Publié par Rosaly le 9 octobre 2019

Qui est la houri et quelle est son influence dans l’aspiration du djihadiste à devenir un martyr ?

Ce mot arabe, prononcé «hoori» ne diffère pas tellement du mot anglais «whore» (prostituée). Il revient constamment sur les lèvres des terroristes islamistes et hante les rêves des futurs shahid (martyrs) islamiques.

Le terme arabe approprié pour ces «vierges aux grands yeux noirs», qui se languissent au paradis est «al-hour al-‘ayn», couramment traduit en anglais par «houri». Ces vierges sont des créatures surnaturelles et célestes aux grands yeux noirs et à la poitrine généreuse, créées par Allah dans le seul but de gratifier sexuellement et perpétuellement ses favoris, les «shahids» ces «héros» qui tuent des innocents pour la cause d’Allah dans l’espoir d’être tués par les kafirs après avoir perpétré leurs crimes. Cela explique sans doute la raison pour laquelle les islamistes vouent un culte à la mort, non par esprit de sacrifice ou par héroïsme, mais pour rejoindre les houris au paradis d’Allah. La spiritualité islamique dans toute son horrible grandeur !

«Et ils auront des houris aux yeux, grands et beaux,» (coran 56:22)– «et des (belles) aux seins arrondis, d’une égale jeunesse» (coran 78:33)

[Dans le christianisme, le martyr n’est pas celui qui tue des innocents à l’aveuglette pour plaire à Dieu, mais celui qui refuse d’abjurer sa foi et est dès lors supplicié et mis à mort en raison de sa foi.]


L’un des hadiths canoniques– une déclaration attribuée à Mahomet reconnue comme véridique par l’islam traditionnel (sunnite)– régulièrement invoqué par les organisations djihadistes, spécifie :

«Le martyr (shahid) qui meurt en combattant pour l’islam est spécial pour Allah. Il est pardonné dès la première goutte de sang (qu’il verse). Il voit son trône au paradis… Et il recevra comme épouses 72 vierges aux grands yeux noirs.»

(Coran 44:54 : «C’est ainsi ! Et nous leur donnerons pour épouses des houris aux grands yeux noirs».

(Coran 52:20 : «Accoudés sur des lits bien rangés et nous leur ferons épouser des houris aux grands yeux noirs.)»

Dans l’esprit occidental, les houris évoquent l’image de jeunes femmes légèrement vêtues, issues des Contes des Mille et une Nuits et ne suscitent aucun fantasme meurtrier. Par contre, le désir qu’éprouvent les hommes musulmans à l’égard de ces créatures à la beauté et à la jeunesse éternelles, les incite à commettre des actes terroristes suicidaires, et ce depuis 14 siècles, comme attesté par des sources historiques musulmanes et occidentales.

Selon l’historien Marius Canard, l’enthousiasme religieux et l’ardeur au combat des djihadistes dans leur guerre sainte sont avant tout motivés par ce rêve de rejoindre les houris. Il existe de nombreux récits décrivant les combattants allant vers la mort le cœur joyeux, fascinés par la vision des houris célestes les appelant à les rejoindre au «paradis».

En effet, les houris sont toujours présentes sur les champs de bataille, invitant leurs futurs «maris», les djihadistes, à se précipiter dans leurs bras en devenant des «shahids»

Lors de la fatidique bataille de Yarmouk en 636, un combattant musulman vit un compagnon de lutte gisant au sol grièvement blessé. Ce dernier semblait pourtant heureux et ses doigts étaient levés vers le ciel. «Je compris qu’il avait hâte de mourir, car il avait vu les houris célestes, qui lui souriaient et l’invitaient à les rejoindre au paradis d’Allah.»

Un chef arabe encouragea ses hommes à aller au combat par ces mots : «Foncer tête baissée contre les chiens de chrétiens allait précipiter les «martyrs» dans les bras des houris»

Les prêcheurs musulmans ne cessèrent d’encourager les combattants lors de la bataille de Yarmouk : «préparez-vous à rencontrer les houris aux beaux grands yeux noirs», écrivit un historien perse médiéval.

«Assurément, jamais auparavant, il ne tomba autant de têtes d’infidèles que ce jour-là lors de la bataille de Yarmouk.» Les houris se languissaient de leurs martyrs…Il ne fallait pas les faire attendre.

