
Matteo Salvini a tenté un coup de poker le 8 août dernier en faisant imploser la coalition de La Lega avec le Mouvement 5 étoiles (M5S) au pouvoir depuis 14 mois.
Salvini, qui espérait provoquer des élections avant que le M5S n’ait le temps de concocter un accord avec le Parti Démocrate (PD), a perdu son pari. À sa grande surprise, Beppe Grillo, le fondateur du M5S, et Matteo Renzi, l’ex-président du conseil et figure du PD, ennemis jurés il y a peu, ont tout à coup accepté de s’entendre. Toutefois, les sondages montrent que Salvini est plus populaire que Luigi di Maio et que ses adversaires du Parti Démocrate: Nicola Zingaretti (PD) ou Matteo Renzi (PD).
Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article de Soeren Kern, paru le 4 septembre, sur le site du Gatestone Institute.
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Italie : Salvini exclu mais pas hors jeu
Matteo Salvini, vice-premier ministre et ministre de l’Intérieur de l’Italie depuis 2018, a été exclu du gouvernement italien après son stratagème visant à forcer des élections anticipées qui devaient lui permettre de devenir premier ministre.
En tant que leader de facto du mouvement anti-migration de masse en Europe, le départ de Salvini du gouvernement pourrait retarder les efforts visant à ralentir l’immigration illégale sur le continent. Beaucoup d’analystes, cependant, croient que Salvini, qui continue de mener ses rivaux dans les sondages d’opinion, sera de retour au gouvernement bientôt et dans une position encore plus forte qu’avant.
Le 8 août, après des mois de querelles publiques, Salvini a déclaré inopérante la coalition au pouvoir entre son parti, la Ligue, et le Mouvement cinq étoiles (M5S) anti-establishment. Il a accusé le M5S de bloquer les principales politiques de la Ligue et a déclaré que la seule façon de progresser était de tenir de nouvelles élections.
La Ligue et le M5S, en prévision d’une élection peu concluante en mars 2018, avaient été des adversaires politiques. Trois mois plus tard, cependant, ils ont formé une alliance improbable. Leur accord de coalition de juin 2018, présenté dans un plan d’action de 39 pages, promettait de sévir contre l’immigration illégale et d’expulser jusqu’à 500 000 migrants sans papiers.
Depuis lors, Salvini a accusé le M5S de ne pas avoir mis en œuvre certaines parties de l’accord de coalition. Les tensions ont atteint leur paroxysme le 7 août dernier lorsque, lors d’une session parlementaire, le M5S a voté contre un projet soutenu par Salvini pour une liaison ferroviaire à grande vitesse avec la France. « Il est inutile d’aller de l’avant avec des «non» et des querelles », écrit Salvini sur sa page Facebook. « Les Italiens ont besoin de certitude et d’un gouvernement qui fonctionne, pas d’un M. «Non».
Salvini a demandé que de nouvelles élections aient lieu le 13 octobre.
Afin d’éviter des élections anticipées, dont les sondages montrent que Salvini l’emporterait, le M5S a tendu la main au Parti démocratique (PD) rival de centre-gauche, excluant ainsi du pouvoir le parti de la Ligue de Salvini.
Le M5S et le PD ont conclu un accord préliminaire de coalition le 28 août, et le lendemain, le président italien Sergio Mattarella a demandé au Premier ministre Giuseppe Conte, un indépendant, de former un nouveau gouvernement de coalition.
Bien que la Ligue soit le parti le plus populaire d’Italie, le M5S et le PD sont les deux forces les plus importantes au parlement.
Le M5S anti-étatique, anti-UE et le PD pro-étatique et pro-UE sont depuis longtemps des ennemis politiques. Toutefois, le M5S semble avoir mis de côté nombre de ses principes fondamentaux pour répondre aux exigences du PD.
Pour l’instant, le M5S a insisté sur le maintien de la sévère loi contre l’immigration illégale adoptée par la Ligue en novembre 2018. La loi, défendue par Salvini, a vu le soutien du public pour la Ligue monter en flèche de 17% lors des élections de mars 2018 à 38% en août 2019.
Le nouveau gouvernement – qui doit gouverner jusqu’aux prochaines élections générales, qui doivent se tenir au plus tard en mai 2023 – devra être approuvé par un vote de confiance des deux chambres du Parlement.
