Source : Terrafemina
Ce discours de la députée britannique Rosie Duffield est le plus poignant que l’on ait pu entendre depuis un bon moment.
“Ce n’est que lorsque vous avez déjà la bague au doigt que les masques tombent”. C’est une tirade qui glace le sang. Et ce n’est pas la seule phrase que l’on retiendra du bouleversant discours prononcé par la députée travailliste Rosie Duffield à la Chambre des communes (qui fait partie du Parlement du Royaume-Uni), ce 2 octobre dernier, à l’occasion de l’adoption d’une loi visant à renforcer la protection des victimes de violences domestiques. Face à des collègues très émus, pour ne pas dire au bord des larmes, la politicienne est revenue sur les abus dont elle fut elle-même victime par le passé, de la part de son ancien compagnon. Une façon de briser le silence, pour toutes celles qui n’y parviennent pas encore.
Pour Rosie Duffield, il faut à tout prix en parler. Car “nous voyons souvent les mêmes images et stéréotypes” à propos des violences conjugales, assure-t-elle, alors que celles-ci “ont de nombreux visages”, à l’image de ceux, tout aussi variés, “de ses survivantes”. L’emprise que décrit la députée à son audience est psychologique : critiques régulières sur son physique, contrôle financier, violence verbale, humiliations régulières, méthodes de harcèlement diverses et variées… Pas d’agressions physiques, mais une brutalité pernicieuse et sourde, démontrant que la notion “d’abus” est “beaucoup plus grande et plus complexe” qu’on ne pourrait le croire, dit-elle. D’où la nécessité d’améliorer les mesures visant à prévenir et punir cette toxicité.
A son assistance, Rosie Duffield affirme que les relations abusives ne se caractérisent pas toujours par “des bleus”. Non, ce sont avant tout des affaires de contrôle et de pouvoir, ceux de manipulateurs “qui volent votre coeur” à petit feu. Au début, pas la moindre menace, critique, crise de colère ou démonstration de force physique de leur part. Ce n’est que lorsque la relation s’installe durablement et que “la porte de votre maison est verrouillée” que l’étau se resserre, jusqu’à l’étouffement. Et des formules toutes romantiques comme “je veillerai toujours sur toi” ou “je ne te laisserai jamais partir” apparaissent dès lors comme “des menaces”, déplore la députée.
Silences angoissants, remarques désobligeantes, mouvements constants de “chaud et froid” (du mépris incisif aux compliments et cadeaux de son compagnon)… Rosie Duffield énumère avec minutie les manipulations diverses et le sentiment de dépendance qui constituent une relation toxique, au gré des réactions totalement imprévisibles de l’abuseur. “Vous êtes toujours confuse, tourbillonnant dans un état de perpétuel changement, hyper-alerte, sans savoir quelle humeur vous attend du jour au lendemain”, dit-elle. Une situation qui, malheureusement, engendre volontiers l’incompréhension de celles et ceux qui ne l’ont jamais éprouvé. Car comment comprendre ces aléas permanents entre “la récompense et la punition, la rage abjecte, la menace” ? Si ce n’est en l’ayant vécu ?
A mesure que s’amenuise la gentillesse, le respect et l’affection de l’autre, “vous arrivez au stade où vous avez peur de rentrer chez vous”, s’attriste la députée, insistant sur l’attitude des victimes, tiraillées entre la nécessité de parler et une fatigue terrible, à la fois physique et psychologique. “Chaque jour est épuisant”, témoigne-t-elle. A l’écouter, il est ardu de sortir de ce système “d’humiliations”. Car celui qui vous persécute est la même personne “qui dit à sa famille à quel point il vous aime et a envie de vous faire sa femme”.
Mais au bout de cette interminable expérience, Rosie Duffield a finalement trouvé le courage “de prendre les clés de la porte d’entrée” et de s’en aller pour de bon. Enfin. Il lui faudra six longs mois pour se sentir à nouveau bien dans sa peau et reprendre contact avec ses proches, confesse-t-elle encore. Après des semaines et des semaines d’isolement et de non-dits.
Ces mots, le Président de la Chambre des Communes John Bercow les décrit comme “l’une des contributions les plus émouvantes jamais prononcées au Parlement”. Éprouvant, ce discours l’est assurément. Mais d’utilité publique, il l’est d’autant plus. En épilogue, la députée travailliste exhorte les victimes anonymes à libérer la parole. Pour la membre du Parti travailliste Harriet Harman, il ne s’agit pas seulement là d’un récit édifiant. Non, c’est bien plus que cela. Elle l’affirme : “Ce que dit Rosie Duffield va sauver des vies”.
J’ai du mal à comprendre , je l’avoue.
De nos jours on se marie et on divorce comme on va au supermarché , alors comment se fait-il que cette femme ait “mariné dans sa terreur conjugale” si longtemps.
J’en connais une (mon épouse) qui aurait vite réglé le problème !!!
Ca ne serait pas encore une n-ième façon de s’attaquer au male ?
Ce sont des situations qui existent et il est en effet très difficile d’en sortir, mais ça n’arrive pas qu’aux femmes. Concernant les hommes on en parle moins, peut-être y en a-t-il moins, peut-être ont-ils plus honte d’en parler, mais ça existe. L’emprise étant psychologique la force physique n’a rien à voir.
