
L’agitation des gauchistes enragés qui tiennent le parti démocrate aux Etats-Unis et la désinformation qui règne sur le sujet m’ont empêché de parler immédiatement de l’assemblée générale de l’ONU. Je le fais ici.
D’abord, l’imposture Greta Thunberg. Voir des dirigeants politiques se faire sermonner par une gamine autiste qui récite le discours qu’on lui fait réciter est vraiment un spectacle lamentable. Je n’avais jamais vu, je pense, une telle dégradation de la fonction politique. Et j’ajouterai juste deux choses : 1. l’imposture Greta Thunberg est au service de l’imposture climatique, qui vise, au nom d’un «réchauffement global anthropique» inexistant, à mettre en place une dictature socialiste mondiale, et il faut en finir avec les deux impostures, 2. l’utilisation par des adultes cyniques et sans scrupules d’une gamine autiste qu’ils manipulent mentalement est moralement hideux et doit être dénoncé. Greta Thunberg est un pantin. Elle est aussi une victime. Ses parents devraient avoir des comptes à rendre a la justice de leur pays (y a-t-il encore une justice en Suède ?)

Je n’évoquerai ensuite qu’en quelques brefs paragraphes le discours de Macron. En l’écoutant, je me suis dit que pour élire un tel personnage, des millions de Français étaient décidément tombés bien bas.
Parler du régime des mollahs comme Macron l’a fait est hideux, vil et dégradant : le régime des mollahs est un régime criminel, terroriste, antisémite, vecteur d’intentions génocidaires. Macron ne le dit pas, car il espère obtenir la levée des sanctions américaines et reprendre ses petites affaires en piétinant les cadavres et en faisant comme s’il ne voyait rien.
Parler à nouveau du «réchauffement global» comme il l’a fait vaut à peine mieux que le discours écrit pour une adolescente autiste par les adultes cyniques et sans scrupule susdits.
Parler de multilatéralisme est utiliser un mot sans signification : il y a longtemps que les dirigeants français ne font plus la différence entre les démocraties et les dictatures et se contentent de parler de pays, de «puissances» et de «concertations» sans le moindre repère éthique, et Macron est là aussi médiocre et sordide que ceux qui l’ont précédé.
Dans les couloirs, avant et après son discours, Macron a rencontré des gens qu’il apprécie, Mahmoud Abbas, Hassan Rouhani, et il les a salués fraternellement. Il a de nouveau embrassé Mahmoud Abbas. Lamentable Président.
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J’évoquerai surtout bien davantage, et c’est l’objet central de cet article, le discours de Donald Trump. Ce discours a été très peu commenté dans la presse française : sans doute parce que les Démocrates ont enclenché leur nouvelle vague d’hystérie conspirationniste au moment où Trump parlait, sans doute aussi parce que c’était le magnifique discours de l’un des grands présidents des Etats-Unis et d’un homme qui marquera profondément l’histoire. Les crétins français déguisés en « spécialistes des Etats-Unis » ont dit que c’était un discours vide : bien sûr….
Ceux qui diront encore qu’ils ne savent pas ce qu’est la doctrine Trump pourront être renvoyés à ce discours (mais ils ne le liront pas, je sais).
Donald Trump y a défini tout à la fois sa politique intérieure et sa politique étrangère.
Il y a expliqué que, sur un plan intérieur américain, nette baisse des impôts et forte dérégulation ont permis le retour à une croissance forte, une baisse sans précédent du chômage et de la pauvreté, et des investissements massifs.
Il y a dit qu’il avait renégocié les accords commerciaux liant les Etats-Unis à d’autres pays de façon à ce que le libre-échange fonctionne dans les deux sens, et a expliqué que des pays comme la Chine ont une politique protectionniste et prédatrice, pas du tout libre-échangiste, qui vise à piller le reste du monde, et qu’il avait décidé, pour ce qui concerne les Etats-Unis, d’y mettre un terme. (« Les abus de Pékin dans le commerce international ont été tolérés, ignorés, voire encouragés pendant des années. En ce qui concerne l’Amérique, ces temps sont révolus »).