La nouvelle alliance gouvernementale, si elle se réalise, pourrait être de courte durée.
Dans une interview au quotidien italien La Stampa, l’ancien ministre de l’Intérieur Roberto Maroni du parti Lega Nord a déclaré que le nouveau gouvernement, s’il porte ses fruits, sera «intrinsèquement faible» car il existera, « non pas pour mettre en œuvre un projet politique commun mais uniquement pour éviter des élections ». Il a ajouté qu’il y avait une possibilité que le nouveau gouvernement puisse durer pendant toute la législature « afin d’éviter de livrer le pays à Salvini ».
Plusieurs journaux italiens ont fait état des efforts déployés par la chancelière allemande Angela Merkel et d’autres responsables européens pour empêcher des élections anticipées en Italie – uniquement pour empêcher Salvini de devenir Premier ministre. Mme Merkel aurait ordonné aux dirigeants du PD de conclure un accord de coalition avec M5S. « Concluez l’accord et stoppez Salvini », aurait-elle dit.
Un document ayant fait l’objet d’une fuite a montré que le commissaire sortant au budget de l’UE, Günther Oettinger, avait proposé d’assouplir les règles de l’UE en matière de dette publique en échange d’« un gouvernement pro-européen qui ne travaille pas contre l’Europe ».
Écrivant pour le quotidien italien Il Giornale, la correspondante politique, Andrea Indini, a noté :
L’ingérence de Berlin dans les décisions du Parti Démocrate n’est pas du tout surprenante. Comme nous l’avons signalé ces derniers jours, la première rencontre entre le M5S et la DP remonte au 16 juillet, date à laquelle Ursula von der Leyen a été élue présidente de la Commission européenne, grâce en partie au soutien du M5S et du DP. Mme Von der Leyen n’est pas n’importe qui, elle est le clone de Mme Merkel. Son élection s’inscrit dans le cadre d’une stratégie mise en œuvre aux côtés du président français Emmanuel Macron pour diviser le bloc nationaliste en Europe. Ce n’est certainement pas un hasard si, quelques instants après que Salvini eut débranché son gouvernement,[l’ancien premier ministre italien et ancien président de la Commission européenne] Romano Prodi, en quatrième vitesse, a demandé que l’Italie soit gouvernée par une ” coalition Ursula ” formée par les mêmes forces politiques[M5S et PD] qui ont aidé à l’élection de von der Leyen.»
Il est maintenant clair pour la plupart des gens qu’il y a des intérêts internationaux derrière la formation du nouveau gouvernement de coalition. Le Parti démocrate est au service des pays étrangers », a déclaré Salvini hier soir lors d’un rassemblement à Pinzolo. Ils pensent que nous sommes tous des moutons et des esclaves, prêts à attendre ce qu’ils disent à Bruxelles et à Paris, mais la Ligue défend les Italiens, car nous sommes des hommes libres.»
À ce stade, Salvini n’a pas d’autre choix que de jouer le prochain match contre l’adversaire avec les armes dont il dispose. Ses hommes ont déjà fait savoir qu’ils ne voteraient rien au Parlement qui vienne de M5S-PD, mais surtout de ceux qui les parrainent : Merkel, Macron et Ursula von der Leyen.»
Les rivaux politiques de Salvini savourent son départ du gouvernement.
L’ancien Premier ministre italien Matteo Renzi, dans un message sur Facebook, a proclamé : « Aujourd’hui, Salvini a quitté la scène politique. Institutions 1 – Populisme 0.»
Salvini, cependant, a juré de se battre :
Pendant que le PD et d’autres se battent pour obtenir des postes gouvernementaux, nous nous préparons (à proposer des politiques) qui doivent venir du peuple italien. Ils ne pourront pas longtemps éviter des élections, préparons-nous à gagner ! »
Pensez-vous que j’ai peur de quelques mois dans l’opposition ? » a demandé Salvini dans une vidéo sur Facebook. « Vous n’êtes pas débarrassés de moi avec vos jeux politiques. Vous ne me connaissez pas, je n’abandonne jamais. »
Il a appelé à une protestation contre le nouveau gouvernement à Rome le 19 octobre. Les sondages montrent que 67% des Italiens sont en faveur d’élections anticipées.