Winston, il s’agit tout d’abord d’emprise psychologique et c’est lorsque celle-ci est mise en place que le tortionnaire se révèle, Armide REY QUESNEL AVOCATE
C’est quand même un problème de couple , qui peut regarder les services sociaux , l’avocat(e) , un médecin , un psychologue , les media , mais le Parlement ?
Cette démarche est typique de notre époque , où la déresponsabilisation personnelle arrive à un tel niveau que des difficultés de couple se retrouvent devant le législateur-nounou .
Est-ce bien raisonnable ?
N’est-ce pas un petit pas de plus vers Big Brother ?
C’est un vrai problème , comme tant d’autres vrais problèmes .
Mais la dame est députée travailliste , donc de gauche …
“témoignage d’une députée qui bouleverse le parlement”, “discours le plus poignant”, [parlementaires] au bord des larmes”…
Très certainement, c’est une grande avancée que de placer l’émotion au centre de la vie des institutions politiques les plus éminentes.
Les émotions (peur, colère, pitié etc.) paralysent l’intellect et conditionnent l’action sans jugement. Un gage de grande efficience législative aussi bien qu’exécutive, n’en doutons pas. Voilà qui rafraîchit la tradition de la délibération démocratique libérale !
La source : “Terrafemina est la référence actu pour les femmes“ (dixit Go.og.le)
À propos de la féminisation, j’en arrive petit à petit, à donner raison à l’auteur du Premier Sexe !
Il manque un mot.
…..qui bouleverse le Parlement TRAVAILLISTE…….
le bandeau étant tombé, on comprends pourquoi il “faut pleurer à chaude larmes”
” Une façon de briser le silence, pour toutes celles qui n’y parviennent pas encore.”
Forcément encore là une présentation à sens unique.
On ne doit pourtant pas oublier qu’absolument TOUS les bourreaux sont né d’une femme, et elles n’auraient donc rien à voir avec cela ? Comme c’est curieux !
J’ai toujours trouvé très bien sur la victimologie au masculin (Un grand merci au Canada) : http://publications.gc.ca/collections/Collection/H72-21-143-1996F.pdf (attention, la première page est blanche).
Je connais de près le problème. Les “proies” préférées des pervers narcissiques, ce sont justement les femmes brillantes. Ils prennent plaisir à les broyer, avec un art consommé de la manipulation mentale.
C’est insidieux, fourbe, et effectivement cela détruit la personne de l’intérieur, cela l’isole, elle a honte, elle se sent coupable, puis minable à force de n’entendre que des parole humiliantes. Si elle ne fuit pas, elle va mourir. Mais fuir, c’est bien là, souvent, le plus difficile. C’est comme dans le syndrome de Stockholm: elle aime son bourreau et espère à chaque instant qu’il va changer, car entre deux insultes, il se fait adorable et jure qu’il aime, qu’il ne recommencera plus… Si en plus il y a des enfants, c’est quasiment fuite impossible, car le PNM s’arrange pour que sa proie dépende de lui financièrement, et qu’elle n’ait plus aucun ami ou famille pour l’aider.
Les pouvoirs publics ? Structures d’accueil quasi inexistantes face aux besoins, des besoins pourtant vitaux, car sans aide, la proie va être vidée d’elle-même et être progressivement paralysée, jusqu’à la mort.
Rien ne peut changer un PNM (pervers narcissique manipulateur), car détruire l’autre, c’est sa survie, sa raison d’être. Toujours, toujours, il a lui-même été traumatisé dans son enfance, par les conditions de sa naissance et de son environnement, conditions qui lui ont conféré une identité dont il a honte. Alors, il s’en forge une autre, publique, pour être accepté et reconnu par tous… Le PNM (homme ou femme), est généralement quelqu’un de très intelligent, sinon jamais il ne pourrait tromper son monde comme il le fait. Il est d’une habileté machiavélique.
Je sais ce dont je parle, pour l’avoir vécu !
Comme le dit cette députée, le PNM ne montre son véritable visage qu’une fois qu’il a mis la bague au doigt de sa proie; Et là, tout se fait en huis clos. La “proie” ? Si elle veut parler, personne ne la croit: ce pervers est si gentil, si prévenant, si drôle, ….
Le pire, c’est dans le milieu chrétien où le PNM sévit particulièrement bien car il a toujours l’air d’être un “bon chrétien”, serviable, si plein d’amour pour autrui que personne ne croira la victime, même pas sa famille. Et la destruction est d’autant plus efficace que, comme “chrétienne” (ou plus rarement “chrétien”), elle “n’a pas le droit de divorcer” (affirmation non biblique. C’est divorcer pour se remarier qui est interdit. Mais Dieu, même “s’il hait le divorce” a aussi divorcé (un temps) d’Israël (Jérémie 3:8), à cause de l’adultère spirituel de son peuple. Jésus a confirmé cela: “sauf pour adultère”.
Mais le PNM est un menteur-calculateur, qui a un double visage qu’il va peaufiner au cours des ans.