Il a souligné qu’un pays sans frontières n’était plus un pays, que contrôler l’immigration était non seulement défendre la souveraineté d’un peuple sur son territoire, mais aussi contribuer à asphyxier les réseaux de passeurs criminels qui exploitent, maltraitent et parfois tuent les immigrants clandestins. Et il a souligné ainsi que ceux qui veulent des frontières poreuses se comportent en complices des réseaux de passeurs criminels. (« J’ai un message pour ces militants des frontières ouvertes qui se drapent dans une rhétorique de justice sociale : votre politique est cruelle et mauvaise, vous aidez des organisations criminelles qui exploitent des innocents, vous faites passer votre propre sens de la vertu avant les vies et le sort de millions d’innocents »)
Il a insisté, de manière plus large, sur la différence fondamentale qui sépare le globalisme et le patriotisme, souligne que le devoir du dirigeant politique d’un pays est de veiller sur les intérêts de son pays et du peuple qui l’a élu, et que le globalisme n’est pas compatible avec ce devoir, et pas compatible avec la démocratie et la liberté, qui impliquent qu’un peuple choisisse ses dirigeants et attende de ces dirigeants qu’ils s’occupent du peuple du pays qui l’a élu. Il a dit que le patriotisme n’impliquait aucunement le repli sur soi, mais permettait des accords avec d’autres pays, des alliances, des échanges dans le respect mutuel. (« L’avenir appartient aux nations souveraines et indépendantes qui protègent leurs citoyens, respectent leurs voisins et honorent les différences qui rendent chaque pays spécial et unique », « le monde libre doit se baser sur ses fondations nationales. Il ne doit pas essayer de les effacer ou de les remplacer… Si vous voulez la liberté, soyez fier de votre pays. Si vous voulez la démocratie, défendez votre souveraineté. Et si vous voulez la paix, aimez votre nation. Les dirigeants sages font passer les intérêts de leurs propres peuples et de leur pays d’abord »).
A l’échelle internationale, il a prôné l’isolement, l’exclusion et l’asphyxie des régimes criminels et il les a désignés nommément, disant qu’isolement, exclusion et asphyxie étaient destinés à mettre les régimes en question au pas, et à les pousser à changer ou à tomber.
Il a parlé de la Chine en soulignant ses projets d’hégémonie mondiale qu’il faut absolument contrer. Il a parlé du Vénézuéla, où il a dit qu’un régime abominable survit en étant devenu une colonie du régime communiste cubain, qui a installé des milices armées protégeant Maduro, et qui puise le pétrole du pays tout en terrorisant une population réduite à la misère.

Il a dénoncé le régime iranien en utilisant exactement les mots qu’il faut : régime terroriste, antisémite, menaçant de rayer Israël de la carte, menant une guerre atroce au Yémen, menaçant l’équilibre géopolitique et économique du monde en menant des attaques telles que celle qui a frappé l’Arabie Saoudite. Il a clairement laissé entendre que le régime iranien devrait se soumettre ou se démettre.
Donald Trump a expliqué la doctrine Trump au monde entier.
Les crétins français déguisés en « spécialistes des Etats-Unis » n’ont rien compris. Il est inutile de leur expliquer : ils n’ont plus assez de neurones dans leur cerveau pour comprendre.

Le discours du ministre des affaires étrangères israélien Yisrael Katz a été remarquable et est allé dans le même sens que celui de Donald Trump sur l’Iran des mollahs. J’ai néanmoins regretté que Binyamin Netanyahou n’aie pu venir en raison de la situation politique en Israël, qui, je dois le dire, me semble consternante. Binyamin Netanyahou est l’un des très grands hommes d’Etat de ce temps. Le vote de nombre de gens en Israël m’afflige et montre que la diffamation peut faire son effet. Le système de suffrage proportionnel israélien me semble délétère et empêche l’émergence de majorités stables. L’instabilité politique créée par Avigdor Lieberman a des conséquences lourdes pour le pays. Le Premier ministre d’Israël ne peut agir de manière décisive face à la menace iranienne. Il ne peut se rendre à l’ONU et utiliser une occasion unique de s’adresser au monde et de contrebalancer les discours monstrueux tenus par des islamistes antisémites tels Rouhani et Erdogan (car, oui, l’un et l’autre ont tenu des discours islamistes antisémites qui devraient les rendre infréquentables). Le plan Trump pour le Moyen-Orient, qui offrait une opportunité extraordinaire de régler la question « palestinienne » est reporté aux calendes grecques. Il serait temps qu’Israël ait vite un gouvernement fort, stable et solide. Netanyahou n’est pas irremplaçable, mais, pour l’heure, aucun dirigeant politique israélien n’a sa stature, son intelligence et son sens stratégique. C’est un fait. Et la situation du Proche-Orient nécessite stature, intelligence et sens stratégique.