Les commentateurs internationaux s’accordent à dire que Salvini reste une force politique avec laquelle il faut compter. La rédactrice en chef des affaires internationales du Daily Telegraph, Ambrose Evans-Pritchard, a fait remarquer que Salvini est à terre, mais pas battu :
Faites attention à ce que vous souhaitez en politique italienne. L’exil du volcan Matteo Salvini est un pacte avec le diable pour l’Establishment européen et les défenseurs du projet EUROS.
Il y a de fortes chances que l’homme fort de la Léga – et le leader de facto de la rébellion anti-UE du continent – reprenne le pouvoir avec une écrasante majorité l’année prochaine ou peu après. Il pourrait alors être assez fort pour imposer des changements révolutionnaires dans le système constitutionnel italien, ce qui serait impossible plus tôt : Un blitz de dépenses du genre New Deal, soutenu par une Banque d’Italie politiquement contrôlée et une monnaie parallèle, le ” minibot “, qui neutralise les outils d’application de la Banque centrale européenne. Son départ cette semaine signifie que d’autres seront aux prises avec la stagnation inexorable de l’Italie. Ce sont eux qui devront faire adopter 23 milliards d’euros de mesures d’austérité pour se conformer au pacte de stabilité de l’UE et au pacte fiscal, l’arsenal de règles budgétaires obscures concoctées par des avocats et inapplicables en période de crise grave. Les mains de M. Salvini seront propres. « Ce sera une situation gagnant-gagnant pour nous », a déclaré Claudio Borghi, le chef économique de la Lega.»
Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán a remercié Salvini pour ses efforts « au profit de l’Italie et de toute l’Europe, y compris la Hongrie ».
Dans une lettre publiée par l’agence de presse hongroise MTI, M.Orbán écrit :
Nous, les Hongrois, n’oublierons jamais que vous avez été le premier dirigeant d’Europe occidentale à faire un effort pour empêcher les migrants illégaux d’inonder l’Europe par la mer Méditerranée. Indépendamment des développements politiques futurs en Italie et du fait que nous appartenons à différents groupes de partis européens, nous vous considérons comme un frère d’armes dans la lutte pour préserver l’héritage chrétien de l’Europe et arrêter la migration. »
Le 30 août, entre-temps, 62 migrants pakistanais ont débarqué sur une île au large de Gallipoli, dans le sud de l’Italie. Le 1er septembre, Salvini, qui reste ministre de l’Intérieur par intérim, a interdit l’entrée dans les eaux italiennes du Alan Kurdi, un navire exploité par l’organisation caritative allemande Sea-Eye, avec 13 migrants à son bord. Un autre navire, le Mare Jonio, est ancré à un kilomètre de l’île de Lampedusa, la plus au sud de l’Italie, avec 34 migrants qui ont été secourus le 28 août au large des côtes libyennes.
Salvini a averti que la nouvelle coalition mettrait fin à son interdiction des bateaux de migrants en provenance d’Afrique :
Si le PD veut rouvrir les portes et permettre à l’immigration illégale de reprendre ses activités, il devrait le dire aux Italiens ».
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.
Sources:
https://www.gatestoneinstitute.org/14817/italy-matteo-salvini
https://www.valeursactuelles.com/monde/matteo-salvini-et-la-ligue-mort-politique-ou-retour-triomphal-annonce-110375
*Soeren Kern est Senior Fellow au Gatestone Institute de New York.
L’Italie est en train de perdre son âme avec toutes ses guerres intestines et de s’affaiblire.
Toutle monde est perdant devant tant de politique politicienne et cela va inéluctablement mener au désastre….
Bonjour Madame,
ainsi que vous le signalez, il n’y a rien de bon à espérer de Renzi (un “mélange” de Macron et de Hollande). Les négrier font pouvoir continuer leur traite. L’état italien est trop pauvre (la dette publique s’élève à 130% du PIB) pour entretenir les clandestins. Si vous désirez être soigné par rapidement, il faudra s’adresser à un médecin privé et tout sera à la charge du malade. C’est souvent le même qui officie dans le public. Si votre revenu est, par exemple , sept cents euros par mois, vous êtes imposé à hauteur de 10%). Les salaires sont moindres qu’en France . Cependant le coût de la vie est le même.