Près d’un millénaire plus tard, la nuit précédant le sac de Constantinople en 1453, les Turcs ottomans invoquèrent également les houris afin d’attiser l’esprit combatif des hommes. Des derviches tourneurs– nomades mystiques– rendaient visite aux soldats dans leurs tentes et instillaient dans leur esprit le désir de mourir en martyrs avec l’assurance d’une merveilleuse récompense dans l’au-delà :

la jeunesse éternelle dans le paradis d’Allah parmi les jardins célestes, irrigués par des rivières à l’eau cristalline, les vierges aux grands yeux noirs dans leurs bras.

Lors de la bataille de Mohacs en 1526 en Hongrie, septante mille envahisseurs musulmans, adeptes du djihad et du martyre, pressés de se retrouver dans les jardins d’Allah, afin d’y mener une vie perpétuellement heureuse avec les houris, combattirent avec rage et firent tomber le puissant royaume de Hongrie. Les survivants musulmans, qui n’eurent pas la chance d’être tués au combat, érigèrent une gigantesque pyramide avec les têtes décapitées des ennemis et retournèrent à Constantinople avec cent mille esclaves.

Mémorial de la bataille de Mohacs

Depuis le début, les observateurs occidentaux corroborèrent la fascination exercée sur les combattants musulmans par les «appels» des «sirènes-houris» : ils étaient comme hypnotisés.

Marco Polo (décédé en 1324) expliqua pourquoi après avoir assassiné leurs cibles, les ḥašašyīn (Les Assassins : secte chiite des «Nizari Ismailis») ne s’enfuirent pas, mais attendirent d’être abattus par les gardes de leurs victimes : ils étaient impatients d’entrer dans le paradis d’Allah, où les attendaient toutes sortes de récompenses sexuelles entre les bras de merveilleuses nymphes, les houris célestes.

A la suite d’un «dialogue inter-religieux» du VIIIe siècle entre le calife Omar II et l’empereur Léon III, ce dernier écrivit :

«Nous, les chrétiens, ne nous attendons pas à profiter du commerce céleste avec des femmes qui demeurent toujours vierges, car nous ne prêtons aucune foi en ces contes stupides, engendrés par une extrême ignorance et par le paganisme. Mais pour vous, qui vous vous abandonnez aux vices de la chair et qui n’avez jamais su vous limiter, vous qui préférez les plaisirs au Bien, c’est justement pour cette raison que vous n’accordez aucune importance au royaume céleste, s’il n’est pas peuplé de femmes pour le sexe.» (une référence aux houris.)

En se familiarisant avec l’enseignement de l’Islam, un chrétien espagnol se demanda : «Qu’est-ce que le paradis islamique, sinon une taverne d’inlassables ripailles et un bordel de turpitudes perpétuelles ?»

Pour Nicetas Byzantinos, un historien grec du 8e siècle, le coran «était rempli de blasphèmes envers le Très-Haut, avec toute son horrible et vulgaire obscénité, en particulier, son affirmation réduisant le paradis d’Allah à un «bordel sexuel».

Cela conduisit à la dénonciation d’Allah par l’Eglise byzantine comme une divinité mystificatrice, un dieu imposteur, à savoir : Satan.

«J’anathématise le dieu de Mahomet», peut-on lire dans un rite canonique byzantin.

Si les musulmans, en particulier ceux de confession salafiste– pratiquement tous les djihadistes sont salafistes– vénèrent et cherchent à imiter l’islam des origines, cela ne devrait guère surprendre que les houris continuent à exercer leur magie, à fasciner les islamistes, à les inciter au martyre.

Les actes terroristes des Arabo-Palestiniens connectés aux houris ne sont pas rares.

Ainsi, Laith Haitham Abu Na’im, un jeune arabo-palestinien de 16 ans fut tué lors d’une confrontation avec des soldats israéliens près de Ramallah. Les jeunes arabo-palestiniens lançaient des pierres et des cocktails Molotov contre les véhicules des soldats. Laith était connu pour son désir profond de devenir un martyr. Il voulait toujours être le premier à jeter des pierres contre l’ennemi et ne laissait personne le précéder.