J’ai contribué à écrire et éditer un livre sur le sujet, et c’est un témoignage. Il fait le buzz dans les milieu chrétiens, parce que c’est une révélation de la manière dont ces PNM agissent, et le moyen de sortir de relations aussi toxiques, destructrices (cela englobe toujours les enfants, eux aussi détruits au plus profond de leur âme).
le livre c’est
“Epouse d’un pervers narcissique”
On le trouve ici: https://www.clcfrance.com/epouse-d-un-pervers-narcissique_ref_CLCE180.html
@ Michèle d’Astier
Vous n’imaginez pas le nombre de perverses narcissiques manipulatrices qui se baladent en liberté. J’en connais au moins deux dans mon entourage, elles sont à vomir.
Merci Michelle pour ce commentaire éclairé.
Les PNM hommes ne s’en prennent pas qu’aux femmes, crois-moi! (et vice versa).
Il leur suffit de ressentir ce pincement de jalousie pure, pour passer à l’acte, avec l’état d’âme d’une perceuse électrique : c’est pour moi l’affection mentale la plus DIABOLIQUE qui puisse être car ils (elles) s’attaquent toujours là ou c’est le plus appréciable de l’autre… L’ENFER!
C’est pourquoi les pélerins chrétiens sont leurs victimes préférées, tendre comme des agneaux pour les loups.
Et il y en a BEAUCOUP PLUS qu’on ne le croirait.
Je sais !!! Depuis que j’ai participé à l’édition et la rédaction du livre cité plus haut, les langues se délient. C’est effarant, comme un cancer qui ronge a société et fait ses métastases en silence. J’entends beaucoup de récits horribles, des cris de désespoir face souvent à l’impuissance de sortir du nid de serpent (au singulier ou au pluriel)
Et ce livre fait le buzz, non seulement dans les milieux chrétiens, mais dans les milieux des policiers confrontés chaque jour à ces drames domestiques ou professionnels, sans avoir les moyens d’aider efficacement, surtout qu’ils sont confrontés à la peur panique des victimes que leur bourreau apprenne qu’ils ont porté plainte, alors qu’ils n’ont pas d’abri.
La vérité sur le sujet est quasi muselé, même si on voit parfois des émissions ou des films qui traient le sujet. Mais la réaction générale face à cette vérité, c’est que c’est “invraisemblable”. Tout le monde a peur d’ouvrir es yeux sur l’état moral réel de notre société, et sur l’impuissance sa Justice…
“Rosie Duffield a finalement trouvé le courage «de prendre les clés de la porte d’entrée et de s’en aller”
Ce courage, c’est à chacune de ces femmes maltraitées de le trouver et à personne d’autre – surtout lorsqu’il n’y a pas eu de violences physiques.
Le Parlement britannique n’a pas versé un seul pleur sur les milliers d’adolescentes violées et trafiquées par les musulmans qu’il privilégie sur son territoire, il permet même aux tribunaux de la sharia de statuer sur le sort des musulmanes en Grande-Bretagne ; mais les membres de la Chambre des Communes viennent maintenant pleurer comme des veaux sur le sort des femmes britanniques ‘libérées’ depuis plus d’un demi-siècle, mais pas fichues de se faire respecter à la maison ou de claquer la porte.
Ils ont vraiment du temps à perdre pendant les loisirs que leur laissent leurs efforts visant à entraver la décision du peuple de Grande Bretagne concernant le Brexit.
Tout à fait d’accord avec vous, Atikva!
Que chacun assume à 100% ses choix, ses décisions, et ses erreurs, plutôt que de rendre l’autre, fut-il-elle pervers(e) narcissique, systématiquement responsable de ses souffrances. Il faut responsabiliser les personnes, non les encourager à se victimiser
Cela, Yannouch, ce sont les propos d’une personne qui n’a JAMAIS vécu une telle situation. Je tenais le même discours avant d’y être personnellement confronté.
Là, on passe de la stupeur au cauchemar. Car le bourreau est un sadique psychopathe strictement inaccessible à tout raisonnement. Il est dans sa bulle, un théâtre machiavélique où il plane avec un sentiment de puissance…
Je ne te souhaite vraiment pas de te trouver dans une telle situation. Imagine toi être un moineau dans les griffes d’un vautour. Selon ton raisonnement, le moineau est un idiot qui victimise, et le vautour pas vraiment responsable …
« Ce n’est que lorsque vous avez déjà la bague au doigt que les masques tombent ».
Est-ce la bague au doigt, ou bien serait-ce la légendaire alcoolémie britannique ?
Personnellement, j’en ai ras le bol d’écouter les pleurnicheries de femmes adultes, majeures et libres. Des enfants, dépendants affectivement et juridiquement, sont dans des situations de maltraitance bien pires. La gauche bien pensante adore nous tirer des larmes sur commande mais est rarement présente devant les misères qui ne rentrent pas dans leurs colères programmées.
C’est un sujet qui me tient particulièrement à coeur puisque j’y suis impliquée.
Fleur de lys, tu fais une terrible erreur. Ces femmes ne pleurnichent pas, elles voudraient appeler à l’aide mais ne rencontrent qu’indifférence chez ceux qui ne savent pas ce qu’elles vivent. Je rappelle qu’il en meurt une environ tous les deux jours, en France.