L’arrivée massive de clandestin s’avère désastreuse pour l’économie et va créer pour le moins la partition. La ville de Filipstad (Suède) en est un exemple:
« À Filipstad, environ 750 adultes sont nés en Syrie, en Somalie, en Érythrée, en Afghanistan et en Irak. […] Dans ce groupe, le chômage et la dépendance sont très élevés, tandis que les niveaux d’éducation sont très bas. Ce groupe court le risque de se retrouver dans une aliénation éternelle qui pèse déjà lourdement sur l’économie municipale. »
En l’espace de six ans 640 suédois sont partis tandis que 963 étranges ont arrivés.
Malgré que la communauté juive ne pose aucun problème, les dirigeants suédois se sont toujours acharnés contre l’état d’israël. Ils se retrouvent maintenant face à ceux qu’ils chérissaient tant. Je suis incapable de trouver une explication rationnelle à ce s’avère de plus en plus s’apparenter à un suicide collectif. Tout ce puis affirmer c’est que ceux qui sont pour l’arrivée de “réfugiés” ont fait en sorte de ne pas être confrontés aux problèmes engendrés
Cordialement
Je ne sais pas si Salvini a perdu quelques chose, mais le peuple OUI:
Il pourrait bien se venger…
C est un hypocrite !!! il a VOTE POUR L EUROPE il est D ACCORD A 100 %
C EST UN FAUX RESSISTANT !! Rien ne changera ….. un homme FAUX §
Muguet
De qui parlez-vous ?
Beau résumé de la situation Magali. En tout cas, cette saga aura révélé toute la puissance malfaisante de l’UE sur ses peuples asservis. Aujourd’hui, après l’Italie, cette nouvelle forme de dictature se retourne contre Boris Johnson. L’UE semble trembler à la perspective qu’un peuple veuille se libérer de son esclavage par les urnes. Les gilets jaunes ont été réprimés sauvagement par Macron/Castaner et il n’y a pas eu d’élections pour s’opposer à la politique de Jupiter. En Italie, idem, élections refusées au peuple et mise en place d’un gouvernement téléguidé par Bruxelles. Et en Grande-Bretagne aussi, refus systématique de respecter le vote du peuple en faveur du Brexit exprimé depuis trois ans déjà! Personnellement, je ne crois plus que nous pourrons encore renverser cette dictature par les urnes. La démocratie nous a quitté, peut-être parce que nous n’en sommes plus dignes? Nous avons nous-mêmes détruit nos valeurs morales et spirituelles fondamentales et voilà le résultat. Pour en sortir, je ne vois qu’une seule issue: l’insurrection. Mais nous sommes déjà tellement affaiblis, abattus moralement et lobotomisés par une propagande gauchiste mondialiste depuis une quarantaine d’années que j’avoue manquer de foi dans un sursaut.
“Pour en sortir, je ne vois qu’une seule issue: l’insurrection”
Le problème c’est que le concept d’insurrection non-violente est un non-sens et que dès que quelque chose commence à ressembler à un soulèvement, tous ceux qui n’ont pas le courage d’y aller jouent les vierges effarouchées. On l’a vu partout en France (et sur Dreuz) en décembre dernier …
Soit on se soumet, soit on se bat avec toutes les armes à notre disposition (au propre comme au figuré). Il n’y a pas de troisième voie.
Mais bon, tant que Trump est là, que Salvini garde la cote et qu’on ne prohibe pas le vote populaire, je crois que tout est encore possible sans en arriver là.
@ Potus. Qu’est-ce qui vous laisse penser que je parle d’insurrection non-violente? Je crois que nous ne prenons pas la mesure de la violence qui nous est faite ces temps-ci par la dictature européenne. Partout, les élections sont refusées aux peuples européens qui voudraient renverser ce système corrompu. En France, les gilets jaunes qui voulaient renverser Macron et donc aller aux élections ont été sévèrement et violemment réprimés dans le sang par le couple infernal Macron/Castaner. En Italie, idem, les élections souhaitées par 67% de la population leur ont été refusées en leur imposant un gouvernement fantoche pro-européen. En Angleterre, le peuple a voté le Brexit depuis plus de trois ans et celui-ci lui est systématiquement refusé! Et je constate aussi qu’aucun des dirigeants de cette fichue UE n’a été soumis au vote des peuples qui la composent. Et je ne parle que de trois grands pays de l’UE auxquels on refuse l’accès aux urnes et si le vote populaire n’est pas favorable à l’UE, il est tout simplement ignoré. il y a donc clairement une stratégie dictatoriale mise en place au détriment des fondements même de la démocratie et un mépris des nations européennes.