Le jeune homme était jaloux des» funérailles» réservées aux shahids. Il voulait aussi son «propre mariage. Définir les funérailles comme un mariage est une référence à la tradition islamique enseignée par l’AP à ses militants. Les leaders arabo-palestiniens prétendent que les «Braves» (les terroristes) et autres qui meurent lors de confrontations avec Israël sont des martyrs, des shahids, récompensés dans le paradis d’Allah par 72 vierges aux grands yeux noirs. Dès lors, la mort des «martyrs» arabo-palestiniens n’est pas célébrée par des funérailles, mais par des cérémonies de «mariages». Etrange que les leaders terroristes du Hamas et du Fatah ne soient pas aussi pressés de rejoindre les 72 vierges au paradis d’Allah. Le martyre, c’est pour les autres…

La mère du shahid Laith déclara qu’elle soutenait l’aspiration de son fils à devenir un martyr.

«Il a toujours rêve du martyre. C’était le seul et unique but de sa vie…

Je lui disais : «mon cher fils, nous désirons tous devenir des martyrs.»

Il répondait : «je ne vois personne avec qui je pourrais me marier en ce monde. Je veux marier les vierges du paradis aux grands yeux noirs.»

«Si tel était son souhait, alors je lui souhaite le martyre.»

Autre exemple : Al-Rahman Abu Jamal, un terroriste arabe israélien de 17 ans, aspirant martyr, poignarda 4 policiers israéliens au poste de police Oz à Jérusalem le 14 novembre 2018. Blessé à son tour par d’autres policiers présents lors de l’attaque, il fut transporté dans un hôpital israélien, mais succomba à ses blessures le 20 novembre.

Devenue un «héros» pour les Arabo-Palestiniens, une invitée de la télévision palestinienne récita un poème en l’honneur du terroriste. Son vœu se réalisa : on célébra non les funérailles, mais «les noces» du nouveau martyr.

Ce poème glorifiait la mort en martyr et affirmait que les 72 vierges se languissaient de leur futur époux, le martyr palestinien.

«Je suis le lionceau palestinien.

J’ai été planté dans mon pays, comme l’olivier et le figuier.

Mes racines atteignent Canaan.

Le sang des martyrs coule dans mes veines.

Je suis comme un lion dans les champs (de bataille)

Si les tambours de guerre appellent.

Je récolte les âmes dans les champs. (de bataille)

Je garde la mosquée Al-Aqsa et le rocher.

Mes yeux ne se ferment pas et ma tête ne s’incline pas.

Je suis le lionceau palestinien.

Les armées de la trahison me craignent.

Les vierges aux yeux sombres se languissent de moi.

Je n’ai pas vendu mon pays d’origine et n’ai pas abandonné mon fusil d’assaut.

Aujourd’hui, je porte mes linceuls et dans mon cœur ma foi se renforce.

Parce que la victoire et la libération arrivent par mes mains des lionceaux palestiniens.»

L’encouragement à mourir en «martyr» continue à être promu par l’Autorité palestinienne et le Fatah, le parti d’Abbas.

Prière du Fatah : «Allah ne nous prive pas du martyre sur l’esplanade d’Al-Aqsa»

La manipulation des esprits naïfs par les islamistes est terrifiante. Et cela dure depuis 14 siècles !

Avant la bataille de Mossoul, fin 2016, le calife de l’EI, Abu Bakr al-Baghdadi déclara :

«Tous ceux qui meurent en combattant, sans exception, entreront au paradis en martyrs. En outre, vous y entrerez avec 4 houris de plus que les autres martyrs, car de même que vous restez à mes côtés en ce moment, elles resteront près de vous ou en-dessous de vous ou au-dessus de vous, ainsi vous oublierez ce qui va vous arriver au cours de cette guerre : la violence, la mort, la dégradation.»

Une vidéo diffusée en septembre 2016 montrait un jeune garçon entouré d’enfants chantant en l’honneur du djihad et du martyre. «Oh, les houris, nous nous rencontrerons au paradis. Nous acceptons la loi d’Allah, nous instaurerons la charia et la sunna.»

Pour avoir une autre idée de la façon dont la houri est omniprésente dans la pensée islamique, considérons son impact sur les femmes musulmanes.

Au cours d’une émission islamique sur une chaîne de télévision arabe, une musulmane appela l’animateur pour exprimer son indignation au sujet des houris.