ENSUITE, ELLE NE SONT PAS LIBRES !!!!! Le bourreau fait tout pour les isoler, les rendre dépendantes d’eux, ils les disloquent moralement en leur faisant porter toute la responsabilité et ils ont une habileté diabolique (ce sont de grands manipulateurs) pour retourner tout le monde contre leur victime. Je l’ai vécu en voyant des amis de 20 ans me tourner le dos brutalement, un capitaine de gendarmerie qui m’avait soutenue jusqu’alors en AYANT VU ET ENTENDU, sans compter preuves et témoignages, se retourner brutalement contre moi avec une animosité effrayant.
Et je ne parle pas de celle qui ont des enfants. Le bourreau est si rusé qu’il parvient parfois à retourner tout le monde, la Justice comme la famille d la victime, pour obtenir la garde des enfants qui deviennent ses proies.
Non, tu n’as aucune idée de ce dont on parle. Vraiment aucune. Et quiconque n’a pas vécu personnellement cela est dans l’incapacité de mesurer ce qui se produit vraiment !
Oh please ! Assez avec ces histoires de loup-garou, qu’elles viennent de femmes ou bien d’hommes (car il y a aussi le même genre de plaintes de la part de messieurs battus).
Donc, à votre avis, la femme qui met le holà à la deuxième tentative d’abus, qui riposte et qui plante là le bonhomme n’existe pas ? Il n’y a pas d’autre solution que la soumission, que d’assister à la torture de ses enfants en attendant que l’aide vous tombe du ciel – c’est à dire du gouvernement ?
Et d’où vient votre certitude que nous ne n’avons jamais eu à faire face à des brutalités, que ce soit de la part d’un parent ou d’un mari ?
Vous insultez ce faisant toutes celles qui depuis toujours ont su dire ‘non’ à l’esclavage, qui se respectent en tant que femmes et en tant que mères et qui en paient le prix, quel qu’il soit, sans rechigner. Elles sont légions et c’est à celles-là que va notre respect.
D’où vient cette idée saugrenue qu’il faudrait nécessairement avoir expérimenté pour être audible, avoir vécu pour être crédible ? A ce rythme-là, nul ne pourrait s’exprimer sur la shoah ! Soyons sérieux un instant : ceux qui comme moi, dénoncent l’imposture de cette travailliste, ne remettent en cause ni la brutalité des actes commis par les pervers narcissiques et les hommes violents ni la souffrance des victimes mais bien l’instrumentalisation et la grande médiatisation qui en sont faites.
Pour moi, ce n’est pas l’empathie des victimes qui motive bon nombre des membres des Communes adeptes de ce concert larmoyant mais l’identité des bourreaux (en l’occurrence, l’homme blanc). Jamais je ne ferai confiance à une travailliste, à une femme qui appartient à un parti qui est le premier à refuser un durcissement des peines de prison au nom de la sacrosainte culture de l’excuse, à s’émouvoir d’une augmentation des pouvoirs de police par crainte d’un supposé délit de faciès. Le combat de ces gens-là est biaisé, partial, partiel, malsain. Alors, effectivement, quand on voit la réaction si peu révoltée de la société civile britannique envers les souffrances indicibles de fillettes et d’adolescentes trop blanches, trop anglaises, je ne peux qu’exprimer mon dégoût envers ces parlementaires qui renouent subitement avec leur humanité parce que la cause défendue leur apporterait bien plus de suffrages que celle, infiniment plus risquée, d’enfants victimes de gangs musulmans. Je crois de mémoire qu’une député travailliste a pris la défense de ces enfants et s’est retrouvée ostracisée par son parti. C’est dire…
Je ne crois pas non plus qu’un parlement soit le lieu approprié d’un déballage de sentiments nécessairement subjectifs et qui n’ont pas vocation à servir de loi générale. En revanche, que l’on discute des statistiques des violences faites aux femmes, ou plus généralement de l’ensauvagement de la société britannique, et que l’on ose ce diagnostic sur les causes, me parait bien plus utile. Et l’on verrait alors que l’éducation, la culture, la force de la condamnation par une société civile alerte, la vitalité de services publics relais présents et efficaces…aident grandement l’homme à se pacifier, se civiliser, avec ses semblables mais aussi avec les femmes. Cela veut donc dire prendre des décisions politiques radicalement différentes de celles qui sont prises aujourd’hui, qui, paradoxalement, vont dans le sens de toujours plus de compassion, d’inclusion, de respect de l’autre pour des résultats inverses avec davantage de violences, de solitude, d’indifférence. Il faudrait que la société britannique, engluée comme la nôtre dans la médiocrité culturelle et le renoncement, soit vraiment prête à faire ce qu’il faut. Là, on agirait vraiment de manière utile. Mais si on préfère les symboles à la vérité, comme c’est le cas avec cette travailliste, on va nulle part.
@ Fleur de Lys
Vous avez totalement raison. Mais Michèle explique là les agissement des manipulateurs/trices qui sont le plus souvent d’authentiques ordures qui ont, en plus, la capacité diabolique et innée de passer pour des saint(e)s.