@ gigobleu
“Qu’est-ce qui vous laisse penser que je parle d’insurrection non-violente?”
Rien du tout. Je voulais juste souligner que l’insurrection n’est pas envisageable aujourd’hui. Une part trop importante des gens qui pensent que les choses doivent changer à tout prix est bloquée dans le canapé à crier aux casseurs avec BFM dès qu’un groupe commence à bouger.
On l’a vu ici même en décembre dernier, certains de ceux qui pensent la situation cataclysmique hurlaient pour du matériel cassé alors que Micron avait son hélico prêt à décoller tous les samedis après-midi. C’était surréaliste !
Le pouvoir l’a bien compris et a durci sa police au cas ou ces gens se réveilleraient. Maintenant c’est plus compliqué …
Tant qu’ils ont du pain et des jeux … C’est bien le problème avec la dictature molle, ils auront toujours le pain et les jeux (les aides sociales et les smartphones) …
@ Potus. Nous sommes bien d’accord! De là l’importance d’échanger entre nous. Bien cordialement,
Bonjour Potus et Gigobleu!
En appelant à une insurrection violente vous faites le jeu des gauchistes qui n’attendent que ce genre de discours de la part de l’«extrême-droite» «fasciste» dont nous sommes vous et moi censés faire partie!
Je suis pour défendre la démocratie, la volonté des peuples (donc pour le Brexit, contre l’immigration illégale etc.) mais sans tomber dans le piège tendu par les provocateurs (Black Blocs, Antifas et Cie) et par les dirigeants gauchistes qui n’attendent que ce sursaut de la droite pour écraser tout le monde!
Ce n’est pas seulement une question de valeur morale mais aussi une question d’efficacité.
La violence, on sait quand ça commence, on ne sait pas quand ça finit. Souvenez-vous que même Robespierre a fini guillotiné! Et la Révolution française n’a pas abouti à une belle démocratie.
Les Gilets Jaunes – faute de réel leadership ou organisation – se sont bêtement laissés emberlificoter par Macron et ses sbires et ont été floués par les médias qui n’étaient pas de leur côté! En cette ère de communication par réseaux sociaux, ils auraient du faire preuve de plus d’agilité, démentir rapidement les accusations d’antisémitisme et ne pas se laisser définir par leurs adversaires (en autant qu’ils savaient qui étaient leurs adversaires!). Ils ont été naïfs, divisés et désorganisés, donc voués à l’échec.
La violence n’est jamais une réponse adéquate.
Si je suis en désaccord avec quelqu’un et que je lui flanque une gifle, est-ce que ça me donne raison?
@ Magali Marc. Bonjour Magali, je ne suis pas un Apôtre de la violence, loin de là mais il arrive un moment ou celle-ci devient inévitable. Lorsque Hitler a envahi la Pologne en 1939, ce sont l’Angleterre et la France (deux démocraties) qui lui ont déclaré la guerre avec les conséquences finales que nous connaissons. Aujourd’hui, l’UE exerce sur ses peuples une nouvelle et sournoise forme de violence en refusant que des peuples souverains s’expriment par les urnes pour se choisir ses dirigeants. Et il n’est plus très loin le temps ou la liberté d’expression sera interdite. A mes yeux, nous sommes déjà dans un processus violent et sous une nouvelle forme de dictature qui nous agresse. Si violence il y a, ce n’est que légitime défense. Par contre, c’est vrai que nous ne savons pas quand la violence cessera. Mais j’estime qu’elle a déjà commencé. Demandez aux gilets jaunes mutilés ce qu’ils en pensent et nous en reparlerons. Mais si nous pouvons renverser la vapeur sans verser le sang, ce serait de loin préférable, sauf qu’au regard de l’histoire, je doute. Bien cordialement,
Comme le disait récemment notre amis Guy Millière, il n’y a plus de vraie droite dans les partis politiques européens. Preuve en est des soit-disant conservateurs anglais.
