
Avec la crise du Brexit, l’Angleterre traverse une très grave crise qui est l’expression du déficit démocratique dont souffre l’Union européenne.
Rappelons les faits: le peuple britannique ayant été directement consulté, s’est clairement prononcé par référendum le 23 juin 2016, pour une sortie de l’Union Européenne.
Le oui pour le Brexit se heurte au non du Parlement dont les membres sont majoritairement pour le maintien dans l’UE.
Voilà plus de trois ans que le Parlement ferraille pour s’opposer à la décision du peuple.
Ce grave divorce entre les élus de la nation et le peuple devrait logiquement être tranché par de nouvelles élections comme le propose l’actuel chef du gouvernement.
Or, le Parlement refuse de se confronter au suffrage universel. Il bloque le processus de sortie de l’UE en faisant usage de toutes les ficelles qu’offre la Constitution et en prenant appui sur les despotes de Bruxelles dont la légitimité populaire est inexistante.
Il est très dangereux de s’opposer à la volonté du peuple quand elle s’est légalement exprimée.
Aucun régime ne survit à ce coup d’Etat permanent.
La situation de l’Angleterre est comparable à celle que connaissait la France à la veille de la Révolution : le Parlement s’opposait aux réformes urgentes dont le pays avait besoin.
Le blocage du pays par une faction (les élus) déterminée à imposer sa volonté à la majorité crée les conditions d’une situation révolutionnaire.
L’Angleterre si sage, si respectueuse de la légalité, va-t-elle sombrer dans la violence en raison de l’attitude du Parlement ?
La situation actuelle de la Grande-Bretagne est également comparable à celle qu’a connue la Pologne lorsqu’elle souhaitait s’émanciper de la tutelle soviétique.
Face à la détermination du peuple polonais, le « grand frère Russe » a fini par céder. La suite nous la connaissons: l’Union soviétique a rapidement implosé.
Les despotes de Bruxelles craignent de subir un sort analogue à celui de leur ennemi d’hier. Le feu est dans la maison. L’Italie est en crise. On magouille en coulisse, à coup de milliards, pour lui imposer un gouvernement pro-UE. L’Espagne se réveille.
L’ Allemagne se révolte. Victor Orban à la tête des ex -pays de l’Est mène l’offensive contre les bradeurs. La France vacille, son système politique s’effondre. La Grèce est à vendre.
Le clan Merkel panique. Il sait que si la Grande-Bretagne s’émancipe de la dictature de la Commission, elle deviendra un pôle d’attraction pour tous ceux qui aspirent à la liberté. De très nombreuses entreprises éliront domicile à Londres. Cet exemple sera contagieux, d’autant plus que l’oncle Sam tend la main à son vieux complice.
L’UE ne peut accepter qu’un peuple qu’elle tenait dans ses fers, devienne libre de ses choix. Elle sait que le Brexit est le chant du cygne d’une technocratie bruxelloise en rupture ouverte avec les peuples.
Quelle que soit l’issue de ce bras de fer, le compte à rebours est déclenché. Les jours d’une Union européenne crispée sur ses dogmes, sont comptés.
Pour sauver l’UE de la faillite annoncée, il faudrait qu’une Révolution démocratique régénère la vieille machine laborieusement édifiée depuis l’adoption des traités de Rome.
Mais, comme le Parlement sous Louis XVI, les dirigeants pro-UE, sont vent debout contre la volonté des peuples. Jamais une classe dirigeante ne s’auto-réforme.
Casser les peuples est l’objectif prioritaire de la nomenclature bruxelloise. L’un des moyens pour y parvenir: l’immigration massive.
Cette solution est en réalité une impasse. Nous examinerons ce point dans un prochain article.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Sidney Touati pour Dreuz.info.
Dans cette guerre que livre la dictature de l’axe Paris-Bruxelles-Berlin contre la volonté des peuples européens, si elle parvient à museler notre liberté d’expression avec les lois liberticides qui sont déjà sur la table, nos lignes de communication seront coupées et toute résistance sera férocement réprimée car elle sera parvenue à nous diviser pour régner. Nous vivons des heures décisives.
Cette infâme saloperie va crever de la peste qu’elle a engendrée.
Voir des Brits agiter des drapeaux européens, je trouve cela nouveau et surprenant….
Le plus vite sera le mieux.
ils ont voté oui pour le départ
donc ils partent
stop au cinéma
« L’un des moyens pour y parvenir: l’immigration massive. »
Oui, mais en fait organisée par l’ONU, cad les chinois qui veulent sinifier le monde. Au Tibet, l’enseignement du chinois est obligatoire et dans une génération personne ne parlera tibétain.
L’UE veut broyer les pays européens dans une tambouille multiculturelle. C’est pire que l’URSS.
“Le clan Merkel panique”: est-ce parce que la Deutsche Bank
a dû être renflouée par le Qatar?
Excellente analyse M. TOUATI , j’ai hâte de lire votre prochain article….
j’aime votre humour!
merci Mr Touati
Les parlements d’Ancien Régime, y compris le plus frondeur, celui de Paris, n’étaient pas composés de personnes élues et leur rôle était juste d’enregistrer les lois (ils se sont octroyés le droit de faire des remontrances au roi, ce qui a effectivement eu pour effet de bloquer toute réforme).
Ce qui est pire avec les parlements actuels c’est qu’ils sont émanation du vote des peuples. Donc, peut-on les blâmer de faire ainsi de la résistance ? Certes, ce n’est pas moral de la part du parlement britannique. Mais cela reste légal. Et c’est d’abord aux peuples qu’il fait demander des comptes, eux qui ne cessent de porter au pouvoir des partis progressistes.
Car il y a deux souverainetés populaires qui s’affrontent dans le cas du Brexit : celle issue du référendum (le non) et celle issue des législatives anticipées déclenchées par T May et qui résulte d’un affrontement classique gauche / droite où la question du Brexit n’etait pas posée. Chaque MP a ensuite agit selon sa sensibilité pro/anti Brexit qui dépasse le clivage gauche/droite. La meilleure solution serait effectivement de nouvelles législatives avec un positionnement clair sur le Brexit (pouvant déboucher sur un éclatement des partis, comme l’exclusion d’une vingtaine de Tories par BoJo en est un signe). Je pense que tous les partis des principaux pays d’Europe de l’ouest seront tôt ou tard amenés a se recomposer sur des questions clefs liés à l’UE (sortir/rester), l’islam, les questions sociétales (libertaires/conservatrices), l’Etat providence (interventionnisme/libéralisme). Cette clarification éviterait bien des situations confuses comme celle vécue actuellement par nos amis british.