Qu’on tente d’abattre Netanyahou par des moyens spécieux, comme on tente d’abattre Trump aux Etats-Unis, est lamentable et scandaleux, et je le dis : que ceux qui participent à la chasse contre Netanyahou soient assurés de mon profond mépris.
Je reviendrai ultérieurement sur le décès de Jacques Chirac. Un décès est toujours triste : qu’on n’attende néanmoins pas de moi le moindre éloge funèbre.
© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.
M. TRUMP EST DONC COUPABLE DE DEFENDRE LE PEUPLE AMERICAIN …. ICI AUSSI ON AIMERAIT BIEN AVOIR UN PRESIDENT COUPABLE DE PATRIOTISME….
Le discours de Trump était magnifique. Merci d’en avoir parlé. Je crois qu’il marque la fin du monde libre, comme on l’a connu, avec les Etats-Unis et ses alliés d’un côté, et ses ennemis de l’autre. La frontière passe désormais au sein du monde libre et fait pivoter des Etats comme la France et l’Allemagne, et globalement l’UE, du côté de la dictature progressiste pro islamiste qui n’a plus rien à voir avec l’esprit libre sorti de la victoire de 1945.
@Fleur de Lys. Vous arrivez à la même conclusion que notre ami G. MILLIERE et plus modestement moi-même. Et nous le disons depuis près de quinze ans déjà.
@ Charles Dalger
Mais j’en ai moins de mérite. Cela ne fait guère plus de 5 ans que j’ai pris conscience de ces enjeux.
Avez-vous entendu le discours d’Israel KATZ ?
Minister for Foreign Affairs Addresses General Debate, 74th Session
https://www.youtube.com/watch?v=MSjBiEcCmQA&list=PL7n1nRBJ2p9LMVDQ5FD5i2aOSUyZ6Sqqq&index=22&t=598s
C. Hamon, merci .
Beaucoup de commentaires hideux aux mots d’Israel KATZ.
Il faut prier, des milliers, des millions de priéres.
Analyse très pertinente en ce qui concerne l’idéologie de D. Trump, son être politique, que beaucoup essaient de discréditer en mettant en avant ses défauts d’ être humain ( que l’on ne peux nier tels la mysoginie ou le mépris des Américains non blancs). Par contre la partie sur Monsieur Netanyahou, au début j’ai ri, croyant a un second degré humoristique bien tourné, puis j’ai été consterné, au delà du fait qu’il est plus proche de l’autocrate autosatisfait ( oui beaucoup d’auto , normal pour un narcissique égocentrique) je ne vois rien qui justifie cette admiration : territoires occupés illégalement et immoralement, jeu des extrémistes de la bande de Gaza, isolement hits USA sur la scène mondiale, velléités injustifiées sur la Syrie… Ce n’est que mon avis bien sûr, et vous ne serez pas d’accord mais je trouve que cette admiration mal placée pour l’autocrate Netanyahou décrédibilise le reste de votre pensée. Cordialement, Simon.
Cher Guy,
Cela commence à prendre tournure. Oserez-vous nommer dans de prochains articles les ordonnateurs du socialisme ? Car le socialisme n’est nullement le fait de pays, mais d’un consortium d’individus régenté qui n’a pas changé depuis quatre siècles.
D. Trump est le grain de corindon. Il a manié les H.R. de façon tactique, au pied du mur, un par un (réglo ; non-réglo). Incongru, inattendu et au-delà de toute attente, il est passé du stade de l’illusionniste au stade de scénariste.
En même temps, D.ieu a repris une vieille âme, par hasard (paix à son âme) ; cela a ouvert une brèche dans le si puissant barrage énergique.
