Publié par Isaac Franco le 24 septembre 2019

La planète serait donc en danger de mort, à l’image de ces trois acteurs de l’hystérie (1) “réchauffiste” en représentation unique devant la Porte de Brandebourg à Berlin. Debout, la corde au cou, la mine contrite, les pieds reposant sur de gros blocs de glace en train de fondre.

Le message des ventriloques et de leurs marionnettes plus ou moins pubères : le monde, singulièrement l’Occident, n’en peut plus de vivre comme il a vécu ! Et si les adultes ne voient rien de ce monde qui s’effondre sous leurs yeux grands fermés, c’est aux enfants qui sèchent fièrement les cours parce qu’ils n’y apprennent plus rien de vraiment utile rapporté à cette urgence, de les sommer de les ouvrir. Le regard fixe et le doigt vengeur, Celle qui, tresses au vent, est montée au sommet de la Montagne recueillir la Bonne Nouvelle, indique mécaniquement aux puissants frappés de cécité la Voie à suivre pour que des décombres de l’ancien monde puisse naître l’ébauche d’une résurrection et l’espoir d’une rédemption. Rien, nous assène-t-on depuis sa Révélation, de la question identitaire à l’immigration illégale, des défis sécuritaires à l’impunité dans les zones de non-droit, de la destruction de la cellule familiale à l’abdication des Maîtres, ne mérite plus d’attention et d’engagement que les conséquences prétendument affolantes de la hausse du niveau d’un CO2 par ailleurs indispensable à la vie.

Elles sont pourtant nombreuses les publications de scientifiques éminemment respectables qui contredisent sinon moquent les sombres prédictions d’une planète promise aux feux de l’enfer si les injonctions de ces apprentis savants en culottes courtes et sandalettes escortés de parents démissionnaires ne sont pas scrupuleusement entendues. Mais toute possibilité de débat rationnel sur le climat est désormais forclose par le clergé et les prédicateurs du petit livre vert. Lors, tout celui qui se risquerait à seulement questionner la réalité et les causes éventuelles d’un changement climatique témoigne de son intolérable refus de défier une ignorance qui conduit droit au néant, et risque de ce fait la marque infâmante de négationniste, synonyme d’exclusion et de mort sociale. Et tout celui qui rappelle que les experts du GIEC (2) concèdent eux-mêmes qu’on ne peut inférer une quelconque “tendance perceptible de phénomènes tels que les sécheresses, inondations ou ouragans, que rien de tout cela n’est inhabituel ni ne peut être lié de façon claire à une augmentation du CO2”(3), se rend ainsi coupable d’un crime d’hérésie. Idem quand le même mécréant suggère qu’il est seulement “envisageable qu’il y ait un problème, mais qu’il s’agit là d’une base extrêmement faible pour transformer toute la société” (3)…

A ceux qui résistent encore à cette terreur médiévale de la fin prochaine du monde et à l’hystérie médiatique qui la nourrit quotidiennement pour, tel The Economist du 19 septembre (4), plaider la cause d’une “complete overhaul of economy to fight climate change”, la lecture d’un rapport du “Competitive Enterprise Institute” du 18 septembre 2019 qui recense 50 années de prédictions apocalyptiques les unes plus foireuses que les autres (5) est un antidote recommandable.  

Isaac Franco, Chroniqueur à Radio Judaïca Bruxelles

(1) Ensemble de symptômes, surtout neurologiques, prenant l’apparence d’affections organiques, sans lésion organique décelable (petit ROBERT)

(2) Le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) est l’agence de l’ONU pour le climat

(3) Richard Lindzen, membre de l’Académie américaine des sciences, physicien, professeur émérite en sciences de l’atmosphère au MIT  

(4) The climate issue               

(5) cei.org/blog/wrong-again-50-years-failed-eco-pocalyptic-predictions

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