissements, et dire que les propos du président font polémiques alors qu’ils font l’unanimité.

Le discours et les mots employés par Jacques Chirac qui engendrent la polémique”, explique le présentateur.

Le contraire de ce que vos yeux vous montrent.

Et observez la suite.

Le reportage est vicieux. Il ne se contente pas d’enfoncer le clou en présentant les “déclarations et réactions”, il choisit de façon insidieuse d’associer les propos du président à ceux de l’extrême droite, à ceux de Jean-Marie Le Pen.

Car c’est ce dernier qui est interviewé. Oh, pas pour ses réactions – tout le monde les connaît, ses réactions – mais pour envoyer au public le message subliminal que les propos de Chirac sont écœurants. Autant que les propos de Le Pen.

Quant aux propos qui font “polémiques”, la seule voix appelée à s’exprimer est une socialiste choisie par Mitterrand ! Une immigrationniste ! Une opposante politique de Chirac ! La médiocrité des journalistes dans sa splendeur. Une femme qui échouera lamentablement à son poste et devra renoncer au bout d’un an, et qui sera démasquée dans une sale affaire de corruption à la Commission européenne. Voilà la caution morale du Service public.

Et le plus tragique, c’est que tout cela se passe en 1991, et que depuis, rien, strictement rien n’a changé. Ni dans le traitement partial de l’information par les médias de Service public, ni dans les problèmes de l’immigration dénoncés par Chirac.

  • Nous sommes en 1991.
  • Les problèmes liés à l’immigration, dénoncés par Chirac, étaient déjà là en 1991.
  • En 2019, les médias nient toujours la réalité de ces problèmes.
  • En 2019, les médias associent toujours au Rassemblement national, toute personne qui critique de l’immigration.
  • En 2019, la télévision de Service public lave quotidiennement les cerveaux des Français, comme en 1991.
  • En 2019, aucun élu, aucun membre d’aucun gouvernement n’ose dénoncer, critiquer l’immigration.
  • De 1991 à 2019, aucune réforme, aucune loi, aucune réflexion profonde de la part des élus, des intellectuels, des personnes d’influence, n’a existé sur l’immigration. La situation n’a fait qu’empirer, pourrir.

Chirac est mort hier. Beaucoup le comparent aux rois fainéants. Je vois cette vidéo, je vois Donald Trump.

D’un côté, un homme qui parle, qui est attaqué et qui se couche et ne fait rien. De l’autre un homme qui parle, qui est attaqué, et qui contre-attaque, cogne et met les médias KO, et agit sur l’immigration qu’il dénonce.

Conclusion

Les médias – c’est-à-dire la gauche, n’ont pas gagné. C’est la droite qui a perdu. Car elle est molle, lâche et peureuse.

Celle de Le Pen a passé son temps politique à se tirer des balles dans le pied avec des jeux de mots débiles pour faire rire son cercle rapproché, au lieu de chercher à remporter les élections.

Les perdants ? Les Français. La France.

Vous me demandez souvent pourquoi j’ai quitté la France. J’aime les gagnants. J’aime gagner. J’aime l’excellence, le succès, les héros, les victoires et les vainqueurs.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

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