Une partie non négligeable d’entre-eux sont passés dans les rangs des européistes
de gauche, pardonnez le pléonasme, et s’étonnent d’être éjectés de leur parti… Les mêmes crétins qu’en France.
Le gardien de square inculte a cru son heure arrivée et a renversé la table demandant au peuple italien de lui donner pleins pouvoirs.
Il se croit où, ce crétin?
Même la Ligue, myope, ignorante et raciste, sentant le vent tourner l’a désavoué à la dernière minute en retirant sa motion de censure.
J’espère qu’il ira pourrir dans les poubelles de l’histoires d’où il est venu.
Claudio Vit
Avez-vous des enfants ?
Si oui, prenez-en grand soin car les sauvages en rut vont de nouveau déferler sur votre sol (j’imagine que vous habitez en Italie).
“En tant que leader de facto du mouvement anti-migration de masse en Europe, le départ de Salvini du gouvernement pourrait retarder les efforts visant à ralentir l’immigration illégale sur le continent. Beaucoup d’analystes, cependant, croient que Salvini, qui continue de mener ses rivaux dans les sondages d’opinion, sera de retour au gouvernement bientôt et dans une position encore plus forte qu’avant.”
Presque mot pour mot ce que j’écrivais hier.
Ce matin les “analystes” à la graisse d’oie de la TV (“l’heure des pros” sur Cnews) se réjouissaient bruyamment de la double défaite de ceux qu’ils appellent avec mépris et morgue “populistes” en Italie et au Royaume-Uni.
En oubliant un “léger” détail : ces “défaites” sont “infligées” par l’intelligentsia, par les Parlements, dans des manœuvres politiciennes crapoteuses, des arrangements magouilleux, et sous la pression des dirigeants de l’UE, Macron, Merkel en tête, pas du tout dans les urnes, par le peuple dans des élections ou votations.
Lesquelles, dans les derniers scrutins, vont exactement en sens inverse, cf l’Afd en Allemagne ou le RU qui a voté pour les brexiteurs.
C’est exactement par ce genre d’arrangements que la “démocratie” parlementaire se discrédite lorsqu’elle est malade, on l’a vu dans l’entre-deux-guerres. Et on sait comment ça se termine, quand les parlements gouvernent contre le peuple.
“les “analystes” à la graisse d’oie”
Très bon ! J’en rie encore.
Et je suis bien d’accord avec tout ce que vous dites.
“Un truc à la graisse d’oie”, vieille expression, populaire dans les cours de récré de l’école de mon enfance. Elle doit être totalement incompréhensible pour les jeunes d’aujourd’hui…
La graisse d’oie renvoyait d’une part à la mauvaise qualité de cette graisse (dans le temps), d’autre part à l’idée de faire passer des arguments à coup de vaseline…
Puisque cela vous a fait rire, ce texte devrait vous amuser:
https://www.mots-surannes.fr/?p=19118
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Quelques expressions du même tonneau et aussi rigolotes qu’imagées:
à la graisse de chevaux de bois , à la graisse d’abat-jour, à la graisse de hareng saur, à la graisse de peau de louftingues, à la graisse de hérisson, à l’huile de pied de tabouret, à l’huile de genou de pie, à la graisse de pied de banc.
S’emploient surtout pour les boniments.
https://www.languefrancaise.net/Famille/120
C’était mon quart d’heure culturel.
Vive Salvini et le peuple Italien et à bas les traitres M5S et PD.
espétons que le peuple italien ne soit pas dupe de ces combinazzione de politiciens qui ne pensent qu’à leur gamelle
Salvini tient bon !
Bonsoir Magali
Excellente mise au point de la situation politique actuelle en Italie! Merci!
Les fossoyeurs des peuples européens exultent. Ils pensent être enfin débarrassés de leur cauchemar Salvini. Les félicitations des membres du “Camp du Bien” se succèdent. Ils peuvent à nouveau compter sur un gouvernement de toutous obéissants et agitent déjà les osselets de la récompense sous leurs museaux humides de joie et de fierté.