Par le passé, j’ai dû en subir une, et c’est vraiment pas beau à voir.
Ces gens-là, hommes ou femmes, vous infligent en 10 minutes ce qui vous mettra 10 ans à défaire ou à prouver du contraire.
Rico, j’en ai connu également des personnes comme vous décrivez. Parmi toutes les méchancetés dont sont capables ces gens, certaines relèveront du pénal, d’autres pas. Dans le deuxième cas, le salut ne peut venir que de la victime elle-même.
à Aktiva, Desjours et yannouch :
vous en avez de bonnes, on voit que vous n’avez jamais vécu ça.
Ce n’est pas parce que la femme est culturellement vue comme inférieure ailleurs, qu’elle n’est jamais brisée ici.
Ce n’est pas parce qu’il y a des femmes perverses qu’il n’y a pas d’hommes pervers.
Ce n’est pas parce que des viols en masse (ou pas en masse) sont ignorés par lâcheté qu’on n’a pas le droit de s’ occuper d’autres drames.
Quand vous aurez compris qu’une victime de harcèlement (peu importe lequel) ou d’un pervers est vidée de son amour-propre, vidée de ses défenses immunitaires, et donc qu’elle ne s’aperçoit pas tout de suite que la situation est anormale, ou si elle s’en aperçoit, elle est persuadée que c’est de sa faute, alors il y aura un grand pas de fait.
” Il faut responsabiliser les personnes, non les encourager à se victimiser” : figurez-vous que ce sont les pervers qui doivent être responsabilisés ; les victimes sont vues par eux comme coupables de ce qui arrive, et ne se voient pas elles-mêmes comme victimes. Vous avez tout faux.
Quand on a des bleus, on peut les montrer, ce sont des preuves. Mais certaines personnes savent détruire sans bleus montrables.
On ne claque pas la porte quand on a des enfants. On ne claque pas la porte quand on aime quelqu’un même quand il fait du mal. Il y a des tas de situation où on ne peut pas claquer la porte !! Ici le pervers est le mari, mais ce n’est pas toujours le cas.
Ne parlez pas de courage quand on est détruit. Soyez détruit d’abord, vous viendrez donner des leçons ensuite.
En tout cas, encore une fois, ce genre de réaction sur un site chrétien n’encourage pas à témoigner, ni à dire quels drames peuvent se produire.
Je connais ça : quelqu’un de si chrétien que personne ne peut croire le mal qu’il fait. Et que dites-vous des calomnies lancées contre la victime, ce qui déconsidère d’avance sa parole ? la victime est isolée de son entourage, et ce n’est pas avec vos réactions qu’elle pourra se défendre !
je m’aperçois que quoi que le monde s’en défende, les gens appliquent la loi du plus fort : la victime n’avait qu’à se défendre ! (ou : elle doit bien être un peu coupable, c’est un peu de sa faute etc…)
Merci Mme D’Astier de la Vigerie de votre témoignage. Il fallait du courage pour prendre le contrepied de certains commentaires. Moi-même n’aurais pas eu le courage si vous n’aviez pas commencé.
@ Julie : 👍
Comme Alain Finie, je dis : bravo Julie !
Le vrai courage est du côté de ces femmes destroyed mais qui trouvent encore assez de forces pour sauver leurs enfants et leur propre vie…. et du côté de ceux qui savent les aider, souvent au risque aussi de leur vie. Car quand ces destructeurs voient leur proie leur échapper, ils sont prêts à tout pour la récupérer. Leur capacité de manipulation est franchement impressionnante. Machiavel est souvent un gamin, face à eux. J’y ai été confrontée, JE SAIS ! Et j’aide et conseille souvent les victimes qui se confient à moi. Il y a des signes qui ne trompent pas, notamment leur TERREUR, leur découragement, leur image de soi détruite, leur sentiment que la seule issue, c’est la mort (beaucoup se suicident)
Je parle du cadre d’un couple, mais c’est la même horreur dans certaines entreprise où les gens se suicident à tour de bras: les pervers y pullulent… Ils sont si bien déguisés en gens humanistes, gentils, serviables, bien notés par leur direction … Bref, les agneaux, c’est eux, ces vautours qui aiment tant déchiqueter leur proie.
Quand j’ai pu me sauver de mon PNM, j’ai reçu la vision suivante: une belle fleur, qui ressemblait à un lys avec des teintes d’un tendre rose… Et c’était une plante CARNIVORE ! Mais comme elle était belle à voir, bonne à sentir. Il fallait juste ne pas se laisser engluer par son poison mortel…
merci Monsieur.
@ Julie
“on voit que vous n’avez jamais vécu ça.” Qu’est-ce que vous en savez ?
Car anifestement vous ne savez rien, vraiment rien, des violences metales ! elles sont tout aussi destructrices que les violences physiques, sauf que personne ne voit rien. Mon “bourreau” répétait à tout le monde (gendarmes compris): “Vous voyez bien qu’elle n’a aucun bleu !”. Il savait étrangler sans laisser de trace, ou accueillir avec un fusil, ou brandir une hache avec des yeux mauvais…. Des années durant.
