Publié par Manuel Gomez le 26 septembre 2019

Le camp d’Al-Hol est situé dans le nord-est de la Syrie.

Il est gardé, à l’extérieur, par quelques centaines de militaires américains mais, à l’intérieur, se sont les lois strictes de l’Etat Islamique qui sont appliquées.

« Nous ne faisons que garder la clôture mais ce sont les islamistes qui dirigent le camp. » déclare l’officier qui commande les soldats US.

10.000 personnes vivent dans ce camp. Ce sont les épouses et les enfants des combattants islamistes qui, pour la plupart, sont soit morts, soit en prison.

Une journaliste de CBSNews s’est rendue à l’intérieur du camp et ce qu’elle a constaté était, selon elle, terrifiant.

Les épouses des terroristes légitiment totalement les attaques de  l’Etat Islamique aussi bien en Europe qu’aux USA : « C’est œil pour œil et dent pour dent. C’est cela l’idéologie de Daech. »

Il y a eu déjà plusieurs meurtres à l’intérieur du camp mais les coupables sont introuvables car elles sont voilées.

Elles n’hésitent pas à déclarer : « Nous sommes des bombes à retardement, attendez et vous verrez. »

Des jeunes enfants de moins de dix ans scandent « qu’ils vont écraser la tête des non-croyants. »

En réalité ce camp tout entier est en fait une académie de l’Etat islamique.

Si quelques rares femmes souhaitent « rentrer » chez elles, notamment deux françaises et deux belges, plus nombreuses sont celles qui préfèrent vivre dans ce camp, sous la loi islamique : « Nous sommes favorables à ce qu’Allah nous ordonne. S’il dit qu’une femme adultère doit être lapidée, alors nous devons l’accepter, C’est tout ! »        

L’Etat Islamique a, peut-être, perdu une bataille sur le terrain en Syrie et en Irak, mais il a gagné totalement le cœur et l’esprit de ses fidèles partisans.

Perdu la guerre sur le terrain, certes, mais pas en Afrique où dans de nombreux pays ils appliquent, et obligent à appliquer, leurs lois.

Les premières et principales victimes en sont les chrétiens, notamment au Burkina-Fasso, au Congo, et dans bien d’autres ethnies, où ils sont chassés et massacrés par les islamistes.

Des dizaines de milliers au Congo et,  plus récemment, au Burkina-Fasso où, dans le nord du pays, notamment dans les localités de Hitté et Rounga, ils ont reçu un ultimatum de la part des extrémistes musulmans : « ou ils se convertissent à l’Islam ou ils devront quitter leurs maisons. »

Et ce ne sont pas les seuls chrétiens dans ce cas, selon l’AED (Aide à l’Eglise en détresse), une association qui est bien seule à s’intéresser à eux, bien loin des préoccupations premières du Pape : « Les chrétiens font partie d’un programme des djihadistes qui sèment la terreur parmi eux, font fuir les derniers qui restent et assassinent ceux qui refusent de partir ou de se convertir. Ils les préviennent qu’ils reviendront dans les trois jours et qu’ils ne veulent plus trouver un seul chrétien dans le village. A Touffé, ils ont massacré 5 personnes et à Babo, trois autres, dont Jean-Paul, le responsable de la communauté, qui était resté sur place pour organiser encore des prières. Plus de 2000 chrétiens ont fui. »

Et ce ne sont pas ces chrétiens qui arrivent « chez nous », en Europe, eux n’ont pas les moyens de se payer le passage et ceux qui paient ces passages ne s’intéressent pas aux chrétiens massacrés, bien au contraire !

Moins il y aura de chrétiens sur notre planète, plus il y aura de musulmans ! N’est-ce pas ce qui est souhaité et programmé de longue date ?

Qu’en pense le représentant de l’église catholique, le Pape ? On ne l’entend guère sur ce sujet, primordial pourtant pour la sauvegarde de la religion qu’il devrait défendre ?

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Manuel Gomez pour Dreuz.info.

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