Mais il manque maintenant à D. Trump la « prod », le nerf financier qui se trouve au coeur de la législation du Charitable Trust et autres artifices fiduciaires concomitants. Le nerf financier est empaqueté dans cela et ses ramifications sont identifiables au WIfGS.
Celui qui contrôle cela, prend le contrôle. C’est le comburant de toutes distancions…
La situation en Israël est absurde et anti-productive. Elle se dirige, pas à pas, vers un risque d’ingérence extérieure et privée. Cela va révoquer des années de travaux et d’efforts auxquelles ont participé chaque citoyenne et citoyen. Le président doit maintenir le cap de prôner l’Unité.
Israël doit retrouver un chemin économique productif pour une part des citoyens qui constatent (comme en France d’ailleurs et en Europe) une dégradation de leurs vies et balancent pour un utopique changement qui n’aurait jamais lieu, pire, qui ne leur apporterait que récession individuelle.
Un développement économique pour tous les acteurs économiques pour asseoir une motivation commune et capitale.
Il est triste de voir des hommes d’honneur et combattants, comme le général, faire une sécession politique et des « alliances » avec les facteurs arabes alors que leurs propres camarades de corps ont défendu l’Unité en donnant leurs vies ou au péril de nombreuses missions, les éloignant de leurs familles.
Prônez la désunion et les jeux politiques, c’est oublier, voire salir nos jeunes et courageux soldats, inscrit(e)s au tableau de la Mémoire de Tsahal. Israël est un pays très particulier, « si petit » ou les jeux politiques (coûteux et absurdes pour un « pouvoir » éphémère) doivent définitivement finir au profit de l’Unité et du Peuple Juif. Il faut se ressaisir les gars et construire l’Unité pour demain.
En cette période calendaire si particulière, la Lumière va éclairer la lucidité pour que l’Unité soit au coeur de chaque coeur.
Le globalisme est un astre mort , car l’un de ses entrepreneurs est décédé. Ce n’est pas une palanquée d’administratifs, quelques « milliardaires » en capita ou quelques théoriciens des axiomes qui peuvent prétendre se hisser à la hauteur de ce Maestro en stratégie et macro-développement. C’est ridicule !
Cessons d’accabler E. Macron, il était le choix numéro deux. Il se débrouille, avec maladresses et tâtonnements, mais faut-il lui conférer un environnement factuel délicat où le licol est bien court et raide. S’il pouvait s’émanciper, peut-être qu’il se rêverait Président, fermement décidé à écrire une vraie page d’Histoire, employé à grandir et à projeter la France dans l’intérêt de ses concitoyens …
Que pensez-vous de la participation, à mon avis trop fréquente et délétère de Nicole Bacharan aux TV hexagonales?
Elle est inutile, puisque l’on sait d’avance ce qu’elle va encore nous réciter, c.à.d. le catéchisme anti Trump récurrent.
Dans son style elle fait penser à une Greta adulte, récitant les mêmes âneries, feuille écrite en moins, sous le regard attendri des autres participants.
Merci monsieur Millière de parler du discours de Trump à un pays dont les médias jugent inutile de faire connaître la teneur des propos de l’homme le plus puissant de la planète.J’ai écouté ce discours en totalité et si le contenu m’a paru extrêmement riche et limpide,passant en revue les grands défis qui vont définir notre avenir,et explicitant ses solutions qui sont celles du bon sens,j’ai été très impressionné aussi,par son ton et sa détermination,qui avaient quelque chose de churchilien.Un grand président auquel on chercherait en vain l’alter ego dans le paysage politique mondial actuel.Notre chance est que cet homme ait la détermination et les moyens de sa politique, ceux de la première puissance du monde, qui est aussi sa plus grande démocratie
Les deux se ressembles
Tremp et yahouhou
Les nouveaus dictateures
Merci Monsieur Millière de remettre les pendules à l’heure, comme à votre habitude.
Jésus ne dit-il pas : ” Vous avez des yeux et vous ne voyez pas, vous avez des oreilles et vous n’entendez pas ” Marc 8.18
Les discours de Jésus et du prophète Jérémie sont toujours d’actualité. Le coeur de l’homme est méchant par dessus tout et ne veut pas se réformer .
Le temps qui nous reste à survivre dignement est compté.