Mais cela, ce n’est rien face au phrases humiliantes, sales, dégoulinantes d’accusations mensongères, jour après jour, durant des années. Eh bien la femme (ou l’home), fut-il intelligent QI 170, indépendant financièrement, et même avec une situation brillante, sauf à fuir immédiatement parce qu’elle sait ce dont il s’agit, va au fil du temps perdre toute force de décision. En sus, elle espère TOUJOURS que le bourreau va changer: il ne cesse de le promettre , à genoux dans les larmes s’il le faut.
Vous vous y connaissez en serpents ? Non ? Alors croisez pas des cobras….
Des cobras… drôle ! Mais sérieusement, vous ne vous rendez pas compte de l’absurdité de votre argumentation ?
“Espérer que le bourreau va changer”, non sérieusement ? Comme s’il avait fallu attendre le women’s lib pour refuser de vivre avec un ‘bourreau’ ! Je me doutais bien que cette prétendue révolution avait plutôt asservi que libéré les femmes, mais là, j’en trouve une preuve supplémentaire.
A présent que le choix de son compagnon ne dépend que de la femme, on peut faire un mauvais choix, je vous l’accorde. Mais à la première (mettons, la seconde) velléité d’abus, on dit NON. On coince la main du monsieur dans une porte d’armoire en chêne massif, par exemple, et on le met dehors, lui et ses nippes. C’est F.I.N.I – point barre. On se bat, au besoin on s’arme, ce que j’aurais fait si jamais on avait touché un seul cheveu de l’enfant que Dieu m’a confié. On ne compte pas sur les autres, mais sur soi-même – aide-toi, le Ciel t’aidera. C’est ce que font la plupart des femmes d’aujourd’hui et d’hier qui ont gardé la fierté d’être femmes et chrétiennes.
Quant à celles, comme il y en a trop depuis ces dernières décennies, qui acceptent de voir leurs enfants violés en bas âge et torturés par un de ces ‘serpents’ dont elles refusent de se séparer, je suis persuadée qu’il existe au fond des enfers une chambre spéciale pour elles.
Et oui Atikva, vous touchez là un point douloureux et révoltant qui m’a toujours choquée : toutes ces fausses mères sous emprise sui laissent le beau père torturer, tuer leur progéniture…et que la justice traite avec une belle indulgence alors qu’elles mériteraient perpétuité ! Quand on est mère, on protège son enfant coûte que coûte, c’est un devoir qui ne souffre aucune excuse. Moi aussi je me demande ce qui se passe dans la tête de toutes ces femmes serviles et lâches ! Encore une énième injonction progressiste aux comportements à risque au mépris de ses devoirs, au mépris des conséquences (dont la société vous protège avec indulgence) et notamment de la vie d’autrui, un enfant vulnérable et dépendant.
ou alors il ne promet rien du tout parce que c’est vous qui avez des troubles psychologiques. Vous êtes alors accusé de faire du mal à tout le monde avec vos troubles. Et personne ne vous croit, car c’est invraisemblable. Si vous avez mal, il suffit de vous faire soigner, et là vous prenez en pleine figure que les choses ne s’arrangeront pas parce que ce n’est pas vous le problème.
Quand il s’agit d’une manipulatrice, elle pleure en disant que vous lui faites du mal, se fait passer pour persécutée, à la suite de quoi elle a ce qu’elle veut : une relation exclusive, la jouissance d’un bien ou autre chose. Et c’est des mois après que vous découvrez ses mensonges, mais c’est trop tard.
Homme ou femme, la personne vous a isolé, privé de droits si vous deviez en avoir. Toute protestation est vue comme du harcèlement ou la manifestation de vos troubles. Fuir ? parfois c’est ce que la personne veut, comme ça elle bénéficie de tout…tout en se donnant le beau rôle.
Et avec tout ça, on ne sait plus du tout qui on est. Et n’ironisez pas là-dessus, s’il vous plaît. Ce n’est pas drôle.
“Vous insultez ce faisant toutes celles qui depuis toujours ont su dire ‘non’ à l’esclavage, qui se respectent en tant que femmes et en tant que mères et qui en paient le prix, quel qu’il soit, sans rechigner” : si j’ai bien compris, vous ne respectez que celles qui savent se défendre ou y ont réussi. Tant pis pour les autres…quel mépris !
encore une fois, ça ne veut pas dire qu’il faille ignorer les maltraitances face aux enfants, ni éliminer une réflexion de fond.
mais je ne comprends pas l’allusion de Fleur de Lys à la culture de l’excuse vis-à-vis des délinquants.. C’est le contraire ici : les manipulateurs ne sont pas vus comme tels. C’est confondre bien et mal, fauteur et victime, c’est à-dire précisément ce que Fleur de Lys reproche aux travaillistes.
Je suis d’accord avec le fait que la députée n’aurait pas été autant écoutée si le mari manipulateur avait été noir ou musulman. On l’aurait accusée de racisme. Mais ce n’est pas de sa faute si le mari était blanc…et elle aussi…Si qqc de positif peut en sortir, ce sera bien et applicable à tout le monde quelle que soit sa couleur. Puisque dans notre monde tordu, tous les fauteurs et toutes les victimes ne sont pas égaux, eh bien on commence et ensuite on essaie de faire appliquer à tous. Sinon on ne traite jamais un problème !