Merkel, von der Leyen ( la clone de Mutti) JC Juncker, F. Timmermans, C. Lagarde , tous des gens qui n’aspirent qu’à faire le bonheur des peuples malgré eux, se réjouissent du départ de Salvini, l’empêcheur de tourner en rond. Ils promettent tous leur aide au nouveau gouvernement, choisi et imposé par eu et assurent les Italiens d’un avenir radieux, maintenant que le pays a retrouvé la raison et sa place au sein de la vénérable UE. Même le gouvernement de Pékin a félicité Conte et se réjouit de travailler avec lui. Il est vrai que Matteo Salvini était pro-Trump, ce qui ne plaisait guère au dictateur chinois. Bref, toute les élites politiques, médiatiques, religieuses, intellectuelles, le monde du spectacle applaudissent et soupirent de soulagement. L’Italie a regagné ses gallons de pays ouvert, généreux, accueillant, anti-fasciste. Elle a retrouvé son honneur sur le plan international honteusement bafoué par le fasciste Salvini. L’avis du peuple importe peu.
Salvini a commis l’erreur de faire trop confiance à ses partenaires M5S, il ne s’attendait pas à leur trahison, encore moins à leur alliance avec leur ennemi juré les Pd de Renzi. Ce parti a été laminé lors des élections précédentes et le voilà de retour au gouvernement plus arrogant et méprisant que jamais, bien décidé à poursuivre sa politique d’ouverture des ports italiens aux navires des ONG, politique qui lui avait valu sa chute.
Plus j’observe le monde politique, plus il m’écoeure. Je ne sais pas si Salvini reviendra au pouvoir, je l’espère, mais certains de ses électeurs déçus par l’échec de son coup de poker lui en veulent d’avoir abandonné le pouvoir entre les mains d’incompétents, qui détestent le peuple italien et ne songent qu’à plaire aux dirigeants non élus de l’UE.
Pour l’instant, nul ne peut prévoir la suite, certains assurent que ce gouvernement contre nature, dont les membres se détestent cordialement, durera 5 ans, d’autres prévoient une implosion rapide et un retour aux urnes. En politique tout est possible, le meilleur comme le pire et je crains que la voie actuelle s’achemine vers le pire et pour Salvini et pour le peuple italien. On verra en Octobre si les Italiens répondront à l’appel de Salvini pour une manifestation de masse contre le gouvernement rouge-jaune. Pour l’instant, la confiance envers Matteo semble chuter.
Salvini était seul contre tous ces ennemis et ils étaient pléthore.
Viktor Orban lui a envoyé un message pour lui rendre hommage, ainsi qu’à son travail.
“Cher Matteo!
Par la présente lettre, permettez-moi de vous exprimer ma grande considération et mes remerciements pour le travail que vous avez mené ces derniers temps en faveur de l’Italie et de l’Europe toute entière, y compris de la Hongrie.
Je vous assure que nous, les Hongrois, n’oublierons jamais que vous avez été le premier dirigeant d’Europe de l’Ouest ayant voulu empêcher l’afflux de migrants vers l’Europe à travers la mer Méditerranée.
Indépendamment des évolutions futures de la politique intérieure italienne et du fait que nous appartenons à des familles de parti européennes différentes, nous vous considérons comme étant un camarade de combat dans la lutte pour la préservation de l’héritage chrétien de l’Europe et de l’arrêt de l’immigration.
Je vous souhaite dans vos prochaines tâches beaucoup de succès et une bonne santé.
Avec mes salutations respectueuses
Viktor Orban” (TVLibertés) ”
Un peu de baume au coeur pour Matteo.
Un bon article sur Gastertone institute sur Salvini
https://fr.gatestoneinstitute.org/14822/italie-salvini-evince
@Rosaly
Gigobleu me semble-t-il devrait écrire à Dreuz sur ce sujet. Il est un fin observateur depuis l’Italie où il demeure, et il arrive comme vous aux mêmes conclusions!
Salvini va revenir une fois que ces rigolos vont s’être mangés entre eux, ce qui ne saurait tarder!
Bravo vous êtes toujours là fidèle au poste et efficace!