«Je deviendrai folle de jalousie de voir mon mari s’accoupler toute la journée au paradis avec ces femmes d’une beauté surnaturelle.»

L’imam lui répondit :

«Quand tu entreras au paradis, Allah ôtera de ton cœur la jalousie. Et sois sans crainte, tu seras supérieure aux houris, beaucoup plus belle et tu deviendras leur reine.

Cette belle promesse ne sembla pas dissiper ses craintes.

Tout cela rappelle que la mentalité musulmane et les motivations derrière le djihad sont nombreuses et présentent de multiples facettes. Cela inclut aussi ceux qui ne croient pas en Allah ni en une vie dans l’au-delà.

Malheureusement, rares sont les Occidentaux qui semblent comprendre cela. Ainsi, un journaliste français infiltré pendant 6 mois dans une cellule de l’EI déclara dans son reportage, intitulé «Allah’s Soldiers», diffusé sur Canal + en 2016 :

«Je n’ai pas vu d’islam, ni la moindre volonté d’améliorer le monde. Juste une cellule de partisans de l’EI, qui planifiat une attaque terroriste en France, composée de jeunes perdus, frustrés, suicidaires, facilement manipulables. Ils se réjouissaient de mourir en martyrs, car c’était le chemin vers le paradis d’Allah, où les attendaient des houris. «Nos femmes nous attendent, avec des anges et des domestiques. Nous vivrons dans un palais et aurons de l’or et des rubis.»

Les Occidentaux feraient bien de cesser de projeter leurs propres paradigmes exclusivement matérialistes sur les djihadistes, comme le fit l’Administration Obama justifiant le départ de jeunes Américains de confession musulmane pour combattre aux côtés de l’EI par le manque d’opportunités de trouver un emploi.

En d’autres termes, selon l’administration Obama (et autres gouvernements occidentaux), si les musulmans rejoignaient l’EI, décapitaient, immolaient, crucifiaient, asservissaient, violaient les infidèles, c’était tout simplement à cause de leur pénible situation économique. Certains prétendent même qu’il existe une corrélation entre l’islamophobie et l’extrémisme islamique. Si les musulmans perdent la raison et commettent des attentats terroristes au nom d’Allah akbar, c’est de toute évidence à cause de la phobie ressentie par les kafirs à l’égard de la meilleure «religion» qui soit : l’islam.

Jamais le coran n’est remis en question et pourtant, les versets de haine appelant les musulmans à islamiser la terre, à répandre la charia, la loi d’Allah, à soumettre et/ou à tuer les infidèles abondent dans le «noble» coran.

Cette justification absurde de la barbarie des soldats d’Allah, quand ils rejoignent l’EI ou quand ils tuent des innocents en Occident, est dangereuse, car elle détourne sciemment l’attention des citoyens de la source première d’inspiration des attentats terroristes islamistes dans toute leur inhumanité, leur sauvagerie, leur atrocité, à savoir le coran.

Si les causes profondes du djihadisme, selon nos islamophiles, sont l’islamophobie, la pauvreté, le chômage, le manque de perspectives d’avenir, comment alors expliquent-ils que les millions de chrétiens pauvres de par le monde ne s’associent pas pour décapiter, immoler par le feu, crucifier, violer, asservir les non-chrétiens ?

Tous ces islamo-collabos, qui persistent dans le déni de la véritable nature de l’islam, interdisent toute critique de cette pseudo religion, par crainte de stigmatiser la communauté musulmane et nuire ainsi au chimérique «vivre ensemble» et à la paix sociale, sont par leur aveuglement criminel les responsables des tragiques attentats islamistes qui endeuillent nos pays et des futures guerres civiles à venir.

Au lieu d’encenser l’islam les yeux fermés, ils devraient avoir l’honnêteté et le courage de les ouvrir, afin d’essayer de comprendre par eux-mêmes les paradigmes et les véritables motivations de cette idéologie de conquête, assoiffée de sang, dont la grande spiritualité se résume à une vie d’orgie dans le lupanar céleste d’Allah et non faire confiance aux discours mielleux des imams salafistes, fréristes et autres islamologues adeptes de la taqiya.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Rosaly pour Dreuz.info.

Source : «The djihadist obsession with houris, islam’s heavenly whores.» (Raymond Ibrahim – FrontPage Mag)

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