Julie, ce que je veux dire c’est que les travaillistes, et les progressistes en général, ne cessent de défendre toutes les permissivités et considèrent qu’un délinquant a l’excuse d’avoir été meurtri par la société. Moi, en tant que conservatrice, j’attends des peines de prison exemplaires, un respect et une justice pour toutes les victimes qui sont souvent celles qui prennent perpétuité. La gauche ne défend pas ces positions ; mais lorsqu’il s’agit de violence dont l’homme blanc serait coupable, alors leurs belles idées faussement humanistes sur l’indulgence envers les criminels s’envolent pour laisser place à une mise au banc implacable. Je ne suis pas dupe, c’est tout.
Quand vous entendez les indigénistes dire qu’une femme noire violée ou violentée par un noir ne doit pas porter plainte pour ne pas nuire à sa “race”, il y a vraiment de quoi s’inquiéter sur l’avenir des femmes en général.
Je pense que si l’on redevenait ferme sur les crimes et délits, si on remettait au goût du jour discipline et savoir à l’ecole, on obtiendrait de bien meilleurs résultats contre toutes les violences . Au lieu de cela, inutile d’etre devin pour dire que très certainement, les Communes britanniques vont accoucher d’une batterie de mesures de prise en charge psychologique , c’est à dire qu’on va s’attacher à panser les plaies et non traiter les causes. C’est du reste ce que fait systématiquement la société progressiste quand elle voit le réel lui revenir comme un boomerang. Elle donne dans la psychologie, elle nomme des”grands frères “, des éducateurs, elle transforme les profs en nounous, elle embauche des animateurs…et pourtant, tout se délite de plus en plus.
là-dessus je suis tout à fait d’accord avec vous. Je vous remercie d’avoir clarifié votre idée, ce qui apaise les choses.
@ Julie
“On ne claque pas la porte quand on aime quelqu’un même quand il fait du mal.” Le plus triste, c’est que vous ne vous rendez même pas compte de l’énormité que vous avez proférée.
À chacun ses énormités!
« On ne claque pas la porte quand on aime quelqu’un même quand il fait du mal… PARCE QU’IL LE FAIT EN CACHETTE EN PROJETANT UNE IMAGE DE SAINTETÉ DE LUI-MÊME.
Ceux qui ne connaissent pas le sujet devraient d’abord COMPRENDRE qu’il s’agit de MANIPULATEURS DE GÉNIE, FROIDS, CALCULATEURS et INCOGNITO de la victime…
Bref, certains commentaires ici pourraient avoir été écrits par des Pervers Narcissiques qui s’ignorent, et ÇA, ce n’est pas une énormité!
@ Alain Finie
Mais bon sang de bois on s’en fiche de l’image qu’il projette, on n’a pas besoin de l’approbation de quiconque pour réaliser que le bonhomme est indigne et faire une croix dessus, pour se protéger, ficher le camp ou l’estourbir, suivant les circonstances, la première fois qu’il se dévoile ! C’est la réaction naturelle de tout être humain libre et il est scandaleux de voir que certaines femmes se conduisent comme des esclaves en plein 21ème siècle.
Ma parole, on croirait avoir affaire à des musulmanes endurcies par 14 siècles de servitude – et encore, il y en a qui se rebiffent maintenant tandis que les Occidentales continuent de pleurnicher. Honteux !
Il me semble que vous confondez “violences conjugales” (physiques ou psychologiques) ponctuellement perceptibles aux moments des faits et palliables par tous moyens disponibles ET “PERVERSITÉ” morbide à se délecter de FAIRE SOUFFRIR À MORT mais en cachette : l’histoire séculaire de “Blanche-Neige” dépeint très bien ce travers humain (…rapporte-moi son coeur…!!!). Sinon, le sujet est amplement documenté sur Internet pour mieux comprendre leurs viols imparables…
cela veut dire que vous avez une bonne santé psychologique, une bonne image de vous-même, mais comme je vous l’ai expliqué, la victime n’a plus ses défenses immunitaires psychologiques.
ficher le camp : pas toujours évident. Dépend des situations.
Et quand c’est votre mari et que votre religion vous interdit le divorce…qu’on vous dit qu’il faut porter sa croix…
estourbir : et nous voilà au tribunal…comme cela arrive parfois…pas facile de défendre un geste précédé de souffrances accumulées jour après jour…et là certains hurlent que ce n’est pas une raison ou à la persécution de l’homme… (si c’est le cas)
Autres cas où on ne peut claquer la porte : le manipulateur est un collègue, votre supérieur, votre voisin etc
Je voudrais ajouter que souvent les victimes sont des personnes bien gentilles, bien consciencieuses au travail, qui n’ont pas idée du mal qu’on peut faire (les manipulateurs ont une imagination débordante !), encore moins s ‘il s’agit de leur propre famille. Il s’écrasent devant les forts, et persécutent des gentils perçus comme faibles, ou des personnes qui ont eu une vie cabossée pour différentes raisons. Alors les conséquences ou traumatismes trop visibles de la manipulation sont attribués aux cabossages antérieurs et le tour est joué.
Alors le mépris affiché par certains aux victimes est pour elles double voire triple peine (pour celles qui ont déjà souffert). Elles sont déjà accusées par les pervers de ce qui va mal, et quand elles cherchent du secours ou à parler ou témoigner, idem !
C’est le même mécanisme qu’on retrouve pour les victimes de viols, les souffre-douleurs à l’école et de manière générale toute victime : elle n’avait qu’à…n’a qu’à savoir se défendre…haro sur les faibles…
Tu confonds les “gros bras” avec les pervers. Les pervers narcissiques ne s’attaquent pas aux faibles, mais aux forts. Ils haïssent les forts car ceux-ci les renvoie à leur propre médiocrité, morale, intellectuelle, sociale ou autre.
Donc “casser” ces proies-là, dans le secret et donc hors d’atteinte de la justice, leur donne un sentiment de puissance, de supériorité, c’est bien pourquoi ils en deviennent machiavéliques , avec un double visage peaufiné à l’extrême, et ils ne se coupent jamais.
Avec leur proie aussi ils ont ce double visage, si bien que la proie est progressivement déstabilisée, ne sait plus qui est en face d’elle, pense qu’elle peut supporter jour après jour des paroles humiliantes parce qu’entre deux de ces insultes, il y a un bouquet de fleurs ou des déclarations d’amour ou des demandes de pardon avec les larmes…
Année après année, car cela dure toujours des années avant que la proie prenne conscience qu’elle est face à un monstre irrécupérable. Il a l’air si gentil ! Pire, il est attachant… Les gens l’aiment tellement ! C’est certainement elle, la victime, qui est la cause du problème, d’ailleurs le PNM l’insinue sans arrêt.
Il a fallu pour que, moi, j’ouvre les yeux qu’un témoin, qui était souvent là, me dise au bout de plusieurs années : “Il fait tout pour te mettre hors de toi et ensuite il prend tout le monde à témoin pour déclarer que tu es agressive, sans maîtrise de toi, déséquilibrée, colérique ….”. Et c’est exactement ce que vous finissez par paraître à l’extérieur si une scène se déclenche … Et comme ces PNM, en manipulateurs consommés qu’ils sont, savent bien faire !
Vous n’avez même pas conscience que vous êtes manipulé, avec un dosage savamment calculé d’alternance d’actes et de parole terrorisantes (vous avez soudain un vrai monstre, hors de lui, face à vous, souvent armé, ou beaucoup plus fort que vous ) et l’instant d’après, c’est un agneau adorable …
Il a fallu aussi qu’une autre victime de PNM fasse un enseignement descriptif précis sur le sujet. Je n’en croyais pas mes oreilles: il décrivait mon bourreau avec un oeil d’entomologiste, le bourreau en question étant alors assis auprès de moi. Je lui ai dit: “C’est toi que l’orateur décrit”. Réponse : “Tu dis n’importe quoi !”.
Ils ne se sentait en rien concerné …
Ces gens -là ne se voient jamais tels qu’ils sont: mauvais, destructeurs, manipulateurs, psychopathes, tueurs machiavéliques, … Non ils se voient sous le jour de ce qu’ils s’efforcent de paraître, ce si gentil personnage social, généreux, altruiste, toujours prêt à donner un coup de main….
Dans ce genre de discussion comme celle qui se passe sur ce fil, ceux qui n’ont jamais connu ça devraient s’abstenir de faire de la morale à ceux qui tentent de faire comprendre cette réalité terrifiante car les cas se multiplient, dans les familles comme dans les entreprises ou dans les corps d’État. Ils ne font qu’enfoncer des lames de couteau complémentaires, car une fois de plus ces victimes se voient traitées de menteuses, ou de faibles, ou même si ce n’est pas dit comme ça, de pauvres filles (ou pauvres types).
Eh bien je souhaite à ces moralisateurs qui se sentent si forts qu’ils pensent que cela ne pourrait jamais leur arriver, à eux, – c’est aussi ce que je pensais: mais les PNM ne se présentent pas avec des gros sabots !- de ne jamais passer par la case PNM: on en sort broyé… quand on en sort ! Les victimes ne voient pas, durant longtemps, qu’elles sont dans un filet et que plus elles se débattent, plus l’emprise se resserre.
Je vais recommander une nouvelle fois le livre auquel j’ai contribué. Il est plus spécialement pour les chrétiens. mais il parait qu’il aide énormément les victimes à mettre un nom sur leur mal, donc à comprendre qu’il faut en sortir.
https://www.clcfrance.com/epouse-d-un-pervers-narcissique_ref_CLCE180.html
Car c’est bien là tout le problème: on ne voit rien venir, et on ne comprend pas à qui on a affaire, et cela dure quasiment toujours de années, parfois, comme je l’ai vu pour une proche (qui en est morte), cinquante ans … Et pourtant c’était tout sauf une faible. C’était une chrétienne bien plus courageuse, parce que lucide, que les beaux parleurs qui se pensent invulnérables face à de tels monstres…